Eucharistie du Samedi 03 Décembre 2016 : Samedi de la 1ère semaine de l’Avent.

Eucharistie du Samedi 03 Décembre 2016 : Samedi de la 1ère semaine de l’Avent.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint François-Xavier, Jésuite, Co-Patron des Missions, Apôtre des Indes et du Japon (1506-1552).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Isaïe 30,19-21.23-26… Psaume 147(146),1-2.3-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,35-38.10,1.6-8.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Concile Vatican II.
LETTRES DE SAINT FRANÇOIS XAVIER À SAINT IGNACE (1542 et 1544).
Autre commentaire de l’Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne).
Hymne Oraison et Parole de Dieu.

Saint francois xavier 11Samedi 03 Décembre 2016 : Fête de Saint François-Xavier, Jésuite, Co-Patron des Missions, Apôtre des Indes et du Japon (1506-1552).
(Co-Patron des Missions avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face et Saint Pierre Claver).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François-Xavier.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 30,19-21.23-26.
Peuple de Sion, toi qui habites Jérusalem, jamais plus tu ne pleureras. Quand tu crieras, le Seigneur se penchera vers toi. Dès qu'il t'aura entendu, il te répondra.
Dans l'angoisse, le Seigneur te donnera du pain, et de l'eau dans la détresse. Celui qui t'instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront.
Quand tu devras aller ou à droite ou à gauche, tes oreilles entendront celui qui te dira : « Voici le chemin, prends-le ! »
Le Seigneur te donnera la pluie pour la semence que tu auras jetée en terre, et le pain que produira la terre sera riche et nourrissant. Ton bétail ira paître, ce jour-là, sur de vastes pâturages.
Les bœufs et les ânes qui travaillent dans les champs mangeront un fourrage salé, étalé avec la fourche.
Sur toutes les montagnes et sur toutes les hauteurs couleront des ruisseaux. Au jour du grand massacre, quand tomberont les tours de défense,
la lune brillera comme le soleil, le soleil brillera sept fois plus, - autant qu'en une semaine entière - le jour où le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira ses meurtrissures.

 

Psaume 147(146),1-2.3-4.5-6.
Alléluia ! Il est bon de fêter notre Dieu,
il est beau de chanter sa louange !
Le Seigneur rebâtit Jérusalem,
il rassemble les déportés d'Israël ;

il guérit les cœurs brisés
et soigne leurs blessures.
Il compte le nombre des étoiles,
il donne à chacune un nom ;

il est grand, il est fort, notre Maître :
nul n'a mesuré son intelligence.
Le Seigneur élève les humbles
et rabaisse jusqu'à terre les impies.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,35-38.10,1.6-8.
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. »
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.

 

Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
7ème Sermon pour l'Avent

« Voyant les foules, il eut pitié d'elles, parce qu'elles étaient fatiguées et abattues »

Dès aujourd'hui nous célébrons de tout cœur l'avènement du Seigneur Jésus-Christ, et nous ne faisons que notre devoir, car il est venu, non seulement à nous, mais pour nous.
Lui, Le Seigneur, n'a aucun besoin de nos biens ; la grandeur de la grâce qu'il nous a faite montre bien quelle était notre indigence.
On juge la gravité d'une maladie par ce qu'il en coûte pour la guérir...

La venue d'un Sauveur nous était donc nécessaire ; l'état où se trouvaient les hommes rendait sa présence indispensable.
Que Le Sauveur vienne donc vite ! Qu'il vienne habiter au milieu de nous par la Foi, dans toute la richesse de sa grâce.
Qu'il vienne nous arracher à notre aveuglement, qu'il nous libère de nos infirmités, qu'il prenne en charge notre faiblesse !

S'il est en nous, qui pourra nous égarer ? S'il est avec nous, que ne pouvons-nous pas faire en celui qui est notre force ? (Ph 4,13)
« S'il est pour nous, qui donc sera contre nous ? » (Rm 8,31) Jésus Christ est un conseiller absolument sûr, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper ; il est une aide puissante dont la force ne peut jamais s'épuiser...

