Eucharistie du Samedi 07 Octobre 2017 : Samedi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Samedi 07 Octobre 2017 : Samedi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Notre-Dame du Rosaire. Fête dans le calendrier propre à Malte ; Mémoire obligatoire le 08 Octobre en Finlande.

Fête de la Bienheureuse Chiara-Luce Badano (1971-1990).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Baruch 4,5-12.27-29… Psaume 69(68),33-34.36.37b… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,17-24.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de l’Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Fete de notre dame du rosaire

Samedi 07 Octobre 2017 : Fête de Notre-Dame du Rosaire.
Mémoire obligatoire le 07 Octobre dans le calendrier de l'Église universelle.
Fête dans le calendrier propre à Malte ; Mémoire obligatoire le 08 Octobre en Finlande.

Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre-Dame du Rosaire.

Beata 1

Samedi 07 Octobre 2017 : Fête de la Bienheureuse Chiara-Luce Badano (1971-1990).
Contrairement à l’usage courant, le jour de la mémoire n’est pas celui de la naissance au Ciel (dies natalis : 07 Octobre) mais celui de sa naissance sur Terre.
A
Sassello en Italie, en 1990, la naissance au Ciel de la Bienheureuse Chiara-Luce Badano, dont la mémoire est célébrée le 29 Octobre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 29 Octobre ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Chiara-Luce Badano.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Baruch 4,5-12.27-29.
Courage, mon peuple, toi qui es la part d'Israël réservée à Dieu !
Vous avez été vendus aux nations païennes, mais ce n'était pas pour votre anéantissement ; vous avez excité la colère de Dieu : c'est pour cela que vous avez été livrés à vos adversaires.
Car vous avez irrité votre Créateur en offrant des sacrifices aux démons et non à Dieu.
Vous avez oublié le Dieu éternel, lui qui vous a nourris. Vous avez aussi attristé Jérusalem, elle qui vous a élevés,
car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de Dieu, et elle a dit : « Écoutez, voisines de Sion, Dieu m'a infligé un deuil cruel.
J'ai vu la déportation que l'Éternel a infligée à mes fils et à mes filles.
Je les avais élevés dans la joie, je les ai laissé partir dans les larmes et le deuil.
Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J'ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants, parce qu'ils se sont détournés de la loi de Dieu.
Courage, mes enfants, criez vers Dieu ; celui qui vous a infligé l'épreuve se souviendra de vous.
Votre pensée vous a égarés loin de Dieu ; une fois convertis, mettez dix fois plus d'ardeur à le chercher.
Car celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle, en assurant votre salut. »

 

Psaume 69(68),33-34.36.37b.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.

Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage :
demeure pour ceux qui aiment son nom.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,17-24.
Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair.
Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal.
Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »
Jésus, exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Encyclique « Dominum et vivificantem », § 20-21

« Je te Bénis, Père, ... tu l'as révélé aux tout-petits »

« Jésus tressaillit de joie sous l'action de L'Esprit-Saint et dit : 'Je te Bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.' »
Jésus exulte à cause de la paternité divine ; il exulte parce qu'il lui est donné de révéler cette paternité ; il exulte, enfin, parce qu'il y a comme un rayonnement particulier de cette paternité divine sur les « petits ».
Et l'Évangéliste Luc qualifie tout cela de « tressaillement de joie dans L'Esprit-Saint »...

Ce qui, au cours de la théophanie trinitaire au bord du Jourdain (Lc 3,22), est venu pour ainsi dire « de l'extérieur », d'en haut, provient ici « de l'intérieur », c'est-à-dire du plus profond de ce qu'est Jésus.
C'est une autre révélation du Père et du Fils, unis dans L'Esprit-Saint. Jésus parle seulement de la paternité de Dieu et de sa propre filiation ; il ne parle pas explicitement de L'Esprit qui est Amour et, par-là, union du Père et du Fils.
Néanmoins, ce qu'il dit du Père et de Lui-même comme Fils résulte de la plénitude de L'Esprit qui est en Lui, qui remplit son cœur, pénètre son propre moi, inspire et vivifie en profondeur son action.
De là, ce tressaillement de joie dans L'Esprit-Saint. L'union du Christ avec L'Esprit-Saint, dont il a une parfaite conscience, s'exprime dans ce tressaillement de joie, qui, en un sens, rend perceptible sa source secrète.
Il en résulte une manifestation et une exaltation particulières qui sont propres au Fils de l'Homme, au Christ-Messie dont l'humanité appartient à la personne du Fils de Dieu, substantiellement un avec L'Esprit-Saint dans la Divinité.

Dans sa magnifique confession de la Paternité de Dieu, donc, Jésus de Nazareth se manifeste aussi Lui-même, il manifeste son « Moi » Divin : il est en effet Le Fils « de la même substance » (Credo), c'est pourquoi « nul ne sait qui est Le Fils si ce n'est Le Père, ni qui est Le Père si ce n'est Le Fils », ce Fils qui « pour nous et pour notre Salut » (Credo) s'est fait homme par L'Esprit-Saint et est né d'une Vierge dont le nom était Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_240
Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).

