Eucharistie du Jeudi 26 Mai 2016 : Jeudi de la 8ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 26 Mai 2016 : Jeudi de la 8ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Philippe Néri, Prêtre, Fondateur de la Société des Prêtres de l'Oratoire du Divin Amour (1515-1595).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,2-5.9-12... Psaume 100(99),1-2.3.4.5... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,46b-52.
Commentaire de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Ramón LOYOLA Paternina LC (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Stphilipneri foundersaintJeudi 26 Mai 2016 : Fête de Saint Philippe Néri, Prêtre, Fondateur de la Société des Prêtres de l'Oratoire du Divin Amour (1515-1595).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Philippe Néri.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,2-5.9-12.
Bien-aimés, comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui jadis n’étiez pas un peuple et qui êtes maintenant le peuple de Dieu, qui n’obteniez pas miséricorde et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Bien-aimés, puisque vous êtes comme des étrangers résidents ou de passage, je vous exhorte à vous abstenir des convoitises nées de la chair, qui combattent contre l’âme.
Ayez une belle conduite parmi les gens des nations ; ainsi, sur le point même où ils disent du mal de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils ouvriront les yeux devant vos belles actions et rendront gloire à Dieu, le jour de sa visite.

 

Psaume 100(99),1-2.3.4.5.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,46b-52.
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

 

Commentaire du jour.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur les évangiles, n°2 (trad. Tissot, Les Pères nous parlent, 1954, p. 190)

« Fils de David, aie pitié de moi »

L'Écriture nous représente avec raison cet aveugle assis au bord du chemin et demandant l'aumône, car la Vérité a dit elle-même : « Je suis la voie » (Jn 14,6). Ainsi, quiconque ignore la clarté de la lumière éternelle est aveugle.

S'il croit déjà au Rédempteur, il est assis au bord du chemin. S'il croit déjà, mais néglige de demander que lui soit donnée la lumière éternelle et s'il néglige de prier, cet aveugle peut être assis au bord du chemin, mais il ne demande pas l'aumône.
Mais s'il croit, s'il connaît l'aveuglement de son cœur et prie afin de recevoir la Lumière de la Vérité, alors il est bien cet aveugle assis au bord du chemin et qui demande aussi l'aumône.

Celui donc qui reconnaît les ténèbres de son aveuglement et ressent la privation de la Lumière éternelle, qu'il crie au fond de son cœur, qu'il crie de toute son âme : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/37
Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »

Jésus est en marche, montant vers Jérusalem, où il réalisera le cœur de l'histoire du Salut, sa mort et sa Résurrection.
La ville de Jéricho, à plus de 400 mètres sous le niveau de la mer, se trouve à vingt kilomètres de Jérusalem, qui s'élève à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La route qui mène de Jéricho à Jérusalem est sinueuse et nécessairement escarpée.

Le récit que nous présente Marc est clairement circonstancié, à la sortie de Jéricho, vers Jérusalem, mais l'Évangéliste découvre dans ce miracle un signe d'une valeur universelle. Les détails de l'événement ont une signification pour tous les disciples de Jésus, à toutes les époques.

L'aveugle mendiant
Ce mendiant, prisonnier dans les ténèbres au bord de la route, représente notre misérable humanité, sans espoir.
Comme lui, chaque être humain aspire à la Lumière et à la Vie. Cette Lumière et le Salut s'avancent devant l'aveugle dans la personne de Jésus, qui passe également devant nous dans des signes qui nous interpellent.
Le Christ, fait route vers Jérusalem, où il va accomplir la libération de l'humanité, en changeant les ténèbres de la mort en la Lumière éclatante de la Résurrection.

L'aveugle crie "Au secours!", et appelle Jésus comme un désespéré: "Jésus, Fils de David", Messie, Roi idéal, descendant de David.
C'est le même titre que la foule enthousiaste adressera à Jésus au moment de son entrée à Jérusalem pour saluer le Messie.
Cet aveugle ressemble à l'homme qui se noie et qui implore qu'on lui jette une bouée de sauvetage.
S'il hésite et attend, le salut passera et disparaîtra au loin comme un train.

Le monde autour de l'aveugle veut lui imposer le silence. Le monde déteste être dérangé dans sa fausse quiétude et tentera toujours de faire taire celui qui croit et espère.
Mais, comme l'aveugle, il faut persévérer en dépit des reproches des gens qui préfèrent leurs ténèbres (Jean 3,19).
L'aveugle sait par sa Foi que celui qui peut lui rendre la vue est là, que le moment favorable est court, qu'il disparaîtra vite.
Son cri, inspiré par une sorte de désespoir, vient du fond de son cœur. Le psalmiste a bien raison de nous dire qu'il faut profiter du Salut qui passe: "Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur." C'est le train du Salut qui passe. Il faut saisir l'occasion de son passage.

