Eucharistie du Mardi 22 Mars 2016 : L’Église Célèbre le Mardi-Saint.

Eucharistie du Mardi 22 Mars 2016 : L’Église Célèbre le Mardi-Saint.

Fête du Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946).
Fête de Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 49,1-6… Psaume 71(70),1-2.3.5a.6.15ab.17… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,21-33.36-38.

Le mardi saint
Commentaire de Saint Maxime de Turin (?-v. 420), Évêque.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de l’Abbé Jean GOTTIGNY (Bruxelles, Belgique).

Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Cl august graf v galen 2Mardi 22 Mars 2016 : Fête du Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal.

6013 2Mardi 22 Mars 2016 : Fête de Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 49,1-6.
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois.
Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »

 

Psaume 71(70),1-2.3.5a.6.15ab.17.
En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c'est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,21-33.36-38.
En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »

 

Le Mardi-Saint.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20160322&id=28&fd=1

Quand vient l'heure du Mardi Saint

Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs...
Le Seigneur a fait de ma bouche une épée tranchante,
il m'a protégé par l'ombre de sa main...
Il m'a dit : Tu es mon serviteur, en toi je me glorifierai
.

Depuis des siècles déjà, l'Écriture annonçait la venue mystérieuse de ce Serviteur, à la fois souffrant et Rédempteur.
Malgré son sentiment de s'être fatigué pour rien, et d'avoir en pure perte usé ses forces, Le Seigneur maintenait une immense promesse : Je vais faire de Toi la Lumière des nations pour que mon Salut parvienne jusqu'aux confins de la Terre.
Et les siècles passaient sans que le peuple de Dieu puisse voir se lever l'aube de ce Salut tant attendu.
Mais un jour Jésus est enfin apparu. Je suis la Lumière du monde ; qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la Lumière de la Vie (Jean 8,12) on sait qu'alors, pour tout une part, les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. (...)

Nous voilà donc au cœur de ce grand combat entre les ténèbres et la lumière qui veut nous révéler un prodigieux mystère : le Mystère de notre Salut (Colossiens 1, 24-27) ! Nous voilà enfin arrivés à l'heure tant attendue.

Voici donc Jésus seul sur une route où nul n'est capable de le suivre. Pour marquer cette solitude absolue du creux de laquelle jaillira la suprême communion, cette noire solitude en face de l'incompréhension et de l'hostilité, deux figures se dressent au seuil de la nuit.
Celle de deux apôtres dont il a voulu faire des amis et qui vont devenir tous deux, l'un Judas, un traître et l'autre, Simon-Pierre, un renégat.
Tel est, dans son réalisme abrupt, la dure réalité de ce que Le Christ est venu souffrir non seulement pour nous, mais encore par nous.
Trahi par l'un, renié par l'autre, abandonné de tous, Jésus s'enfonce aujourd'hui dans la nuit la plus noire et la plus longue de notre propre histoire.

Voici venue l'heure - et elle est venue - où vous serez dispersés, chacun de son côté, et me laisserez seuls (Jean 13, 32).
Mais cette heure Le Christ l'a voulue. Il l'a choisie. Il l'a préparée. Et il proclame même que c'est celle de sa Glorification. (...)
Que nous reste-t-il à faire en ce Mardi Saint, nous qui sommes un peu, à nos heures, renégats comme Pierre ou traîtres comme Judas ?
Il nous reste à contempler la route où Jésus s'enfonce tout seul vers cet endroit où nous ne pouvons pas aller, tant est profond l'abîme de sa kénose (anéantissement) où nul d'entre nous n'est à même de l'accompagner.

Il nous reste à contempler cette route avec la certitude que ce Jésus qui s'en va, ce soir, vers la Croix, c'est aussi Le Christ vainqueur de la mort qui en reviendra afin de nous prendre un jour tout entiers, avec Lui, dans son Royaume, sachant bien que Celui qui a ressuscité Le Seigneur Jésus nous ressuscitera nous aussi avec Jésus et nous placera près de Lui avec vous (2 Corinthiens 5, 14).

Ne soyons pas plus présomptueux que Simon-Pierre ou plus désespérés que Judas. La nuit va nous envelopper à nouveau tout à l'heure.
Nous ferons glisser une fois encore nos pas dans le dédale des trottoirs et des rues. Nous nous retrouverons dans la solitude de nos appartements ; et le grand silence du soir viendra envelopper nos âmes.

