Eucharistie du Jeudi 14 Juillet 2016 : Jeudi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 14 Juillet 2016 : Jeudi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Camille de Lellis, Prêtre et Fondateur d'un Ordre d'infirmiers « les Camilliens » (1550-1614).

Fête de Saint Nicodème L'Hagiorite de la Sainte Montagne, Moine Orthodoxe (+ 1809).
Fête de la Bienheureuse Angelina de Corbara, Tiers-Ordre régulier de Saint François (? 1435).
Fête du Vénérable Humbert de Romans, Maître général de l'Ordre des Dominicains (? 1277).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 26,7-9.12.16-19... Psaume 102(101),13-14.15.16-18.19-21... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
Commentaire de Dorothée de Gaza (v. 500-?), Moine en Palestine.
Autre commentaire du Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint camille de lellis 2Jeudi 14 Juillet 2016 : Fête de Saint Camille de Lellis, Prêtre et Fondateur d'un Ordre d'infirmiers « les Camilliens » (1550-1614).
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Saint Camille de Lellis.

Nicodemehagiorite 1Jeudi 14 Juillet 2016 : Fête de Saint Nicodème L'Hagiorite de la Sainte Montagne, Moine Orthodoxe (+ 1809).
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Saint Nicodème L'Hagiorite de la Sainte Montagne.

Bienheureuse angelina de corbara tiers ordre regulier de saint francois 1436Jeudi 14 Juillet 2016 : Fête de la Bienheureuse Angelina de Corbara, Tiers-Ordre régulier de Saint François (? 1435).
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Bienheureuse Angelina de Corbara.

Dom1Jeudi 14 Juillet 2016 : Fête du Vénérable Humbert de Romans, Maître général de l'Ordre des Dominicains (? 1277).
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Vénérable Humbert de Romans.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 26,7-9.12.16-19.
Il est droit, le chemin du juste ; toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste.
Oui, sur le chemin de tes jugements, Seigneur, nous t’espérons. Dire ton nom, faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme.
Mon âme, la nuit, te désire, et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. Quand s’exercent tes jugements sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice.
Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous.
Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ; quand tu envoies un châtiment, on s’efforce de le conjurer.
Nous étions devant toi, Seigneur, comme la femme enceinte sur le point d’enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs.
Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n’avons enfanté que du vent : nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie.
Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie.

 

Psaume 102(101),13-14.15.16-18.19-21.
Toi, Seigneur, tu es là pour toujours ;
d'âge en âge on fera mémoire de toi.
Toi, tu montreras ta tendresse pour Sion ;
il est temps de la prendre en pitié : l'heure est venue.
Tes serviteurs ont pitié de ses ruines,
ils aiment jusqu'à sa poussière.

Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n'aura pas méprisé sa prière.

Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s'est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

Commentaire du jour.
Dorothée de Gaza (v. 500-?), Moine en Palestine.
Instructions, I, 8 (trad. SC 92, p. 159)

« Venez à Moi »

Que celui qui veut trouver le vrai repos pour son âme apprenne l'humilité ! Puisse-t-il voir qu'en elle se trouvent toute la joie, toute la gloire et tout le repos, comme dans l'orgueil se trouve tout l'opposé.
Et en effet comment sommes-nous venus dans toutes nos tribulations ? Pourquoi sommes-nous tombés dans toute cette misère ?
N'est-ce pas à cause de notre orgueil ? À cause de notre folie ? N'est-ce pas pour avoir suivi notre mauvais propos et pour nous être attachés à l'amertume de notre volonté ?

Mais pourquoi cela ? L'homme n'a-t-il pas été créé dans la plénitude du bien-être, de la joie, du repos et de la gloire ? N'était-il pas au Paradis ?
On lui a prescrit : Ne fais pas ceci, et il l'a fait. Voyez-vous l'orgueil, l'arrogance, l'insoumission ?
« L'homme est fou, dit Dieu en voyant cette insolence ; il ne sait pas être heureux. S'il ne traverse pas des jours mauvais, il ira se perdre tout à fait. S'il n'apprend pas ce qu'est l'affliction, il ne saura pas ce qu'est le repos. » Alors Dieu lui a donné ce qu'il méritait, en le chassant du Paradis...

