Eucharistie du Jeudi 21 Janvier 2016 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 21 Janvier 2016 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Agnès de Rome, Martyre (290 -? v. 303).

Fête de Saint Maxime le Confesseur, Moine, Père de l'Église d’Orient, Confesseur de la Foi (580-662).
Fête des BBx Jean-Baptiste Curpin du Cormier et ses treize compagnons, Prêtres et martyrs à Laval († 21 janvier 1794).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre de Samuel 18,6-9.19,1-7… Psaume 56(55),2-3.9ab-10.11a.12.13-14ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
Commentaire de Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et martyr.
HOMÉLIE DE SAINT AMBROISE POUR LA FÊTE DE SAINTE AGNÈS, 21 Janvier 376
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte agnes de rome 2Jeudi 21 Janvier 2016 : Fête de Sainte Agnès de Rome, Martyre (290 -? v. 303).
Selon la tradition en la Fête de Sainte Agnès le Pape Bénit le 21 Janvier, les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 Juin prochain, en la Solennité des apôtres Pierre et Paul.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Agnès de Rome, Martyre.

San massimo il confessore a 1Jeudi 21 Janvier 2016 : Fête de Saint Maxime le Confesseur, Moine, Père de l'Église d’Orient, Confesseur de la Foi (580-662).
Célébré le 21 Janvier par les Orthodoxes, et inscrit au martyrologe romain à la date du 13 Août (date de sa naissance au Ciel : dies natalis).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 13 Août, ou sur le lien suivant :
Saint Maxime le Confesseur.

Tableau appos e9 dans l e9glise de l assomption e0 ahuill e9Jeudi 21 Janvier 2016 : Fête des BBx Jean-Baptiste Curpin du Cormier et ses treize compagnons, Prêtres et martyrs à Laval († 21 janvier 1794).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
BBx Jean-Baptiste Curpin du Cormier et ses treize compagnons.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre de Samuel 18,6-9.19,1-7.
En ces jours-là, au retour de l’armée, lorsque David revint après avoir tué le Philistin, les femmes sortirent de toutes les villes d’Israël à la rencontre du roi Saül pour chanter et danser au son des tambourins, des cris de joie et des cymbales.
Les femmes dansaient en se renvoyant ce refrain : « Saül a tué ses milliers, et David, ses dizaines de milliers. »
Saül le prit très mal et fut très irrité. Il disait : « À David on attribue les dizaines de milliers, et à moi les milliers ; il ne lui manque plus que la royauté ! »
Depuis ce jour-là, Saül regardait David avec méfiance.
Saül dit à son fils Jonathan et à tous ses serviteurs son intention de faire mourir David. Mais Jonathan, le fils de Saül, aimait beaucoup David
et il alla le prévenir : « Mon père Saül cherche à te faire mourir. Demain matin, sois sur tes gardes, mets-toi à l’abri, dissimule-toi.
Moi, je sortirai et je me tiendrai à côté de mon père dans le champ où tu seras. Je parlerai de toi à mon père, je verrai ce qu’il en est et je te le ferai savoir. »
Jonathan fit à son père Saül l’éloge de David ; il dit : « Que le roi ne commette pas de faute contre son serviteur David, car lui n’a commis aucune faute envers toi. Au contraire, ses exploits sont une très bonne chose pour toi.
Il a risqué sa vie, il a frappé à mort Goliath le Philistin, et le Seigneur a donné une grande victoire à tout Israël : tu l’as vu et tu en as été heureux. Pourquoi donc commettre une faute contre la vie d’un innocent, en faisant mourir David sans motif ? »
Saül écouta Jonathan et fit ce serment : « Par le Seigneur vivant, il ne sera pas mis à mort ! »
Alors Jonathan appela David et lui répéta tout ce que le roi avait dit. Puis il le conduisit à Saül, et David reprit sa place comme avant.

 

Psaume 56(55),2-3.9ab-10.11a.12.13-14ab.
Pitié, mon Dieu ! Des hommes s'acharnent contre moi ;
tout le jour, ils me combattent, ils me harcèlent.
Ils s'acharnent, ils me guettent tout le jour ;
mais là-haut, une armée combat pour moi.

Toi qui comptes mes pas vagabonds,
recueille en tes outres mes larmes.
Le jour où j'appellerai, mes ennemis reculeront ;
je le sais, Dieu est pour moi.

