Eucharistie du Mercredi 18 Novembre 2015 : Mercredi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 18 Novembre 2015 : Mercredi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de la Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de Saint Paul-hors-les-Murs.

Fête de Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
Fête de Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
Fête du Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria), Religieux Passioniste (1883-1902).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre des Maccabées 7,1.20-31… Psaume 17(16),1.5-6.8b.15… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Pere SUÑER i Puig SJ (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint peter s square from the domeMercredi 18 Novembre 2015 : Fête de la Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de Saint Paul-hors-les-Murs.
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Fête de la Dédicace des Basiliques de Saint Pierre du Vatican et de Saint Paul-hors-les-Murs.

DuchesneMercredi 18 Novembre 2015 : Fête de Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).
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Sainte Rose-Philippine Duchesne.

Saint odon de clunyMercredi 18 Novembre 2015 : Fête de Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny (vers 879-942).
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Saint Odon, deuxième Abbé de Cluny.

Beato grimoaldo della purificazione ferdinando santamaria a 2Mercredi 18 Novembre 2015 : Fête du Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria), Religieux Passioniste (1883-1902).
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Bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria).

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre des Maccabées 7,1.20-31.
En ces jours-là, sept frères avaient été arrêtés avec leur mère. À coups de fouet et de nerf de bœuf, le roi Antiocos voulut les contraindre à manger du porc, viande interdite.
Leur mère fut particulièrement admirable et digne d’une illustre mémoire : voyant mourir ses sept fils dans l’espace d’un seul jour, elle le supporta vaillamment parce qu’elle avait mis son espérance dans le Seigneur.
Elle exhortait chacun d’eux dans la langue de ses pères ; cette femme héroïque leur parlait avec un courage viril :
« Je suis incapable de dire comment vous vous êtes formés dans mes entrailles. Ce n’est pas moi qui vous ai donné l’esprit et la vie, qui ai organisé les éléments dont chacun de vous est composé.
C’est le Créateur du monde qui façonne l’enfant à l’origine, qui préside à l’origine de toute chose. Et c’est lui qui, dans sa miséricorde, vous rendra l’esprit et la vie, parce que, pour l’amour de ses lois, vous méprisez maintenant votre propre existence. »
Antiocos s’imagina qu’on le méprisait, et soupçonna que ce discours contenait des insultes. Il se mit à exhorter le plus jeune, le dernier survivant. Bien plus, il lui promettait avec serment de le rendre à la fois riche et très heureux s’il abandonnait les usages de ses pères : il en ferait son ami et lui confierait des fonctions publiques.
Comme le jeune homme n’écoutait pas, le roi appela la mère, et il l’exhortait à conseiller l’adolescent pour le sauver.
Au bout de ces longues exhortations, elle consentit à persuader son fils.
Elle se pencha vers lui, et lui parla dans la langue de ses pères, trompant ainsi le cruel tyran : « Mon fils, aie pitié de moi : je t’ai porté neuf mois dans mon sein, je t’ai allaité pendant trois ans, je t’ai nourri et élevé jusqu’à l’âge où tu es parvenu, j’ai pris soin de toi.
Je t’en conjure, mon enfant, regarde le ciel et la terre avec tout ce qu’ils contiennent : sache que Dieu a fait tout cela de rien, et que la race des hommes est née de la même manière.
Ne crains pas ce bourreau, montre-toi digne de tes frères et accepte la mort, afin que je te retrouve avec eux au jour de la miséricorde. »
Lorsqu’elle eut fini de parler, le jeune homme déclara : « Qu’attendez-vous ? Je n’obéis pas à l’ordre du roi, mais j’écoute l’ordre de la Loi donnée à nos pères par Moïse.
Et toi qui as inventé toutes sortes de mauvais traitements contre les Hébreux, tu n’échapperas pas à la main de Dieu.

 

Psaume 17(16),1.5-6.8b.15.
Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte,
accueille ma prière :
mes lèvres ne mentent pas.

J'ai tenu mes pas sur tes traces :
jamais mon pied n'a trébuché.
Je t'appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l'ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.
En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté.
Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”
Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.”
Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”
À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”
Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge.
En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;
alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”
On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !
– Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »
Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Homélie devant des travailleurs luxembourgeois, Mai 1985 (trad. DC 1898, p. 656)

« Faites-les fructifier » : travail humain et Règne de Dieu

En créant l'humanité, l'homme et la femme, Dieu leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la » (Gn 1, 28).
C'est là pour ainsi dire le premier commandement de Dieu, attaché à l'ordre même de la Création.
Ainsi le travail humain répond à la volonté de Dieu. Quand nous disons : « Que ta volonté soit faite », rapprochons aussi ces paroles du travail qui remplit toutes les journées de notre vie. Nous nous rendons compte que nous nous accordons à cette volonté du Créateur lorsque notre travail et les relations humaines qu'il entraîne sont imprégnés des valeurs d'initiative, de courage, de confiance, de solidarité, qui sont autant de reflets de la ressemblance divine en nous...

