Eucharistie du Dimanche 18 Août 2019 : Vingtième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Eucharistie du Dimanche 18 Août 2019 : Vingtième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Fête de Sainte Hélène, Impératrice byzantine et mère de l’empereur Constantin (? 329).
Fête de Saint Alberto Hurtado Cruchaga, Prêtre s.j. et Fondateur du Hogar de Christo (1901-1952).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jérémie 38,4-6.8-10... Psaume 40(39),2.3.4.18... Lettre aux Hébreux 12,1-4... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.
Commentaire de Denys le Chartreux (1402-1471), Moine.
LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN KOLBE : Le zèle apostolique pour le Salut et la Sanctification des âmes.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Isidre SALUDES i Rebull (Alforja, Tarragona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 18 Août 2019 : Fête de Sainte Hélène, Impératrice byzantine et mère de l’empereur Constantin (? 329).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Hélène, Impératrice byzantine et mère de l’empereur Constantin.

San alberto hurtado 11abril2012

Dimanche 18 Août 2019 : Fête de Saint Alberto Hurtado Cruchaga, Prêtre s.j. et Fondateur du Hogar de Christo (1901-1952).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Alberto Hurtado Cruchaga.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 38,4-6.8-10.
En ces jours-là, pendant le siège de Jérusalem, les princes qui tenaient Jérémie en prison dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
« Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »

 

Psaume 40(39),2.3.4.18.
D'un grand espoir
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.

Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.

Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.

Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !

 

Lettre aux Hébreux 12,1-4.
Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée,
les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu.
Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement.
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché,

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.
Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

Commentaire du jour.
Denys le Chartreux (1402-1471), Moine.
Commentaire sur l'Évangile de Luc, 12, 72-74 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.430)

Allumer dans les cœurs des hommes le feu de l'Amour de Dieu

« Je suis venu apporter un feu sur la Terre » : je suis descendu du haut du Ciel et, par le mystère de mon incarnation, je me suis manifesté aux hommes pour allumer dans les cœurs humains le feu de l'Amour Divin. « Et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé » — c'est-à-dire qu'il prenne et devienne une flamme activée par L'Esprit-Saint et qu'il fasse jaillir des actes de Bonté !

Le Christ annonce ensuite qu'il subira la mort sur la Croix avant que le feu de cet Amour n'enflamme l'humanité.
C'est, en effet, la très Sainte Passion du Christ qui a valu à l'humanité un don aussi grand, et c'est avant tout le souvenir de sa Passion qui allume une flamme dans les cœurs fidèles.
« Je dois recevoir un Baptême », autrement dit : Il m'incombe et il m'est réservé par une disposition de Dieu de recevoir un Baptême de Sang, de me baigner et de me plonger comme dans l'eau, dans mon Sang répandu sur la Croix pour racheter le monde entier.
« Et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit accompli », en d'autres termes jusqu'à ce que ma Passion soit achevée, et que je puisse dire : « Tout est accompli ! » (Jn 19,30)

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/20eme-Dimanche-T-O-Luc-12-49-53.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

Un feu sur la Terre

Comment Jésus envisageait-il sa propre Mission ? C’est ce que l’Évangile aujourd’hui veut nous faire comprendre en reprenant trois paroles assez étonnantes du Christ.
La première fait appel l’image du feu : « C’est un feu que je suis venu allumer sur la Terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
Chez les anciens prophètes d’Israël, le feu évoquait le Jugement de Dieu dans les derniers temps du monde.
Mais il s’agit ici d’autre chose, car déjà Jean le Baptiste avait annoncé à propos de Jésus : « Lui vous Baptisera dans L’Esprit-Saint et le feu », ce qui allait se réaliser le jour de la Pentecôte, lorsque Jésus ressuscité enverrait sur les disciples rassemblés des langues de feu.

C’est alors, écrit Saint Luc, « qu’ils furent tous remplis d’Esprit-Saint et se mirent à parler d’autres langues, comme L’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Ac 2,3).
L’incendie de Jésus dans le monde, c’est donc le feu de L’Esprit-Saint gagnant de proche en proche, purifiant tout, embrasant tout, illuminant tous les hommes.
C’est L’Esprit-Saint allumant la Foi dans le cœur des hommes grâce à la parole portée jusqu’au bout du monde par les témoins de Jésus.