Mais nous savons que nous ne sommes plus seuls. Jésus Christ a lavé nos reniements et racheté nos trahisons.
Nos pires solitudes sont habitées par la présence de son Amour.
Comment donc ne pas espérer, au soir de ce Mardi Saint où nous avons vu Le Fils du Dieu vivant partir mourir d'Amour pour nous, afin que notre mort ne soit plus qu'une pâque vers Lui !

 

Commentaire du jour.
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), Évêque.
CC Sermon 76, 317 ; PL 57, 353 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 117)

« Le coq ne chantera pas avant que tu m'aies renié trois fois »

Se retournant, le Seigneur fixe son regard sur Pierre. Et Pierre, prenant conscience de ce qu'il vient de dire, se repent et pleure... ; il fond en larmes et reste muet... (Lc 22,61-62)
Oui, les larmes sont des prières muettes ; elles méritent le pardon sans le réclamer ; sans plaider leur cause elles obtiennent miséricorde...
Les mots peuvent ne pas réussir à exprimer une prière, jamais les larmes ; les larmes expriment toujours ce que nous ressentons, alors que les paroles peuvent être impuissantes. Voilà pourquoi Pierre ne recourt plus à des paroles : les paroles l'avaient poussé à trahir, à pécher, à renier sa Foi. Il préfère avouer son péché par des larmes, ayant renié en parlant...

Imitons-le dans ce qu'il dit par ailleurs, quand Le Seigneur lui demande trois fois : « Simon, m'aimes-tu ? » (Jn 21,17) Trois fois, il répond : « Seigneur, tu sais que je t'aime. »

Le Seigneur lui dit alors : « Pais mes brebis », et cela par trois fois. Cette parole compense son égarement précédent ; celui qui avait renié Le Seigneur trois fois le confesse trois fois ; trois fois il s'était rendu coupable, trois fois il obtient la grâce par son Amour.
Voyez donc quel bénéfice Pierre a tiré de ses larmes ! ...
Avant de verser des larmes, c'était un traître ; ayant versé des larmes, il a été choisi comme pasteur, et celui qui s'était mal conduit a reçu la charge de conduire les autres.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/35
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit

C’est le dernier repas de Jésus avec ses disciples. Jésus a commencé par le lavement des pieds de ses disciples. Il a quitté la place d’honneur pour remplir un service ordinairement accompli par un esclave puis il est retourné à la place d’honneur.
Cela peut représenter l’abaissement de la croix suivi de la glorification. Mais cela représente aussi le mouvement de l’Incarnation et de la vie du Christ qui a été un service. C’est certainement un exemple important qui est laissé aux disciples.

Il est maintenant profondément bouleversé à la pensée de la trahison de Judas et à la présence de Satan.
Quand Jésus lui donne un morceau de nourriture, un geste amical, Judas accepte le morceau mais il n’accepte pas l’Amour qui est offert.
Sa décision est définitive et Satan entra en lui. Il quitte le repas pour entrer dans la nuit, symbole des ténèbres.
Il était pourtant un des Douze. Chaque fois que les Évangélistes donnent une liste des Douze, ils ajoutent au nom de Judas, celui qui le livra. Il restera l’exemple de la trahison.

Pierre est un autre personnage. Il est a la tête des Douze. Il se dit prêt à donner sa vie pour Le Seigneur mais Jésus prédit qu’il le reniera trois fois.
Il est donc un exemple de faiblesse malgré son attachement réel au Christ. Il reviendra à lui et sera mis à la tête de son troupeau (21,17).

Le troisième personnage est le modèle d’un disciple: celui que Jésus aimait. Il n’est mentionné qu’au moment de la Passion.
Dans le dernier repas, Pierre passe par lui pour faire demander à Jésus qui est celui qui le trahira..
Il sera le seul disciple présent à la crucifixion et c’est à lui que Jésus confiera sa mère. C’est à Pierre et au disciple que Jésus aimait que Madeleine va annoncer qu’elle a trouvé le tombeau vide.
Avec Pierre, il court au tombeau mais par respect attend Pierre avant d’y entrer.
A ce moment-là, le disciple crut, ce qui suppose qu’il est le premier à avoir compris que Jésus était victorieux de la mort.
Lors de la pêche miraculeuse en Galilée (21,7), c’est lui qui reconnaît Jésus dans le personnage qui est sur le rivage.
Il dit à Pierre: C’est Le Seigneur.