Le Créateur a investi l'homme du pouvoir de dominer la terre ; il lui demande ainsi de maîtriser par son propre travail le domaine qu'il lui confie, de mettre en œuvre toutes ses capacités afin de parvenir à l'heureux développement de sa propre personnalité et de la communauté entière.
Par son travail, l'homme obéit à Dieu et répond à sa confiance. Cela n'est pas étranger à la demande du Notre Père : « Que ton Règne vienne ».
L'homme agit pour que le plan de Dieu se réalise, conscient d'avoir été fait à la ressemblance de Dieu et donc d'avoir reçu de lui sa force, son intelligence, ses aptitudes à réaliser une communauté de vie par l'amour désintéressé qu'il porte à ses frères.
Tout ce qui est positif et bon dans la vie de l'homme s'épanouit et rejoint son véritable but dans le Règne de Dieu.
Vous avez bien choisi ce mot d'ordre : « Règne de Dieu, vie de l'homme », car la cause de Dieu et la cause de l'homme sont liées l'une à l'autre ; le monde progresse vers le Règne de Dieu grâce aux dons de Dieu qui permettent le dynamisme de l'homme.
Autrement dit, prier pour que vienne le Règne de Dieu, c'est tendre de tout son être vers la réalité qui est la fin ultime du travail humain.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4389.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine

La symbolique royale est centrale dans la parabole des mines (les pièces d’or) que nous rapporte l’Évangile de ce jour. Elle est en fait une réponse de Jésus à ses auditeurs qui pensaient « voir le Royaume de Dieu se manifester à l’instant même. »

Pour celui qui la lit de près, cette parabole dévoile les différents moments de l’eschatologie chrétienne.
Tout d’abord, le temps de l’investiture royale ou messianique : un noble personnage est investit roi, tout comme Jésus sera investi roi après être monté et s’être assis à la droite du Père lors de son Ascension.
Puis, vient le temps intermédiaire, entre l’Ascension et la Parousie, temps de l’absence du roi, du Messie.
Enfin, il y a le moment du retour du roi (avec le jugement qui l’accompagne) qui nous renvoie à la venue glorieuse du Seigneur à la fin des temps pour inaugurer définitivement le Royaume de Dieu.
A ce moment là, un jugement sera aussi prononcé, un jugement de salut sur ceux à qui Le Seigneur a confié dons et talents à faire fructifier durant son absence.
Cette parabole de Jésus oriente donc notre attention sur le temps qui s’étend entre son Ascension au Ciel et son retour dans la Gloire, temps où l’homme a à s’investir pour recevoir au jour du Jugement la couronne du Salut.

Le récit évangélique nous rapporte aussi que, durant l’absence du roi, ses ennemis ne se ménagent pas pour œuvrer au non avènement de son Royaume.
Nous lisons en effet que ses concitoyens qui le détestaient envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : « Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous ».
Ainsi, pour ceux qui veulent participer à l’avènement du Royaume de Dieu et hâter sa venue, les tentations ne manquent pas pour les décourager et les détourner de cette finalité. Mais Saint Luc nous assure que tout cela n’empêchera pourtant pas Le Seigneur de revenir dans la splendeur de sa dignité royale.

C’est alors qu’il demandera à ses serviteurs des comptes sur la gestion des biens qu’il leur avait confiés.
La récompense d’un fidèle service ne sera pas un gain supplémentaire mais la participation à la propre souveraineté du Seigneur, entendons sa propre sainteté, sa propre Vie Divine.
A celui qui revient avec dix pièces d’or, le roi déclare en effet : « Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes ». Quant à celui qui en rapporte cinq, il lui dit : « Toi, tu seras gouverneur de cinq villes ».

Mais qu’en est-il de celui qui n’en rapporte aucune ? Le roi le traite de « serviteur mauvais » et lui enlève la pièce qu’il lui avait confiée pour la donner à celui qui en a dix. Pourquoi une telle sévérité ? Comment ce roi, a fortiori lorsqu’on pense qu’il représente dans notre parabole Le Seigneur Jésus Lui-même, peut-il être aussi intransigeant et si peu miséricordieux ?
Une phrase de ce roi est ici capitale : « Je vais te juger d’après tes propres paroles ». Autrement dit, ce troisième serviteur s’est déjà jugé lui-même et la sentence du roi ne fait que manifester ce Jugement au grand jour.

Si nous nous reportons au jugement final lors du retour du Seigneur, cela signifie que c’est nous-mêmes qui nous jugerons.
D’après quoi ? D’après nos actes d’ici-bas qui eux-mêmes auront été dépendants de la manière dont nous nous serons situés par rapport à Dieu.
Voilà l’enseignement fondamental de cette parabole. Le « serviteur mauvais » n’a pas fait fructifier le bien confié par le roi parce qu’il s’est enfermé dans une attitude de défiance et de peur vis-à-vis de lui.
Nous retrouvons ici le propre de ce que le péché originel a semé dans le cœur d’Adam : la défiance et la peur de Dieu. Voilà le venin que le péché dépose dans le cœur de l’homme, venin qui le paralyse dans son action en le repliant sur lui-même, sur ce qu’il possède et en l’empêchant d’entrer dans la dynamique du don seule capable de faire fructifier en lui les talents reçus de Dieu.