L'aveugle guéri
La guérison physique est évidemment l'image de la guérison du cœur et de toute la personne de l'aveugle.
Jésus répond à la demande de l'aveugle en lui disant non pas "Ta Foi t'a guéri", mais "Ta Foi t'a sauvé."
La guérison physique est le symbole du Salut de sa personne, de la Vie éternelle. Il voit et reconnaît en Jésus l'Envoyé de Dieu.
Sa Foi est active, car il ne se contente de se réjouir de la guérison obtenue, il "suit Jésus sur le chemin" vers Jérusalem, vers la Croix et la Résurrection.

Cet aveugle, qui gît comme un mendiant au bord du chemin, nous représente tous, nous qui essayons de cheminer dans l'obscurité.
Nous sommes tous plus ou moins des aveugles. Notre guérison peut nous venir uniquement du Christ, l'Envoyé de Dieu, qui nous offre la Lumière.
Pour l'accueillir, nous devons croire avec persévérance, en dépit des sirènes et des sourires sceptiques qui tentent de nous distraire ou de nous décourager.
Mais il ne suffit pas de croire tout simplement; notre Foi doit être active et se réaliser dans la suite du Christ montant à Jérusalem.
Jean-Louis D'Aragon, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/30eme-Dimanche-T-O-Mc-10-46-52.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).

L’aveugle Bar Timée

Jésus, avant d’aborder la longue montée vers Jérusalem, traverse Jéricho, dans la vallée du Jourdain, puis il sort de la ville, accompagné d’une foule assez nombreuse, celle des pèlerins qui montaient comme lui, pour la Pâque, à la Ville Sainte. C’est à ce moment précis que Saint Marc situe l’épisode de l’aveugle Bar Timée.
Pour mieux saisir et ressaisir ce qui s’est passé, nous allons suivre les faits : d’abord du point de vue de la foule, puis du point de vue de Jésus, et enfin du point de vue de Bar Timée lui-même, avant d’actualiser l’épisode dans notre vie de Chrétiens.

Pour la foule, c’est bien simple : Bar Timée est un gêneur. Non seulement il est dépendant des autres pour ses longs déplacements, non seulement il mendie, mais voilà qu’il se met à crier !
Les handicapés sont toujours ressentis comme gênants par les sociétés où règne le confort, même lorsqu’ils ne crient pas, même lorsqu’ils n’ont pas de voix pour se faire entendre.
Et le plus grave des handicaps, c’est de ne pas pouvoir accéder à la Foi, soit à cause de barrières culturelles, soit à cause des séquelles d’une éducation, soit à cause du contre-témoignage des croyants, ou encore à cause du poids d’une vie de péché.
Combien d’hommes et de femmes, combien de jeunes, sont encore là , au bord de la route, entendant passer ceux qui marchent avec Jésus, ceux qui ont Jésus, ceux qui parfois se servent de Jésus, sans pouvoir faire autre chose que de tendre la main vers un peu d’amitié vers un regard, vers un moment de dialogue.

Pour Jésus, la présence de l’aveugle Bar Timée va être, une fois de plus, l’occasion d’entamer et de contester l’égoïsme de la foule, l’égoïsme de chacun lorsqu’il est dans la foule.
Pourtant Jésus est, ce jour-là, l’homme de la foule, le héros de la foule. Ces gens qui l’accompagnent, qui l’entourent, qui l’accaparent, sont les mêmes qui vont, à la fin du voyage, l’acclamer à Jérusalem.
Or Jésus, malgré le brouhaha des conversations, entend le cri isolé de l’aveugle. Jésus, en s’arrêtant, fait s’arrêter la foule.
Car cet homme, cet aveugle que la foule néglige, et même qu’elle rabroue pour le faire taire, est, aux yeux de Jésus, unique, irremplaçable, et il sera, ce jour-là, le privilégié de son Amour.
Jésus, comme à son habitude, va se comporter en éducateur.
Il éduque la foule à la charité active ; sans faire aucun reproche à tous ces gens qui passaient sans voir l’aveugle, sans le remarquer, Jésus dit simplement :« Appelez-le ». La foule devient ainsi le relais de la Charité de Jésus.

Quant à l’aveugle, c’est sa Foi qui va être éduquée. Jésus attend qu’il arrive devant lui, et lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Cela nous semble évident, mais Jésus sait l’importance de la parole pour cet aveugle : Bar Timée ne voit pas Jésus ; il ne peut rien lire, rien deviner, dans les yeux de Jésus.
Il faut que Jésus lui parle pour qu’il y ait communication entre eux deux. Et puis surtout, Jésus veut donner à cet homme la joie d’exprimer sa confiance : « Rabbûn?, que je retrouve la vue ! » Rabbûn? : c’est plus et mieux que « rabb? » ; c’est non seulement :« maître », mais « mon maître ! »

Nous sommes maintenant à même de revivre cette guérison comme Bar Timée l’a vécue, en nous disant : l’aveugle, c’est moi.
Une grande foule n’est pas toujours une aubaine pour un mendiant ; et Bar Timée aurait pu se résigner ce jour-là.
Mais entendant dans la foule parler de Jésus, le prophète de Nazareth, il se met à crier : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! » Autrement dit :« Jésus, toi qui es le Messie attendu, aie pitié de moi ! »
Le passage de Jésus à Jéricho, c’est la chance de sa vie : il ne la laissera pas passer. Il a deux minutes pour crier, deux minutes pour attendrir Jésus.