On a souvent pensé que derrière le disciple que Jésus aimait se cachait l’auteur de l’Évangile, Jean qui, en dépit de son importance, n’est jamais mentionné dans le quatrième Évangile.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_55
Abbé Jean GOTTIGNY (Bruxelles, Belgique).

«Il faisait nuit»

Aujourd'hui Mardi-Saint, la liturgie met l'accent sur le drame qui se prépare et qui débouchera sur la Croix du Vendredi saint.
«Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt; il faisait nuit» (Jn 13,30). Il fait toujours nuit quand on s'éloigne de celui qui est «Lumière, née de la Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu» (Symbole de Nicée-Constantinople).

Le pécheur est celui qui tourne le dos au Seigneur pour graviter autour des choses créées, sans les référer au Créateur.
Saint Augustin décrit le péché comme «l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu». Une trahison, en somme.
Une forfaiture, fruit de «l'arrogance avec laquelle nous voulons nous émanciper de Dieu et n'être rien d'autre que nous-mêmes, l'arrogance avec laquelle nous croyons ne pas avoir besoin de l'Amour éternel, mais avec laquelle nous voulons maîtriser notre vie tout seuls» (Benoît XVI).
On comprend que Jésus, ce soir-là, ait été «bouleversé au plus profond de Lui-même» (Jn 13,21).

Heureusement, le péché n'est pas le dernier mot. Le dernier mot, c'est la Miséricorde de Dieu. Mais celle-ci suppose de notre part un “retournement”.
Un renversement de situation qui consiste à se détacher des créatures pour s'attacher à Dieu et retrouver ainsi la liberté authentique.
N'attendons cependant pas pour retourner à Dieu d'être écœurés des fausses libertés que nous avons prises.
Selon le mot de Bourdaloue, «nous voulons nous convertir quand nous serons rebutés du monde ou plutôt quand le monde sera rebuté de nous».

Soyons plus avisés. Décidons-nous maintenant. La Semaine Sainte est l'occasion propice. Sur la Croix, Le Christ tend les bras à tous. Nul n'est exclu.
Tout larron repentant a sa place au paradis. À condition de changer de vie et de réparer, comme celui de l'Évangile: «Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes; mais Lui n'a rien fait de mal» (Lc 23,41).

 

Hymne : Quand le fouet a déchiré

Quand le fouet a déchiré
L’homme-Dieu,
Quand on a frappé l’amour innocent,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue
Dans l’oubli.

Quand l’épine a couronné
L’homme-Dieu,
Quand on a montré l’amour enchaîné,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres...

Quand on a cloué au bois
L’homme-Dieu,
Quand on a dressé l’amour sur la croix,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue
Dans la nuit.

Quand on a percé au flanc
L’homme-Dieu,
Quand on a jeté l’amour
Au tombeau,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu…

 

Hymne : Tu les sauvais, mais ils ne t’ont pas vu.

Tu les sauvais, mais ils ne t’ont pas vu.
Qu’était pour eux le fils du charpentier ?
Sur la colline ils t’ont abandonné,
toi, Dieu vivant, qu’ils n’ont pas reconnu.

Ils n’ont su voir qu’un homme rejeté,
ils ont moqué le faux prophète mort,
ils ont plongé la lance dans ton corps,
ils n’ont pas vu l’espoir qui se levait.

Ils n’ont pas vu le signe sur ta main,
la main crispée du Maître et créateur
qui bénissait le monde des pécheurs ;
ils n’ont pas vu mourir le Saint des saints.

Vienne le jour de toute Vérité
où nous aurons enfin les yeux ouverts
sur cette grâce et cet amour offerts.
Vienne le jour du Christ en majesté !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Aide-nous, Dieu éternel et tout-puissant, à célébrer les mystères de la Passion du Seigneur de telle sorte que nous obtenions le Pardon.

 

Parole de Dieu : (Za 12, 10-11a)… (Office des Laudes).
Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit qui fera naître en eux bonté et supplication.
Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé ; ils feront une lamentation sur Lui comme sur un fils unique ; ils pleureront sur Lui amèrement comme sur un premier-né.
En ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem.

 

Parole de Dieu : (1 Co 1, 27b-30)… (Office des Vêpres).
Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu.
C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans Le Christ Jésus, qui a été envoyé par Lui pour être notre Sagesse, pour être notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption.

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