Eucharistie du Lundi 23 Octobre 2017 : Lundi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Lundi 23 Octobre 2017 : Lundi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean de Capistran, Prêtre Franciscain, Patron des aumôniers militaires (1386-1456).

Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, martyr (1227-1300).
Fête du Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche), Frère des Écoles Chrétiennes (1838-? 1890).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4,20-25… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,69-70.71-72.73-75… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,13-21.
Commentaire de Saint Basile (v. 330-379), Moine et Évêque de Césarée en Cappadoce, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint jean de capistran cathedrale vienne 11

Lundi 23 Octobre 2017 : Fête de Saint Jean de Capistran, Prêtre Franciscain, Patron des aumôniers militaires (1386-1456).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de Capistran.

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Lundi 23 Octobre 2017 : Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, martyr (1227-1300).
À Grenade en Espagne, l’an 1300, la passion du Bienheureux Pierre Pascal, Évêque de Jaén et martyr.
Sa Fête est célébrée le 06 Décembre, mais aussi le 23 Octobre dans certains lieux.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 06 Décembre ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci.

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Lundi 23 Octobre 2017 : Fête du Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche), Frère des Écoles Chrétiennes (1838-? 1890).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche).

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4,20-25.
Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,69-70.71-72.73-75.
Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,
comme il l’avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :

salut qui nous arrache à l’ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
amour qu’il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,

serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que, délivrés de la main des ennemis,
nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,13-21.
Du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? »
Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »
Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté.
Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.”
Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”
Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”
Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

 

Commentaire du jour.
Saint Basile (v. 330-379), Moine et Évêque de Césarée en Cappadoce, Docteur de l'Église.
Homélie 6, sur la richesse ; PG 31, 261s (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 110 rev.)

« Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte »

« Que vais-je faire ? » Il y avait une réponse toute prête : « Je comblerai les âmes des affamés ; j'ouvrirai mes greniers et j'inviterai tous ceux qui sont dans le besoin... Je ferai entendre une parole généreuse : Vous tous qui manquez de pain, venez à moi ; chacun selon ses besoins, prenez votre part des dons accordés par Dieu qui coulent comme d'une fontaine publique ». Mais toi, homme riche insensé, tu es bien loin de là ! Pour quelle raison ? Jaloux de voir les autres jouir de richesses, tu te livres à des calculs misérables, tu t'inquiètes de savoir non pas comment distribuer à chacun l'indispensable, mais comment ramasser le tout et priver tous les autres de l'avantage qu'ils pouvaient en tirer...

Et vous, mes frères, prenez garde de ne pas connaître le même sort que cet homme ! Si l'Écriture nous offre cet exemple, c'est pour que nous évitions de nous comporter pareillement. Imite la terre : comme elle, porte des fruits et ne te montre pas plus mauvais qu'elle, elle qui est pourtant dépourvue d'âme.
Elle donne ses récoltes non pour sa propre jouissance, mais pour te rendre service, à toi. Au contraire, tout le fruit de la bienveillance que tu montres, tu le recueilles pour toi-même, puisque les grâces que font naître les œuvres bienfaisantes retournent à ceux qui en sont les dispensateurs.
Tu as donné à celui qui avait faim, et ce que tu as donné reste à toi, et même te revient avec un supplément.
Comme le grain de blé tombé dans la terre profite à celui qui l'a semé, le pain donné à celui qui a faim sera d'un profit surabondant pour toi plus tard.
Que la fin de tes labours soit pour toi le commencement de semailles dans le Ciel.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4359.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu.

Les droits de successions n’étaient pas moins codifiés à l’époque de Jésus qu’ils ne le sont aujourd’hui. Pourtant deux frères se disputent l’héritage paternel. L’un de ces frères interpelle Jésus depuis la foule. « Dis à mon frère de partager » ! Il semble sûr de son bon droit et de la parole que le rabbi devrait prononcer.
Quant à nous, une telle requête peut nous surprendre. Que vient-il faire avec ses disputes familiales et sa question d’argent au milieu des discussions théologiques ?

Cette façon d’intervenir n’a cependant rien d’étonnant. En premier lieu, il agit comme nous le faisons souvent envers Jésus, plus pressés de lui confier à résoudre nos problèmes quotidiens qu’à l’entendre nous dire ce qu’il attend de nous.
Ensuite, Jésus est appelé « rabbi », et à ce titre, il peut effectivement intervenir dans des questions d’arbitrage.

Il n’est pas difficile d’imaginer le cas de ces deux frères. Celui qui appelle Jésus est probablement le cadet de deux frères.
La loi prévoyait en effet que dans ce cas, le partage des biens paternels se fait selon le ratio deux tiers / un tiers, au profit de l’aîné.
Mais l’usage voulait que les deux frères demeurent ensemble pour travailler et faire fructifier la propriété, sans diviser l’héritage.
Si cet homme vient se plaindre, c’est sans doute qu’il est le cadet d’un aîné prétendant au partage que la loi lui permet.
Le plus jeune en appelle aux coutumes ancestrales pour garder le fruit de l’ensemble du domaine. La question est délicate, seule l’autorité d’un rabbi peut résoudre le cas.

