Eucharistie du Dimanche 28 Mai 2017 : Septième Dimanche de Pâques (Année A).

Eucharistie du Dimanche 28 Mai 2017 : Septième Dimanche de Pâques (Année A).

Fête de Saint Germain, Abbé puis Évêque de Paris (v. 496 † 576).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 1,12-14… Psaume 27(26),1.4.7-8a… Première lettre de saint Pierre Apôtre 4,13-16… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,1-11a.
Commentaire du Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013].
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE DE NYSSE SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES : « Je leur ai donné la Gloire que tu m'as donnée ».
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

St germain de paris 11Dimanche 28 Mai 2017 : Fête de Saint Germain, Abbé puis Évêque de Paris (v. 496 † 576).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Germain, Abbé puis Évêque de Paris.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 1,12-14.
Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, retournèrent du mont des Oliviers à Jérusalem, qui n’est pas loin. (La distance ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.)
Arrivés dans la ville, ils montèrent à l'étage de la maison ; c'est là qu'ils se tenaient tous : Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
D'un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes dont Marie, mère de Jésus, et avec ses frères.

 

Psaume 27(26),1.4.7-8a.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie.

Écoute, Seigneur, je t'appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m'a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »

 

Première lettre de saint Pierre Apôtre 4,13-16.
Mes bien-aimés, puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d'être dans la joie et l'allégresse quand sa gloire se révélera.
Si l'on vous insulte à cause du nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous.
Si l'on fait souffrir l'un de vous, que ce ne soit pas comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme dénonciateur.
Mais si c'est comme chrétien, qu'il n'ait pas de honte, et qu'il rende gloire à Dieu à cause de ce nom de chrétien.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,1-11a.
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, l'heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c'est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Moi, je t'ai glorifié sur la terre en accomplissant l'œuvre que tu m'avais confiée.
Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j'avais auprès de toi avant le commencement du monde.
J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé fidèlement ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m'as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m'avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d'auprès de toi, et ils ont cru que c'était toi qui m'avais envoyé.
Je prie pour eux ; ce n'est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m'as donnés : ils sont à toi,
et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes.

 

Commentaire du jour.
Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013].
Der Gott Jesu Christi (trad. Le Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p. 17).

« J'ai fait connaître Ton Nom aux hommes »

Qu'est-ce que cela veut dire, le Nom de Dieu ? ... Dans le livre de l'Apocalypse, l'adversaire de Dieu, la Bête, ne porte pas un nom mais un nombre : 666 (Ap 13,18).
La Bête est numéro et elle transforme en numéros. Ce que cela signifie, nous le savons, nous qui avons fait l'expérience du monde des camps de concentration ; leur horreur vient justement de ce qu'ils effacent les visages...
Dieu, lui, a des noms et appelle par un nom. Il est personne et cherche la personne. Il a un visage et cherche notre visage. Il a un cœur et cherche notre cœur.
Pour lui, nous ne sommes pas des fonctions dans la grande machine du monde, mais ce sont justement ceux qui n'ont aucune fonction qui sont les siens.
Le Nom, c'est la possibilité d'être appelé, c'est la communion.

C'est pour cette raison que Le Christ est le vrai Moïse, l'achèvement de la révélation du Nom.
Il ne vient pas apporter, comme nom, un mot nouveau.
Il fait plus : il est Lui-même la face de Dieu ; il est Lui-même le Nom de Dieu. Il est la possibilité même qu'a Dieu d'être appelé « tu », d'être appelé comme personne, comme cœur.
Son Nom propre « Jésus » mène à son terme le Nom mystérieux du buisson ardent (Ex 3,14) ; maintenant il apparaît clairement que Dieu n'avait pas fini de parler, qu'il n'avait que provisoirement interrompu son discours.
Car le Nom de Jésus contient le mot « Yahvé » dans sa forme hébraïque et lui ajoute autre chose : « Dieu sauve ».
Yahvé, c'est-à-dire « Je suis celui qui suis », veut dire maintenant, compris à partir de Jésus : « Je suis celui qui vous sauve ». Son être est Salut.

