Eucharistie du Samedi 04 Août 2018 : Samedi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Samedi 04 Août 2018 : Samedi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire et Fête dans le diocèse de Lyon) de la Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).

Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 26,11-16.24... Psaume 69(68),15.16.30-31.33-34... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,1-12.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Samedi 04 Août 2018 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Fête dans le diocèse de Lyon, mémoire obligatoire ailleurs.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.

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Samedi 04 Août 2018 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Pour en découvrir mon commentaire personnel sur lui (en 3 parties), aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°66 » ou sur le lien suivant :
Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.

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Samedi 04 Août 2018 : Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).
La Fête liturgique du Bienheureux Frédéric Jansoone est fixée au 04 Août, date de sa naissance au Ciel (martyrologe romain).
Au Canada, la Célébration en est reportée au 5 Août.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Frédéric Jansoone.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 26,11-16.24.
En ces jours-là, les prêtres et les prophètes dirent aux princes et à tout le peuple : « Cet homme mérite la mort, car il a prophétisé contre cette ville ; vous l’avez entendu de vos oreilles. »
À son tour Jérémie s’adressa à tous les princes et à tout le peuple : « C’est le Seigneur qui m’a envoyé prophétiser contre cette Maison et contre cette ville, et dire toutes les paroles que vous avez entendues.
Et maintenant, rendez meilleurs vos chemins et vos actes, écoutez la voix du Seigneur votre Dieu ; alors il renoncera au malheur qu’il a proféré contre vous.
Quant à moi, me voici entre vos mains, faites de moi ce qui vous semblera bon et juste.
Mais sachez-le bien : si vous me faites mourir, vous allez vous charger d’un sang innocent, vous-mêmes et cette ville et tous ses habitants. Car c’est vraiment le Seigneur qui m’a envoyé vers vous proclamer toutes ces paroles pour que vous les entendiez. »
Alors les princes et tout le peuple dirent aux prêtres et aux prophètes : « Cet homme ne mérite pas la mort, car c’est au nom du Seigneur notre Dieu qu’il nous a parlé. »
Comme la protection d’Ahiqam, fils de Shafane, était acquise à Jérémie, il échappa aux mains de ceux qui voulaient le faire mourir.

 

Psaume 69(68),15.16.30-31.33-34.
Tire-moi de la boue,
sinon je m'enfonce :
que j'échappe à ceux qui me haïssent,
à l'abîme des eaux.

Que les flots ne me submergent pas,
que le gouffre ne m'avale,
que la gueule du puits
ne se ferme pas sur moi.

Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.

Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,1-12.
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus
et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode.
Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l’Évangile de Matthieu, n°48, 2

La mort de Jean-Baptiste

« Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste »… Dieu voit et laisse faire ; il n'a pas lancé sa foudre du haut des Cieux pour dévorer ce visage insolent ; il n'a pas ordonné à la terre de s'entrouvrir et d'engloutir les convives de ce banquet sacrilège.
Pourquoi ? Pour préparer à son serviteur un plus beau triomphe et laisser une plus grande consolation à ceux qui le suivraient dans leurs maux…
Un prophète et « le plus grand des prophètes », celui à qui Le Fils de Dieu a rendu ce témoignage : « Parmi les hommes il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » (Mt 11,9.11), cet homme admirable a été mis à mort à la demande d'une femme perdue, pour avoir défendu avec vigueur la Loi de Dieu.
Par cet exemple, apprenons nous-mêmes à endurer courageusement nos propres souffrances...

Mais remarque le ton modéré de l'Évangéliste qui, dans la mesure du possible, cherche des circonstances atténuantes à ce crime.
Au sujet d'Hérode, il note qu'il a agi « à cause de son serment et des convives » et qu'« il fut contrarié » ; au sujet de la jeune fille, il remarque qu'elle avait été « poussée par sa mère »...

Nous aussi, mes frères, imitons cette modération des apôtres. Plaignons les pécheurs ; ne critiquons pas les fautes du prochain ; cachons-les aussi discrètement que possible ; accueillons la charité en notre âme...
Si quelqu'un t'humilie ou t'insulte, tu t'emportes, tu n'hésites pas à traiter ton frère comme un étranger, sans pitié ?
Les saints n'agissent pas ainsi : ils pleurent sur les pécheurs, au lieu de les maudire. Faisons comme eux : pleurons sur Hérodiade et sur ceux qui l'imitent.
Car on voit aujourd'hui bien des repas du genre de celui d'Hérode ; on n'y met pas à mort le Précurseur, mais on y déchire les membres du Corps du Christ.

 

Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison.