Mais il nous faut encore aller plus loin. Si nous lisons bien la parabole, nous constatons que, contrairement à ce que s’imaginait le « serviteur mauvais », le roi ne reprend ni le bénéfice, ni même l’argent qu’il a confié à ses serviteurs. Il leur avait seulement demandé de faire fructifier son bien pendant son voyage. Nulle part il n’est écrit que s’était pour le reprendre ensuite avec ce qu’il aurait rapporté.
Nous comprenons alors que le « serviteur mauvais » de la parabole n’a pas du tout perçu la gratuité des dons du roi.
Comment pourrait-il alors reconnaître l’absolu de cette gratuité dans le don de sa Miséricorde ! En fait, le roi ne peut faire miséricorde à ce serviteur parce qu’il est incapable de la reconnaître en lui. Nous voyons alors combien effectivement ses propres paroles vis-à-vis du roi le jugent.

« Seigneur, viens nous guérir des fausses images que nous avons de toi et qui nous maintiennent loin de toi dans une attitude de peur et de défiance.
Donne-nous la grâce de te découvrir comme ce Dieu « lent à la colère, plein d’amour et de vérité ». Que nous sachions te reconnaître comme ce Dieu qui se donne tout entier à ses enfants, tout particulièrement lorsqu’il leur fait Miséricorde. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_300
Abbé Pere SUÑER i Puig SJ (Barcelona, Espagne).

«Faites-les fructifier pendant mon voyage»

Aujourd'hui, l'Évangile nous propose la parabole des pièces d'or: une quantité d'argent que ce noble répartit parmi ses serviteurs, avant de partir en voyage.
Tout d'abord, prêtons attention à ce qui provoque la parabole de Jésus. Il «était près de» Jérusalem, où l'attendait la Passion et la Résurrection.
Les disciples «pensaient voir le Royaume de Dieu se manifester à l'instant même» (Lc 19,11). C'est dans ces circonstances que Jésus propose cette parabole.
À travers elle, Jésus nous enseigne que nous devons faire fructifier les dons et qualités qu'Il nous a donnés, ou mieux dit encore, qu'il nous a laissé à tous et chacun.
Ils ne nous appartiennent pas, nous ne pouvons donc pas en faire ce qu'il nous plaît. Il nous les a laissés pour que nous les fassions fructifier.
Ceux qui ont fait fructifier les pièces d'or -plus ou moins- sont complimentés et récompensés par leur Seigneur.
C'est le serviteur paresseux, qui garda son argent dans un linge sans le faire fructifier, celui qui est repentant et condamné.

Le Chrétien, donc, doit attendre —il est évident!— le retour de Son Seigneur, Jésus. Mais à deux conditions, s'il veut que la retrouvaille soit aimable.
La première est qu'il doit renoncer à la curiosité malsaine de vouloir savoir l'heure solennelle et victorieuse du retour du Seigneur.
Il viendra, dit-on dans un autre passage de l'Évangile, lorsqu'on s'y attend le moins.
Les spéculations sur ce sujet sont donc exclues! Attendons avec espérance, mais d'une attente confiante sans curiosité malsaine.
La seconde condition est que nous ne perdions pas le temps. L'attente de la rencontre et du bonheur final ne peut être excuse pour que nous ne prenions pas au sérieux le moment présent.
Justement, plus grande sera la contribution que chacun de nous ayons faite pour la cause du Royaume de Dieu dans la vie présente, plus grande sera la joie et le bonheur de la rencontre finale.
Et elle n’est pas de trop, la grave remarque de Jésus à ceux qui se rebellent contre lui: «Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi» (Lc 19,27).

 

Hymne : À la mesure sans mesure

À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Garde ton Église, Seigneur, sous la protection des Apôtres Pierre et Paul ; puisqu’elle reçut par eux la première annonce de l’Évangile, qu’elle en reçoive, jusqu’à la fin des temps, la Grâce dont elle a besoin pour grandir.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 19-22)… (Office des Laudes)Commun des Apôtres.
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est Le Christ Jésus Lui-même.
En Lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un Temple saint dans Le Seigneur.
En Lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir par L’Esprit Saint la Demeure de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 11-13)… (Office des Vêpres)Commun des Apôtres.
Les dons que Le Christ a faits, ce sont d’abord les Apôtres, puis les prophètes, et les Missionnaire de l’Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent.
De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du Ministère soient accomplies et que se construise le Corps du Christ,
Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la Foi et à la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la plénitude du Christ.

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