Eucharistie du Dimanche 11 Août 2019 : Dix-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Eucharistie du Dimanche 11 Août 2019 : Dix-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).

(Mais la Célébration du Dix-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de la Fête de Sainte Claire d'Assise).

Fête du Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Sainte-Marcelline » (1801-1879).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de la Sagesse 18,6-9... Psaume 33(32),1.12.18-19.20.22... Lettre aux Hébreux 11,1-2.8-19... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-48.
Commentaire de Saint Cyprien (v. 200-258), Évêque de Carthage et Martyr.
Autre commentaire du Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte claire 11

Entrée de la Chapelle du Monastère des Sœurs Clarisses à Tahiti.

Dimanche 11 Août 2019 : Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Claire d'Assise.

Luigi biraghi 2

Dimanche 11 Août 2019 : Fête du Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Sainte-Marcelline » (1801-1879).
Le Bienheureux Pape Pie IX lui témoigne sa considération en le nommant ‘Prélat de la Maison de sa Sainteté’ (titre de ‘Monseigneur’ sans être Évêque).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Luigi Biraghi.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 18,6-9.
Cette nuit avait été connue d’avance par nos Pères ; assurés des promesses auxquelles ils avaient cru, ils étaient dans la joie.
Et ton peuple accueillit à la fois le salut des justes et la ruine de leurs ennemis.
En même temps que tu frappais nos adversaires, tu nous appelais à la gloire.
Dans le secret de leurs maisons, les fidèles descendants des justes offraient un sacrifice, et ils consacrèrent d’un commun accord cette loi divine : que les saints partageraient aussi bien le meilleur que le pire ; et déjà ils entonnaient les chants de louange des Pères.

 

Psaume 33(32),1.12.18-19.20.22.
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

 

Lettre aux Hébreux 11,1-2.8-19.
Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse,
car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c’est montrer clairement qu’on est à la recherche d’une patrie.
S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d’y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, puisqu’il leur a préparé une ville.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette parole : C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-48.
Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.
Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne détruit pas.
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »
Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer,
alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage.

 

Commentaire du jour.
Saint Cyprien (v. 200-258), Évêque de Carthage et Martyr.
De l'unité, 26-27 (trad. cf. DDB 1979, p. 49 et AELF)

« Tenez-vous prêts »

C'est à notre temps que songeait Le Seigneur quand il a dit : « Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la Foi sur Terre ? » (Lc 18,8)
Nous voyons cette prophétie se réaliser. La crainte de Dieu, la loi de la Justice, la Charité, les bonnes œuvres, on n'y croit plus...
Tout ce que craindrait notre conscience, si elle y croyait, elle ne le craint pas, parce qu'elle n'y croit pas.
Car si elle y croyait, elle serait vigilante ; et si elle était vigilante, elle se sauverait.

Réveillons-nous donc, frères très chers, autant que nous en sommes capables. Secouons le sommeil de notre inertie.
Veillons à observer et à pratiquer les préceptes du Seigneur. Soyons tels qu'il nous a prescrit d'être, quand il a dit : « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller ».

Oui, restons en tenue de service, de peur que, quand viendra le jour du départ, il ne nous trouve embarrassés et empêtrés.
Que notre lumière brille et rayonne de bonnes œuvres, qu'elle nous achemine de la nuit de ce monde à la Lumière et à la Charité éternelles.
Attendons avec soin et prudence l'arrivée soudaine du Seigneur, afin que, lorsqu'il frappera à la porte, notre Foi soit en éveil pour recevoir du Seigneur la récompense de sa vigilance.

Si nous observons ces Commandements, si nous retenons ces avertissements et ces préceptes, les ruses trompeuses de l'Accusateur ne pourront pas nous accabler pendant notre sommeil. Mais reconnus serviteurs vigilants, nous régnerons avec Le Christ triomphant.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/19eme-Dimanche-T-O-Luc-12-32-48.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que Le Fils de l’Homme viendra.