Sur Dieu dont j'exalte la parole,
sur Dieu, je prends appui :
plus rien ne me fait peur !
Que peuvent sur moi des humains ?

Mon Dieu, je tiendrai ma promesse,
je t'offrirai des sacrifices d'action de grâce ;
car tu m'as délivré de la mort
et tu préserves mes pieds de la chute.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

 

Commentaire du jour.
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et martyr.
Démonstration de la prédication apostolique, 92 - 95 (trad. Bouchut. Lectionnaire, p. 297 rev. ; cf SC 62, p. 159)

« Beaucoup de gens...avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui »

Chez le prophète Isaïe, le Verbe Lui-même, la Parole de Dieu, dit qu'il devait se manifester parmi nous –- Le Fils de Dieu, en effet, s'est fait fils d'homme –- et se laisser trouver par nous qui auparavant ne le connaissions pas : «   Je me suis manifesté à ceux qui ne me cherchaient  pas, j'ai été trouvé par ceux qui ne me questionnaient pas, j'ai dit : Me voici, à un peuple qui n'avait pas invoqué mon Nom » (Is 65,1)...
C'est aussi le sens de ce qu'a dit Jean Baptiste : « Dieu peut, de ces pierres, faire surgir des fils à Abraham » (Mt 3,9).
En effet, après avoir été arrachés par la Foi au culte des pierres, nos cœurs voient Dieu et deviennent fils d'Abraham qui a été justifié par la Foi...

Le Verbe de Dieu s'est incarné et a planté sa tente parmi nous comme dit Jean, son disciple (Jn 1,14). Grâce à lui, par la vocation nouvelle, le cœur des païens est changé.
L'Église porte désormais beaucoup de fruits, en ceux qui sont sauvés ; et ce n'est plus un intercesseur comme Moïse, ni un messager comme Élie, mais Le Seigneur Lui-même qui nous sauve en donnant à l'Église plus d'enfants qu'à la synagogue des anciens, comme Isaïe l'avait prédit en disant : « Réjouis-toi, stérile qui n'as pas enfanté » (Is 54,1 ; Ga 4,27)...
Dieu trouve son bonheur à donner son héritage aux nations insensées, à ceux qui n'appartenaient pas à la cité de Dieu et ne savaient pas qui était Dieu.
Maintenant donc que, grâce à cet appel, la vie nous a été donnée et qu'en nous Dieu a mené à sa plénitude la Foi d'Abraham, nous ne devons plus retourner en arrière, je veux dire à la première législation, car nous avons reçu le Maître de la Loi, Le Fils de Dieu, et, par la Foi en Lui, nous apprenons à aimer Dieu de tout notre cœur et le prochain comme nous-mêmes.

 

HOMÉLIE DE SAINT AMBROISE POUR LA FÊTE DE SAINTE AGNÈS, 21 Janvier 376

C'est aujourd'hui l'anniversaire d'une vierge, imitons sa pureté. C'est l'anniversaire d'une martyre, offrons un sacrifice.
C'est l'anniversaire de Sainte Agnès. ~ Selon la tradition, elle a subi le martyre à douze ans. Qu'elle est détestable, la cruauté qui n'a même pas épargné une si petite fille ! Mais combien la Foi est grande pour avoir reçu témoignage d'un âge aussi tendre !

Ce petit corps offrait donc assez de place aux blessures ! Et celle qui n'avait presque rien à leur offrir a eu de quoi les vaincre.
Alors que les petites filles, à cet âge, ne peuvent supporter les visages sévères de leurs parents et, lorsqu'elles se sont piquées avec une aiguille, pleurent comme si elles s'étaient blessées !

Celle-ci n'éprouve aucune crainte entre les mains sanglantes des bourreaux, elle ne bouge pas en entendant les grincements des lourdes chaînes que l'on tire, et voici qu'elle présente son corps à l'épée d'un soldat furieux.
Elle ne sait pas encore ce que c'est que mourir, mais elle y est prête. Et si on l'entraîne de force vers les autels, voilà qu'elle tend les mains vers Le Christ à travers les flammes ; jusque dans ce foyer sacrilège, elle fait le signe qui glorifie le Seigneur victorieux.
Voici qu'on introduit son cou et ses deux mains dans des liens de fer, mais aucune chaîne ne pouvait serrer des membres aussi menus.