« Comme je voudrais, disait Jésus, comme j’ai hâte qu’il soit déjà allumé ! » Et ce désir de Jésus, nous avons à l’entendre encore aujourd’hui et à y répondre personnellement, car le feu de Jésus couve en nous depuis notre naissance à la Vie de Dieu, depuis que Le Père a posé sur nous, au Baptême, le sceau de son Esprit.
Il couve en nous, et il s’assoupit, comme tous les feux qu’on abandonne. C’est pourquoi aujourd’hui la Parole de Jésus vient nous réveiller, dans notre lassitude : « Ce feu, comme je voudrais qu’il ait pris en toi. Je te voudrais ardent(e), fervent(e) comme la braise ; je te voudrais actif(ve) comme la flamme, toujours impatiente de se communiquer. Ne laisse pas en toi mourir le feu ! »

Sans transition, et d’une manière paradoxale, Jésus passe du feu à l’image de l’eau : « C’est un Baptême que j’ai à recevoir, et comme cela me pèse jusqu’à ce qu’il soit accompli ! »
Un baptême, c’est une plongée dans l’eau en vue d’une purification.
Mais pourquoi Jésus dit-il : « J’ai à recevoir un Baptême », puisqu’il a été plongé déjà dans le Jourdain ? Et par ailleurs jamais il n’a eu besoin de purification spirituelle, Lui, Le Saint de Dieu !

En réalité, la plongée que Jésus envisage, c’est une immersion dans la souffrance. Il sent venir la Passion qui va le submerger ; il sait que les grandes eaux de la mort vont l’engloutir, Lui, Le Juste, pour que soit purifié le genre humain tout entier.
Et il a hâte que ce Baptême soit accompli. Non pas comme un combattant menacé, qui se précipiterait dans la mort en disant : « Qu’on en finisse tout de suite ! », mais parce que cette plongée dans la Passion va lui permettre d’accomplir l’œuvre du Père, parce que sa mort va donner la Vie à tous les hommes, et parce que Lui-même, le propre Fils de Dieu, à travers cette mort va passer à la Gloire du Père.

Ce Baptême dans la mort pour le Salut du monde était une idée familière à Jésus. En effet lorsque, un peu plus tard, Jacques et Jean revendiqueront les deux places d’honneur dans son Royaume, Jésus, pour toute réponse, leur demandera : « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être Baptisé du Baptême dont je vais être Baptisé ? » C’est-à-dire : serez-vous capables de me suivre jusque dans le Martyre ?

Ainsi Jésus est conscient que pour allumer sur la Terre le feu de L’Esprit-Saint il doit passer Lui-même par le Baptême des souffrances.
Quant à nous, ses témoins, nous aurons aussi notre part d’épreuves. Nous ne donnerons pas tous notre vie, notre sang, pour la cause de Jésus ; pourtant tous nous aurons, et nous avons dès aujourd’hui, à nous compromettre pour Lui, non seulement devant des étrangers, mais jusqu’au milieu des gens qui nous sont les plus proches, jusqu’au sein de notre propre famille.

C’est ainsi que l’on peut comprendre la troisième Parole mystérieuse de Jésus : « Pensez-vous que ce soit la paix que je suis venu mettre sur la Terre ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. »
Là encore, entendons bien le langage paradoxal de Jésus. Lui qui a proclamé : « Heureux les artisans de paix », lui qui est apparu « pour guider nos pas sur une route de paix » (Lc 1,79), lui « qui est notre paix » (Ep 2,14), ne nous dit pas aujourd’hui : « Je veux la brouille dans les familles, je veux l’incompréhension entre les générations », mais - et c’est tout différent - il prévoit que la fidélité à son Évangile amènera ses disciples à être incompris et rejetés, parfois même de ceux qui leur sont les plus chers.

