Eucharistie du Samedi 24 Août 2019 : L’Église Célèbre la Fête de Saint Barthélemy (Nathanaël), Apôtre et Martyr († vers l'an 71).

Eucharistie du Samedi 24 Août 2019 : L’Église Célèbre la Fête de Saint Barthélemy (Nathanaël), Apôtre et Martyr († vers l'an 71).

Fête de Sainte Jeanne-Antide Thouret, Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon (1765-1826).
Fête de Sainte Émilie de Vialar, Vierge et Fondatrice de la Congrégation de Saint-Joseph de l'Apparition (? 1856).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Apocalypse 21,9b-14… Psaume 145(144),10-11.12-13ab.17-18… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,45-51.
Commentaire de Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Autre commentaire de Saint Pierre Damien (1007-1072), Ermite puis Évêque, Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE SAINT JEAN DE CHRYSOSTOME SUR LA 1ère LETTRE AUX CORINTHIENS.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de Mgr. Christoph BOCKAMP Vicaire Régional de l'Opus Dei en Allemagne (Bonn, Allemagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Samedi 24 Août 2019 : Fête de Saint Barthélemy (Nathanaël), Apôtre et Martyr († vers l'an 71).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Barthélemy (Nathanaël), Apôtre et Martyr.

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Samedi 24 Août 2019 : Fête de Sainte Jeanne-Antide Thouret, Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon (1765-1826).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Jeanne-Antide Thouret.

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Samedi 24 Août 2019 : Fête de Sainte Émilie de Vialar, Vierge et Fondatrice de la Congrégation de Saint-Joseph de l'Apparition (? 1856).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Emilie de Vialar.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Apocalypse 21,9b-14.
Moi, Jean, j'ai vu un ange qui me disait : « Viens, je te montrerai la Fiancée, l'épouse de l'Agneau. »
Il m'entraîna par l'esprit sur une grande et haute montagne ; il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu.
Elle resplendissait de la gloire de Dieu, elle avait l'éclat d'une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin.
Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes gardées par douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d'Israël.
Il y avait trois portes à l'orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l'occident.
La muraille de la cité reposait sur douze fondations portant les noms des douze Apôtres de l'Agneau.

 

Psaume 145(144),10-11.12-13ab.17-18.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,45-51.
Philippe rencontre Nathanaël et lui dit : « Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes, nous l'avons trouvé : c'est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
Nathanaël répliqua : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et tu verras. »
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi d'Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme. »

 

Commentaire du jour.
Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Audience générale du 04/10/06 (© Libreria Editrice Vaticana)

Nathanaël-Barthélemy reconnaît Le Messie, Le Fils de Dieu

L'Évangéliste Jean nous rapporte que, lorsque Jésus voit Nathanaël s'approcher, il s'exclame : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir ».
Il s'agit d'un éloge qui rappelle le texte d'un psaume : « Heureux l'homme...dont l'esprit est sans fraude » (Ps 31,2), mais qui suscite la curiosité de Nathanaël ; il réplique avec étonnement : « Comment me connais-tu ? »
La réponse de Jésus n'est pas immédiatement compréhensible. Il dit : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu ».
Nous ne savons pas ce qui s'est passé sous ce figuier. Il est évident qu'il s'agit d'un moment décisif dans la vie de Nathanaël.
Il se sent touché au plus profond du cœur par ces paroles de Jésus, il se sent compris et il comprend : cet homme sait tout sur moi, il sait et connaît le chemin de la Vie, je peux réellement faire confiance à cet homme.
Et ainsi, il répond par une profession de Foi limpide et belle en disant : « Rabbi, tu es Le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël ! »

Dans cette confession apparaît un premier pas important dans l'itinéraire d'adhésion à Jésus. Les paroles de Nathanaël mettent en lumière un double aspect complémentaire de l'identité de Jésus : il est reconnu aussi bien dans sa relation spéciale avec Dieu Le Père, dont il est Le Fils unique, que dans son rapport au peuple d'Israël, dont il est déclaré le roi, un qualificatif propre au Messie attendu.
Nous ne devons jamais perdre de vue ni l'une ni l'autre de ces deux composantes, car si nous proclamons seulement la dimension Céleste de Jésus, nous risquons d'en faire un être éthéré et évanescent, et si au contraire nous ne reconnaissons que sa situation concrète dans l'histoire, nous finissons par négliger la dimension Divine qui précisément le qualifie.