Est-ce un nouveau genre de martyre ? Elle n'est pas encore capable de souffrir et elle est déjà mûre pour vaincre ; il lui est difficile de combattre, et facile de triompher ; alors qu'elle supportait le handicap de son jeune âge, elle a réalisé un chef-d'œuvre de vaillance.
Elle ne se serait pas hâtée vers la chambre nuptiale le jour de son mariage, comme elle s'est avancée d'un pas joyeux, étant vierge, au lieu de son supplice ; c'est Le Christ qui était l'ornement de sa tête, et non pas une coiffure compliquée ; elle n'était pas couronnée de fleurs, mais de vertus.

Tout le monde pleure, elle n'a pas une larme. La plupart s'étonnent de lui voir, si facilement répandre une vie à laquelle elle n'avait pas encore goûté, et la donner comme si elle en avait atteint le terme.
Tous sont stupéfaits de ce qu'elle se montre témoin de la Divinité alors que, en raison de son âge, elle ne pouvait encore décider d'elle-même.
Bref, on l'a crue au sujet de Dieu, alors qu'on ne l'aurait pas encore crue au sujet d'un homme. Car ce qui est au-delà de la nature vient du Créateur de la nature.

Quelles menaces son bourreau a-t-il employées pour lui faire peur, quelles flatteries pour la fléchir, combien de promesses pour lui faire accepter de l'épouser !
Mais elle : « C'est faire injure à mon époux d'attendre celui qui doit me plaire. Celui qui le premier m'a choisie, c'est lui qui me recevra. Pourquoi traînes-tu, exécuteur ? Qu'il périsse, le corps qui peut être aimé pour avoir charmé les yeux, ce que je refuse ».
Elle se leva, pria, tendit le cou.

Vous auriez vu le bourreau tressaillir comme s'il était le condamné, la main de l'exécuteur trembler et son visage pâlir par la crainte du coup infligé à un autre, alors que la jeune fille ne craignait rien pour elle-même.
Vous avez donc, avec une seule victime, un double martyr : celui de la Pureté et celui de la Foi.
Elle a gardé sa virginité et elle a obtenu le martyre.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4454.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Voilà qui nous renvoie à notre propre appétit de Dieu.

À nouveau Jésus recherche un endroit désert pour se retirer. Le voici qui part sur les bords du lac. Mais la solitude est un luxe que son succès grandissant ne lui autorise plus. Des foules se pressent et le suivent.
La Bonne Nouvelle que Jésus proclame révèle peu à peu son caractère universel : on vient à lui de toutes les régions voisines, « de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon ».

Cependant ces manifestations de sympathie méritent d’être orientées. Si l’on se presse pour le rencontrer, ce n’est pas pour « écouter » Jésus mais parce qu’on « avait appris tout ce qu’il faisait », c'est-à-dire les guérisons et les miracles.
L’engouement est indéniable, mais il est encore très intéressé. On se presse vers Jésus dans la mesure où il est utile.
La relation que la foule tente d’établir avec lui est possessive, fusionnelle. Elle se précipite sur lui pour le toucher, pour se l’accaparer, pour le posséder. Une façon de s’approprier le pouvoir impressionnant qu’il détient.

Mais les signes que Jésus accomplit ne sont là que pour attester sa Parole. Ce qu’il a de plus grand et de meilleur n’est pas la capacité d’ôter les maux et de guérir les maladies.
Le Seigneur nous invite à entrer dans une relation unique et ineffable, une relation nouvelle qui scelle notre réconciliation avec Dieu.
Cette relation naît dans le berceau de la Parole donnée et reçue, dans un dialogue suscité par l’appel de Dieu.
Il faut donc le percevoir dans son altérité, il faut préserver une distance entre Le Seigneur et nous pour goûter pleinement la proximité à laquelle il nous invite.

Jésus prend donc ses distances. Pas pour éviter les foules, il se livrera pour elles. Mais pour permettre l’avènement de la Parole. L’enseignement de Jésus est ce dont les foules ont le plus besoin. Il le donnera depuis la barque. L’Église est le lieu d’où Jésus fait entendre la Bonne Nouvelle.

