Eucharistie du Samedi 15 Octobre 2016 : Samedi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 15 Octobre 2016 : Samedi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Thérèse d'Avila, vierge, Réformatrice des Carmélites et Docteur de l'Église (1515-1582).

Fête de Sainte Madeleine de Nagasaki, Tertiaire Dominicaine (? 1634).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1,15-23... Psaume 8,2-3a.4-5.6-7... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,8-12.
Lettre de l'Église de Smyrne sur le martyre de Saint Polycarpe (69-155), Évêque.
DE L'AUTOBIOGRAPHIE DE SAINTE THÉRÈSE D’AVILA.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Im ste therese avila 2 22Samedi 15 Octobre 2016 : Fête de Sainte Thérèse d'Avila, vierge, Réformatrice des Carmélites et Docteur de l'Église (1515-1582).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Thérèse d'Avila.

Madeleinenagasaki 2Samedi 15 Octobre 2016 : Fête de Sainte Madeleine de Nagasaki, Tertiaire Dominicaine (? 1634).
La mémoire Liturgique de Sainte Madeleine de Nagasaki est célébrée le 15 Octobre au martyrologe romain, alors que sa mémoire est célébrée avec ses 15 compagnons martyrs à Nagasaki le 28 Septembre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Madeleine de Nagasaki.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1,15-23.
Frères, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles,
je ne cesse pas de rendre grâce, quand je fais mémoire de vous dans mes prières :
que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître.
Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle espérance vous ouvre son appel, la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles,
et quelle puissance incomparable il déploie pour nous, les croyants : c’est l’énergie, la force, la vigueur
qu’il a mise en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les morts et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux.
Il l’a établi au-dessus de tout être céleste : Principauté, Souveraineté, Puissance et Domination, au-dessus de tout nom que l’on puisse nommer, non seulement dans le monde présent mais aussi dans le monde à venir.
Il a tout mis sous ses pieds et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Église
qui est son corps, et l’Église, c’est l’accomplissement total du Christ, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.

 

Psaume 8,2-3a.4-5.6-7.
Ô Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !
Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits.

À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,8-12.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu.
Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu.
Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.
Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz.
Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. »

 

Commentaire du jour.
Lettre de l'Église de Smyrne sur le martyre de Saint Polycarpe (69-155), Évêque.
V,1.VII-VIII,1 (trad. coll. Icthus, t. 2, p. 159 rev. ; cf SC 10)

« Celui qui se sera prononcé pour Moi devant les hommes, Le Fils de l'Homme se prononcera aussi pour lui »

Le plus admirable des martyrs a été l'Évêque Polycarpe. D'abord, quand il a appris tout ce qui s'était passé, il ne s'est pas troublé, il a voulu même demeurer dans la ville.
Sur l'insistance de la majorité, il a fini par s'éloigner. Il s'est retiré dans une petite propriété située non loin de la cité et y a séjourné avec quelques compagnons.
Nuit et jour, il ne faisait que prier pour tous les hommes et pour les églises du monde entier, ce qui était son habitude...

Des policiers à pied et à cheval se sont mis en route, armés comme s'ils couraient après un brigand. Tard dans la soirée, ils sont arrivés à la maison où se trouvait Polycarpe.
Celui-ci était couché dans une pièce de l'étage supérieur ; de là il aurait encore pu gagner une autre propriété.
Il ne l'a pas voulu ; il s'est contenté de dire : « Que la Volonté de Dieu s'accomplisse ».

Entendant la voix des policiers, il est descendu et s'est mis à causer avec eux. Son grand âge et son calme les ont frappés d'admiration : ils ne comprenaient pas pourquoi on s'était donné tant de mal pour arrêter un tel vieillard.
Polycarpe s'est empressé de leur servir à manger et à boire, malgré l'heure tardive, autant qu'ils le désiraient.
Il leur a seulement demandé de lui accorder une heure pour prier librement.

Ils y ont consenti ; il s'est mis à prier debout, en homme qui était rempli de la grâce de Dieu. Et ainsi pendant deux heures, sans pouvoir s'arrêter, il a continué de prier à haute voix. Ses auditeurs étaient frappés de stupeur ; beaucoup regrettaient d'avoir marché contre un vieillard si saint.

Quand il eut terminé sa prière, où il avait fait mémoire de tous ceux qu'il avait connus au cours de sa longue vie, petits et grands, gens illustres et obscurs, et de toute l'Église répandue dans le monde entier, l'heure du départ était arrivée.
On l'a fait monter sur un âne et on l'a conduit vers la cité de Smyrne. C'était le jour du grand sabbat.

