Eucharistie du Samedi 28 Mai 2016 : Samedi de la 8ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 28 Mai 2016 : Samedi de la 8ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Saint Germain, Abbé puis Évêque de Paris (v. 496 † 576).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Jude 1,17.20b-25... Psaume 63(62),2.3-4.5-6... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 11,27-33.
Commentaire de Saint Athanase (295-373), Évêque d'Alexandrie, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni BALLESTER i Díaz (Camarasa, Lleida, Espagne).
 Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint germain de parisSamedi 28 Mai 2016 : Fête de Saint Germain, Abbé puis Évêque de Paris (v. 496 † 576).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Germain, Abbé puis Évêque de Paris.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Jude 1,17.20b-25.
Bien-aimés, souvenez-vous des paroles dites à l’avance par les Apôtres de notre Seigneur Jésus Christ.
Construisez votre vie sur votre foi très sainte, priez dans l’Esprit Saint,
gardez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ en vue de la vie éternelle.
Ceux qui sont hésitants, prenez-les en pitié ;
d’autres, sauvez-les en les arrachant au feu ; d’autres enfin, prenez-les aussi en pitié, mais avec crainte, en détestant jusqu’au vêtement souillé par leur chair.
À Celui qui peut vous préserver de la chute et vous faire tenir debout, irréprochables et pleins d’allégresse, en présence de sa gloire,
au Dieu unique, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, souveraineté, pouvoir, avant tous les siècles, maintenant et pour tous les siècles. Amen.

 

Psaume 63(62),2.3-4.5-6.
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.

Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !

Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 11,27-33.
En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.
Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? »
Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »
Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète.
Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »

 

Commentaire du jour.
Saint Athanase (295-373), Évêque d'Alexandrie, Docteur de l'Église.
Discours contre les Ariens, 2, 78-79 (trad. bréviaire 6e mar. rev.)

« Qui t'a donné cette autorité ? »

La Sagesse personnelle de Dieu, Son Fils unique, a créé et réalisé toute chose. En effet, un psaume dit : « Tu as tout fait avec Sagesse » (103,24)...
De même que notre parole humaine est l'image de cette Parole qui est Le Fils de Dieu (cf Jn 1,1), ainsi notre sagesse est, elle aussi, l'image de ce Verbe qui est la Sagesse en personne.
Parce que nous possédons en elle la capacité de connaître et de penser, nous devenons capables d'accueillir la Sagesse créatrice, et par elle nous pouvons connaître Son Père. « Car celui qui a Le Fils a aussi Le Père » (1Jn 2,23), et encore : « Celui qui m'accueille accueille celui qui m'a envoyé » (Mt 10,40)...

« Puisque le monde, avec le moyen de la sagesse, n'a pas su reconnaître Dieu à travers les œuvres de la Sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu'est la proclamation de l'Évangile » (1Co 1,21).
Désormais Dieu ne veut plus, comme dans les temps anciens, être connu par des images et des ombres de la Sagesse : il a voulu que la véritable Sagesse en personne prenne chair, devienne homme, subisse la mort de la Croix, afin qu'à l'avenir tous les croyants puissent être sauvés par la Foi en cette Sagesse incarnée.

C'est donc elle qui est la Sagesse de Dieu. Auparavant, elle se faisait connaître par son image introduite dans les choses créées...et de cette façon faisait connaître Le Père.
Par la suite, elle, qui est Le Verbe, est devenue chair, comme dit Saint Jean (1,14). Après avoir « détruit la mort » (1Co 15,26) et sauvé l'humanité, elle s'est manifestée plus clairement elle-même et, par elle-même, elle a manifesté Son Père.
Ce qui lui a fait dire : « Donne-leur de te connaître, Toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3).
Toute la terre a donc été remplie de sa connaissance. Car il y a une seule connaissance, du Père par Le Fils, et du Fils à partir du Père.
Le Père met sa Joie en Lui, et Le Fils se réjouit de la même Joie dans Le Père, ainsi qu'il le dit : « J'y trouvais ma Joie, je me réjouissais jour après jour en sa présence » (Pr 8,30).

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_78
Abbé Antoni BALLESTER i Díaz (Camarasa, Lleida, Espagne).

«Par quelle autorité fais-tu cela?»

Aujourd'hui, l'Évangile nous demande de songer à l'intention avec laquelle nous allons trouver Jésus. Il y a ceux qui y vont sans Foi, sans reconnaître son autorité: «les chefs des prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.
Ils lui demandaient: ‘Par quelle autorité fais-tu cela? Ou bien qui t'a donné autorité pour le faire?’» (Mc 11,27-28).

Si nous ne parlons pas à Dieu dans nos prières, nous n'aurons pas la Foi. Mais, comme le dit Saint Grégoire le Grand, «lorsque nous insistons avec véhémence dans la prière, Dieu s'arrête dans notre cœur et nous recouvrons la vue perdue».
Si notre disposition est bonne, même si nous nous trompons, en voyant que l'autre a raison, nous accueillerons ses paroles.
Si notre intention est bonne, même si nous traînons le poids du péché, quand nous prierons, Dieu nous fera comprendre notre misère pour que nous puissions nous réconcilier avec Lui, en Lui demandant pardon de tout notre cœur moyennant le Sacrement de la Pénitence.

Foi et prière vont de pair. Saint Augustin nous dit que «si la Foi s'éteint, la prière cesse elle-même d'exister. Croyons donc pour assurer le succès de nos prières, et prions pour que notre Foi ne vienne pas à faiblir. La Foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la Foi».
Si notre intention est bonne, et que nous nous adressons à Jésus, nous découvrirons qui Il est et nous comprendrons quand Il nous demande: «Le Baptême de Jean venait-il du Ciel ou des hommes?» (Mc 11,30).
Par la Foi, nous savons qu'il venait du Ciel, et que son autorité Lui vient aussi de Son Père, qui est Dieu, et de Lui même, car Il est la deuxième Personne de la Sainte Trinité.

Parce que nous savons que Jésus est l'unique Sauveur du monde, nous nous adressons à Marie qui est aussi notre Mère, pour accueillir la Parole et la Vie de Jésus, avec bonne intention et bonne volonté, et pour avoir la Paix et la Joie des enfants de Dieu.

 

Hymne : Comment es-tu foyer de feu

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, tu es la Lumière de toutes les lumières, et le jour qui ne finit pas ; dès le matin de ce jour nouveau nous te prions : que la clarté de ta présence, en chassant la nuit du péché, illumine nos cœurs.

 

Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)... (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la Paix.

 

Parole de Dieu : (1 Co 10, 16-17)... (Office des Vêpres).
La coupe d’action de grâce que nous bénissons, n’est-elle pas Communion au Sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas Communion au Corps du Christ ?
Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.

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