 

Commentaire du jour.
Saint Pierre Damien (1007-1072), Ermite puis Évêque, Docteur de l'Église.
Sermon 42, 2ème pour la Saint Barthélémy ; PL 144, 726 (trad. Orval).

« Vous verrez les Cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'Homme »

La gloire de tous les apôtres est tellement indissociable, elle est unie par le ciment de tant de grâces, que lorsqu'on célèbre la Fête de l'un d'eux c'est la grandeur commune de tous les apôtres qui est rappelée à l'attention de notre regard intérieur.
Ils se partagent en effet la même autorité de juges suprêmes, le même rang de dignité et ils possèdent le même pouvoir de lier et d'absoudre (Mt 19,28; 18,18).
Ils sont ces perles précieuses que Saint Jean nous dit avoir contemplées dans l'Apocalypse et dont les portes de la Jérusalem Céleste sont construites (Ap 21,21.14)...
En effet, lorsque par des signes ou des miracles les apôtres rayonnent la lumière Divine, ils ouvrent l'accès de la Gloire Céleste de Jérusalem aux peuples convertis à la Foi Chrétienne...

C'est d'eux encore que le prophète dit : « Qui sont ceux-là, qui volent ainsi que des nuages ? » (Is 60,8)...
Dieu élève l'esprit de ses prédicateurs à la contemplation des Vérités d'en haut... de sorte qu'ils puissent répandre en abondance la pluie de la Parole de Dieu dans nos cœurs.
C'est ainsi qu'ils boivent l'eau à la source pour nous la donner à boire à notre tour. Saint Barthélémy a puisé à la plénitude de cette source, lorsque L'Esprit-Saint est descendu sur lui comme sur les autres apôtres sous la forme de langues de feu (Ac 2,3).

Mais tu entends parler de feu et peut-être que tu ne vois pas le rapport avec l'eau. Écoute comment Le Seigneur appelle eau cet Esprit-Saint qui est descendu comme un feu sur les apôtres.
« Si quelqu'un a soif, dit-il, qu'il vienne à moi et qu'il boive », et il ajoute : « Celui qui croit en moi — l'Écriture le dit — des fleuves d'eau vive jailliront de son cœur », et l'Évangéliste explique : « Il disait cela de L'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui » (Jn 7,37-39).
Le psalmiste dit aussi des croyants : « Ils se rassasient de l'abondance de ta maison et tu les abreuves au torrent de tes délices, car en Toi se trouve la source de la Vie » (35,10).

 

HOMÉLIE DE SAINT JEAN DE CHRYSOSTOME

SUR LA 1ère LETTRE AUX CORINTHIENS

La Croix a gagné les esprits au moyen de prédicateurs ignorants, et cela dans le monde entier. Il ne s’agissait pas de questions banales, mais de Dieu et de la vraie Foi, de la vie selon l’Évangile, du jugement futur.
Elle a donc transformé en philosophes des rustres et des illettrés. Voilà comment la folie de Dieu est plus sage que l’homme, et sa faiblesse, plus forte.

Comment est-elle plus forte ? Parce qu’elle s’est répandue dans le monde entier, qu’elle a soumis tous les hommes à son pouvoir et qu’elle a résisté aux innombrables adversaires qui voulaient faire disparaître le nom du Crucifié.
Au contraire, ce Nom s’est épanoui et propagé ; ses ennemis ont péri, ont disparu ; les vivants qui combattaient un mort ont été réduits à l’impuissance.
Aussi, quand un Grec dit que je suis fou, il manifeste que lui-même l’est au maximum, puisque moi qu’il juge fou, je me montre plus sage que les sages ; s’il me traite de faible, il se montre lui-même plus faible encore.
En effet, ce que des publicains et des pécheurs ont pu réussir par la grâce de Dieu, les philosophes, les rhéteurs, les tyrans, bref la terre entière, dans toute son étendue, n’a même pas été capable de l’imaginer.

