Eucharistie du Jeudi 17 Mars 2016 : Jeudi de la 5ème semaine de Carême.

Eucharistie du Jeudi 17 Mars 2016 : Jeudi de la 5ème semaine de Carême.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).

Fête de Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada (1610-1649).
Fête du Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Mercédaires de la Charité. » (1831-1905).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 17,3-9… Psaume 105(104),4-5.6-7.8-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,51-59.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Stpatricks e1395087758500 2Jeudi 17 Mars 2016 : Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).
(Co-Patron de l’Irlande avec Sainte Brigitte de Kildare).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Patrick.

Soj saint gabriel lallemantJeudi 17 Mars 2016 : Fête de Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada (1610-1649).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada.

20031109 zegri 2Jeudi 17 Mars 2016 : Fête du Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Mercédaires de la Charité. » (1831-1905).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 17,3-9.
En ces jours-là, Abram tomba face contre terre et Dieu lui parla ainsi :
« Moi, voici l’alliance que je fais avec toi : tu deviendras le père d’une multitude de nations.
Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram, ton nom sera Abraham, car je fais de toi le père d’une multitude de nations.
Je te ferai porter des fruits à l’infini, de toi je ferai des nations, et des rois sortiront de toi.
J’établirai mon alliance entre moi et toi, et après toi avec ta descendance, de génération en génération ; ce sera une alliance éternelle ; ainsi je serai ton Dieu et le Dieu de ta descendance après toi.
À toi et à ta descendance après toi je donnerai le pays où tu résides, tout le pays de Canaan en propriété perpétuelle, et je serai leur Dieu. »
Dieu dit à Abraham : « Toi, tu observeras mon alliance, toi et ta descendance après toi, de génération en génération. »

 

Psaume 105(104),4-5.6-7.8-9.
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.
Souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça.

Vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Le Seigneur, c'est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l'univers.

Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,51-59.
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Sur Abraham, I, 67-78 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1999, p. 87)

« Abraham a vu mon jour »

« Dieu dit à Abraham : Prends ton fils bien-aimé, cet Isaac que tu as chéri ; pars sur les hauteurs et tu me l'offriras en holocauste » (Gn 22,2).
Isaac préfigure Le Christ qui va souffrir : il vient sur une ânesse..., et quand Le Seigneur est venu souffrir pour nous sa Passion, il a détaché le petit de l'ânesse et s'est assis dessus...

Abraham dit à ses serviteurs : « Nous reviendrons vers vous » ; sans qu'il le sache, c'était une prophétie... Isaac a porté sur lui le bois, et Le Christ a porté le gibet de la Croix.
Abraham accompagnait son fils ; Le Père accompagnait Le Christ.
Il dit en effet : « Vous me laisserez seul, mais je ne suis pas seul ; Le Père est avec moi » (Jn 16,32).
Isaac dit à son père... : « Voici le bois, où est l'agneau pour l'holocauste ? » Ce sont des paroles prophétiques, mais il ne le sait pas ; Le Seigneur en effet préparait un Agneau pour le sacrifice.
Abraham aussi a prophétisé en répondant : « Dieu pourvoira à l'agneau pour l'holocauste, mon fils »...

« L'ange dit : ' Abraham, Abraham ! ... N'étends pas la main sur l'enfant, ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, toi qui n'as pas épargné ton fils bien-aimé pour moi ' (cf Rm 8,32)...
Abraham leva les yeux et regarda : voici qu'un bélier était pendu par les cornes dans un buisson. »
Pourquoi un bélier ? C'est lui qui a le plus de valeur dans tout le troupeau. Pourquoi pendu ? Pour te faire voir que ce n'était pas une victime terrestre...
Notre corne, notre force, c'est Le Christ (Lc 1,69), qui est supérieur à tout homme, comme nous le lisons : « Tu es le plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3).
Seul, il a été élevé de terre et exalté, comme il nous l'enseigne par ces paroles : « Je ne suis pas de ce monde, Moi ; je suis d'en haut » (Jn 8,23).
Abraham l'a vu dans ce Sacrifice, il a aperçu sa Passion. C'est pourquoi Le Seigneur dit de lui : « Abraham a vu mon jour et s'est réjoui ».
Il est apparu à Abraham, lui révélant que son corps souffrirait la Passion par laquelle il a racheté le monde.
Il indique même le genre de Passion en le montrant pendu ; ce buisson est le gibet de la Croix. Et élevé sur ce bois, le guide incomparable du troupeau a tout attiré à Lui, pour se faire connaître de tous.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/28
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma Parole, jamais il ne verra la mort.

