Eucharistie du Vendredi 17 Février 2017 : Vendredi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Vendredi 17 Février 2017 : Vendredi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête des 7 Saints Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.

Fête de la Bienheureuse Élisabetta Sanna, veuve italienne du Tiers-Ordre des Minimes (? 1857).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 11,1-9... Psaume 33(32),10-11.12-13.14-15... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,34-38.9,1.
Commentaire de Saint François Xavier (1506-1552), Missionnaire Jésuite.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim FONT i Gassol (Igualada, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Les 7 saints fondateurs de l ordre des servites de marie 11Vendredi 17 Février 2017 : Fête de Saint Alexis Falconieri (1200 – 1310). Fête des 7 Saints Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Les 7 Saints Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
06 elisabetta sanna 2Vendredi 17 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Élisabetta Sanna, veuve italienne du Tiers-Ordre des Minimes (? 1857).
Elle a été Béatifiée le 17 Septembre 2016.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Élisabetta Sanna.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 11,1-9.
Toute la terre avait alors la même langue et les mêmes mots.
Au cours de leurs déplacements du côté de l’orient, les hommes découvrirent une plaine en Mésopotamie, et s’y établirent.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! Fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! » Les briques leur servaient de pierres, et le bitume, de mortier.
Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville, avec une tour dont le sommet soit dans les cieux. Faisons-nous un nom, pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. »
Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties.
Et le Seigneur dit : « Ils sont un seul peuple, ils ont tous la même langue : s’ils commencent ainsi, rien ne les empêchera désormais de faire tout ce qu’ils décideront.
Allons ! Descendons, et là, embrouillons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre. Ils cessèrent donc de bâtir la ville.
C’est pourquoi on l’appela Babel, car c’est là que le Seigneur embrouilla la langue des habitants de toute la terre ; et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre.

 

Psaume 33(32),10-11.12-13.14-15.
Le Seigneur a déjoué les plans des nations,
anéanti les projets des peuples.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d'âge en âge.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Du lieu qu'il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,34-38.9,1.
En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ?
Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?
Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »
Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. »

 

Commentaire du jour.
Saint François Xavier (1506-1552), Missionnaire Jésuite.
Lettre du 10 Mai 1546 (trad. coll. Foi vivante Cerf, 1996, p. 58 rev.)

Un grand Missionnaire prêt à perdre sa vie

Ce pays… est très dangereux, car ses habitants, pleins de perfidie, mêlent souvent le poison à la nourriture et à la boisson.
Voilà pourquoi il ne se trouve personne pour y aller s'occuper des Chrétiens. Mais ceux-ci ont besoin d'un enseignement spirituel et de quelqu'un qui les Baptise pour sauver leur âme ; c'est pourquoi je ressens l'obligation de perdre ma vie corporelle pour porter secours à la Vie spirituelle du prochain…
Je place mon espérance et ma confiance en Dieu Notre Seigneur, avec le désir de me conformer, selon mes pauvres petits moyens, à la Parole du Christ, Notre Rédempteur et Seigneur :
« Qui veut sauver sa vie, la perdra ; qui la perdra à cause de Moi, la sauvegardera »…

Il est facile, bien sûr, ce comprendre les mots et le sens général de cette parole du Seigneur ; cependant quand on veut la mettre en pratique et se disposer à décider de perdre sa vie pour Dieu afin de la retrouver en Lui, quand on s'expose aux périls où l'on pressent la probabilité d'y laisser sa vie..., tout devient si obscur que les mots, pourtant si clairs, viennent à s'obscurcir eux aussi.
En pareil cas, me semble-t-il, seul arrive à comprendre celui — si savant soit-il — à qui Dieu Notre Seigneur, dans son infinie Miséricorde, daigne l'expliquer dans ses circonstances particulières.
C'est alors que l'on reconnaît la condition de notre chair, c'est-à-dire combien elle est faible et infirme.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_59
+ Abbé Joaquim FONT i Gassol (Igualada, Barcelona, Espagne).

«Si quelqu'un veut marcher derrière Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive»

Aujourd'hui l'Évangile nous parle de deux sujets complémentaires: notre croix de chaque jour et son fruit, c'est-à-dire la Vie avec majuscule, surnaturelle et éternelle.

Nous nous levons pour écouter le saint Évangile, en signe de notre volonté de suivre ses enseignements. Jésus nous dit de renoncer à nous-mêmes, ce qui signifie «ne pas nous guider sur nos caprices» —comme le précise le psaume— ou éloigner «les richesses trompeuses», comme le dit Saint Paul.
Prendre sa croix, c'est accepter les petites mortifications que nous rencontrons chaque jour sur notre route.

La phrase que Jésus prononça dans le discours sacerdotal au Cénacle peut nous y aider: «Je suis la vraie vigne et Mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui, en moi, ne donne pas de fruit, Il le coupe; et celui qui donne du fruit, Il l'émonde pour qu'il donne plus de fruit» (Jn 15,1-2).
Un vigneron enthousiaste qui soigne son raisin pour qu'il soit plus sucré! Oui, nous voulons suivre Le Seigneur!
Oui, nous sommes conscients que Le Père peut nous aider à donner sur cette Terre un fruit abondant et jouir ensuite de la Vie éternelle.

Saint Ignace guidait Saint François-Xavier avec les paroles du texte d'aujourd'hui: «Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie?» (Mc 8,36).
C'est ainsi qu'il devint le patron des Missions.
Dans le même registre, nous lisons au dernier canon du Code de Droit Canonique (c. 1752): «(…) Sans perdre de vue le Salut des âmes qui doit toujours être dans l'Église la loi suprême».

Saint Augustin enseigne une fameuse leçon: «Animam salvasti tuam predestinasti», «qui obtient le Salut d'une âme, assure le sien». L'invitation est claire.

Marie, Mère de la Divine Grâce, nous tend la main pour avancer sur ce chemin.

 

Hymne : Retournez-vous, voici l'Esprit

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.

 

Hymne : Qui donc est Dieu pour se livrer perdant

Qui donc est Dieu pour se livrer perdant
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal
comme une mère ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie
et son royaume ?

Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils
donner sa mère ?

Qui donc est Dieu pour être notre Pain
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps
jusqu’en sa gloire ?

Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?

 

Hymne : Regarde où nous risquons d’aller

Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.

Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.

Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.

Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.

Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre aux sept Fondateurs des Servites.
Mets en nous, Seigneur, cette piété qui portait les Fondateurs des Servites  aimer tendrement la Mère de Ton Fils et à faire avancer ton peuple vers Toi.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)... (Office des Laudes).
Maintenant, dans Le Christ-Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa Chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la Haine.

 

Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)... (Office des Vêpres).
Nous proclamons la Sagesse du mystère de Dieu, Sagesse tenue cachée, prévue par Lui dès avant les siècles, pour nous donner la Gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette Sagesse.

Date de dernière mise à jour : 17/02/2017

Ajouter un commentaire