A ce moment, Jésus exulta de Joie sous l'action de L'Esprit-Saint, et il dit: ‘Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, je proclame ta louange’

Aujourd'hui, l'Évangéliste Luc nous raconte l'événement qui provoque la reconnaissance de Jésus envers Son Père pour les bienfaits qu'Il a octroyé à l'humanité.
Il rend grâce pour la révélation concédée aux humbles de cœur, aux petits du Royaume. Jésus montre sa Joie en voyant que ceux-ci admettent, comprennent et pratiquent ce que Dieu fait connaître par son intermédiaire.
En d'autres occasions, dans son dialogue intime avec Le Père, Il lui rendra aussi grâce parce qu'Il l'écoute toujours. Il loue le samaritain lépreux qui, après la guérison de sa maladie –en même temps que neuf autres personnes–, lui seul revient trouver Jésus pour le remercier du bienfait reçu.

Saint Augustin écrit: «Qu'y-a-t-il de mieux à porter dans le cœur, à prononcer avec la bouche, à écrire avec la plume, que ces mots: ‘grâce à Dieu’?
Rien de plus bref à dire, rien de plus joyeux à entendre, de plus élevé à ressentir, de plus utile à pratiquer».
C'est ainsi que nous devons toujours agir envers Dieu et envers le prochain, même pour les dons que nous ignorons, comme l'écrivait Saint Josémaria Escriva.
Gratitude envers nos parents, nos amis, nos maîtres, nos camarades. Envers tous ceux qui nous aident, qui nous stimulent, qui nous servent. Gratitude aussi, comme il se doit, envers notre Mère l'Église.

La gratitude n'est pas une vertu très “en usage” ou habituelle; mais c'est l'une de celles qui procurent le plus de plaisir.
Nous devons reconnaître que, parfois, elle n'est pas non plus facile de la vivre. Sainte Thérèse affirmait: «Je suis si reconnaissante de tempérament qu'on m'achèterait avec une sardine».
Les Saints ont toujours agit ainsi.
Et ils l'ont fait des trois façons indiquées par Saint Thomas d'Aquin: d'abord, par la reconnaissance intérieure des bienfaits reçus; ensuite, en louant Dieu par des paroles; enfin, en cherchant à récompenser le bienfaiteur par des œuvres, selon les possibilités de chacun.

 

HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU

Comment es-tu foyer de feu 
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur 
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu, 
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort 
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ? 
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur 
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous, 
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour 
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter, 
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens 
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin 
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix, 
le courage dans les larmes !

 

Hymne : Quand l'Esprit-Dieu vient sur toi

Quand l'Esprit-Dieu vient sur toi,
ô notre Mère,
tu nous reçois
au cœur du mystère,
dans la croissance sainte
de ta joie !
Ô notre Mère !

Quand il paraît, le seul Roi,
ô notre Mère :
tu nous reçois !
Tu prends nos misères
avec le Fils de l'homme
dans tes bras !
Ô notre Mère !

Quand il descend de la croix,
ô notre Mère,
tu nous reçois !
Tu tends vers le Père
tous les enfants des larmes
de ta foi !
Ô notre Mère !

Le jour où l'homme s'en va,
ô notre Mère,
tu le reçois !
Il voit la lumière,
Jésus, Seigneur de gloire,
né de toi !
Ô notre mère !

 

Hymne : Pleine de grâce, nous te louons

Pleine de grâce, nous te louons :
Par toi le Père livre ses dons.
Joie de Dieu, toute bénie, Notre Dame,
Ta splendeur nous réjouit : Ave Maria.

Par toi la terre donne son fruit ;
Par toi l'eau vive donne la vie.
En ta chair Dieu s'est fait chair, Notre Dame,
Pour sauver tout l'univers : Ave Maria.

Et quand la mort viendra nous chercher,
Près de la croix sois là pour prier.
Montre-nous notre Sauveur, Notre Dame,
Guide-nous près du Seigneur : Ave Maria.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta Grâce, Seigneur Notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa Passion et par sa Croix, avec le secours de la Vierge Marie, jusqu'à la Gloire de la Résurrection.

 

Parole de Dieu : (cf. Is 61, 10)… (Office des Laudes).
Je tressaille de Joie dans Le Seigneur, mon âme exulte en Mon Dieu. Car il m’a enveloppée du manteau de l’innocence, il m’a fait revêtir les vêtements du Salut, comme une mariée met ses bijoux.

 

Parole de Dieu : (Ga 4, 4-5)… (Office des Vêpres).
Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé Son Fils ; il est né d’une femme, il a été sujet de la Loi juive pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils.

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