Jésus viendra de nouveau. Nous sommes familiarisés depuis longtemps avec cette certitude, et cependant, quand on y pense sérieusement, il y a là quelque chose de bouleversant.
En un sens nous avons déjà tout ce qu’il nous faut pour vivre pleinement, c’est-à-dire pour vivre ensemble avec Dieu.
Nous savons ce qu’il veut de nous, parce que Jésus nous l’a dit ; nous savons que Dieu vit avec nous et en nous, et qu’à travers nous il poursuit son œuvre dans le monde ; nous avons les Sacrements de la Foi, qui prolongent jusqu’à nous les gestes de Jésus sauveur, et aujourd’hui encore nous sommes rassemblés pour recevoir ensemble Le Christ, Pain de Dieu.

Jésus est là, invisiblement, parmi nous, et pourtant il nous dit et nous redit : « Je reviendrai ».
Il reviendra, non pas pour démolir ce que nous aurons construit avec Lui et pour Lui, mais pour achever cela à sa manière, à la manière de Dieu.
Il reviendra inaugurer ce qu’il appelle « les Cieux nouveaux et la Terre nouvelle ». Il viendra poser le sceau de Dieu sur toute œuvre de l’homme accomplie avec Amour.

Nous ne savons pas quand, et encore moins comment, mais il est certain qu’il reviendra, et il nous demande de vivre comme des gens qui attendent Quelqu’un.
Mais il y a bien des manières d’attendre : en s’énervant, ou comme celui qui n’y croit plus, ou activement, en préparant l’accueil de Celui qui vient.

Jésus a souvent parlé de cette longue attente, et les Évangélistes (aujourd’hui Saint Luc) ont pu regrouper plusieurs paraboles de Jésus, prononcées en diverses circonstances, mais toutes centrées sur la nécessité de rester vigilants.
Aux scribes, aux intellectuels, aux maîtres à penser, aux Apôtres, et, plus largement encore, à tous les responsables du peuple de Dieu, Jésus dit : « Attention ! Vous connaissez la Volonté de votre maître ; il vous a confié la responsabilité de sa maison : il ne s’agit pas simplement de tuer le temps, ni de tout laisser aller, encore moins de faire porter aux autres le poids de votre propre désarroi. »

À chacun de nous, Jésus redit : « Je t’ai beaucoup donné, c’est pourquoi je te demande beaucoup ».
Peu importe l’endroit où il nous a placés pour y porter du fruit ; l’essentiel est qu’en arrivant, il voie de la lumière chez nous et qu’il nous trouve au travail, en habits de travail.

D’ailleurs c’est un réflexe de prudence élémentaire : si notre maison est ouverte à tous les vents, si nous vivons sans profondeur, sans savoir ni pour qui ni pour quoi, sans réagir devant l’assoupissement ou la facilité, nous risquons de nous retrouver un beau matin cambriolés, comme privés brusquement de tous les fruits de notre travail et de notre Foi, ayant perdu le goût de vivre et le sens de notre dévouement, de notre Amour, ou de notre Consécration.

L’assoupissement qui nous guette, ce n’est pas tellement de cesser le travail, car souvent nous n’en avons que trop pour nos courtes journées, mais c’est de vivre à notre compte, de nous contenter d’un niveau honnête de Vie fraternelle, d’attendre les efforts de ceux qui nous entourent.
C’est pourtant cet éveil de la Charité qui nous permettrait de porter sans nous faire porter, et de donner même ce que nous n’avons pas reçu.

Mais veiller par crainte serait finalement décevant, et Jésus nous ouvre une perspective beaucoup plus lumineuse : il nous faut veiller pour ne pas manquer sa visite.
Qu’il revienne à minuit ou à une heure impossible, même au petit matin, s’il nous trouve à notre poste, prêts à l’accueillir, Le Seigneur nous dira : « Passe-moi ton tablier. Assieds-toi : mange les bonnes choses que tu as réchauffées pour Moi ».

Alors la mesure de notre fidélité sera la mesure de notre Bonheur, et si nous avons su nous entraider pour veiller à plusieurs, c’est ensemble que nous mangerons ce dîner servi par Le Christ : « il passera pour les servir ».
Mais y a-t-il encore place en nous pour l’Espérance ? Attendons-nous vraiment la visite du Seigneur ? Ou bien avons-nous encore l’illusion de pouvoir accomplir par nous-mêmes notre propre Vie, et remplir nous-mêmes la Vie de ceux que nous aimons ?
Celui qui vient devra-t-il nous réveiller avant d’être servi ?
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_171
Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).