Mais avant qu’il ne prenne la parole, d’autres interfèrent : « Tu es Le Fils de Dieu ». Les esprits mauvais se prosternent devant le maître de toutes choses. Ils révèlent brutalement une science qui peut égarer ses auditeurs.
Jésus les réduit au silence. Il convient de préserver le temps de la liberté des hommes et de la pédagogie de Dieu.

Aujourd’hui, nous n’entendrons donc pas l’enseignement de Jésus. Il nous faudra nous contenter d’être les spectateurs impuissants de la voracité des foules et de la science des esprits mauvais.
Il y a là un enseignement pour nous ; les foules ont faim de Dieu au point qu’elles semblent en perdre la raison, les démons ont peur de la Parole de Dieu au point qu’ils tentent de l’étouffer avec une imitation de révélation.
Voilà qui nous renvoie à notre propre appétit de Dieu. Nous savons comment Jésus-Christ s’est offert, comment chaque jour il s’offre à nous.
Un tel Évangile est sans doute le lieu de visiter notre empressement pour Le Christ, notre appétit pour sa grâce, notre étonnement pour la puissance de sa Parole.

Seigneur Jésus, ne permet pas que l’habitude et les difficultés de la vie aient peu à peu raison de notre passion pour Toi. Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant, garde-nous près de Toi dans la barque de ton Église, entraîne-nous au-delà des océans de nos certitudes sur les rivages où Le Père nous attend.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_22
Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).

«Beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon»

Aujourd'hui, le Baptême encore tout récent de Jean dans les eaux du Jourdain devrait nous rappeler la force de conversion de notre propre Baptême.
Nous avons tous été baptisés en un seul Seigneur, une seule Foi, «un seul Esprit pour former un seul corps» (1Co 12,13).
Voici l'idéal d'unité: ne former qu'un seul corps, être dans Le Christ une seule chose, pour que le monde croie.

Dans l'Évangile du jour nous voyons «beaucoup de gens, venus de la Galilée» et beaucoup d'autres gens encore (cf. Mc 3,7-8) qui s'approchent du Seigneur.
Et Lui les accueille tous; à tous, sans exception, il fait du bien. Nous devons avoir cela très présent à l'esprit durant la semaine pour l'unité des Chrétiens.

Prenons conscience de ce que, tout au long des siècles, les Chrétiens se sont divisés en Catholiques, Orthodoxes, Anglicans, Luthériens et toute une kyrielle de confessions chrétiennes.
Péché historique contre l'une des notes essentielles de l'Église: son unité.

Mais atterrissons dans notre réalité ecclésiale d'aujourd'hui. Celle de notre diocèse, celle de notre paroisse. Celle de notre groupe de chrétiens.
Sommes-nous réellement une seule chose? Notre relation d'unité est-elle un motif de conversion pour ceux qui sont éloignés de l'Église? «Que tous soient un, pour que le monde croie» (Jn 17,21), demande Jésus au Père.
C'est çà le défi. Que les païens voient comment se fréquentent des croyants qui, réunis par L'Esprit Saint dans l'Église du Christ, ont un seul cœur et une seule âme (cf. Ac 4,32-34).

Rappelons que comme fruit de l'Eucharistie, en même temps que l'union de chacun avec Jésus, doit se manifester l'unité de l'Assemblée puisque nous nous nourrissons du même Pain pour être un seul corps.
Ce que les Sacrements signifient, la grâce qu'ils contiennent, exigent par conséquent des gestes de communion envers les autres.
Nous nous convertissons à l'unité trinitaire (don qui vient d'en-haut) et notre sanctification ne peut éviter les gestes de communion, de compréhension, d'accueil et de pardon envers les autres.

 

Hymne : Ô Père, Source de l’amour

Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, tu choisis les créatures les plus faibles pour confondre les puissances du monde ; tandis que nous célébrons l'anniversaire du martyre de Sainte Agnès, accorde-nous d'imiter sa fermeté dans la Foi.

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-5)… (Office des Laudes).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, Le Père plein de Tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par Le Christ, nous sommes largement réconfortés.

 

Parole de Dieu : (1 P 4, 13-14)… (Office des Vêpres).
Puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la Joie et l’allégresse quand sa Gloire se révélera.
Si l’on vous insulte à cause du Nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque L’Esprit de Gloire, L’Esprit de Dieu, repose sur vous.

Commentaires

  • Thymeho

    1 Thymeho Le 21/01/2016

    Merci !

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