 

DE L'AUTOBIOGRAPHIE DE SAINTE THÉRÈSE D’AVILA

En présence de Jésus Christ, si bon ami et si bon capitaine qui s'exposa le premier à la douleur, on peut tout souffrir.
Il nous vient en aide et nous donne des forces jamais il ne nous fait défaut ; c'est un véritable ami.
Et je vois clairement, je l'ai toujours vu depuis, que pour contenter Dieu en obtenant de lui de grandes faveurs, il veut que nous tenions tout de cette humanité sacrée, en qui sa Majesté a dit mettre toutes ses complaisances.

Je l'ai vu très souvent par expérience : le Seigneur me l'a dit. J'ai vu clairement que nous devions entrer par cette porte, si nous voulons que la Majesté souveraine nous révèle de grands secrets.

Que Votre grâce ne cherche donc pas un autre chemin, même si vous êtes aux sommets de la contemplation ; car ici vous êtes en sûreté.
Tous les biens nous viennent de ce Seigneur, le nôtre. Il vous instruira ; considérez sa vie, c'est le meilleur modèle.

Que voulons-nous avoir de mieux à nos côtés qu'un si bon ami qui ne nous abandonnera pas dans les peines et les tribulations, comme le font ceux du monde ?
Bienheureux celui qui l'aime et le garde toujours auprès de lui. Regardons le glorieux saint Paul, on eût dit que Jésus lui sortait toujours par la bouche, tant il le gardait présent dans son cœur.
Depuis que j'ai compris cela, j'ai considéré avec attention quelques saints, grands contemplatifs, et ils ne suivaient pas d'autre voie.
Saint François le montre par les stigmates, saint Antoine de Padoue par l'Enfant, saint Bernard faisait ses délices de l'humanité de Jésus, sainte Catherine de Sienne, et tant d'autres.

Nous devons marcher librement sur ce chemin, et nous abandonner dans les mains de Dieu ; si sa Majesté veut nous élever au rang de ses camériers et nous communiquer ses secrets, y aller de bon cœur.

Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel Amour il nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné en nous donnant ce gage de son Amour pour nous : car Amour obtient Amour.
Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l'Amour en nous ; car si Le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet Amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort.

 

Autre commentaire de Frère Antoine-Marie, o.c.d. (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Therese-d-Avila,1346.html

Sainte Thérèse d’Avila

Fête de Ste Thérèse d’Avila : Lectures : Sagesse 7, 7-14 ; Ps 83 ; Epître aux Romains 8, 14-17.26-27 ; Evangile selon St Jean 4, 5-15
Pour plus d’information découvrez notre rubrique : Sainte Thérèse d’Avila

Pour entrer dans l’aventure spirituelle à la suite de Thérèse de Jésus, il me semble qu’il faille accueillir deux certitudes essentielles nées de son expérience spirituelle : d’une part de la présence de Dieu au cœur de l’homme, et d’autre part, l’oraison comme chemin de sainteté.

Il nous faut croire, tout d’abord, au désir de Dieu notre Père de venir faire sa demeure au plus intime de notre cœur.
Et pour laisser Le Seigneur prendre possession de notre être, la porte qui ouvre ce château intérieur, c’est l’oraison.
« Considérer notre âme comme un château fait tout entier d’un seul diamant ou d’un très clair cristal, où il y a beaucoup de chambres, de même qu’il y a beaucoup de demeures au Ciel.
Car à bien y songer, mes sœurs, l’âme du juste n’est rien d’autre qu’un paradis où Il dit trouver ses délices. (…)
Je ne vois rien qu’on puisse comparer à la grande beauté d’une âme et à sa vaste capacité.
Vraiment, c’est à peine si notre intelligence, si aigue soit-elle, peut arriver à le comprendre, (…)
Il suffit donc que Sa Majesté dise que l’âme est faite à son image pour qu’il nous soit difficile de concevoir sa grande dignité et sa beauté » (1re Demeure chap. 1).
Pensons-nous vraiment que notre cœur est le lieu privilégié de la présence de Dieu ? Savons-nous demeurer dans l’admiration de ce mystère qui nous habite ?
Nous avons été créés à l’image de la ressemblance de Dieu, par le Baptême nous avons revêtu Le Christ, et nous sommes marqués du sceau de L’Esprit Saint.

