Eucharistie du Mardi 28 Août 2018 : Mardi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mardi 28 Août 2018 : Mardi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430) et Célèbre la Solennité de sa Fête en Afrique du Nord.

Fête de Sainte Joachima de Vedruna de Mas, veuve et Fondatrice de l'institut des Carmélites de la Charité (1783-1854).
Fête de Dom Helder Camara, Prêtre Lazariste, Archevêque de Recife (1909-1999).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 2,1-3a.14-17... Psaume 96(95),10.11-12a.12b-13ab.13bcd... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,23-26.
Commentaire de Saint Pierre Damien (1007-1072), Ermite puis Évêque, Docteur de l'Église
DES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint augustin 22 11

Mardi 28 Août 2018 : Fête de Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Augustin, Évêque d'Hippone.

Joaquima de v morell 1903

Mardi 28 Août 2018 : Fête de Sainte Joachima de Vedruna de Mas, veuve et Fondatrice de l'institut des Carmélites de la Charité (1783-1854).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Joachima de Vedruna de Mas.

Dom helder camara 2

Mardi 28 Août 2018 : Fête de Dom Helder Camara, Prêtre Lazariste, Archevêque de Recife (1909-1999).
Il n’est pas encore Canonisé, ni Béatifié, mais c’est une grande figure de l’Église. Son procès en Béatification est en cours.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Dom Helder Camara.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 2,1-3a.14-17.
Frères, nous avons une demande à vous faire à propos de la venue de notre Seigneur Jésus Christ et de notre rassemblement auprès de lui :
si l'on nous attribue une inspiration, une parole ou une lettre prétendant que le jour du Seigneur est arrivé, n'allez pas aussitôt perdre la tête, ne vous laissez pas effrayer.
Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition,
C’est à cela que Dieu vous a appelés par notre proclamation de l’Évangile, pour que vous entriez en possession de la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
Ainsi donc, frères, tenez bon, et gardez ferme les traditions que nous vous avons enseignées, soit de vive voix, soit par lettre.
Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et Dieu notre Père qui nous a aimés et nous a pour toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce,
réconfortent vos cœurs et les affermissent en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien.

 

Psaume 96(95),10.11-12a.12b-13ab.13bcd.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
Le Seigneur vient pour juger la terre.

Le Seigneur vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,23-26.
En ce temps-là, Jésus disait : Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.

 

Commentaire du jour.
Saint Pierre Damien (1007-1072), Ermite puis Évêque, Docteur de l'Église
Opuscule 51 ; PL 145, 749s (trad. Migne 1992, p. 125 rev.)

« Vous avez négligé ce qu'il y a de plus grave dans la Loi : la Justice, la Miséricorde et la Fidélité »

Si tu veux cheminer correctement, avec discrétion et avec fruit sur la route de la vraie Religion, tu dois être austère et rigide avec toi-même, mais paraître toujours joyeux et ouvert avec les autres, t'efforçant en ton cœur de cheminer sur les sommets de la droiture, tout en sachant t'abaisser avec bonté vers les faibles.
Bref, devant le jugement de ta conscience, tu dois modérer les rigueurs de la Justice, de telle sorte que tu ne sois pas dur pour les pécheurs, mais accessible au Pardon et indulgent...

Estime ton péché dangereux et mortel ; celui des autres, nomme-le fragilité de la condition humaine.
La faute que tu estimes chez toi digne d'une correction sévère, pense que, chez les autres, elle ne mérite qu'un petit coup de baguette.
Ne sois pas plus juste que le juste : crains de commettre le péché, mais n'hésite pas à pardonner au pécheur.
La vraie Justice n'est pas celle qui précipite les âmes des frères dans le piège du désespoir... Il est bien dangereux le feu qui, en brûlant des buissons, menace d'embraser la maison elle-même avec l'ardeur de ses flammes.
Non, celui qui épluche volontiers les défauts des autres n'évitera pas le péché, car, même s'il est mû par le zèle de la Justice, tôt ou tard, il se laissera aller au dénigrement.