La Parole de Jésus à l’œuvre dans notre cœur nous conduira parfois, dans la communauté, à poser humblement des choix, à garder un cap, à opter pour la Montée du Carmel, pour la conversion de notre groupe, à contre-pente de certains conforts de vie ou de pensée.
C’est ce que l’Évangile appelle « être signe en butte à la contradiction » : cela n’a rien à voir avec l’intransigeance ou la mauvaise humeur, et cela réclame bien plutôt un parti pris de douceur et de non-violence.

Ainsi, à l’engagement du Christ jusqu’à la Croix pour le Salut des hommes devra répondre le courage des Baptisés pour témoigner de Lui jusque dans la vie familiale.
Et l’une des plus belles victoires d’un Chrétien ou d’une Chrétienne sera d’apporter la Paix de Jésus même dans une famille divisée, même dans une communauté longtemps visitée par l’épreuve, même entre des Sœurs qui doivent réapprendre à se faire confiance.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_180
Abbé Isidre SALUDES i Rebull (Alforja, Tarragona, Espagne).

«Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde?»

Aujourd'hui —des lèvres de Jésus, Lui-même— nous entendons des affirmations effroyables: «Je suis venu apporter un feu sur la Terre» (Lc 12,49); «Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde?
Non, je vous le dis» (Lc 12,51). Car la vérité amène la division en face du mensonge; ainsi que la Charité en face à l'égoïsme; et la Justice en face de l'injustice...

Nous sommes souvent tentés de nous faire des “Évangiles” et un “Jésus” à la carte, d'après nos goûts et passions.
Mais il faut que nous soyons convaincus que notre Vie Chrétienne ne peut pas être une question de routine, notre “petit train-train quotidien”, sans un désir constant d'amélioration et perfection.
Benoît XVI nous assure que «Jésus Christ n'est pas une simple conviction privée ou une doctrine abstraite, mais une personne réelle, dont l'insertion dans l'histoire est capable de renouveler la Vie de tous».

Le modèle suprême est Jésus (nous devons “avoir le regard constamment fixé sur Lui”, spécialement dans les difficultés et les persécutions).
Il a volontairement accepté le supplice de la Croix afin de nous faire retrouver notre liberté et récupérer notre félicité:
«La liberté de Dieu et la liberté de l'homme se sont définitivement rencontrées dans sa chair crucifiée en un pacte indissoluble, valable pour toujours» (Benoît XVI).
Si nous avons Jésus toujours présent, nous ne nous laisserons jamais abattre. Son sacrifice représente tout le contraire de la tiédeur spirituelle où, souvent, nous demeurons.

La fidélité nous demande du courage et de la lutte ascétique. Le péché et le mal nous tentent constamment; c'est pourquoi, le combat, l'effort courageux, la participation dans la Passion du Christ, s'imposent.
La haine du péché n'est pas une affaire simple et paisible. «Le Royaume des Cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent» (Mt 11,12).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=2f3b061bef

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit, 
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour, 
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau, 
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit, 
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant, 
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair, 
Dieu transformait tous nos déserts 
En Terre d'immortels printemps. 

Voici la nuit, 
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps, 
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié, 
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort. 

Voici la nuit, 
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus, 
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux, 
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit, 
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu, 
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons, 
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu, 
Source et Parole fécondes : 
Ses mains ont tout créé 
Pour que nos cœurs lui répondent ; 
Par Jésus Christ, 
Il donne l’être et la vie : 
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu 
Qui ensemence la terre 
D’un peuple où son Esprit 
Est plus puissant que la guerre ; 
En Jésus Christ, 
La vigne porte du fruit 
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu 
Dont la splendeur se révèle 
Quand nous buvons le vin 
Pour une terre nouvelle ; 
Par Jésus Christ, 
Le monde passe aujourd’hui 
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Pour ceux qui t'aiment, Seigneur, tu as préparé des biens que l'œil ne peut voir : répands en nos cœurs la ferveur de ta Charité, afin que t'aimant en toutes choses et par-dessus tout, nous obtenions de Toi l'héritage promis qui surpasse tout désir.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)… (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus-Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera.
Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)… (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des Justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

Date de dernière mise à jour : 18/08/2019

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