Celui qui est la source du Salut, la santé de notre âme, nous est déjà présent comme une source qui désire se répandre en notre cœur.
Il ne s’agit pas pour nous de créer la communion avec Dieu, car elle nous est déjà donnée. Il s’agit pour nous d’un travail d’accueil pour Lui permettre de se développer.
Même nos fautes n’empêchent pas cette présence de Dieu au fond de notre cœur.

Écoutons Thérèse, « Mon âme se recueillit soudain et me parut tout entière comme un clair miroir, sans envers, ni côtés, ni haut, ni bas qui ne fussent clarté, et au centre m’apparut Le Christ Notre Seigneur, tel qu’il m’arrive de le voir.
Il me semblait le voir dans toutes les parties de mon âme aussi clairement que dans un miroir, et ce miroir lui-même, je ne saurais dire comment, se sculptait tout entier dans Le Seigneur Lui-même, par une communication que je ne saurais expliquer, très amoureuse.
Je sais que chaque fois que je me rappelle cette vision, j’en tire de grands bienfaits, surtout quand je viens de Communier.
On me fit entendre que lorsque l’âme est en état de péché mortel, ce miroir se couvre d’un épais brouillard qui le rend très noir, on ne peut donc se représenter ce Seigneur ni le voir, Lui qui, toujours présent, nous donne l’être. » (Vida 40,5)

Il s’agit donc pour nous de nous tourner vers cette présence, cette Lumière du Christ et qui peut traverser nos ténèbres et nous illuminer.
C’est pourquoi la Prière personnelle, comme le lieu privilégié de la rencontre avec Le Seigneur, est incontournable pour l’accueil de cette présence qui désire nous transformer.
Elle est la porte de notre château intérieur et le chemin de notre sanctification car elle permet au Seigneur de prendre possession peu à peu de notre vie.
Par l’attention à sa présence, par l’offrande de notre liberté et de notre Amour, nous permettons au Seigneur de mettre en œuvre son Amour qui nous recrée à partir du centre de notre être.
« Pensez-vous qu’il importe peu à une âme qui a tendance à se distraire, de comprendre cette vérité et de savoir qu’elle n’a pas besoin d’aller au Ciel pour parler à son Père Éternel, et se délecter avec Lui ? (…)
Enfin, songez que dans ce palais habite ce grand Roi qui a daigné être votre Père, et qu’il se tient sur un trône du plus haut prix : votre cœur. (…)
Mais quoi de plus merveilleux que de voir celui qui remplirait mille mondes de sa grandeur s’enfermer dans une si petite chose ! (…)
Quand une âme commence dans cette voie, il ne se fait pas connaître, de peur qu’elle ne se trouble en se voyant si petite pour contenir quelque chose de si grand, mais, petit à petit, tout doucement, il élargit cette âme à la mesure de ce qu’il met en elle.
C’est pourquoi je dis qu’il porte en lui la liberté, car il a le pouvoir d’agrandir ce palais. »
(Chemin de Perfection, manuscrit de Valladolid, chap.28,12)

Accueillir Le Seigneur pour qu’il transforme notre vie, c’est tout simplement avoir avec Lui une relation d’amitié dans la confiance.
En prenant le temps de l’Oraison, de la Prière personnelle silencieuse, nous entrons dans une relation faite de simplicité et d’Humilité.
« Nous pouvons dire cette Prière de telle façon qu’à peine aura-t-il compris que nous sommes sans arrière pensées, et que nous agirons comme nous le disons, il fera notre fortune.
Il aime beaucoup que nous lui parlions franchement ; lorsque nous lui parlons simplement et clairement, sans dire une chose pour nous en réserver une autre il donne toujours au-delà de ce que nous lui demandons. » (CP V 37, 4)

Dieu ne s’offense pas si nous sommes simples et vrais, ce qui ne veut pas dire grossier, ni familier au sens péjoratif du terme.
Mais il s’agit de devenir des familiers de Dieu au sens positif du terme. « Mon Dieu n’est nullement susceptible ; il n’est pas méticuleux ; il devra vous savoir gré de ce que vous aurez donné.
Quant à celle qui n’est pas généreuse, mais si avare qu’elle n’a pas le cœur de donner, c’est déjà beaucoup qu’elle prête.
Enfin, faites quelque chose, Notre-Seigneur nous tient compte de tout ; il s’accommode de toutes nos façons.
Lorsqu’il nous demande des comptes, il n’est pas minutieux, mais magnanime ; même si nous lui avons fait du tort, il lui en coûte peu de pardonner.
Il paye si scrupuleusement que n’ayez crainte, même si vous n’avez fait que lever les yeux en pensant à Lui, il ne manquera pas de vous en récompenser. » (CP V 23,3)

