Eucharistie du Lundi 16 Mai 2016 : Lundi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 16 Mai 2016 : Lundi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête du Bienheureux Simon Stock, Carme anglais (? v. 1265).
Fête du Bienheureux Vladimir Ghika, Prince roumain, Prêtre de Paris, martyr à Bucarest : « Un apôtre de la Charité et un précurseur de l’œcuménisme » (1873-1954).
Fête du Vénérable Marie-Clément Joseph Staub, Fondateur des Sœurs de Sainte Jeanne d'Arc (? 1936).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Jacques 3,13-18... Psaume 19(18),8.9.10.15... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,14-29.
Commentaire de Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

St simon stock gladbachiLundi 16 Mai 2016 : Fête du Bienheureux Simon Stock, Carme anglais (? v. 1265).
Sa grande notoriété vient d'une vision qu'il aurait eu de la Vierge Marie lui remettant le Scapulaire. Il est vénéré comme Bienheureux dans l'Église Catholique Romaine, et considéré comme Saint dans l'Ordre du Carmel. Il est fêté le 16 Mai ou localement le 17 Juillet.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Simon Stock.

90094211 oLundi 16 Mai 2016 : Fête du Bienheureux Vladimir Ghika, Prince roumain, Prêtre de Paris, martyr à Bucarest : « Un apôtre de la Charité et un précurseur de l’œcuménisme » (1873-1954).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Vladimir Ghika.

Sacre coeur pere staubLundi 16 Mai 2016 : Fête du Vénérable Marie-Clément Joseph Staub, Fondateur des Sœurs de Sainte Jeanne d'Arc (? 1936).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Marie-Clément Joseph Staub.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Jacques 3,13-18.
Bien-aimés, quelqu’un, parmi vous, a-t-il la sagesse et le savoir ? Qu’il montre par sa vie exemplaire que la douceur de la sagesse inspire ses actes.
Mais si vous avez dans le cœur la jalousie amère et l’esprit de rivalité, ne vous en vantez pas, ne mentez pas, n’allez pas contre la vérité.
Cette prétendue sagesse ne vient pas d’en haut ; au contraire, elle est terrestre, purement humaine, démoniaque.
Car la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes.
Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie.
C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix.

 

Psaume 19(18),8.9.10.15.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,14-29.
En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux.
Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.
Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. »
Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. »
Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! »
Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.
Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l’interrogèrent en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. »

 

Commentaire du jour.
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.
Catéchèses baptismales, n°5, 12-13 ; PG 33, 520-524 (trad. bréviaire 31e jeu.)

La transmission du Credo : « Je crois ! Viens en aide à mon peu de Foi! »

Qu'il s'agisse d'étudier la Foi ou de la confesser, acquiers et retiens seulement celle qui t'est transmise aujourd'hui par l'Église, celle qui s'appuie sur toute l'Écriture.
Tous ne peuvent pas lire les Écritures ; les uns à cause de leur ignorance, les autres parce que leurs occupations les éloignent de la connaissance.
Pour que cette ignorance n'entraîne pas la mort de l'âme, nous renfermons dans ces quelques versets du Credo tout l'enseignement de la Foi...

La Foi dont tu viens d'entendre le texte, garde-la dans ta mémoire. Reçois aussi, quand le moment sera venu, sur chacun de ses articles, le témoignage des divines Écritures.
Car ce n'est pas le caprice des hommes qui a composé ce résumé de la Foi ; on a choisi les points les plus importants, à travers toute l'Écriture, pour récapituler l'ensemble de la Foi.

Et de même que la semence de moutarde renferme dans une petite graine de nombreux rameaux (Mt 13,32), de même ce symbole de la Foi, en peu de mots, enveloppe toute la Sagesse de la dévotion contenue dans l'Ancien et le Nouveau Testament.

Faites donc attention, mes frères, gardez l'enseignement qui vous est transmis maintenant, et « gravez-le sur les tables de vos cœurs » (2Co 3,3)...
Comme dit l'apôtre Paul : « Je vous en adjure, en présence de Dieu qui donne Vie à toutes choses et en présence de Jésus Christ qui a rendu témoignage devant Ponce Pilate dans une belle profession de Foi : gardez sans tache cette Foi qui vous a été transmise, jusqu'à la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1Tm 6,13s).

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,ferie,2053.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. »

Le passage d’Évangile de ce jour se déploie autour de l’impuissance des disciples à guérir l’enfant atteint d’épilepsie à cause de leur peu de Foi, immergés qu’ils sont au cœur d’une génération sans Foi, et se conclut par l’exaltation par Jésus de la puissance de la vraie Foi : la seule force réside dans le fait de se tenir par la Prière en présence de Dieu dans la Foi.

Marc nous montre les disciples en train de discuter, au cœur de la foule avec les scribes. Jésus arrive et ses retrouvailles avec cette foule après une longue période de séparation se passent dans un climat chaleureux.
Tout naturellement, en bon Rabbin, il s’intéresse à l’objet des discussions entre les gens et ces maîtres à penser qu’étaient les scribes.
Et sa question : « De quoi discutiez-vous avec eux ? » trouve un écho immédiat. Un homme arrive et l’interpelle au sujet de son fils dont la maladie, d’après la description qui en est faite, est sans aucun doute l’épilepsie.
Mais surtout ce père se plaint auprès de Jésus de l’impuissance de ses disciples à opérer la guérison de son enfant (v. 18b).