 

HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE DE NYSSE SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES

« Je leur ai donné la Gloire que tu m'as donnée »

Si l'amour chasse parfaitement la crainte et si la crainte se transforme en amour, alors on découvre que l'unité consiste en cet aboutissement du Salut : tous sont unis entre eux par l'adhésion à l'unique bien, au moyen de cette perfection que la colombe représente.

Car c'est le sens que nous tirons des paroles qui suivent dans le Cantique des cantiques, et que prononce le Bien-Aimé :
Unique est ma colombe, unique ma parfaite ; elle est la fille unique de sa mère, la préférée de celle qui l'enfanta.

Mais le sens de ces paroles nous apparaît plus clairement dans le discours du Seigneur rapporté par l'Évangile.
Par sa Bénédiction, il a donné toute puissance à ses disciples ; puis, en priant son Père, il accorde les autres biens à ceux qui en sont dignes.
Et il ajoute le principal de tous les biens : que les disciples ne soient plus divisés par la diversité de leurs préférences dans leur jugement sur le bien, mais qu'ils soient tous un par leur union au seul et unique bien.
Ainsi, par l'unité du Saint-Esprit, comme dit l'Apôtre, étant attachés par le lien de la paix, ils deviennent tous un seul corps et un seul esprit, par l'unique Espérance à laquelle ils ont été appelés.

Mais nous ferons mieux de citer littéralement les Divines paroles de l'Évangile : Que tous, dit Jésus, soient un, comme Toi, Mon Père, tu es en Moi, et Moi en Toi ; qu'eux-mêmes soient un en nous.

Or, le lien de cette unité, c'est la Gloire. Que Le Saint-Esprit soit appelé Gloire, aucun de ceux qui examinent la question ne saurait y contredire, s'il considère ces paroles du Seigneur : La Gloire que tu m'as donnée, je la leur ai donnée.
Effectivement, il leur a donné cette Gloire quand il leur a dit : Recevez Le Saint-Esprit.

Cette Gloire, qu'il possédait de tout temps, avant que le monde fût, Le Christ l'a pourtant reçue lorsqu'il a revêtu la nature humaine.
Et lorsque cette nature eut été glorifiée par L'Esprit, tout ce qui lui est apparenté a reçu communication de la Gloire de L'Esprit, en commençant par les disciples.
C'est pour cela que Jésus dit : La Gloire que tu m'as donnée, je la leur ai donnée ; qu'ils soient un comme nous sommes un ; moi en eux et Toi en Moi, pour qu'ils soient parfaitement un.

Celui qui, de petit enfant, est parvenu en grandissant à la stature d'homme parfait, qui a rejoint la mesure de l'âge spirituel ~ ; celui qui est devenu capable de recevoir la Gloire de L'Esprit par sa maîtrise de soi et sa pureté : il est cette colombe parfaite que regarde l'Époux lorsqu'il dit : Unique est ma colombe, unique ma parfaite.

 

Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/7eme-Dimanche-de-Paques-A.html

« Père, l’heure est venue »

Longtemps après les événements de la Passion et de la Résurrection, après avoir médité durant des années les paroles de Jésus, Jean a voulu fixer pour nous le testament spirituel de son Maître.
Il l’a fait dans cette longue Prière du chapitre 17, qui nous apporte un écho direct du repas d’adieux du Seigneur.
On l’appelle souvent Prière Sacerdotale, parce que Jésus l’a prononcée au moment où il allait librement donner sa vie pour le Salut du monde.

C’est bien une Prière, en effet : Jésus « lève les yeux au Ciel », selon son habitude. Il s’adresse à Dieu en lui disant : « Abba, Père ».
C’était, dans sa langue, un nom de tendresse filiale, et cette familiarité de Jésus avec Dieu dans sa Prière avait toujours frappé ses disciples.

Par ailleurs certaines phrases de cette prière rappellent les demandes du Notre Père :

  • « Que ton Nom soit sanctifié » reparaît ici sous une autre forme : « Que ton Fils te glorifie … Tu m’as donné ton Nom ».
  • « Que ta volonté soit faite » devient ici, dans la bouche de Jésus : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire ».
  • « Délivre-nous du mal » affleure plus loin dans cette même Prière : « Père, garde-les du mauvais ».

L’Évangéliste nous a donc conservé là quelque phrases typiques de la Prière de Jésus ; mais deux traits nouveaux donnent à ces confidences du dernier soir une tonalité toute spéciale.

