Eucharistie du Mardi 05 Juillet 2016 : Mardi de la 14ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mardi 05 Juillet 2016 : Mardi de la 14ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites (1502-1539).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Osée 8,4-7.11-13... Psaume 115(113B),3-4.5-6.7ab.8.9-10... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,32-38.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan SOLÀ i Triadú (Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint anthonycross 1Mardi 05 Juillet 2016 : Fête de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites (1502-1539).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine-Marie Zaccaria.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Osée 8,4-7.11-13.
Ainsi parle le Seigneur : Les fils d’Israël ont établi des rois sans me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord ; avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles. Ils seront anéantis.
Je le rejette, ton veau, Samarie ! Ma colère s’est enflammée contre tes enfants. Refuseront-ils toujours de retrouver l’innocence ?
Ce veau est l’œuvre d’Israël, un artisan l’a fabriqué, ce n’est pas un dieu ; ce veau de Samarie sera mis en pièces.
Ils ont semé le vent, ils récolteront la tempête. L’épi ne donnera pas de grain ; s’il y avait du grain, il ne donnerait pas de farine ; et, s’il en donnait, elle serait dévorée par les étrangers.
Éphraïm a multiplié les autels pour expier le péché ; et ces autels ne lui servent qu’à pécher.
J’ai beau lui mettre par écrit tous les articles de ma loi, il n’y voit qu’une loi étrangère.
Ils offrent des sacrifices pour me plaire et ils en mangent la viande, mais le Seigneur n’y prend pas de plaisir. Au contraire, il y trouve le rappel de toutes leurs fautes, il fait le compte de leurs péchés. Qu’ils retournent donc en Égypte !

 

Psaume 115(113B),3-4.5-6.7ab.8.9-10.
Notre Dieu, il est au ciel ;
tout ce qu'il veut, il le fait.
Leurs idoles : or et argent,
ouvrages de mains humaines.

Elles ont une bouche et ne parlent pas,
des yeux et ne voient pas,
des oreilles et n'entendent pas,
des narines et ne sentent pas.

Leurs mains ne peuvent toucher,
leurs pieds ne peuvent marcher.
Qu'ils deviennent comme elles, tous ceux qui les font,
ceux qui mettent leur foi en elles.

Israël, mets ta foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c'est lui !
Famille d'Aaron, mets ta foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c'est lui !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,32-38.
En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet.
Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l'Évangile de Matthieu, n°32 (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 158)

« Proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie »

Jésus Christ, chargé de mépris et d'outrages par ses ennemis, s'applique encore plus à leur faire du bien...
Il parcourait les villes, les villages, les synagogues, nous enseignant à répondre aux calomnies non par d'autres calomnies, mais par de plus grands bienfaits.
Si, en faisant du bien à ton prochain, tu as en vue le bon plaisir de Dieu et non celui des hommes, quoi que fassent les hommes, ne cesse pas tes bienfaits ; ta récompense n'en sera que plus grande...
Voilà pourquoi Le Christ n'attendait pas la venue des malades ; il allait Lui-même à eux, leur portant à la fois les deux biens essentiels : la Bonne Nouvelle du Royaume et la guérison de tous leurs maux.

Et cela même ne lui suffit pas : il manifeste d'une autre manière encore sa sollicitude. « À la vue des foules, il en eut pitié, car ces gens étaient fatigués et prostrés comme des brebis qui n'ont pas de berger.
Alors, il dit à ses disciples : ' La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson ' ».
Note encore une fois son éloignement pour la vaine gloire. Ne voulant pas entraîner tout le monde à sa suite, il envoie ses disciples.
C'est qu'il veut les former non pas seulement pour les luttes qu'ils vont soutenir en Judée, mais aussi pour les combats qu'ils livreront par toute la Terre...

Jésus donne à ses disciples le pouvoir de guérir les corps, en attendant de leur confier le pouvoir autrement important de guérir les âmes.
Remarque comment il montre à la fois la facilité et la nécessité de cette œuvre. Que dit-il en effet ? « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. »
Ce n'est pas aux semailles que je vous envoie, mais la moisson... En parlant ainsi, Notre Seigneur leur donnait confiance et leur montrait que le travail le plus important avait déjà été accompli.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,ferie,2837.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Voyant les foules, Jésus fut saisi de Compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues

Les gens qui se présentent au regard de Jésus sont comme « des brebis sans bergers ». Désunis, divisés peut-être, ne trouvant personne à qui se fier, ils ont perdu le sens de leur existence, ils ont perdu le sens de la vie.
Ce que Jésus éprouve ici est bien plus qu’une simple pitié condescendante. Littéralement, Il est ému jusqu’aux entrailles, sentiment qui dans le Premier Testament n’est attribué qu’à Dieu Lui-même.
En Jésus c’est Dieu Lui-même qui s’émeut pour chacun de ses enfants miséreux, c’est le Cœur même de Dieu qui se penche sur la misère de chacun de ses fils.

