Eucharistie du Jeudi 12 Novembre 2015 : Jeudi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 12 Novembre 2015 : Jeudi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).

Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
Fête de Saint Émilien de Tarragone, ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (✝ v. 660).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Sagesse 7,22-30.8,1… Psaume 119(118),89.90.91.130.135.175… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,20-25.
Commentaire de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
LETTRE ENCYCLIQUE DU PAPE PIE XI POUR LE III° CENTENAIRE DE LA MORT DE SAINT JOSAPHAT.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 12 Novembre 2015 : Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).
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Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych.

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Jeudi 12 Novembre 2015 : Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
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Saint Diégo Didace.

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Jeudi 12 Novembre 2015 : Fête de Saint Émilien de Tarragone, Ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
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Saint Émilien de Tarragone.

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Jeudi 12 Novembre 2015 : Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (✝ v. 660).
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Saint Cunibert.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 7,22-30.8,1.
Il y a dans la Sagesse un esprit intelligent et saint, unique et multiple, subtil et rapide ; perçant, net, clair et intact ; ami du bien, vif,
irrésistible, bienfaisant, ami des hommes ; ferme, sûr et paisible, tout-puissant et observant tout, pénétrant tous les esprits, même les plus intelligents, les plus purs, les plus subtils.
La Sagesse, en effet, se meut d’un mouvement qui surpasse tous les autres ; elle traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.
Car elle est la respiration de la puissance de Dieu, l’émanation toute pure de la gloire du Souverain de l’univers ; aussi rien de souillé ne peut l’atteindre.
Elle est le rayonnement de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l’activité de Dieu, l’image de sa bonté.
Comme elle est unique, elle peut tout ; et sans sortir d’elle-même, elle renouvelle l’univers. D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes, pour en faire des prophètes et des amis de Dieu.
Car Dieu n’aime que celui qui vit avec la Sagesse.
Elle est plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations ; si on la compare à la lumière du jour, on la trouve bien supérieure,
car le jour s’efface devant la nuit, mais contre la Sagesse le mal ne peut rien.
Elle déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre, elle gouverne l’univers avec bonté.

 

Psaume 119(118),89.90.91.130.135.175.
Pour toujours, ta parole, Seigneur, se dresse dans les cieux.
Ta fidélité demeure d'âge en âge, la terre que tu fixas tient bon.
Jusqu'à ce jour, le monde tient par tes décisions : toute chose est ta servante.
Déchiffrer ta parole illumine

et les simples comprennent.
Pour ton serviteur que ton visage s'illumine :
apprends-moi tes commandements.
Que je vive et que mon âme te loue ! Tes décisions me soient en aide !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,20-25.
Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable.
On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. »
Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas.
On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas.
En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération.

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
Manuscrit autobiographique A, 83 v°

« Le règne de Dieu est au milieu de vous »

C'est par-dessus tout l'Évangile qui m'entretient pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre petite âme. J'y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux...

Je comprends et je sais par expérience que « le Royaume de Dieu est au-dedans de nous ». Jésus n'a point besoin de livres ni de docteurs pour instruire les âmes, lui le Docteur des docteurs, il enseigne sans bruit de paroles.
Jamais je ne l'ai entendu parler, mais je sens qu'il est en moi ; à chaque instant, il me guide, m'inspire ce que je dois dire ou faire.
Je découvre juste au moment où j'en ai besoin des lumières que je n'avais pas encore vues ; ce n'est pas le plus souvent pendant mes oraisons qu'elles sont le plus abondantes, c'est plutôt au milieu des occupations de ma journée.

 

LETTRE ENCYCLIQUE DU PAPE PIE XI POUR LE III° CENTENAIRE DE LA MORT DE SAINT JOSAPHAT

L'Église, par un admirable dessein de Dieu, a été constituée pour être à la plénitude des temps, comme une immense famille embrassant l'universalité du genre humain et nous savons aussi que, parmi d'autres notes caractéristiques, elle est reconnaissable à son unité œcuménique.

En effet, le Christ Seigneur a dit : Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples.
Par ces paroles, il a confié aux seuls Apôtres la charge que lui-même avait reçue de son Père ; et en outre, il a voulu que le collège des Apôtres fût parfaitement un, rendu solidaire par un double lien très étroit : intérieurement, par une même Foi et par cet Amour qui a été répandu dans nos cœurs par L'Esprit Saint ; extérieurement, par l'autorité exercée sur tous par un seul, puisqu'il avait conféré la primauté sur les autres Apôtres à Pierre comme au principe constant et au fondement visible de l'unité.

Pour assurer le maintien perpétuel de cette unité et de cette harmonie, la Providence de Dieu les a consacrées comme par le sceau de la sainteté et du martyre
Cette grande gloire fut accordée à Josaphat, Archevêque de Polotz, du rite slave oriental, en qui nous reconnaissons à juste titre le plus illustre et le plus noble soutien de l'Orient slave.