Tout d’abord, en même temps qu’il prie son Père, Jésus semble s’adresser à nous. Il prie tout haut, et se révèle à travers sa Prière.
Il se découvre à nous comme le confident du Père, et il parle de la Joie qu’ils avaient ensemble avant que le monde commençât, avant qu’il y eût des hommes pour connaître ou rejeter Dieu, avant que fût lancée l’histoire de la liberté et du Salut.

Un autre trait inattendu de cette Prière Sacerdotale est que Jésus commence ainsi : « Père, l’heure est venue ».
D’instinct nous comprenons que Jésus veut parler de ses souffrances qui approchent et de sa mort, qu’il a plusieurs fois prédite.
Mais il y a plus. Car Jésus parlait souvent de « son heure ». Il disait : « Mon heure n’est pas encore venue », l’heure où « le Fils de l’Homme doit être glorifié ».
Pour Jésus, l’Heure englobait tout son passage au Père, et donc à la fois ses souffrances, sa mort, sa Résurrection, son entrée dans la Gloire, et même, semble-t-il, le don de L’Esprit-Saint aux hommes.
L’heure de Jésus, c’est une sorte de grand moment qui commence dans le temps et qui débouche dans l’éternité, dans la Gloire.

« Père, l’heure est venue » : Jésus est conscient que la mort désormais est inéluctable ; mais pour lui cette mort va marquer l’entrée dans la Vie nouvelle.
Nous comprenons alors l’insistance avec laquelle Jésus revient, au cours de la Cène, sur le thème de la Gloire : « Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils ». Étrange prière … Mais Jésus, par deux fois, explique pourquoi il demande d’être glorifié.

La première raison est qu’il est en train de terminer sa mission terrestre : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire ; et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de Toi ».
Le deuxième motif est que Jésus, une fois glorifié dans son humanité sainte, va continuer son œuvre sans plus être bridé par les limites terrestres : « Père, glorifie ton Fils, afin que Ton Fils te glorifie ».
Et comment Jésus va-t-il s’y prendre désormais, au-delà de la mort, pour glorifier le Père ?
- En « donnant la Vie éternelle » à tous ceux que Le Père lui a donnés.
Ainsi, en demandant d’être glorifié, Jésus se soucie encore de nous, pour nous introduire dans la Vie, dans sa Vie.

La Vie éternelle, qui oserait en parler, si Jésus n’en avait fait le centre de son message ? Souvent elle fait peur ; on a l’impression qu’elle passe comme une ombre sur les joies que la vie peut offrir, et volontiers on en écarte le souvenir, comme si, à force de l’oublier, elle finirait par devenir moins nécessaire ; comme si, à force d’illusions, nous pourrions éluder le grand passage par la mort corporelle.

L’heure est venue pour Jésus ; l’heure viendra pour nous de « passer de ce monde au Père », et c’est bien pourquoi Le Christ veut donner dès à présent à notre existence toute sa densité, tout son poids d’Amour et de service.
Pour ceux qui suivent Jésus-Christ, la Vie vraie, la Vie digne de Dieu et de l’homme, la Vie éternelle, commence non pas au-delà, mais en deçà de la mort, sur le versant terrestre ; et c’est le grand secret de bonheur que l’Évangile crie ou murmure au monde.

« La Vie éternelle, explique l’Évangile de Jean, c’est qu’ils te connaissent, Toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ».
Et pour Jean, comme pour les prophètes et les psalmistes, connaître Dieu ne consiste pas à accumuler des notions abstraites, comme dans un catéchisme où le cœur n’aurait jamais sa part.