Un peu avant cet épisode, Jésus a été rejeté par les gens de Nazareth lors de sa première prédication.
On ne pouvait accepter que le fils d’un charpentier soit un prophète ou un sage. Maintenant que la nouvelle de sa popularité parvient aux oreilles d’Antipas, c’est l’annonce d’un danger plus sérieux: celui du pouvoir politique.

C’est de Rome qu’Antipas tient sa position de tétrarque de Galilée. En retour, il doit assurer la paix dans son territoire.
Dès le début de son règne, il avait réussi à saisir et exécuter Judas le galiléen, une sorte de révolutionnaire et de bandit qui avait toujours échappé à son père Hérode le Grand.

Ensuite ce fut Jean-Baptiste qui attirait les foules. L’historien Flavius Josèphe, qui est seulement une génération après les événements, dit qu’Hérode, voyant que la foule était exaltée en entendant parler Jean et que les gens, une fois retournés dans les diverses parties du pays, semblaient prêts à suivre en tout les directives de Jean, eut peur d’une révolte générale.

Donc, pour une raison de sécurité, il fit arrêter Jean mais commit le crime de le faire exécuter. Cette explication n’est pas incompatible avec l’explication de Matthieu, même si Flavius ne mentionne pas le banquet mais nous donne le nom de la fille d’Hérodiade: Salomé.

Pour son auditoire romain, Flavius ne parle pas de Jean comme d’un prophète mais donne un équivalent: il était un homme sage et bon.
Flavius voit que c’est pour ce crime qu’Hérode fut puni par la guerre que lui fit le beau-père de l’épouse qu’il avait renvoyée, Arétas, roi des Nabatéens à l’est de la Mer Morte.

Le récit de Matthieu indique donc que ce n’est pas une bonne chose pour Jésus que d’inquiéter Hérode.
Luc dira un peu plus tard que des Pharisiens avertirent Jésus: Pars et vas-t-en d’ici car Hérode veut te tuer. (13,31)

Mais le récit de Matthieu montre autre chose. Jean était le précurseur, celui qui annonçait et préparait le Messie.
Sa fin est celle d’un précurseur: elle annonce la fin de Jésus. Lui aussi sera arrêté par le pouvoir religieux et politique et exécuté.
Sa mort sur une croix sera la peine réservée aux révolutionnaires, à ceux qui menacent la paix de l’état. Les disciples Jean Baptiste comme ceux de Jésus iront prendre son corps et l’ensevelir.
La note finale, les disciples de Jean allèrent en informer Jésus, est plus qu’une information: elle est un avertissement, une prémonition.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.

L’Évangile de ce jour nous met en présence du personnage étrange et mystérieux d’Hérode. Comme beaucoup en Galilée, il a entendu parler des miracles et des prodiges accomplis par Jésus.
La renommée de ce dernier le renvoie à sa conscience hantée par le fait d’avoir fait exécuter injustement Jean le Baptiste. En Jésus, ne serait-ce pas lui qui revient ?

C’est l’occasion pour Matthieu de revenir sur l’épisode sordide de la mort de Jean-Baptiste ou plutôt de son exécution par un monarque esclave de ses passions, que l’orgueil et la peur de perdre la face ont conduit jusqu’au meurtre.

Jean-Baptiste avait précédé Jésus pour préparer ses chemins. Ici encore, il le devance. De même que Jean devait d’abord se présenter pour que Jésus puisse le faire à son tour et être Baptisé par lui, de même Jean va mourir avant que Jésus s’avance délibérément sur le chemin qui le conduira à Jérusalem pour y être crucifié.

C’est comme si Jean, par ses souffrances et par sa mort, annonçait la Passion du Seigneur. Les parallèles entre les deux événements sont saisissants.
Celui qui suit nous semble très signifiant.
Matthieu nous précise qu’Hérode « avait voulu tuer Jean, mais avait craint la foule parce qu’on le tenait pour un prophète » (Mt 14, 5).
Un peu plus loin, Matthieu reprendra cette même expression au sujet de Jésus que les grands prêtres et les pharisiens auront peur d’arrêter à cause des foules qui le tiennent pour un prophète : « Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète. » (Mt 21,46)

De cet événement de l’exécution de Jean Baptiste, il ressort que Jésus, tout comme Jean, est bien un prophète.
La foule a donc raison au sujet de Jésus et sa patrie se trompe. Juste avant l’Évangile de ce jour, Jésus déclarait lui-même : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et sa maison » (Mt 13, 57).
La mort de Jésus, annoncée par celle de Jean Baptiste, sera d’ailleurs la preuve la plus éclatante que Jésus est bien un prophète.
Comme le Baptiste, il connaîtra la mort des prophètes.
Face aux scribes et aux pharisiens, il s’exprimera ainsi : « C’est pourquoi, voici que j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes : vous en tuerez, vous en mettrez en croix… » (Mt 23, 34).