Certes, on trouvera difficilement quelqu'un qui ait fait plus d'honneur à cette dénomination et qui ait contribué davantage au Salut de ces peuples que celui qui en fut le pasteur et l'apôtre, du fait surtout qu'il a versé son sang pour l'unité de la Sainte Église.

Il se sentit poussé par un mouvement venu du Ciel à restaurer l'unité Chrétienne dans le monde entier ; et il comprit qu'il pourrait y contribuer dans la plus large mesure s'il maintenait dans l'unité de l'Église universelle le rite slave oriental et l'ordre des Moines Basiliens.

Préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de Saint Pierre, il rassemblait de toutes parts les arguments capables de promouvoir ou de consolider cette union ; en particulier, il étudiait assidûment les livres liturgiques dont usaient les Orientaux, y compris les dissidents, selon les prescriptions des Pères.

Après s'être préparé avec un si grand soin, il entreprit la restauration de l'unité ; et il y travailla avec tant de force et de douceur tout ensemble, et avec tant de succès, que ses adversaires eux-mêmes le surnommèrent « le voleur des âmes ».

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4383.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu

L’apocalyptique juive avait mis en place un certain nombre de scénarios concernant le temps de la venue du Royaume de Dieu.
Le livre de Daniel se prête particulièrement à ce genre de calculs : les interprétations concernant les 70 années qui « selon la parole du Seigneur au prophète Jérémie (cf. Jr 25, 11 ; 29, 10) doivent s’accomplir sur les ruines de Jérusalem » (Dn 9, 2), allaient bon train et nourrissaient les espoirs les plus audacieux.
L’occupation romaine et sa dure répression ne représentaient-elles pas ce « temps d’angoisse tel qu’il n’en est pas advenu depuis qu’il existe une nation » (Dn 12, 1) et qui annonce l’intervention décisive et libératrice de Dieu en faveur de son peuple ?

Jésus n’abonde guère dans ce sens et va même opposer un sévère démenti à cette fébrilité eschatologique : « le Règne de Dieu ne vient pas d’une manière visible » ; sa venue est même si peu spectaculaire, qu’il est déjà instauré sans que ses interlocuteurs ne s’en soient aperçus !

Jésus ne désigne pas le « lieu » de l’avènement du Royaume, mais il a suffisamment accompli de signes messianiques pour permettre de conclure que le Règne de Dieu est inauguré en sa personne.
N’a-t-il pas manifesté son autorité sur les démons ? Guéri les malades ? Purifié les lépreux ? Ressuscité les morts ? Par respect de la liberté de ses interlocuteurs, Jésus a cependant toujours gardé une grande discrétion, même lorsqu’il accomplissait des signes particulièrement spectaculaires ; pensons aux noces de Cana, à la multiplication des pains, ou encore à la guérison de l’aveugle-né, pour ne retenir que quelques exemples pris dans le quatrième Évangile.
Ceci permettait à ceux qui refusaient de voir, de demeurer aveugles sans être montrés du doigt, et à ceux qui refusaient d’entendre de rester sourds sans se faire reprocher leur infirmité.

Cette situation n’a guère changé de nos jours. Aujourd’hui encore les Juifs opposent à notre interprétation messianique de Jésus, le fait que son Ministère n’a pas inauguré de manière visible le Règne de Dieu.
Il n’y a d’ailleurs pas que les Juifs à utiliser cet argument pour réduire Jésus à un prophète, un précurseur annonçant celui qui devait venir - Mohammed pour l’Islam - ou celui qui doit venir - Maitreya pour le Nouvel Age.

La réponse de Jésus, tout comme la suite de la péricope, sont donc d’une étonnante actualité. Inutile de chercher à discerner les signes de l’avènement du Règne dans un événement astrologique - le passage du soleil dans le signe du Verseau - ni dans de grands chamboulements atmosphériques, climatiques, géologiques voire écologiques.
« Le Règne de Dieu est au milieu de vous », et il demeure présent tout au long de l’histoire, dans la Personne du Christ qui vit « au milieu » de son Église, comme il vit en chacun de nous par la Foi.
Il nous faut donc résister à la tentation de chercher dans l’extériorité de phénomènes extraordinaires, ce qui nous est donné dans l’intimité de notre cœur.

Hélas, combien d’hommes et de femmes, recrutés jusque dans les rangs des Chrétiens, se ruent de nos jours vers le premier « gourou » qui exhibe quelque pouvoir préternaturel ! L’avertissement de Jésus est pourtant clair et sévère : « N’y allez pas, n’y courez pas ! »
Notre Dieu nous respecte trop pour nous séduire ou nous fasciner par du merveilleux.

Le Verbe ne s’est pas incarné pour se donner en spectacle, mais pour épouser notre condition humaine en toutes choses, afin que jamais et en aucune circonstance nous ne soyons séparés de lui.
La mort elle-même a dû s’avouer vaincue lorsque « comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, le Fils de l’Homme » est sorti vivant du tombeau.
Mais pour que cette victoire fût totale, qu’elle inclue tout ce qui séparait jusque-là l’homme pécheur de son Dieu, « il fallait auparavant qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par les hommes de sa génération ».