«Tenez-vous prêts: c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'Homme viendra»

Aujourd'hui, l'Évangile nous rappelle et nous exige de nous tenir toujours prêts «car, c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'Homme viendra» (Lc 12,40).
Il faut toujours veiller, nous devons vivre en tension permanente, “désinstallés”, nous sommes des pèlerins sur un monde qui passe, notre véritable patrie étant le Ciel.
C'est vers ce point où se dirige notre vie; que nous voulions ou non, notre existence terrestre n'est qu'un projet face à notre rencontre définitive avec Le Seigneur, et c'est dans cette rencontre quand «à qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage» (Lc 12,48).
N'est-ce donc pas le moment le plus important de notre vie? Vivons la vie de façon intelligente, rendons-nous compte de quel est le vrai trésor!
N'allons guère derrière les trésors de ce monde, comme, d'ailleurs, tant des gens font souvent. N'ayons pas leur mentalité!

D'après la mentalité du monde: autant tu vaux autant tu as! Les personnes sont valorisées à travers l'argent qu'elles possèdent, leur catégorie sociale, leur prestige, leur pouvoir...
Mais tout cela, aux yeux de Dieu ne vaut rien du tout!

Suppose qu'aujourd'hui l'on découvre que tu as une maladie incurable, et que l'on t'accorde tout au plus un mois de vie... qu'est-ce que tu vas faire de tout ton argent?
Et de ton pouvoir, de ton prestige, de ta classe sociale, qu'est-ce que tu vas en faire?
Ils ne vont te servir à rien du tout!
Te rends-tu compte que tout ce que le monde évalue autant, le moment de la Vérité ne sert à rien?
Et alors, lorsque tu regardes en arrière, autour de toi, tu vois que tous ces valeurs sont totalement changés: la relation des personnes qui t'entourent, l'Amour, ce regard de Paix et de compréhension, deviennent tout à coup les vrais valeurs, les trésors authentiques que tu —derrière les dieux de ce monde— avais toujours méprisés.

Aie l'intelligence évangélique de discerner quel est le vrai trésor! Que les richesses de ton cœur ne soient pas les dieux de ce monde, mais l'Amour, la vraie Paix, la Sagesse et tous les Dons que Dieu donne à ses fils préférés.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=e6e1780ffd

 

HYMNE : AU COMMENCEMENT

Au commencement
Etait le Verbe !
Il était en Dieu !
Il était Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie,
Notre lumière.
La lumière luit
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu
Ne mourra plus !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair,
Parmi les hommes
A manifesté
La vérité !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui
Grâce sur grâce !
Il a révélé
Le Dieu caché !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ,
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux,
Nous verrons Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

HYMNE : N’ALLONS PLUS NOUS DÉROBANT

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

HYMNE : RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR JÉSUS

Reste avec nous, Seigneur Jésus, 
Toi, le convive d’Emmaüs ; 
Au long des veilles de la nuit, 
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu, 
Alors nos yeux t’ont reconnu, 
Flambée furtive où notre cœur 
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Claire.
Dans ta Miséricorde, Seigneur, tu as conduit Sainte Claire à l'Amour de la Pauvreté ; à sa Prière, accorde-nous de suivre Le Christ avec la même pauvreté de cœur, afin de pouvoir te Contempler dans le Royaume des Cieux.

 

Parole de Dieu : (Ct 8 7)… (Office des Laudes…commun des vierges).
Les torrents ne peuvent éteindre l’Amour, les fleuves ne l’emporteront pas. Si quelqu’un offrait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’Amour, tout ce qu’il obtiendrait, c’est un profond mépris

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 3-5)... (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Jésus-Christ Notre Seigneur : dans sa grande Miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la Résurrection de Jésus-Christ pour une vivante espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement.
Cet héritage vous est réservé dans les Cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la Foi, en vue du Salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps.

Date de dernière mise à jour : 11/08/2019

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