Jusque dans sa mort, Jean-Baptiste sera resté fidèle à sa Mission de précurseur. Toute sa vie n’aura été qu’une annonce de Celui qui viendra accomplir le témoignage prophétique par excellence, lequel peut se résumer en ces mots de l’Apôtre Saint Jean : « Dieu est Amour. En ceci s’est manifesté l’Amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par Lui » (1 Jn 4, 8-9 ).
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_159
Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne).

«Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus»

Aujourd'hui, la liturgie nous invite à contempler une injustice: celle de la mort de Jean-Baptiste, et en même temps à découvrir dans la Parole de Dieu le besoin de porter témoignage clairement et concrètement de notre Foi afin d'annoncer l'Espérance au monde.

Je vous invite à focaliser notre réflexion sur le personnage d'Hérode. En réalité, pour nous il représente un mauvais témoin, mais il va nous aider à faire ressortir des aspects importants pour notre témoignage de Foi au monde.
«En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus» (Mt 14,1).
Cette déclaration désigne en apparence une bonne attitude, mais elle est peu sincère. C'est une réalité que nous pouvons rencontrer de nos jours chez certaines personnes et peut-être même en nous-mêmes.
Beaucoup de gens ont entendu parler de Jésus, mais on se demande: qui est-Il réellement? Quel est l'engagement personnel qui nous unit à Lui?

Tout d'abord, il est nécessaire de donner une réponse exacte: celle d'Hérode nous semble un peu vague: «Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts» (Mt 14,2).
Il est clair que nous regrettons de ne pas donner la réponse de Pierre à la question posée par Jésus: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?».
«Prenant la parole, Simon-Pierre déclara: ‘Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!’» (Mt 16,15-16)
Cette affirmation ne laisse aucun doute, elle n'inspire ni la peur ni l'indifférence, mais elle ouvre la porte au témoignage d'Espérance ancré dans l'Évangile.

Saint Jean-Paul II le définit ainsi dans son Exhortation Apostolique Ecclesia in Europa: «Avec toute l'Église j'invite mes frères et sœurs dans la Foi à savoir constamment s'ouvrir en toute confiance au Christ et à se laisser renouveler par Lui, annonçant à toute personne de bonne volonté, avec la force de la Paix et de l'Amour, que celui qui rencontre Le Seigneur connaît la Vérité, découvre la Vie, trouve la Voie qui y conduit».

Prions pour qu'aujourd'hui Samedi, la Vierge Marie, Mère de l'Espérance, nous aide à découvrir réellement qui est Jésus et à porter un bon témoignage sur Lui à nos frères.

 

HYMNE : LE SEIGNEUR PASSE

Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu, 
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix 
Qui réclame ta foi ?

Le Seigneur passe... 
Entendras-tu 
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté 
Pour t'apprendre à prier. 

Le Seigneur passe... 
Eteindras-tu 
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser 
D'être l'or au creuset ?

Le Seigneur passe... 
Entreras-tu 
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps 
Il accueille ta mort. 

Le Seigneur passe... 
Oseras-tu 
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité. 
Qui voudra l'héberger ?

Le Seigneur passe... 
Attendras-tu 
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui 
Le chemin de la vie.

Le Seigneur passe...

 

HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR NOUS AIMER AINSI

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, 
fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, 
si vulnérable ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu pour se lier d’amour 
à part égale ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver 
un cœur de pauvre ? 

Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés 
prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre cœur
à notre table ? 

Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer
s’il n’aime l’homme ?
Qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser
en blessant l’homme ?

 

HYMNE : LE JOUR S’ACHÈVE

Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encore,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Jean-Marie Vianney.
Dieu de puissance et de Bonté, tu as fait de Saint Jean-Marie Vianney, un Prêtre admirable, passionnément dévoué à son Ministère ; accorde-nous, par sa Prière et à son exemple, d'avoir pour nos frères une Charité qui les gagne au Christ, et d'obtenir avec eux l'éternelle Gloire.

 

Parole de Dieu : (2 P 1, 10-11)… (Office des Laudes).
Frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant ainsi, vous ne risquez pas de tomber.
C'est ainsi que vous sera généreusement accordée l'entrée dans le Royaume éternel de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 2b-6a)… (Office des Vêpres).
Que Dieu Notre Père vous donne la Grâce et la Paix. Nous rendons grâce à Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, en priant pour vous à tout instant.
Nous avons entendu parler de votre Foi dans Le Christ-Jésus et de l’Amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’Espérance de ce qui vous attend au Ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de Vérité, la Bonne Nouvelle qui est parvenue jusqu’à vous, elle qui porte du fruit et progresse dans le monde entier.

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