Qu’en est-il alors de la Parousie, c'est-à-dire du retour glorieux du Christ ? Certes Jésus « reviendra dans la Gloire pour juger les vivants et les morts ».
Mais ce « retour » ne signifiera pas la venue en provenance d’un autre lieu où Le Seigneur aurait attendu patiemment que l’Heure de son intervention ait sonné. Ce retour sera un dévoilement au grand jour de la présence divine cachée au cœur du monde depuis que Le Fils de l’Homme est venu y allumer le Feu de L’Esprit.

La même description vaudra pour le retour en Gloire du Fils de l’homme, que pour sa glorification au matin de Pâques : « Comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’Homme, quand son Jour sera là ».
Nous ne savons ni le jour ni l’heure et nous n’avons même pas à nous en soucier. Notre préoccupation devrait plutôt consister à tout faire pour être prêts à le reconnaître et à l’accueillir.
Si nous investissions dans la prière et le service fraternel, le temps perdu à lire les vaines spéculations apocalyptiques qui pullulent de nos jours, nous ferions une œuvre bien plus utile pour hâter le retour du Seigneur, et nous garderions la Paix intérieure, prêts à discerner les appels de L’Esprit, et à y répondre généreusement.

Le Psaume 145 (146) de la liturgie de ce jour nous explicite les activités du Seigneur parmi nous : si le Royaume de Dieu est inauguré en sa personne, la Sagesse ne demande-t-elle pas de nous mettre au travail à ses côtés ?
C’est là, au cœur même des œuvres de Charité que nous découvrirons le Royaume caché : « Le Seigneur fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; Le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur redresse les accablés, il protège l’étranger. D’âge en âge, Le Seigneur règnera : Ton Dieu, ô Sion, pour toujours ! »

« Dieu Notre Père, “tu n’aimes que celui qui vit avec la Sagesse” (1ère lect.) ; apprends-nous à la reconnaitre et à l’aimer en ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ.
Il est “ta Parole qui se dresse dans les Cieux” (Ps 118) ; “le reflet de la lumière éternelle, le miroir sans tache de ton activité et de ta bonté ; déployant sa vigueur d’un bout du monde à l’autre, il gouverne l’univers avec douceur” (1ère lect.).
Heureux celui qui le prend pour Maître et se met à son école : “il en fera des prophètes et des amis de Dieu” (Ibid.).
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_292
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).

«Voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous»

Aujourd'hui, les pharisiens demandent à Jésus une chose qui a toujours suscité l'intérêt, la curiosité et la peur...:
Quand viendra le Royaume de Dieu? Quand arrivera le jour définitif, la fin du monde, le retour du Christ pour juger les vivants et les morts lors du Jugement dernier?

Jésus leur répond que cela est imprévisible. La seule chose dont nous soyons sûrs est qu'il viendra subitement, sans prévenir: il sera comme «l'éclair qui jaillit» (Lc 17,24), un événement soudain et, en même temps, plein de lumière et de gloire.
Quant aux circonstances, la seconde venue de Jésus demeure enveloppée de mystère. Mais Jésus nous fournit une piste authentique et sûre: dès à présent, «le règne de Dieu est au milieu de vous» (Lc 17,21). Ou bien: «à l'intérieur de vous».

Le grand événement du dernier jour sera un fait universel, mais il advient aussi dans le petit microcosme de chaque jour.
C'est là que l'on doit aller à la recherche du Royaume. C'est dans notre intérieur que se trouve le Ciel, où nous devons rencontrer Jésus.

Ce Royaume, qui commencera à l’improviste "hors de nous", peut commencer dès maintenant "en nous". Le dernier jour prend dès à présent forme à l'intérieur de chacun de nous. Si nous voulons entrer dans le Royaume le jour final, nous devons laisser entrer maintenant le Royaume à l'intérieur de nous.
Si nous voulons qu'à cet instant définitif Jésus soit notre Juge miséricordieux, laissons-Le être maintenant notre ami et notre hôte intérieur.

Saint Bernard, dans un sermon de l'Avent, parle de trois venues de Jésus. La première, quand Il s'est fait homme; la dernière, quand Il viendra comme Juge.
Mais il y a une venue intermédiaire, qui a lieu dans le cœur de chacun.
C'est là que se réalisent, au niveau personnel et de l'expérience, la première et la dernière venues.
La sentence que Jésus prononcera au jour du Jugement sera celle qui résonne maintenant dans notre cœur.
Ce qui n'est pas encore arrivé est dès aujourd'hui une réalité.

 

Hymne : Ô Père, Source de l’Amour

Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Réveille en ton Église, Seigneur, l'esprit d'Amour dont fut rempli l'Évêque Saint Josaphat qui donna sa vie pour son peuple : permets qu'avec l'appui de sa prière, et fortifiés par le même esprit, nous n'hésitons pas à livrer notre vie pour nos frères.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)… (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 23)… (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’Espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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