En voyant ces foules dispersés, errants sans but, Jésus constate l’ampleur de la moisson mais aussi la pauvreté des moyens : « La moisson est abondante et les ouvriers sont peu nombreux ». Cependant Jésus ne désespère pas. Il nous demande de prier comme pour nous inviter à prendre conscience de notre besoin d’être rassemblés, de notre besoin de revenir de toutes nos dispersions.
Jésus sait bien que les foules ont besoin de pasteurs mais c’est comme s’il voulait qu’elle en exprime le désir.
D’ailleurs, comment serait accueilli un berger, fut-il envoyé par Dieu, au cœur d’une foule qui n’en voit pas la nécessité ?
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_128
Abbé Joan SOLÀ i Triadú (Girona, Espagne).

«Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson»

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle de la guérison d'un possédé qui provoque des réactions différentes chez les Pharisiens et dans la foule.
Alors que les Pharisiens, devant l'évidence indéniable de ce prodige, ils l'attribuent à des pouvoirs maléfiques —«C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons» (Mt 9,34)—, la foule fut dans l'admiration: «Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël!» (Mt 9,33).

En commentant ce passage de l'Évangile, Saint Jean Chrysostome, nous dit: «Ce qui vraiment gênait les Pharisiens c'était de considérer Jésus supérieur à tous, et non pas seulement a ceux qui existaient à l'époque, mais à tous ceux qui avaient existé auparavant».

Or, Jésus ne se préoccupe guère de l'aversion des Pharisiens, car Il continue fidèle à sa mission. Mieux encore, devant l'évidence que les guides d'Israël, au lieu de soigner et faire pâturer leur troupeau ne font que contribuer à l'égarer, à la vue des foules Jésus en eu pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n'ont pas de berger.

Que les foules souhaitent et remercient un bon guide a été vérifié par les visites pastorales du Pape Jean Paul II à tant de pays du monde.
Que de foules s'entassaient autour de lui! Et comment elles écoutaient ses paroles, surtout les jeunes! Et cela, malgré que le Pape n'affaiblissait pas l'Évangile, mais il le prêchait avec toutes ses exigences.

Nous tous, «si nous étions conséquents avec notre Foi, —nous dit Saint Josemarie Escrivá— en regardant autour de nous, en contemplant le spectacle de l'histoire et du monde, nous ressentirions en notre cœur ces sentiments de Jésus», ce qui nous mènerait à une généreuse tâche apostolique.

Mais elle est évidente, la disproportion existante entre les foules qui espèrent la prédication de la Bonne Nouvelle du Royaume et la manque d'ouvriers.
La solution nous est donnée par Jésus à la fin de l'Évangile: «Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson» (Mt 9,38).

 

Hymne : Flamme jaillie d'auprès de Dieu

Flamme jaillie d'auprès de Dieu,
Esprit Saint, embrase nous ;
Comme brindilles au même feu,
Fais nous brûler de ton amour.

Ôte l'ivraie de nos péchés,
Qui menace en nous le grain,
Germe de vie ensemencé
Par la Parole et par le Pain.

Grave en nos cœurs le nouveau nom
De Jésus ressuscité,
Sois notre souffle, et nous pourrons
Chanter sa gloire en vérité.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...(propre à Saint Antoine-Marie Zaccaria).
Accorde-nous, Seigneur, comme à l’Apôtre Paul, cette connaissance incomparable de Jésus-Christ qui permettait à Saint Antoine-Marie Zaccaria d’annoncer à ton Église, la Parole du Salut.

 

Parole de Dieu : (He 13 7-9a)...(Office des Laudes)...(commun des Pasteurs).
Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la Parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur Foi.
Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité. Ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines étrangères.

 

Parole de Dieu : (1 P 5 1-4)...(Office des Vêpres)...(commun des Pasteurs).
Je m’adresse à ceux qui exercent parmi vous la fonction d’Anciens, car moi aussi je fais partie des Anciens, je suis témoin de la Passion du Christ, et je communierai à la Gloire qui va se révéler.
Soyez les bergers du troupeau de Dieu qui vous est confié ; veillez sur lui, non par contrainte mais de bon cœur, comme Dieu le veut ; non par une misérable cupidité mais par dévouement, sans commander en maîtres à ceux dont vous avez reçu la charge, mais en devenant les modèles du troupeau.
Et quand se manifestera le Berger suprême, vous remporterez la couronne de Gloire qui ne flétrit pas.

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