On est en pleine confrontation. Jésus est dans le temple et les Juifs dont parle l’Évangile ne représentent pas la foule mais bien les adversaires de Jésus qui, à cet endroit, doivent être des Sadducéens et des Pharisiens. Jésus vient de les provoquer en disant: Qui d’entre vous, me convaincra de péché? (8,46)
Et il les accuse ensuite de rejeter Dieu en le rejetant: Qui est de Dieu, entend les paroles de Dieu, si vous n’entendez pas c’est que vous n’êtes pas de Dieu. (8,47)
Les Juifs le traitent de Samaritain (hérétique) et de possédé du démon.
Jésus conclut cet échange en déclarant solennellement: En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma Parole, il ne verra jamais la mort.
Pour être libéré du péché et avoir accès à la Vie d’en haut, il faut écouter Jésus, c’est-à-dire accueillir sa Parole qui vient du Père et répondre par sa vie.

Jésus a déjà illustré ce thème en utilisant la comparaison de la lumière: Je suis la Lumière du monde (au sens d’univers). Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la Lumière de la Vie. (Jean 8,12)

Dans l’Ancien Testament, la Parole de Dieu, qui donne l’accès à Dieu, était comparée à une lumière: Une lampe sur mes pas, ta Parole, une Lumière sur ma route. (Ps.119,105)

Ce sens n’est pas exclu de la Parole de Jésus, mais celui-ci emploie une autre image pour signifier qu’il donne l’accès au Père. C’est l’image du chemin: Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par Moi. (Jean14,6)

Mais l’image de la lumière est aussi employée par opposition aux ténèbres qui sont l’image du monde du péché. Lumière - ténèbres représentent la dualité : le monde du bien et le monde du mal.
La lumière est alors le symbole de la Vie nouvelle: Jésus est la Lumière de la Vie.

Jésus termine en disant solennellement : Amen, amen, je vous le dis: avant qu’Abraham ait existé, moi, Je Suis.
Je Suis est le titre que Yahvé a révélé à Moïse quand il voulait savoir son Nom (Exode 3,14). Jésus en l’employant montre qu’il a accès à un mode d’existence Divin. C’est ce que comprennent les auditeurs et on cherche alors à le lapider.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,ferie.de.careme,2374.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »

Dans le Temple, la confrontation entre Jésus et quelques Juifs se poursuit. Jésus prend la parole : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu'un reste fidèle à ma Parole, il ne verra jamais la mort. »
Notre Seigneur affirme ici sa mission de Salut. Sa Parole est Parole de Vie parce qu’elle préserve de la mort éternelle celui qui l’accueille et la fait sienne.
Mais quand Jésus leur parle de Vie, ses interlocuteurs ne voient que la vie terrestre. Du coup, appliquant ses propos à la seule mort physique, ils les réduisent à une simple promesse d’immortalité.
Dès lors, il leur est facile d’ironiser : « Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi. »

Les propos de Jésus ont pourtant réveillé chez eux une question fondamentale, celle de son identité : « Qui donc prétends-tu être ? »
Jésus ne va pas répondre directement. Toute pensée de vanité lui est étrangère. La seule gloire qui compte pour lui est celle qu’il reçoit de Son Père : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien ; c'est Mon Père qui me glorifie. »
Et Le Père se glorifie en Son Fils en en faisant le révélateur de son Amour pour tous les hommes.
Accueillir cette révélation de Jésus, Parole de Dieu faite chair, à travers ses gestes et ses paroles, c’est cela connaître Le Père.
Avant toute chose, cette connaissance est concrète. Elle est un rapport personnel, une communion de pensée et de Vie avec Le Père à travers Le Fils.

La preuve que les Juifs qui s’opposent à Jésus ne possèdent pas cette connaissance est qu’ils rejettent Le Fils.
Ils ne l’ont pas accueilli comme celui qui garde la Parole du Père et la révèle à tout homme. Or, comme le dit à un autre endroit Jésus, « nul ne connaît Le Père, si ce n’est Le Fils et celui à qui Le Fils veut bien le révéler. »
En leur disant que lui connaît Dieu et qu’eux ne le connaissent pas, Jésus dénonce donc leur illusion.
Comment se fait-il qu’ils n’aient pas été capables de reconnaître la Gloire du Père manifestée en Jésus ?
Abraham, n’a-t-il pas lui-même contemplé ce « jour » ? En tant que fils d’Abraham, ils auraient du reconnaître en lui, Jésus, la véritable postérité promise par Dieu à leur père, le véritable objet de sa Joie, l’Isaac véritable, dont le premier n’était que la figure (cf. Première lecture).

Nous devons ici nous rappeler que cette discussion de Jésus avec ses interlocuteurs est située par Saint Jean le jour de la Fête des Tentes.
Cette Fête commémorait les quarante années passées au désert et les miracles ayant marqué ce séjour, spécialement celui de l’eau que Moïse fit jaillir du rocher.
Elle était caractérisée par une Joie proverbiale.
D’après le Livre des Jubilés, Abraham l’aurait, en effet, instituée pour manifester sa Joie à l’annonce de la naissance d’Isaac.

En se présentant comme l’Isaac véritable, Jésus fait donc refluer vers lui la Joie de cette Fête : « Abraham votre père a tressailli d'allégresse dans l'espoir de voir mon Jour. Il l'a vu, et il a été dans la Joie. »
Le Jour du Salut est bien arrivé. Le rocher véritable sera bientôt transpercé et l’eau qui jaillira de lui viendra irriguer et faire refleurir les déserts d’une humanité marquée par le péché.