Il est la sagesse même de Dieu, la force même de Dieu (1Co 1,24)... Recourons donc tous à un tel Maître : dans toutes nos entreprises, invoquons cette aide ; au cœur de nos combats, confions-nous à un défenseur si assuré.
S'il est déjà venu dans le monde, c'est pour habiter au milieu de nous, avec nous et pour nous.

 

Commentaire du jour.
Concile Vatican II.
Constitution sur l'Église « Lumen gentium », § 48 (trad. bréviaire 2e mar. Avent).

« Sur votre route proclamez que le Royaume des Cieux est tout proche »

Dans Le Christ nous sommes tous appelés à faire partie de l’Église ; c’est en elle que nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu.
Mais elle n’atteindra son achèvement que dans la Gloire du Ciel, lorsque viendra « le temps du rétablissement de toutes choses » (Ac 3,21), lorsque, avec le genre humain, le monde entier lui aussi, qui est intimement uni à l’homme et qui atteint par l’homme le but qui est le sien, sera parfaitement rassemblé dans Le Christ…

Ce rétablissement, qui nous a été promis et que nous attendons, a déjà commencé dans Le Christ ; il s’est poursuivi par l’envoi du Saint Esprit et par celui-ci il continue dans l’Église.
C’est en elle que la Foi nous enseigne le sens de notre vie dans ce monde-ci, du moment que, dans l’espérance des biens futurs, nous conduisons vers sa fin la tâche que Le Père nous a chargés d’accomplir dans le monde, et que nous travaillons ainsi à notre Salut (Ph 2,12).

Déjà donc les derniers temps sont arrivés pour nous (1Co 10,11).
Le renouvellement du monde est irrévocablement établi et se trouve anticipé en ce monde d’une manière déjà réelle.

En effet, déjà sur Terre, l’Église rayonne d’une sainteté véritable, quoique inachevée.
Mais en attendant que se réalisent « les Cieux nouveaux et la Terre nouvelle où la Justice habite » (2P 3,13), l’Église en pèlerinage porte l’aspect de ce monde qui passe, dans ses Sacrements et ses institutions qui appartiennent à notre époque.

Elle-même vit au milieu des créatures qui jusqu’à présent « gémissent dans les douleurs de l’enfantement » et qui « attendent la manifestation des enfants de Dieu » (Rm 8,19s).

 

LETTRES DE SAINT FRANÇOIS XAVIER À SAINT IGNACE (1542 et 1544).

Nous sommes allés à des villages de néophytes, Baptisés voici peu d’années. Cette région n’est absolument pas habitée par les Portugais, car elle est très stérile et très pauvre.
Les Chrétiens indigènes, privés de Prêtres, ne savent rien, sinon qu’ils sont Chrétiens. Il n’y personne pour leur célébrer les Sacrements ; personne pour leur enseigner le Symbole, le Pater, l’Ave Maria, ni les Commandements de Dieu.

Depuis que je suis venu ici, je n’ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les enfants qui ne l’avaient pas encore été.
Aussi ai-je régénéré un nombre immense de bébés qui, comme on dit, ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche.
Quand aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office Divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une Prière.
Alors j’ai commencé à saisir que le Royaume des Cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.

Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse, en commençant par la confession de Foi au Père, au Fils et à L’Esprit-Saint, je leur inculquais le Symbole des Apôtres, le Pater noster et l’Ave Maria.
J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la Foi Chrétienne, je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons Chrétiens.

Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas Chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des Chrétiens.
J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de Charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du Ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! »

De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés !

Beaucoup d’entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses Divines, s’entraîneraient à écouter ce que Le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu.
Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? Envoie-moi n’importe où tu voudras, même jusque dans les Indes. »

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_09
Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne).

Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.

Aujourd'hui, quand une semaine s'est déjà écoulée en la préparation de l'itinéraire des Célébrations de Noël, nous avons pu constater qu'une des vertus que nous devons encourager pendant l'Avent est celle de l'espérance.
Mais pas d'une façon passive, comme celle de qui attend le train qui arrive, mais une espérance active, qui nous pousse à y mettre de notre part tout ce qu'il faut afin que Jésus puisse naître de nouveau dans nos cœurs.