Jésus va intervenir en commençant par adresser à ceux qui sont présents autour de lui ce jour là un appel pressant à croire qu’en sa personne le Mal est vaincu.
Jésus va guérir cet enfant mais en même temps il va révéler son œuvre de Salut envers l’humanité : la restauration de l’homme dans sa dignité originelle.
Il va également enseigner quelles sont les conditions pour que cette œuvre de Salut s’accomplisse dans la vie de tout un chacun.

Si nous relevons les étapes qui conduisent jusqu’à la guérison de l’enfant, nous observons qu’elles sont au nombre de trois.
Tout d’abord, la supplication : « Viens à notre secours, par pitié pour nous ! », cri qui suppose la claire conscience du triste état de notre humanité.
Ensuite, une Foi confiante, un acte de Foi explicite plus exactement : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! ».
Enfin, la Prière : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la Prière », la Prière qui en tous lieux et en toutes circonstances, nous permet de demeurer dans la Foi dans la présence de Dieu.

A travers cette guérison, Le Seigneur nous révèle qu’il est bien le vainqueur de du Mal et de la Mort.
C’est bien ce que Marc veut faire ressortir lorsqu’il dit que Jésus saisissant la main de cet enfant « le releva et le remit debout » (v. 27).
Les deux verbes « (se) relever » et « se mettre debout » utilisés ici par l’Évangéliste expriment ailleurs la Résurrection de Jésus !
Il faut décidément bien lire dans ce miracle la restauration de notre humanité pécheresse par la puissance de Résurrection du Christ.

Saint Marc, en mettant en contraste l’incrédulité de la foule et des disciples eux-mêmes avec la Foi exemplaire d’un anonyme met en relief le thème qui ne cesse de parcourir sa narration depuis la première annonce de la Passion de Jésus (8, 31-33) : à celui qui met sa Foi en sa personne, Le Christ apporte la victoire sur la souffrance et la mort.

« Quel contraste Seigneur entre notre peu de Foi et ton abandon amoureux et confiant durant ta Passion. Fais-nous la grâce de te suivre sur ce chemin de l’abaissement pour être dépouillés de toutes nos prétentions à sauver le monde par nos propres forces.
N’as-tu pas choisi les pauvres comme riches dans la Foi (Cf. Jc 2, 5) ? Libère-nous de tous nos repliements et donne-nous d’entrer dans une authentique disponibilité envers nos frères en humanité pour te laisser agir en eux à travers nous ! »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_64
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Je crois! Viens au secours de mon incroyance!»

Aujourd'hui, nous contemplons —encore!— Le Seigneur sollicité par les gens («ils accouraient pour le saluer») et, en même temps, plein de sollicitude à leur égard. Dès qu'il sent qu'il se passe quelque chose, il s'y intéresse.

L'un des personnages intervient. C'est le père d'un garçon possédé par un esprit mauvais. «Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet; cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide» (Mc 9,17-18).

Qu'il est terrible le mal que parvient à faire le Diable, cette créature dépourvue de toute charité! —Seigneur, il nous faut prier: «Délivre nous du mal»!
Comment peut-il y avoir de nos jours des voix qui disent que le Diable n'existe pas, ou des gens qui lui rendent une sorte de culte! C'est absurde! Voici la leçon à tirer de tout cela: il ne faut pas jouer avec le feu.

«J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi» (Mc 9,18). Jésus est triste quand il entend ces mots. Attristé, surtout, par le manque de Foi….
Et la Foi leur manque parce qu'ils doivent prier davantage: «Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la Prière» (Mc 9,29).

La Prière est un dialogue intime avec Dieu. Jean-Paul II a dit que «la prière implique toujours d'aller se cacher avec Le Christ en Dieu. Ce n'est qu’en semblable intimité qu'agit Le Saint-Esprit».
Dans cette cachette intime, l'on pratique cette amicale fréquentation de Jésus, qui accroît notre confiance en Lui, c'est-à-dire notre Foi.

Mais cette Foi, qui remue les montagnes et expulse les esprits mauvais («Tout est possible en faveur de celui qui croit»), est surtout un don de Dieu.
Notre oraison, en tout cas, nous met en disposition de recevoir ce don. Mais nous devons l'implorer: «Je crois! Viens au secours de mon incroyance!» (Mc 9,24). Le Christ, Lui, ne se fera pas prier!

 

Hymne : Dieu, ce monde était encore absent

Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.

Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.

 

Hymne : Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Roi du Ciel et de la Terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd’hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta Volonté et tes ordres afin qu’ici bas et pour toujours nous vivions, par ta Grâce, libres et sauvés.
Toi qui règnes pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)... (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le Jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)... (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
 Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et Juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?

Date de dernière mise à jour : 16/05/2016

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