C’est en pensant à cela que Paul disait : La faiblesse de Dieu est plus forte que tous les hommes.
Que la prédication soit l’œuvre de Dieu, c’est évident ici. Comment douze hommes, des ignorants, ont-ils pu avoir l’idée d’une pareille entreprise, eux qui vivaient auprès des lacs et des fleuves, et dans le désert ?
Eux qui n’avaient jamais fréquenté les villes et leurs assemblées, comment ont-ils pu songer à se mobiliser contre la terre entière ?
Ils étaient craintifs et sans courage : celui qui a écrit sur eux le montre bien, lui qui n’a voulu ni excuser ni cacher leurs défauts. C’est là une preuve très forte de vérité.
Que dit-il donc à leur sujet ? Quand Le Christ fut arrêté, après avoir fait d’innombrables miracles, la plupart s’enfuirent, et celui qui était leur chef de file ne resta que pour le renier.

Ces hommes étaient incapables de soutenir l’assaut des Juifs quand Le Christ était vivant. Et lorsqu’il fut mort et enseveli, alors qu’il n’était pas ressuscité, qu’il ne leur avait donc pas adressé la parole pour leur rendre courage, d’où croyez-vous qu’ils se seraient mobilisés contre la terre entière ?
Est-ce qu’ils n’auraient pas dû se dire : « Qu’est-ce que cela ? Il n’a pas été capable de se sauver lui-même, et il nous protégerait ?
Quand il était vivant, il n’a pas pu se défendre, et maintenant qu’il est mort il nous tendrait la main ?
Quand il était vivant, il n’a pu se soumettre aucune nation, et nous allons convaincre la terre entière en proclamant son Nom ? Comment ne serait-il pas déraisonnable, non pas même de le faire, mais seulement d’y penser ? »

La chose est donc évidente : s’ils ne l’avaient pas vu ressuscité et s’ils n’avaient pas eu la preuve de sa toute-puissance, ils n’auraient pas pris un risque pareil.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »

Philippe n’était pas parmi les deux premiers disciples qui s’étaient mis à la suite de Jésus sur l’indication de Jean-Baptiste.
Ce n’est que le lendemain, alors qu’il avait décidé de partir pour la Galilée, que Jésus rencontre Philippe et lui dit : « Suis-moi ».
Pour Philippe comme pour André, cette première entrevue et les quelques heures passées avec le Maître furent déterminantes.
Tous deux sont convaincus : celui que Jean-Baptiste avait désigné comme « l’Agneau de Dieu » (Jn 1, 36) est bien le Messie.
Aussi ne peuvent-ils se taire : André court chercher son frère Simon, tandis que Philippe partage sa découverte avec Nathanaël.

La présentation que donne Philippe laisse pressentir que l’enseignement proposé par Jésus à ses premiers disciples, portait déjà sur l’accomplissement des Écritures en sa personne :
« Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes, nous l’avons trouvé ».
Suit une désignation tout à fait classique par le nom, la famille et l’origine géographique : « Jésus, fils de Joseph, de Nazareth ».
La remarque quelque peu désabusée de Nathanaël, est tout à fait pertinente : les Écritures ne parlent pas de Nazareth, mais désignent Bethléem comme lieu d’origine du Messie (Mi 5, 1).

De fait, Jésus n’est pas « sorti de » Nazareth, mais du sein du Père, comme tout le 4ème Évangile va tenter de nous le faire découvrir.
Il est bien sûr « sorti » également du sein de la Vierge Marie, et précisément à Bethléem, conformément aux prophéties.
Mais son origine n’est pas d’ici-bas : il n’est pas « fils de Joseph », mais « Fils de Dieu », comme Nathanaël le reconnaîtra un peu plus tard, au cours de son entrevue avec Le Seigneur.

Décontenancé par la réaction sceptique de son ami, Philippe ne peut que se faire l’écho des paroles de Jésus Lui-même : « Viens et tu verras ».
Ce n’est pas au terme d’un raisonnement en bonne et due forme que nous pouvons arriver à la conclusion : « Jésus est Le Messie ».
Il s’agit d’une certitude de Foi, qui ne peut être acquise que par la fréquentation assidue du Christ dont nous sommes devenus les compagnons.

