Eucharistie du Mercredi 14 Août 2019 : Mercredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Mercredi 14 Août 2019 : Mercredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).

Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 Août 1480).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 34,1-12… Psaume 66(65),1-3a.5.8.16-17… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-20.
Commentaire d’Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mercredi 14 Août 2019 : Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Maximilien-Marie Kolbe.

Otranto cathedral martyrs

Mercredi 14 Août 2019 : Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 Août 1480).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Les 800 Saints Martyrs d'Otrante.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre du Deutéronome 34,1-12.
En ces jours-là, Moïse monta des steppes de Moab au mont Nébo, au sommet du Pisga, qui est en face de Jéricho. Le Seigneur lui fit voir tout le pays : Galaad jusqu’à Dane,
tout Nephtali, le pays d’Éphraïm et de Manassé, tout le pays de Juda jusqu’à la Méditerranée,
le Néguev, la région du Jourdain, la vallée de Jéricho ville des Palmiers, jusqu’à Soar.
Le Seigneur lui dit : « Ce pays que tu vois, j’ai juré à Abraham, à Isaac et à Jacob de le donner à leur descendance. Je te le fais voir, mais tu n’y entreras pas. »
Moïse, le serviteur du Seigneur, mourut là, au pays de Moab, selon la parole du Seigneur.
On l’enterra dans la vallée qui est en face de Beth-Péor, au pays de Moab. Mais aujourd’hui encore, personne ne sait où se trouve son tombeau.
Moïse avait cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n’avait pas baissé, sa vitalité n’avait pas diminué.
Les fils d’Israël pleurèrent Moïse dans les steppes de Moab, pendant trente jours. C’est alors que s’achevèrent les jours du deuil de Moïse.
Josué, fils de Noun, était rempli de l’esprit de sagesse, parce que Moïse lui avait imposé les mains. Les fils d’Israël lui obéirent, ils firent ce que le Seigneur avait prescrit à Moïse.
Il ne s’est plus levé en Israël un prophète comme Moïse, lui que le Seigneur rencontrait face à face.
Que de signes et de prodiges le Seigneur l’avait envoyé accomplir en Égypte, devant Pharaon, tous ses serviteurs et tout son pays !
Avec quelle main puissante, quel pouvoir redoutable, Moïse avait agi aux yeux de tout Israël !

 

Psaume 66(65),1-3a.5.8.16-17.
Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables !

Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
Peuples, bénissez notre Dieu ! Faites retentir sa louange,
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :

je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme ;
quand je poussai vers lui mon cri,
ma bouche faisait déjà son éloge.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-20.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

 

Commentaire du jour.
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Sermon 11, §11-14 ; PL 194, 1729 ; SC 130 (trad SC p. 243s rev.)

« Tout ce que vous aurez lié sur la Terre sera lié dans le Ciel et tout ce que vous aurez délié sur la Terre sera délié dans le Ciel »

Tout est commun entre l'Époux et son épouse, c'est-à dire entre Le Christ et l'Église : l'honneur de recevoir la Confession et le pouvoir de la rémission des péchés.
C'est la raison de cette parole : « Va te montrer au Prêtre » (Mt 8,4)... L'Église ne peut rien remettre sans Le Christ ; et Le Christ ne veut rien remettre sans l'Église.
L'Église ne peut rien remettre sinon au pénitent, c'est-à-dire à celui que Le Christ a d'abord touché ; et Le Christ ne veut pas donner la rémission à ceux qui méprisent l'Église.

Le Christ, qui est tout-puissant, peut tout par Lui-même : Baptiser, Consacrer l'Eucharistie, Ordonner, remettre les péchés, et le reste ; mais, puisqu'il est un Époux humble et fidèle, il ne veut rien faire sans son épouse.
« Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas » (Mt 19,6) ; « Ce mystère est grand, je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église » (Ep 5,32)...
Garde-toi donc de séparer la Tête du Corps (Col 1,18), ce qui empêcherait Le Christ d'exister tout entier. Car Le Christ n'existe nulle part tout entier sans l'Église, tout comme l'Église n'existe nulle part tout entier sans Le Christ.
En effet, Le Christ total, intégral, c'est la Tête et le Corps.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Votre Père veut qu’aucun de ces petits ne se perde »