Évidemment, si notre vie ne nous paraissait pas si brillante, celle des autres ne nous semblerait pas si laide.
Et si, comme il le faudrait, nous étions pour nous des juges sévères, les fautes d'autrui ne trouveraient pas en nous des censeurs aussi rigoureux.

 

DES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN

Averti de revenir à moi-même, je suis entré au fond de mon cœur, sous ta conduite, Seigneur, et j'ai pu le faire, parce que tu es venu à mon secours.
Je suis entré, et avec le regard de mon âme, quel que fût son état, au-dessus de ce même regard, au-dessus de mon intelligence, j'ai vu la lumière immuable.
Ce n'était pas cette lumière ordinaire que tout le monde peut voir ; ce n'était pas non plus une lumière de même nature, mais plus puissante, qui aurait brillé de plus en plus et aurait tout rempli par son éclat.
Non, cette lumière n'était pas cela, elle était autre chose, tout autre chose. Elle n'était pas au-dessus de mon esprit comme l'huile flotte à la surface de l'eau, ni comme le ciel s'étend au-dessus de la terre.
Elle était au-dessus de moi parce qu'elle m'a créé ; j'étais au-dessous d'elle parce que créé par elle. Celui qui connaît la Vérité la connaît, et celui qui la connaît, connaît l'éternité. C'est l'Amour qui la connaît !

O éternelle Vérité, ô véritable Charité, ô chère éternité ! Tu es Mon Dieu, je soupire après Toi jour et nuit. Quand je t'ai connu pour la première fois, tu m'as soulevé vers Toi pour me faire voir l'existence de quelque chose que je devrais voir, mais que je ne pourrais pas encore voir moi-même.
Tu as ébloui la faiblesse de mon regard par la puissance de ton rayonnement, et je frissonnais d'amour et d'effroi.
J'ai découvert que j'étais loin de Toi, dans le pays de l'exil et de la dissemblance, et il me semblait que j'entendais ta voix, venant du haut du Ciel :
« Je suis la nourriture des forts : grandis et tu me mangeras. Tu ne me changeras pas en toi, comme la nourriture de ton corps, c'est toi qui seras changé en Moi. »

Je cherchais le moyen d'acquérir la force qui me rendrait capable de vivre uni à Toi, et je ne la trouvais pas.
Enfin, j'ai embrassé le Médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus-Christ, Lui qui est au-dessus de tout, Dieu Béni éternellement.
C'est Lui qui nous appelle et nous dit : Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Il unit à la chair — puisque le Verbe s'est fait Chair — ; la nourriture que j'étais incapable de prendre, afin que ta Sagesse, par laquelle tu as tout créé, se transforme en lait pour s'adapter à notre condition d'enfants.

Je t'ai aimée bien tard, Beauté si ancienne et si nouvelle, je t'ai aimée bien tard ! Mais voilà : tu étais au-dedans de moi quand j'étais au-dehors, et c'est dehors que je te cherchais ; dans ma laideur, je me précipitais sur la grâce de tes créatures.
Tu étais avec moi, et je n'étais pas avec toi.
Elles me retenaient loin de toi, ces choses qui n'existeraient pas si elles n'existaient en toi. Tu m'as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé mon aveuglement ; tu as répandu ton parfum, je l'ai respiré et je soupire maintenant pour Toi ; je t'ai goûtée, et j'ai faim et soif de Toi ; tu m'as touché et je me suis enflammé pour obtenir la Paix qui est en Toi.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la Justice, la Miséricorde et la Fidélité.

Dans notre passage d’Évangile, ce n’est pas l’observance de la loi que Jésus remet en cause chez les pharisiens auxquels il s’adresse.
C’est le fait d’oublier que l’application des prescriptions juridiques et rituelles de loi n’est pas une fin en soi mais un moyen pour rencontrer Dieu et entrer dans la dynamique de son Amour et de sa Vie.

« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qu'il y a de plus grave dans la Loi : la Justice, la Miséricorde et la Fidélité.
Voilà ce qu'il fallait pratiquer sans négliger le reste. »

Cette apostrophe de Jésus met en évidence le contraste chez les scribes et les pharisiens entre leur mise en pratique scrupuleuse de la loi jusque dans les moindres détails et leur négligence à établir des relations fructueuses avec leurs semblables.
Leur souci de l’observance du détail se manifeste pleinement dans leur paiement de la dîme pour des récoltes minuscules telles que celles de la menthe, du fenouil, ou du cumin.
Mais ils sont négligents sur les points les plus graves de la loi : la Justice, la Miséricorde, la Foi.

Jésus ne s’arrête pas à ce qui a peu ou beaucoup de poids au regard de la loi. Il formule à l’adresse de ces interlocuteurs une deuxième comparaison : « Guides aveugles ! Vous enlevez le moucheron avec un filtre, et vous avalez le chameau ! »
Par ces propos, Jésus réaffirme le rôle de la loi.
En disant les choses positives à faire, la loi sert de filtre et par là-même dit ce qu’il ne faut pas faire.
Par contre, lorsque les enjeux sont plus importants, la loi ne dit pas ce qu’il faut faire mais ce qu’il ne faut pas faire (Cf. Le Décalogue).
Elle libère ainsi devant l’homme un espace qu’il est appelé à remplir par la Charité (concrètement par la Justice, la Miséricorde et la Foi).

Mais chez les scribes et les pharisiens à qui s’adresse Jésus, ce qui devrait dégager l’espace pour aimer, à savoir l’observance de la loi, est devenu un trop plein d’autosatisfaction nourri de pratiques rituelles étalées au regard des autres.
Ce « trop plein » dans leur cœur n’est rien d’autre que ce chameau dont parle Jésus, qu’ils gobent sans s’en rendre compte, étouffant en eux le dynamisme de la Vie et du Don.

Ces hommes sont véritablement aveugles sur ce qu’ils nourrissent intérieurement. L’attention excessive qu’ils accordent à la purification des coupes, qui est le reflet de la priorité qu’ils donnent à l’extérieur sur l’intérieur, en témoigne encore.
« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l'extérieur de la coupe et de l'assiette, mais l'intérieur est rempli de cupidité et d'intempérance ! »

La cupidité c’est l’emprise exercée sur un objet, l’intempérance c’est l’avidité à jouir d’un objet dont je dispose jusqu’à m’identifier à lui.
Là encore, Jésus dénonce chez ses interlocuteurs une pratique de la loi qui ne fait que les centrer sur eux-mêmes et en aucune manière ne les tourne vers Dieu, ne les convertit.
Et pourtant n’est-ce pas ce à quoi devrait conduire l’observance de la loi !

« Seigneur, apprends-nous à vivre de l’intérieur ce que nos lèvres proclament et ce que nos gestes manifestent. Purifie l’intérieur de notre coupe pour que progressivement son extérieur se purifie à son tour.
Convertis-nous, Seigneur. Que nous puissions t’aimer ainsi que nos frères en humanité toujours plus librement ! »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_191
Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).

«Purifie d'abord l'intérieur de la coupe afin que l'extérieur aussi devienne pur»

Aujourd'hui, Jésus prend une attitude de dénonciation: «Malheureux êtes-vous (…)» (Mt 23,23-25). Sa cible ce sont les docteurs de la loi et les pharisiens qui représentent les classes puissantes car ils exercent sur le peuple un pouvoir spirituel et moral.
Comment se permettent-ils de guider les gens quand eux-mêmes sont "aveugles"?