Nous pouvons essayer de ne pas rester seuls dans nos espoirs, mais —surtout— de découvrir qu'est ce que Dieu attend de nous.
Comme les douze apôtres, nous sommes tous appelés à suivre ses chemins. Si seulement nous pussions écouter aujourd'hui la voix du Seigneur qui —au moyen du prophète Isaïe— nous dit: «Voici le chemin, marchez-y!» (Is 30,21, de la première lecture d'aujourd'hui).
En suivant chacun de nous notre chemin, Dieu espère de nous tous qu'avec notre vie nous annonçons «que le Royaume des Cieux est tout proche» (Mt 10,7).

L'Évangile d'aujourd'hui nous raconte comme, en voyant les foules, il eut pitié parce qu'elles étaient fatiguées et abattues et dit alors à ses disciples:
«La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson» (Mt 9,37-38).
Il a voulu compter sur nous et il veut que dans les circonstances plus diverses, nous répondions à la vocation de devenir apôtres de notre monde.
La mission pour laquelle Le Dieu Père a envoyé Son Fils au monde nécessite que nous en soyons les continuateurs.
Des nos jours nous pouvons trouver aussi une foule trompée et sans espoir qui a soif de la Bonne Nouvelle du Salut que Le Christ nous a amené, dont nous en sommes les messagers.

C'est une mission qui a été confiée à nous tous. En connaisseurs de nos faiblesses et de nos manques, appuyons-nous dans la Prière constante et soyons heureux de devenir ainsi des collaborateurs du plan Rédempteur que Le Christ nous a révélé.

 

Hymne : Voici le temps du long désir

Voici le temps du long désir
Où l’homme apprend son indigence,
Chemin creusé pour accueillir
Celui qui vient combler les pauvres.

Pourquoi l’absence dans la nuit,
Le poids du doute et nos blessures,
Sinon pour mieux crier vers lui,
Pour mieux tenir dans l’espérance ?

Et si nos mains, pour t’appeler,
Sont trop fermées sur leurs richesses,
Seigneur Jésus, dépouille-les
Pour les ouvrir à ta rencontre.

L’amour en nous devancera
Le temps nouveau que cherche l’homme ;
Vainqueur du mal, tu nous diras
Je suis présent dans votre attente.

 

Hymne : Vienne le juste comme rosée

Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur :

Terre brûlante comme un désert,
Terre en genèse offerte à l’Esprit,
Quand donc verras-tu s’éveiller
La semence divine ?

Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur !

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour :

Terre aux maisons si pauvres d’amour,
Terre où Dieu même cherche cité.
Quand donc verras-tu dans nos corps
La lumière divine ?

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour !

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur :

Terre où la mort défie son vainqueur,
Terre aux espoirs trop vite oubliés,
Quand donc verras-tu se lever
Les aurores divines ?

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur !

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie :

Terre où jeunesse tôt se flétrit,
Terre en appel d’un monde nouveau,
Quand donc verras-tu refleurir
Nos enfances divines ?

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... (Propre à Saint François-Xavier).
Tu as voulu, Seigneur, que la prédication de Saint François-Xavier appelle à Toi de nombreux peuples d'Orient ; accorde à tous les Baptisés le même zèle pour la Foi et fais que ton Église se réjouisse d'avoir, partout dans le monde, de nouveaux enfants.

 

Parole de Dieu : (Is 11, 1-2)… (Office des Laudes).
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera L’Esprit du Seigneur : esprit de Sagesse et de discernement, esprit de Conseil et de force, esprit de connaissance et de Crainte du Seigneur, qui lui inspirera la Crainte du Seigneur.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 23-24)… (Office des Vêpres).
Que Le Dieu de la Paix Lui-même vous sanctifie tout entiers, et qu’il garde parfaits et sans reproche votre esprit, votre âme et votre corps, pour la venue de Notre Seigneur Jésus Christ.
Il est fidèle, Le Dieu qui vous appelle : tout cela, il l’accomplira.

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