Que Le Seigneur nous donne d’entrer dans cette relation d’Amour et de confiance qu’est l’Oraison et qui est ouverte à tout Chrétien qui a entendu l’appel à la sainteté.
Fr. Antoine-Marie, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour. (Texte propre à la Fête de Ste Thérèse d’Avila).
http://evangeli.net/evangile/jour/VI_1015a
Texte de l'Évangile (Mt 11,25-30): En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).

«"Tu as caché ces choses aux savants et intelligents, et tu les as révélées aux petits"»

Aujourd'hui, nous célébrons la Fête de Sainte Thérèse d'Avila. L'Évangile, proclamé dans le jour de cette Docteur de l'Église, nous recommande la simplicité d'enfants, pour nous mettre aux mains du Père : "Je te Bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, d’avoir caché cela à des sages et à des intelligents, et de l’avoir révélé à des tout-petits petits" (Mt 11,25).

Jésus avait dit sur les enfants : "Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi, car c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume des Cieux." (Mt 19,14).
Être comme des enfants ne signifie pas rester dans un infantilisme psychologique permanent. L'enfant est celui qui se laisse guidé avec docilité par la main de son père.
L'enfant découvre à chaque pas ce que ses parents lui montrent. Tous les enfants donnent leurs premiers pas entre les mains amoureuses de leurs parents.

Suivre la volonté du Père est ce que nous demandons chaque fois que nous récitons le Notre Père, et c'est la caractéristique fondamentale de celui qui devient comme un enfant. "Celui qui s'occupa de toi avant que tu n'existes: ne va-t-il pas se préoccuper de toi dès qu'il t'a appelé à la vie ? Celui qui t'a créé est aussi celui qui te soutient" (Sain Agustín). Tout se repose dans la prévoyance de Dieu.

Dieu, notre Père, ne nous abandonne jamais. Tout au contraire, c’est nous qui devons nous abandonner aux mains de Dieu.
L'Évangile d'aujourd'hui nous invite à cela : nous confier à Celui qui nous accompagne toujours. Avoir confiance et être humbles n'est pas à la mode, mais certainement c'est le chemin unique pour arriver au Dieu.
Sainte Thérèse l'affirme expressément : "J'ai clairement vu que, si nous voulons que la majesté souveraine nous révèle de grands secrets, nous devons entrer par cette porte [la contemplation de Jésus]. Il n’existe veut aucun autre chemin (...). Ce chemin doit être parcouru en liberté, en nous abandonnant aux mains du Dieu".

Questionnons-nous, spécialement aujourd'hui, comment est notre vie : gardons-nous du silence pour permettre à Dieu de nous parler?
Prions-nous en nous abandonnant entre ses mains ? Mais avoir confiance et être humbles, ce sont deux buts que nous avons à apprendre à l'intérieur de l'Église: notre Mère! : avons-nous une confiance humble en elle et l'aimons-nous ?

 

Hymne : Celui qui ne change pas

Celui qui ne change pas
quand le monde passe,
tu le rejoins par l'espace
de la foi pure,
Thérèse d'Avila,
et Sa présence te rassure.

R/Qui
nous ôterait
la paix
si
repose en nous l'Esprit ?
Dieu seul suffit.

Le chemin de perfection,
tu dis qu'il arrive
à la fontaine d'eau vive,
que toute gloire
jaillit du cœur profond
où le Seigneur se donne à boire.

Entre tous les dons reçus,
les fruits du silence,
de pauvreté, de souffrance,
de solitude,
Thérèse de Jésus,
te sont déjà béatitude.

Mourir de ne pas mourir
t'entraîne à toute heure
vers la septième demeure,
centre de l'âme,
et tu viens avertir
que l'Amour même nous réclame.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as suscité par Ton Esprit Sainte Thérèse d'Avila pour montrer à l'Église le chemin de la perfection, fais-nous trouver notre nourriture dans sa doctrine spirituelle et brûler du désir de la véritable sainteté.

 

Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)... (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix.

 

Parole de Dieu : (Rm 11, 33-36)... (Office des Vêpres).
Quelle profondeur dans la richesse, la Sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la Gloire pour l’éternité ! Amen.

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