Cependant la Bonté de Dieu, comme je le répète souvent, n'a pas abandonné sa créature, mais elle se tourne encore vers elle et de nouveau la rappelle : « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et accablés, et je vous soulagerai ».
C'est-à-dire : Vous voilà fatigués, vous voilà malheureux, vous avez fait l'expérience du mal de votre désobéissance.
Allons, convertissez-vous enfin ; allons, reconnaissez votre impuissance et votre honte, pour revenir à votre repos et à votre gloire.
Allons, vivez par l'humilité, vous qui étiez morts par l'orgueil. « Apprenez de Moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. »

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,ferie,3213.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi, je vous procurerai le repos.

Jésus lance une invitation claire : « devenez mes disciples ! ». Jésus nous sauve des fardeaux écrasants dont nous nous sommes nous-mêmes handicapés.
Il ne le fait pas par un miracle, mais par la révélation qu’il y a moins à faire qu’on le croit généralement.
Dieu n’attend pas que nous soyons dignes de lui pour courir au-devant de nous.

Certes, nous lui sommes redevables pour nous avoir sorti de nos choix de mort et de leurs conséquences inéluctables.
En ce sens, nous avons une dette envers lui.
Mais cette dette est aussi légère que le don de la Vie à recevoir du Père. Elle est un joug « facile à porter » insiste Jésus.

Laissons les évaluations compliquées et orgueilleuses de notre monde qui veut se bâtir sans Dieu et approchons de Celui qui seul peut nous procurer le repos que nos âmes attendent. Contentons-nous d’être simplement ce que nous sommes déjà devenus grâce Lui : des fils, dont la seule Joie et le seul honneur consiste à faire l’œuvre de Dieu, avec Lui, côte à côte, sous le même joug.

Seigneur Jésus, accueille l’offrande de nos âmes, daigne trouver ta consolation dans notre présence à tes côtés.
Rends nos cœurs doux et humbles comme le tien, car c’est notre volonté d’amour de répondre à ta Tendresse par un élan qui en soit digne.
Rends nos cœurs doux et humbles pour que nous sachions toujours prendre le parti des pauvres et des exclus.
Rends-nous petits que nous puissions connaître Le Père comme Toi seul le connais. Abreuve nous à la source jaillie de ton côté et nous connaîtrons le repos que le monde attend.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_139
Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).

«Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau»

Aujourd'hui, les paroles de Jésus résonnent à nos oreilles intimes et proches. Nous sommes conscients que les hommes et les femmes de notre époque sont soumis à une grande pression psychologique.
Le monde tourne si vite que nous n'avons même plus le temps ou la paix intérieure suffisantes pour assimiler tous ces changements.

Fréquemment, nous nous éloignons de la simplicité évangélique et restons écrasés sous le poids de normes, engagements, planifications et objectives.
Nous nous sentons impuissants et las de cette lutte incessante sans résultats convaincants. Des recherches récentes soutiennent que les dépressions ne font qu'augmenter. Alors, qu'est-ce qui nous manque pour être heureux?

Aujourd'hui, à la lumière de l'Évangile, nous pouvons revoir quelle est notre conception de Dieu. Comment vis-je et comment ressens-je Dieu dans mon intérieur? Quels sont les sentiments que sa présence éveille dans ma vie?
Jésus nous offre sa compréhension lorsque nous sommes fatigues et avons envie de nous reposer: «Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11,28).
Peut-être nous nous sommes battus pour devenir parfaits alors que, au fond, nous ne voulions que nous sentir aimés.
Dans ses paroles nous trouvons la réponse à notre crise de sens. Notre ego nous joue de mauvais tours et ne nous permet pas d'être aussi bons que nous le voudrions.

En certaines époques, nous ne voyons peut-être pas la lumière. Sainte Julienne de Norwich, mystique anglaise du XIV siècle, a compris le message de Jésus et a écrit: «Tout sera bien, toutes les choses qui existent seront bonnes».

La proposition de Jésus —«devenez mes disciples» (Mt 11,29)— implique de suivre son style de bienveillance (vouloir le bien pour tous) et d'être humble de cœur (vertu qui fait référence à vivre les pieds sur terre et que seulement la grâce divine peut nous faire envoler).