Nous sommes au cœur de l’instruction sur la vie communautaire que Jésus prodigue au groupe de compagnons qu’il a appelés à sa suite.
Notre-Seigneur vient de mettre ses disciples longuement et sévèrement en garde contre tout ce qui ferait trébucher un de ceux qui ont mis en lui leur Foi.
Mais comme il est hélas « fatal que le scandale arrive » (Mt 18, 7), Le Seigneur poursuit son enseignement en nous invitant à tout mettre en œuvre pour aider le frère malheureux à se relever.
La Charité consiste non seulement à avertir du danger qui menace ; il faut aussi qu’elle porte le souci de dénoncer le péché, afin que celui qui l’a commis puisse recourir à la Miséricorde.
« Votre Père veut qu’aucun de ces petits ne se perde » (Mt 18, 14) : ce verset qui précède immédiatement la péricope que nous méditons, nous livre la motivation des démarches que nous sommes invités à entreprendre en vue de la réintégration de l’égaré.

Tout comme le Bon Berger se réjouit davantage pour la brebis égarée qu’il a retrouvée, que « pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées » (Mt 18, 13), le disciple doit porter le souci de tous ses frères, et en priorité de ceux que le péché a rendus particulièrement vulnérables.
L’opération « sauvetage » présente trois étapes, que Jésus prend soin de décrire en détail, ce qui souligne bien l’importance qu’elle revêt à ses yeux.

« Si ton frère a commis un péché » : le Seigneur commence par nous rappeler que le pécheur demeure notre frère, car il reste l’enfant de Dieu son Père, malgré qu’il lui ait tourné le dos. Nous sommes invités à lui parler d’abord seul à seul pour ne pas l’humilier en ébruitant l’affaire, et lui montrer sa faute avec délicatesse.
« S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère » : le gain sera pour lui d’abord, et pour la famille de Dieu ton Père, qui te le revaudra.

S’il ne t’écoute pas, tu prendras avec toi - conformément au droit juif mentionné au livre du Deutéronome - une ou deux personnes pour éviter l’arbitraire : tout membre de la communauté peut faire appel afin de vérifier le bien-fondé de l’interpellation qui lui est adressée.
De son côté Le Père s’engage à accorder le discernement à « deux d’entre vous qui se mettent d’accord » pour le demander.
Son Fils ne se tient-il pas au milieu de ceux qui se réunissent en son Nom ? Voilà pourquoi « tout ce que nous aurons délié sur la Terre sera délié dans le Ciel » : non parce que le Ciel se plierait à nos décisions, mais parce que Le Père veille personnellement à la rectitude de nos jugements lorsqu’ils s’exercent sous son regard.

Si ce frère refuse encore d’écouter ceux qui sont venus jusqu’à lui avec bienveillance, la communauté sera mise au courant, et à son tour elle essayera de lui faire entendre raison.
Et si là encore il résiste, elle devra signifier à ce frère que par son obstination, il s’est mis lui-même en dehors de la communion ecclésiale.
Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit rejeté, bien au contraire : il fera l’objet d’une attention et d’un amour de prédilection, comme les païens et les publicains envers qui le Seigneur a toujours témoigné une sollicitude particulière.

Devant une telle exigence, nous murmurons peut-être comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9) Sachons aussi discerner la voix du Seigneur qui nous répond : « Ne te l’ai-je confié ? Comment pourrais-tu prétendre m’aimer, sans porter le souci de ceux que j’aime ?
Ne vois-tu pas que je fais lever le soleil sur les méchants comme sur les bons, et tomber la pluie sur les injustes comme sur les justes ? » (cf. Mt 5,45).

« Ta Parole est claire, Seigneur : par nos silences complices, nous partageons la responsabilité des égarés. Mais à l’heure où le relativisme moral et le syncrétisme doctrinal se sont infiltrés jusqu’au cœur de nos communautés chrétiennes, comment veux-tu que nous pratiquions la correction fraternelle ?
Pour sûr : nous allons nous faire accuser de moralisme, de fanatisme, d’intolérance et que sais-je encore !
Envoie sur nous Ton Esprit, Seigneur, que nous puissions nous acquitter de “la dette de la Charité fraternelle” (2nd lect.) avec douceur et compassion, afin que nos paroles n’humilient pas nos frères, mais les édifient ; qu’elles contribuent à construire ton Corps et non à le diviser davantage. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_174
Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).

«Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute (…).Quand deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là, au milieu d'eux»

Aujourd'hui, dans ce bref passage de l'Évangile, Le Seigneur nous enseigne trois importantes manières d'agir, souvent méconnues.