Connaître Dieu, c’est entrer dans son intimité ; connaître Jésus-Christ, c’est devenir jour après jour son compagnon, son disciple, son confident ; comme ces hommes qui l’avaient suivi depuis les débuts en Galilée et à qui Jésus pouvait dire, quelques heures avant sa mort : « Je ne vous appelle plus mes serviteurs, mais mes amis »(Jn 15,15).
Cette amitié invisible de Dieu et de Son Christ, cette présence impalpable qui nous paraît à certaines heures si irréelle, sont en définitive plus vraies, plus réelles encore et plus solides que tous les appuis humains de notre bonheur.
Dieu veut réussir l’homme pour toujours ; il veut éterniser son amitié avec nous, et c’est pourquoi il nous envoie L’Esprit.
Une rencontre personnelle avec Jésus sauveur, une amitié grandissante avec le Ressuscité, c’est cela, pas moins que cela, que nous ambitionnons aussi pour tous ceux à qui nous sommes envoyés.
Ils sont dans le monde, comme nous-mêmes nous sommes dans le monde, mais Le Père les donnera à Jésus, comme il nous a donnés nous-mêmes à celui qui est mort pour nous.
Leur attente nous crée des devoirs, leur confiance nous contraint à l’authenticité.
Parce que Le Seigneur Lui-même nous a consacrés à son service, notre témoignage pèsera ce que pèse notre Prière, notre rencontre des hommes vaudra ce que vaut notre accueil de Dieu.

L’Esprit-Saint, en tout temps, nous fait percevoir la demande qu’ils nous adressent sans toujours oser la formuler : "Toi qui connais Dieu, que peux-tu me dire de la Vie éternelle ?
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_58
Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Père, glorifie Ton Fils»

Aujourd'hui, Jésus nous parle de la Gloire dont il partage l'éternité avec Le Père et il est apparu à l'humanité à travers sa mort et sa Résurrection; cette Gloire qu'il veut partager avec nous et ses disciples.
Il y a quelques jours, nous avons célébré la Fête de l'Ascension du Seigneur, et, dans la courte période de l'Ascension à la Pentecôte, nous sommes invités à réfléchir sur tout ce que Jésus nous a enseigné avec sa vie et de prier pour le don de L'Esprit-Saint comme le firent les Apôtres.
Jésus est toujours pour nous un modèle à suivre: « Je t’ai glorifié sur la Terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as confié » (Jn 17,4); les membres de l'Église doivent poursuivre le même travail dans le monde.

Jésus-Christ, qui est venu du Père pour accomplir la mission que Lui-même avait confié, à savoir la Rédemption de l'humanité, a été connu pour ses disciples grâce au fait qu’ils purent partager la vie avec Le Seigneur dans une relation profonde et personnelle.
Pour les disciples, il n’y a aucun doute sur qui est Jésus, Le Fils de Dieu fait homme: "Ils ont vraiment connu que je suis sorti de Toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé» (Jn 17,8).

Avons-nous la même certitude? Notre Foi est ferme? Avec cette Foi, les disciples de Jésus nous participerons de sa Gloire, qui doit toujours être notre objectif.
Saint Ignace de Loyola nous conseille: «Si vous aimez la gloire, cherchez dans le seul vrai, qui est Dieu."

Jésus est glorifié et renvoyé au Père; cependant, il ne nous laissera pas seuls et nous enverra L'Esprit-Saint.
Jésus-Christ, qui intercède pour ses disciples sera toujours présent dans l'Église, nous continuerons son travail et nous aidera au cœur des difficultés que nous trouverons dans le monde.

 

Hymne : Il s'est levé d'entre les morts

Il s'est levé d'entre les morts,
Le Fils de Dieu, notre frère.
Il s'est levé libre et vainqueur ;
Il a saisi notre destin
Au cœur du sien
Pour le remplir de sa lumière.

Sur lui dans l'ombre sont passées
Les grandes eaux baptismales
De la douleur et de la mort ;
Et maintenant, du plus profond
De sa passion,
Monte sur nous l'aube pascale.

L'histoire unique est achevée :
Premier enfant du Royaume,
Christ est vivant auprès de Dieu ;
Mais son exode humble et caché,
Le Fils aîné
Le recommence pour chaque homme.

Ne cherchons pas hors de nos vies
À retrouver son passage :
il nous rejoint sur nos sentiers ;
Mais au-delà de notre mort
C'est lui encore
Qui nous attend sur le rivage.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Entends notre Prière, Seigneur : nous croyons que le Sauveur des hommes est auprès de Toi dans la Gloire ; fais-nous croire aussi qu’il est encore avec nous jusqu’à la fin des temps, comme il nous l’a promis.

 

Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)… (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par Lui le Pardon de ses péchés.

 

Parole de Dieu : (He 10, 12-14)… (Office des Vêpres).
Jésus-Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la sainteté.

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