Être son disciple demande d'accepter le joug de Jésus, en nous rappelant que ce joug est «facile à porter» et son fardeau «léger».
Mais je ne sais pas si nous en sommes vraiment convaincus.
Dans notre contexte, vivre comme une personne Chrétienne n'est pas toujours facile, car nous choisissons des valeurs à contre-courant.
Ne pas se laisser emporter par l'argent, par le prestige ou par le pouvoir nous demande un gros effort.
Si nous voulons le faire tout seuls, il deviendra presque impossible. Mais avec Jésus tout est possible et doux.

 

Commentaire personnel (extrait de mon site ainsi que du Tome 2 de mon livre, chapitre sur « La Vie éternelle », page 187 et suivantes :
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/prenez-sur-vous-mon-joug-devenez-mes-disciples-oui-mon-joug-est-facile-a-porter-et-mon-fardeau-leger-mt-11-28-30.html

Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.

Le joug est cette grosse pièce reliant deux bœufs ensemble pour tirer la charrue dans les champs…cela signifie que prenant le joug de Jésus, c’est en fait Jésus, relié à nous par ce joug, qui nous soutient dans nos efforts !!!
Remarquons par là, la ressemblance entre le joug fait d’une barre de bois qui relie deux bœufs entre eux auquel on peut enfoncer en son centre une barre de bois perpendiculaire située le long des bœufs pour tirer le socle de la charrue… avec La Croix de Jésus.

C’est en fait le chemin de La Croix que Jésus nous demande de prendre, celui de La Souffrance…et Lui, Jésus est avec nous pour nous soutenir dans nos efforts.
Durant Le Chemin de Croix de Jésus durant laquelle Jésus portait Sa Croix, un exemple illustre très bien cela.
Luc 23 26.
Quand ils l’emmenèrent, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus.

Et comme il a été demandé à Simon de Cyrène de prendre et de porter La Croix avec Jésus (et derrière Jésus…en fait c’est Jésus qui porte le plus), il nous ait demandé, à nous aussi, de prendre Le Chemin de La Croix…et Jésus est à nos coté pour nous soulager dans nos efforts et nous montrer Le Chemin (C’est cela le joug qu’il nous est demandé de porter et que Jésus porte avec nous, à coté de nous, devant nous).

Jésus est Le Chemin, La Vérité et La Vie. Il nous demande de prendre Son Chemin, qui est le seul chemin qui nous conduit au Bonheur éternel dans Son Royaume et Son Chemin passe par La Souffrance, La Passion (L’agonie, La trahison, Les procès, La flagellation, Le couronnement d’épines, Le chemin de Croix, Le crucifiement sur La Croix) et la mort…

Il n’y a pas besoin de tribunal pour cela. Aimer Dieu plus que tout, vivre dans La Vérité, L’Amour des autres y compris des méchants, La Pureté qui nous fait passer pour des attardés, L’humilité en ne rendant jamais les coups, nous conduisent à être rejeté et condamné par les autres, exploités, écrasés et détruits. (Moralement, physiquement, spirituellement ou financièrement parlant).
Effectivement l’Amour conduit à la souffrance, et souvent à être rejeté, seul, incompris voir parfois (entre autre encore de nos jours) haïs, torturés (même de manière atroces), tués et même massacrés (pour certains égorgés, décapités, crucifiés, etc…) car la Haine ne supporte pas l’Amour, Satan ne supporte pas Dieu.

Alors, certaines âmes se plongent littéralement dans L’Amour de Dieu, dans La Compassion pour ses souffrances, dans Sa Passion et rejoignent Jésus sur sa Croix pour, par leurs souffrances vécues, acceptées et même désirées, apaiser un peu de La Souffrance de Jésus, mort en victime offerte pour nos péchés et participer à leur mesure à La Rédemption du Christ (Pensons à Marthe Robin, Saint Padre Pio, Saint François d’Assise, Sainte Gemme Galgani (« apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer » lui dit Jésus la veille de la Fête du Sacré-Cœur…elle connut sa sueur de sang, son couronnement d’épines, ses stigmates, etc…), Maria Valtorta et tants d’autres).