Compréhension et avertissement de l'ami ou du collègue. Lui faire voir, dans l'intimité («seul à seul»), avec clarté («montre-lui sa faute»), son erreur pour qu'il rectifie le cours de sa vie. Si cette démarche n'a pas abouti, demander l'aide d'un ami.
Et si, même ainsi, l'on n'obtient pas sa conversion et que son péché est source de scandale, ne pas hésiter à le dénoncer publiquement : lettre au directeur d'un journal, manifestation, écriteau.
Cette façon d'agir prend, pour qui l'exerce, la forme d'un devoir ; elle est souvent coûteuse et difficile. Il est plus facile de choisir ce que nous appelons faussement la “charité chrétienne”, qui n'est au fond que pure échappatoire, commodité, lâcheté, fausse tolérance.
«La même peine est réservée à ceux qui font le mal et à ceux qui y consentent» (Saint Bernard).

Tout Chrétien a le droit de solliciter des Prêtres le Pardon de Dieu et de son Église. Un psychologue peut parfois apaiser son âme et un psychiatre, par un acte médical, parvenir à vaincre un trouble endogène.
Ces deux choses sont très utiles, mais elles sont parfois insuffisantes. Dieu seul est capable de pardonner, d'effacer, d'oublier, d'anéantir le péché personnel en le pulvérisant.
Seule son Église lie et délie sur la Terre comme au Ciel, pour permettre à chacun de jouir de la Paix intérieure et de commencer à être heureux.

Dans les mains et les paroles du Prêtre se trouve le privilège de prendre le pain, de rendre Jésus-Eucharistie réellement présent et d'en faire notre nourriture.
Tout disciple du Royaume peut s'unir à un autre, mieux encore à beaucoup d'autres, pour avec ferveur, Foi, courage et Espérance, se submerger dans ce monde et le convertir en véritable corps du Jésus-Mystique.
Et, en sa compagnie, accourir à Dieu Le Père, qui écoutera nos suppliques car Son Fils s'y est engagé: «Quand deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là, au milieu d'eux» (Mt 18,20).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
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HYMNE : Ô TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT

Ô toi, l'au-delà de tout,
   n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
   Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
   Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
   car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
   car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
   ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
   te proclament.
Tous les êtres,
   ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
   te rendent hommage.
Le désir universel,
   l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
   et vers toi tout être qui pense ton univers
   fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ;
   par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
   tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
   tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
   toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
   qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
   n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ?

 

HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST

Ô Fils unique, Jésus Christ, 
Nous contemplons en ton visage 
La gloire dont tu resplendis 
Auprès de Dieu avant les siècles. 

Les tiens ne t’ont pas reconnu, 
Et les ténèbres te repoussent ; 
Mais donne à ceux qui t’ont reçu 
De partager ta plénitude. 

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce, 
Enseigne nous la vérité, 
Transforme-nous en ton image. 

À toi la gloire, ô Père saint, 
À toi, la gloire, ô Fils unique, 
Avec l’Esprit consolateur, 
Dès maintenant et pour les siècles. Amen.

 

Veille de la Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie

HYMNE : JE VIS LA NOUVELLE JÉRUSALEM

R/Je vis la nouvelle Jérusalem
Descendre du ciel d'auprès de Dieu,
Belle comme une épouse parée pour son époux.

Voici la demeure de Dieu parmi les hommes, 
il aura sa demeure avec eux.

Ils seront son peuple 
et Dieu-avec-eux sera leur Dieu ! 
Il essuiera toute larme de leurs yeux.

Plus de mort, ni de pleur, ni de cri, ni de peine,
car l'ancien monde s'en est allé.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Maximilien Kolbe.
Dieu qui as mis au cœur de Saint Maximilien Kolbe, Prêtre et Martyr, un ardent Amour pour la Vierge immaculée et un dévouement qui l'a conduit à donner sa vie pour son prochain, accorde-nous, par son intercession, de nous dépenser pour ta Gloire dans le service des autres en imitant Ton Fils jusqu'à la mort.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Jb 1, 21; 2, 10b)… (Office des Laudes).
Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, Le Seigneur a ôté : que le Nom du Seigneur soit Béni.
Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi ?

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 30)… (Office des Vêpres).
Ceux que Dieu destinait à la ressemblance de Son Fils, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des Justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné la Gloire.

Date de dernière mise à jour : 14/08/2019

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