Les instants que nous passons ensemble pour la liturgie de ce matin peuvent être les minutes d’une rencontre intense du Christ.
Jésus s’arrête pour nous ; le tout est d’oser crier, d’oser lui faire confiance : « Jésus, aie pitié de moi, ton aveugle ».
Bar Timée sent qu’on s’approche de lui, et il perçoit tout à coup quelques paroles, les plus belles que l’on puisse entendre sur terre de la part de compagnons ou de compagnes : « Confiance, lève-toi, Jésus t’appelle ! »
Rejetant son manteau, il se lève d’un bond : « Rabbûn?, que je revoie ! »

Et nous voici, d’un bond, aveugles, devant Jésus que nous devinons sans le voir encore. Aveugles, mais confiants ; aveugles, mais certains que Jésus se rendra maître de notre aveuglement.
Rabbûn?, que je retrouve la vue ! Que je sache reconnaître ta visite, discerner les traces de ton Amour, voir ta main qui m’invite. Que je voie comment me situer en Chrétien dans un monde de plus en plus complexe, de plus en plus dur. Que je sente ton Amour et ta fidélité à l’œuvre dans ma vie communautaire, familiale, personnelle. Que j’aperçoive comment rester constructif là même où les efforts et les intentions sont faussés par les idéologies ou dénaturés par les mass media.
Que je sache voir ton dessein d’Amour même lorsqu’il y a à souffrir dans l’Église, avec l’Église, par l’Église, pour l’Église et le Salut du monde.

Rabbûn?, que je voie de nouveau par quel chemin rajeunir mon premier Amour. Que je trouve les mots pour témoigner de Toi, et les gestes qui enjambent le conflit des générations.
Que je t’entende aujourd’hui me dire :« Va, ta Foi t’a sauvé ! » Que je m’attache à tes pas pour te suivre sur la route en « glorifiant Dieu ».
fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_76
Abbé Ramón LOYOLA Paternina LC (Barcelona, Espagne).

«Jésus, fils de David, aie pitié de moi!»

Aujourd'hui, Le Christ vient à notre rencontre. Nous sommes tous Bartimée: cet aveugle dont Jésus a traversé le chemin et qui bondit en criant jusqu'à ce que Jésus fasse attention à lui. Nous avons peut-être un nom un peu plus charmant…mais notre faiblesse (morale) est la même que la cécité qui afflige notre personnage.
Nous non plus nous n'arrivons pas à voir que Le Christ vit dans nos frères et c'est pour cela que nous les traitons comme nous les traitons.
Peut-être n'arrivons-nous plus à voir dans les injustices sociales, dans les structures du péché, un appel qui blesse nos yeux par un compromis social.
Nous ne voyons peut-être pas qu'«il y a plus de joie à donner qu'à recevoir», qu'«Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis» (Jn 15,13).
Ce qui est limpide, nous le voyons flou: les mirages du monde nous conduisent à la frustration, et les paradoxes de l'Évangile, après l'épreuve, donnent du fruit, un accomplissement et la Vie.
Nous sommes vraiment des mal voyants, non pas par euphémisme mais vraiment: notre volonté affaiblie par le péché brouille la vérité dans notre intelligence et nous choisissons ce qui ne nous convient pas.

La solution: c'est crier, c'est-à-dire, prier humblement et dire «Fils de David, aie pitié de moi!» (Mc 10,48).
Et plus on t'interpelle, on te décourage ou tu te décourages, plus il faut crier: «Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle» (Mc 10,48).
Crier qui est aussi demander: «Rabbouni, que je voie» (Mc 10,51).
Solution: donner, faire comme lui, un saut dans la Foi, croire au-delà de nos certitudes, faire confiance à Celui qui nous a aimé, qui nous a créé et qui est venu pour nous sauver et qui est resté avec nous dans l'Eucharistie.

Le Pape Jean-Paul II nous le disait à travers sa vie: ses longues heures de méditation —si nombreuses que son secrétaire disait qu'il priait “beaucoup trop” — nous disent que «celui qui prie change le cours de l'histoire».

 

Hymne : Qu'il soit béni

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
A lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !

 

Hymne : Ô Père, Source de l’amour

Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui ne cesses d’élever à la Sainteté ceux qui te servent fidèlement, accorde-nous d’être embrasés du feu de L’Esprit-Saint qui brûlait si merveilleusement au cœur de Saint Philippe Néri.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)... (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la Liberté, la Gloire des enfants de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 23)... (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’Espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.

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