Homélie du Frère Élie (Famille de Saint Joseph) du 16 Juillet 2015.
« Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ». Jésus ne nous propose pas de venir à lui pour nous charger d’un fardeau supplémentaire. Bien contraire. Il ajoute « et vous trouverez le repos ».
Il veut nous soulager du fardeau que nous portons déjà en nous permettant de venir nous reposer auprès de lui.
Pourtant Jésus continue par ces paroles : « Prenez sur vous mon joug… » Il faudrait savoir…
« Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger ».

Spontanément, lorsque nous entendons parler de prendre sur ses épaules un joug nous comprenons cela en terme de poids et de charge qui nous aurions à porter.
Nous inviter à prendre un joug sur nos épaules n’est-il pas en contradiction avec le fait de nous appeler à venir nous reposer près de lui.
Apparemment non, puisque Jésus ajoute lui-même : « car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos ».

Que signifie alors prendre le joug de Jésus ? Si l’on y regarde de plus près, même si cela est pesant, il est clair qu’un joug n’est pas un fardeau à proprement parler.
En effet, le joug permet de tirer plus facilement un fardeau. Le joug aide en effet les bêtes attelées pour tirer leur charge (le joug est la pièce reliant deux bœufs ensemble afin de tirer la charrue). C’est bien là son but.

Autrement dit, en nous proposant son joug, Jésus ne fait rien d’autre que de nous offrir de l’aide pour porter notre fardeau.
A cela, il faut rajouter que cet aide ne consiste pas seulement dans le joug mais dans le fait qu’un joug est toujours prévu pour deux.

Et Jésus dit : « mon joug ». Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté pour nous aider à tirer notre fardeau.
Car lorsque deux bêtes reliées par un joug tirent une charge, il y en a toujours une qui marche légèrement en avant de l’autre.

C’est précisément ce que fait Jésus avec chacun d’entre nous.
Jésus s’est lié à nous sous le joug de son humilité qui l’a conduit à prendre chair de notre chair, à se faire homme, pour nous sauver.
« Des hauteurs de son Sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du Ciel il a regardé la Terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir » (Cf. Psaume).

Tirer seul le fardeau de notre péché est plus difficile que de le tirer avec Jésus.

En échange du fardeau de la justification par les œuvres pour tenter de nous sauver par nous-mêmes, Jésus nous propose de prendre sur nous le joug de la Foi, de la Confiance en sa Miséricorde, de l'abandon de tout notre être entre ses mains.

C’est bien en accueillant au cœur de nos vies sa présence que nous trouverons le repos qu'il promet ; et la charge qui jusque là nous écrasait, nous paraîtra légère, car c'est Lui qui la portera pour nous.

Un dernier point. Le joug de Jésus est celui de l’Humilité, nous le disions. Il s’agit pour nous de le partager en reconnaissant que nous ne pourrons nous sauver par nous-mêmes.
Mais on pourrait objecter : Pourquoi alors Le Seigneur ne tire-t-il pas lui-même la charge, à notre place, nous libérant une bonne fois pour toutes du fardeau que nous tirons.

Parce que Jésus ne veut pas nous sauver sans nous. Son amour et son respect pour nous va jusqu’à ce point.
 

Hymne : Joie et lumière De la gloire éternelle du Père,

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Camille de Lellis).
Tu as donné Seigneur, à Saint Camille la Grâce d’une étonnante Charité envers les malades ; répands encore en nous Ton Esprit d’Amour, et quand nous t’aurons servi dans nos frères, nous pourrons, à l’heure de quitter ce monde, nous en aller vers Toi en toute Paix.

 

Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)... (Office des Laudes).
Ce que chacun de vous a reçu comme Don de la Grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la Grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique.
Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus Christ.

 

Parole de Dieu : (1 P 3, 8-9)... (Office des Vêpres).
Que tout le monde vive parfaitement uni, plein de sympathie, d’Amour fraternel, de Tendresse, de simplicité.
Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, appelez sur les autres la Bénédiction puisque, par vocation, vous devez recevoir en héritage les Bénédictions de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 14/07/2016

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