Leur cécité provient de leur incohérence à observer scrupuleusement les petits détails sans importance, en négligeant les choses fondamentales telles que la Justice, l'Amour et la Fidélité.
Ils sont très soucieux de l'image qu'ils donnent aux gens qui ne correspond pas à ce qu'ils sont à l'intérieur, pleins de «cupidité et d'intempérance» (Mt 23,25).
Curieusement, Jésus emploie des termes utilisés dans l'économie.

L'Évangile d'aujourd'hui constitue une invitation aux personnes et aux groupes de personnes éminentes de la communauté chrétienne, c'est à dire, ses guides, à faire un examen de conscience.
Respectons-nous les valeurs fondamentales? Donnons-nous plus de valeur aux normes qu'aux personnes?
Imposons-nous aux autres ce que nous-mêmes nous n'arrivons pas à respecter?
Parlons-nous avec la supériorité de nos connaissances ou avec l'humilité de notre cœur?

Comme disait Helder Camara: «Je voudrais être une flaque d'eau pour refléter le Ciel». Est-ce que les fidèles voient dans leurs pasteurs des hommes de Dieu, qui font la différence entre le superflu et le fondamental?
La faiblesse provoque la compréhension, l'hypocrisie le refus.

En écoutant l'Évangile d'aujourd'hui, nous pouvons tomber dans un piège. Jésus dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens qu'ils sont des hypocrites.
Il y en avait aussi parmi eux qui étaient sincères. Nous pouvons penser que de nos jours ce texte vise nos Évêques et nos Prêtres.
Certainement, en tant que guides de la communauté chrétienne, ils doivent faire attention à ne pas tomber dans ces attitudes dénoncées par Jésus, mais nous devons aussi nous rappeler que tout Chrétien -homme ou femme- peut abriter un pharisien "aveugle" dans son for intérieur.

Jésus nous invite à: «purifie d'abord l'intérieur de la coupe afin que l'extérieur aussi devienne pur» (Mt 23,26).
La spiritualité a ses racines dans le cœur.

 

HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT

Un chant rassemble dans la nuit 
Les voix dispersées :
L'Église a devancé l'aurore 
Et fait monter vers le Seigneur
L'espoir du monde. 

L'hymne de joie et de douleurs, 
Qui naît aujourd'hui
Rejoint la mystérieuse offrande, 
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l'alliance.

C'est dans le Fils que nous pouvons, 
Marqués par l'Esprit,
Donner notre parole au Père, 
Et c'est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.

Nous attendons face à l'Orient 
Les signes du Jour:
Jésus doit revenir en gloire, 
Et l'amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.

 

HYMNE : IMMENSITÉ D'AMOUR

Immensité d'amour 
Où le nôtre se perd, 
Toi qui es notre nuit, 
Notre désert, 
Au plus loin de toi-même, 
À distance infinie, 
Seigneur, tu nous emmènes 
Vers la source du jour.

Quand la plus haute voie 
Les conduit en passion, 
La blessure du cœur 
Est l'aiguillon 
Des enfants qui s'arrachent 
À l'exil intérieur, 
Mais savent d'autres marches 
À l'encontre de toi.

Hors ces chemins perdus, 
S'accomplit maintenant, 
Au creuset du désir, 
Ton jugement. 
La douleur nous transperce 
Comme un feu sans merci ; 
Son glaive ouvre une brèche 
Au profond du refus.

Et désormais plus rien 
Ne disjoint notre soif 
De la source jaillie 
Auprès de toi. 
Le voyage nocturne 
Lentement se poursuit 
Vers l'aube où se consume 
Notre amour dans le tien.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Augustin.
Renouvelle, Seigneur, dans Ton Église, L'Esprit dont tu as comblé l'Évêque Saint Augustin, pour que, remplis de ce même Esprit, nous n'ayons soif que de Toi, source de la vraie Sagesse, et ne cherchions que Toi, auteur de l'éternel Amour.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)... (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)... (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.

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