Mais les interlocuteurs de Jésus retournent ses paroles : « Tu as vu Abraham ! » Ils ne se rendent pas compte qu’ils viennent pourtant d’exprimer une réalité.
Jésus saisit alors la balle au bond : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu'Abraham ait existé, Moi, JE SUIS. »
C’en est trop. Non seulement Jésus affirme une existence qui transcende le temps mais en plus, il usurpe le Nom Divin « JE SUIS » (cf. Ex 3, 14).
Pour répondre à ce double blasphème, il n’y a que la lapidation (Cf. Lv 24, 16) : « Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. »

Que fait alors Jésus ? Il sort du Temple. On entend comme en écho ces autres paroles de Jésus : « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai » (Jn 2, 19). La Passion de Jésus se profile déjà à l’horizon.

« Bientôt, Seigneur Jésus, la liturgie nous invitera à te suivre jusqu’à la Croix. Que ta grâce nous aide alors à dépasser les résistances qui ne manqueront pas de se lever dans nos cœurs à ta reconnaissance, Toi dont nous attendons pourtant le jour avec impatience.
Comme le centurion au pied de la Croix, qu’elle nous assiste pour que nous reconnaissions en Toi, Jésus crucifié, Le Fils de Dieu venu nous sauver.
Et que dans la Contemplation de ton côté ouvert, nous puissions entrer dans la véritable connaissance du Père. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_48
Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne).

«Abraham votre père a tressailli d'allégresse dans l'espoir de voir mon Jour. Il l'a vu, et il a été dans la Joie»

Aujourd'hui l'Évangile de Saint Jean nous conduit devant une manifestation de Jésus au Temple.
Le Sauveur révèle un fait méconnu des Juifs: Abraham avait contemplé le jour de Sa venue et s'était réjoui de le voir.
Ils savaient tous que Dieu avait conclu une alliance avec Abraham, par laquelle Il lui avait promit le Salut de toute sa descendance.
Mais ils ignoraient l'étendue de la Lumière de Dieu. Le Christ leur révèle qu'Abraham avait vu Le Messie dans le jour de Yahvé, et Il a appelé ce jour son jour.

Dans cette révélation, Jésus démontre qu'Il possède la vision éternelle de Dieu. Mais, surtout, Il se manifeste à eux comme une présence préexistante et présente au temps d'Abraham.
Peu après dans le feu de la discussion, quand les juifs le contredirent en lui disant qu'Il n'a même pas 50 ans, Il leur dit: «Avant qu'Abraham ait existé, moi, Je suis» (Jn 8,58).

C'est une proclamation éclatante de sa Divinité, ils pouvaient la comprendre parfaitement et ils auraient pu également croire en Lui s'ils avaient eu plus de connaissance du Père. L'expression «Je suis» fait partie du tétragramme saint Yahvé, qui a été révélé au Mont Sinaï.

Le Christianisme est beaucoup plus qu'un ensemble de règles élevées de morale, comme peuvent l'être l'Amour parfait ainsi que le Pardon.
Le Christianisme est la Foi d'une personne. Jésus est Dieu et vrai Homme. «Dieu parfait, homme parfait», nous dit le Quicumque. Saint Hilaire de Poitiers, a écrit dans une belle prière: «Accorde-nous donc le sens exact des mots, la lumière de l'intelligence, la noblesse du langage, l'orthodoxie de la Foi; ce que nous croyons, accorde-nous de l'affirmer aussi.
C'est-à-dire, puisque nous connaissons par les prophètes et les Apôtres un seul Dieu, Toi, Le Père, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, pussions aussi te célébrer comme Dieu, en qui il n'y a pas unicité de personne, et confesser à Ton Fils, en tout égal à Toi».

 

Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé

Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
     Et soudain jaillit
     L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.

Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
     Et tu nous promets
     La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.

Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
     Et nous sommes sûrs
     De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.

Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
     Et le jour viendra
     Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Pour te faire connaître, Seigneur, aux peuples d’Irlande, tu as choisi l’Évêque Saint Patrick ; à sa Prière et par ses mérites, accorde à ceux qui ont la Joie d’être Chrétiens d’annoncer aux hommes les merveilles de ton Amour.

 

Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés ; ils vous ont annoncé la Parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur Foi.
Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, est le même. Il l’est pour l’éternité. Ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines étrangères.

 

Parole de Dieu : (He 13, 12-15)… (Office des Vêpres).
Jésus, voulant sanctifier le peuple par son propre Sang, a souffert sa Passion en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien ! Pour aller à sa rencontre, sortons en dehors de l’enceinte, en portant la même humiliation que Lui.
Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas définitive : nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par Jésus, un sacrifice de louange, c’est-à-dire l’acte de Foi qui sort de nos lèvres en l’honneur de son Nom.

Ajouter un commentaire