Ce n’est que dans un second temps, à la lumière de L’Esprit, que nous pouvons ensuite constater l’annonce prophétique de sa venue dans les Écritures, et déployer la cohérence rationnelle du projet de Dieu, que Jésus vient accomplir pour nous et parmi nous.

Aussi l’invitation « Viens et tu verras » devrait-elle être aujourd’hui comme hier, au cœur de la première annonce de la Bonne Nouvelle (kérygme), car seules la présence de Jésus, sa Parole vivante, et le rayonnement de son Esprit d’Amour, peuvent triompher de nos résistances et entraîner notre adhésion.

Le mérite de Nathanaël est de ne pas s’obstiner dans son scepticisme, mais de demeurer ouvert à l’imprévu de Dieu, dont l’action au cœur de l’histoire est toujours déconcertante.
Il consent à suivre Philippe, qui s’empresse de le conduire à Jésus.
Il est remarquable que ce n’est pas Nathanaël qui le premier « voit » Jésus - alors que pourtant il doit le chercher avec curiosité - mais c’est Jésus qui « voit Nathanaël venir à lui » ; ce qui suppose - comme l’échange le confirme - que Notre-Seigneur avait posé son regard sur lui depuis bien longtemps :
« Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier » - c’est-à-dire alors que tu scrutais assidûment les Écritures pour y discerner le temps et le lieu de ma venue - je t’ai vu »

- « j’ai vu ton effort, j’ai entendu ta prière, je connais ton désir. Tu es un véritable fils d’Israël, un homme qui ne sait pas mentir et refuse les compromissions avec le monde, sous prétexte que Le Messie tarde à venir.
Sache que je suis descendu pour accomplir les Écritures, donner à mon peuple la pleine délivrance, et l’introduire dans son repos » (cf. Ex 3, 7-8).
Percevant la portée messianique des propos de Jésus, Nathanaël reconnaît et confesse qu’il est l’Envoyé de Dieu - « Le Fils de Dieu » - et le prophète de la fin des temps annoncé par Moïse (Dt 18, 15), qui devait introduire Israël dans sa patrie définitive et régner sur lui pour toujours - « le Roi d’Israël ».

La disponibilité spirituelle de son interlocuteur permet à Jésus de révéler solennellement - à Nathanaël et à tous les cœurs droits qui tout au long de l’histoire lui prêteront l’oreille de leur cœur : « Lorsque j’aurai été élevé de terre pour vous purifier du péché qui a fermé pour vous les portes du Paradis, “vous verrez les Cieux à nouveau ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’Homme intronisé sur le trône de sa Croix glorieuse.
C’est à l’Heure où Le Père me glorifiera, que vous saurez que JE SUIS” ».

« Seigneur, donne-nous d’avoir faim et soif de Toi ; ne permets pas que notre désir se disperse, mais unifie-nous dans la quête de l’unique nécessaire, sous la conduite de ton Esprit. Nous pourrons alors proclamer ta Gloire et l’éclat de ton Règne, et confesser ta Seigneurie et ta Royauté universelles, Toi Le Fils de Dieu, le Vivant à jamais. »
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_32
Mgr. Christoph BOCKAMP Vicaire Régional de l'Opus Dei en Allemagne (Bonn, Allemagne).

Viens, et tu verras

Aujourd'hui, nous fêtons la Saint-Barthélemy. Saint Jean, l'Évangéliste, nous raconte la première rencontre avec Jésus avec une telle intensité que nous sommes transportés sur la scène. C'est sont des dialogues des cœurs jeunes, honnêtes, sincères et c'est sublime!

Jésus rencontre Philippe par hasard et lui dit «suis-moi» (Jn 1,43). Peu de temps après, Philippe, heureux de cette rencontre avec Jésus, cherche son ami Nathanaël pour lui raconter que “enfin” il a trouvé celui dont parlent les prophètes: «C'est Jésus fils de Joseph, de Nazareth» (Jn 1,45).
La réponse qu'il reçoit de la part de Nathanaël n'est pas très enthousiaste, elle est plutôt sceptique: «De Nazareth! Peut-il sortir de là quelque chose de bon?» (Jn 1,46).
Partout dans le monde, c'est pareil. Chaque ville ou village pense que rien de bon ne peut sortir de leur ville ou village voisine… et vice-versa.