Mais Jésus ne l’entend pas de cette oreille. Il n’est pas venu pour partager les héritages, il est venu annoncer le Royaume.
C’est ce qu’il fait dans toutes les paraboles, comme celle que nous entendons à présent. « Il y avait un homme riche… ».
Il n’est pas question de condamner les riches pour leurs richesses, le psaume dit d’ailleurs « si vous amassez des richesses, n’y mettez pas votre cœur ». Jésus dénonce l’âpreté au gain.

Etait-ce le cas de ces deux frères ? Faut-il entendre que la demande était motivée par le désir de cautionner une injustice ?
Là n’est pas la question, Jésus a clairement refusé de juger. Ce qui l’intéresse, c’est notre conversion.
C'est-à-dire notre préparation pour le grand voyage que nous avons à faire à sa suite. Il est venu en effet nous chercher, nous rassembler, il est le Bon Pasteur qui vient nous mener vers Le Père.
Nous ne sommes pas de ce monde. Nous nous sommes égarés sur les chemins du péché, et il lui faut nous montrer le chemin de la vie.

Or l’endurcissement de nos cœurs est devenu tel que nous en arrivons à oublier l’enjeu de notre vie terrestre.
Le désir de nos cœurs est toujours là : le riche propriétaire de la parabole désire en effet « se reposer », il veut être paisible « pour de nombreuses années ».
Mais il a oublié que le repos que son âme désire, il ne peut se le donner par lui-même, car ce repos est en Dieu seul.
Jésus ne reproche rien de son attitude, il ne dit même pas que cet homme est égoïste. S’il le traite de fou, d’insensé, c’est parce qu’il a oublié le sens de la vie, il a oublié que le bonheur durable ne vient pas de ce monde, mais de Dieu.
Ainsi les deux frères et leur héritage. Peu importe la loi ou la coutume, si tous deux avaient en vue que l’urgence est de peser combien nous sommes loin de notre terre promise, qui est le cœur de Dieu.
Tout ici bas, les moindres de nos choix, doivent être ordonnés à notre retour vers Le Père. Il ne s’agit donc pas de mépriser la gestion des biens matériels sous prétexte que nous sommes citoyens du Ciel, mais de soumettre cette gestion aux lois de la Charité.
La question n’est plus alors pour nous d’opposer loi et coutume, mais de discerner comment vivre la loi et la coutume pour que grandisse le Royaume.
C’est ainsi que nous amassons les conditions d’un bonheur durable ; car notre trésor, c’est Dieu.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_262
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).

«Car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses»

Aujourd'hui, si nous ne nous bouchons pas les oreilles et ne fermons pas les yeux, l'Évangile nous ébranlera par sa clarté: «Gardez-vous bien de toute âpreté au gain; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses» (Lc 12,15). Qu'est-ce qui assure la vie de l'homme?

Nous savons bien ce qui assure la vie de Jésus, car Il nous l'a dit: «Comme Le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en Lui-même» (Jn 5,26).
Nous savons que la vie de Jésus non seulement procède du Père, mais consiste à faire Sa volonté, car telle est sa nourriture, et la volonté du Père revient à réaliser sa grande œuvre de Salut parmi les hommes, en donnant sa vie pour ses amis, signe du plus parfait amour.
La vie de Jésus est donc une vie totalement reçue du Père et entièrement livrée au Père et, par Amour pour le Père, aux hommes.
La vie humaine pourra-t-elle, dans ces conditions, se suffire à elle-même? Pourra-t-on nier que la vie est un don, que nous l'avons reçue et que, ne serait-ce que pour cela, nous devons rendre grâce? «Que nul ne se croît maître de sa propre vie» (Saint Jérôme).

Dans cette perspective, il ne reste qu'à nous demander: Quel sens peut avoir notre vie si elle se replie sur elle-même, si elle se complaît à dire: «Mon âme, te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence» (Lc 12,19)?
Si la vie de Jésus est un don reçu et donné toujours dans l'Amour, notre vie —que nous ne pouvons nier avoir reçue— doit se convertir, en suivant celle de Jésus, en un don total à Dieu et à nos frères, car «qui aime sa vie la perd» (Jn 12,25).

 

HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT

Dieu, ce monde était encore absent 
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements, 
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées, 
L'univers en toi repose. 

Dieu, quand l'homme eut habité le temps, 
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements, 
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves, 
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux, 
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot, 
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles, 
Tu prépares la Demeure.

 

HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU

Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres. 

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce. 

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable. 

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles. 

 

HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre à Saint Jean de Capistran.
Dieu qui a suscité Saint Jean de Capistran pour fortifier ton peuple dans les épreuves, nous te le demandons avec confiance : mets-nous en sûreté sous ta protection, et garde ton Église dans une Paix durable.

 

Parole de Dieu : (He 13 7-9a)… (Office des Laudes)… Commun des Pasteurs.
Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la Parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur Foi.
Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité. Ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines étrangères.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 9B-11)… (Office des Vêpres).
Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa Volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa Gloire, qui vous donnera la persévérance et la patience.

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