Mais Philippe ne se décourage pas. Étant de bons amis, il ne s'explique plus et il l'invite à l'accompagner: «Viens, et tu verras» (Jn 1,46).
Alors, il y va, et cette première rencontre avec Jésus détermine sa vocation. Ce qui semblait le hasard était, déjà bien préparé à l'avance, dans le plan de Dieu.
Pour Jésus, Nathanaël, n'est pas un inconnu: «Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu» (Jn 1,48).
De quel figuier parle-t-Il? Peut-être c'était l'endroit préféré de Nathanaël où il allait pour se reposer, penser, s'isoler, …toujours sous le regard de Dieu. Comme nous tous.
Mais pour bien se rendre compte de l'Amour infini de Dieu pour chacun d'entre nous, afin d'être conscient que Dieu frappe à la porte et qu'Il m'appelle, nous avons besoin de quelqu'un qui comme Philippe nous dira «Viens, tu verras».
Quelqu'un qui nous amène sur la route que Saint Josémaria appelle: «Chercher Le Christ, trouver Le Christ, aimer Le Christ».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=5f6023f662

 

HYMNE : LES VOICI RASSEMBLÉS

Les voici rassemblés
Dans la maison du Père,
Les compagnons d'épreuve
Qui t'ont vu crucifié.
Tu ouvrais le passage,
Ils marchaient sur tes traces,
O Seigneur des Vivants.

Ils portaient dans leur cœur
Pour éclairer le monde
La mystérieuse image
De ta gloire humiliée.
Messagers d'espérance,
Ils semaient ta parole
Et c'est toi leur moisson.

Ils ont place au festin
Dans le Royaume en fête,
Pour avoir bu la coupe
De l'amour partagé.
Tu leur montres le Père
Et ta joie les habite,
O Jésus, Fils de Dieu !

 

HYMNE : FAÇONNÉS PAR LA PAROLE DU SEIGNEUR

Façonnés par la Parole du Seigneur,
Passés au crible de sa Passion,
Et désormais revenus de toute peur,
Apôtres de Jésus, pour son Église
Vous êtes pierres de fondation
Dont rien n'ébranle l'assise.

Mais de vous il fait encore ses ouvriers,
Il se remet lui-même en vos mains :
Lui, l'architecte, le maître du chantier,
Devient la pierre d'angle qui vous porte,
Pierre vivante et pain quotidien
Pour qui l'annonce et l'apporte.

Quelle ivresse, pure et sobre, vous surprend ?
Quelle folie d'amour et de feu ?
Quelle sagesse plus folle que le vent ?
L'Esprit souffle sur vous, hommes du large :
Jetez en nous le désir de Dieu
Et relancez notre marche !

 

HYMNE : UN GRAND VENT S'EST LEVÉ

Un grand vent s'est levé
dans la maison des Apôtres :
en toute langue
on entend publier les merveilles de Dieu.
Peuples, comprenez et chantez :

R/ Béni sois-tu, Esprit créateur,
qui renouvelles tout l'univers (alléluia) !

Royaumes de la terre, chantez pour Dieu,
jouez pour le Seigneur :

C'est lui qui donne à son peuple
force et puissance :

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Fortifie en nous, Seigneur, la Foi sincère qui unissait à Ton Fils l'Apôtre Saint Barthélemy ; et maintenant qu'il prie pour ton Église, fais qu'elle devienne pour tous les peuples le Sacrement du Salut.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 19-22)… (Office des Laudes).
Vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour Fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est Le Christ Jésus Lui-même.
En Lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans Le Seigneur.
En Lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par L’Esprit Saint la Demeure de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 11-13)… (Office des Vêpres).
Les dons que Le Christ a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les prophètes et les Missionnaires de l'Évangile, et aussi les Pasteurs et ceux qui enseignent.
De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du Ministère soient accomplies, et que se construise le Corps du Christ.
Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la Foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ.

Date de dernière mise à jour : 24/08/2019

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