Eucharistie du Dimanche 15 Avril 2018 : Troisième Dimanche de Pâques (Année B).

Eucharistie du Dimanche 15 Avril 2018 : Troisième Dimanche de Pâques (Année B).

Fête de Saint Patern, Évêque de Vannes (5ème s.).
Fête de Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 3,13-15.17-19… Psaume 4,2.4.7.9… Première lettre de saint Jean 2,1-5a… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,35-48.
Commentaire de Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).
Hymnes, Oraison et Parole de Dieu.

Saint patern de vannes 11

Dimanche 15 Avril 2018 : Fête de Saint Patern, Évêque de Vannes (5ème s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Patern, Évêque de Vannes.

Chapelle statue st ortaire

Dimanche 15 Avril 2018 : Fête de Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 3,13-15.17-19.
En ces jours-là, devant le peuple, Pierre prit la parole : « Hommes d’Israël, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré, vous l’aviez renié en présence de Pilate qui était décidé à le relâcher. 
Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier. 
Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. 
D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs. 
Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait. 
Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.

 

Psaume 4,2.4.7.9.
Quand je crie, réponds-moi, 
Dieu, ma justice ! 
Toi qui me libères dans la détresse, 
pitié pour moi, écoute ma prière ! 

Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, 
le Seigneur entend quand je crie vers lui. 
Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » 
Sur nous, Seigneur, que s'illumine ton visage ! 

Dans la paix moi aussi, 
je me couche et je dors, 
car tu me donnes d'habiter, Seigneur, 
seul, dans la confiance.

 

Première lettre de saint Jean 2,1-5a.
Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. 
C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier. 
Voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. 
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. 
Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,35-48.
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. »

 

Commentaire du jour.
Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), Évêque et Docteur de l'Église.
Commentaire sur l'Évangile de Jean, 12; PG 74, 704 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 59 rev.)

« Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien Moi »

En entrant dans le Cénacle alors que toutes les portes étaient verrouillées, Le Christ a montré une fois de plus qu'il est Dieu par nature, et pourtant qu'il n'est pas différent de celui qui vivait auparavant avec les disciples.
En découvrant son côté et en montrant la marque des clous, il manifestait à l'évidence qu'il a relevé le Temple de son Corps qui avait été suspendu à la Croix (cf Jn 2,19), en détruisant la mort physique, puisque par nature il est la Vie et il est Dieu...

Même si Le Christ avait voulu déployer la Gloire de son Corps devant les disciples, avant de monter vers Le Père, nos yeux n'auraient pas pu en supporter la vue.
Vous le comprendrez facilement si vous vous rappelez la Transfiguration qui avait été montrée jadis sur la montagne (Mt 17,1s)...
C'est pourquoi, afin d'observer exactement le plan divin, au Cénacle Notre Seigneur Jésus apparaissait encore sous la forme qu'il avait auparavant, et non pas selon la Gloire qui est due et qui convient à son Temple transfiguré.
Il ne voulait pas que la Foi en la Résurrection se porte sur un aspect et sur un corps différents de ceux qu'il avait reçu de la Sainte Vierge et dans lesquels il est mort après avoir été crucifié selon les Écritures...

Le Seigneur salue ses disciples en disant : « La Paix soit avec vous ». Il déclare ainsi qu'il est Lui-même la Paix, car ceux qui jouissent de sa présence jouissent aussi d'un esprit parfaitement apaisé.
C'est bien cela que Saint Paul souhaitait aux disciples quand il disait : « Que la Paix du Christ, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, garde votre cœur et votre intelligence dans Le Christ Jésus » (Ph 4,7).
Pour Saint Paul, la Paix du Christ, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, n'est autre que Son Esprit (cf Jn 20,21-22) ; celui qui participe à Son Esprit sera rempli de tout bien.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/3eme-Dimanche-de-Paques-Luc-24-35-48.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d (Carmel).

3e Dimanche de Pâques, Luc 24, 35-48

Pour sortir les 11 Apôtres de leurs peurs, de leur repliement, à plusieurs reprises Jésus ressuscité apparaît à ses amis, mais ils ont bien du mal à le reconnaître.
Et il lui faut beaucoup insister pour que les Apôtres osent croire en cette Résurrection, c’est pour eux si difficile que leur premier mouvement est de croire qu’il s’agit d’un esprit, « Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit ».
Avec un peu d’humour, on peut se demander s’il n’est pas plus facile pour les Apôtres de croire aux fantômes qu’à la Résurrection ? !

Jésus doit donc appeler sur eux la Paix et se laisser toucher puis manger avec eux pour tenter de les convaincre, de leur faire dépasser leurs peurs.
Mais ce n’est pas si facile de croire à la victoire de l’Amour après avoir constaté son échec apparent sur la Croix, c’est pourquoi même après tout cela l’Évangile nous dit encore que « dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement ».

Jésus devra revenir à plusieurs reprises pour convaincre ses disciples de la réalité de sa vie nouvelle, il lui faudra véritablement retourner leurs cœurs et illuminer leur esprit en leur révélant le sens profond de l’Écriture : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de Moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »

Long travail de persuasion qui aboutira à faire de ses Apôtres les colonnes bien solides de l’Église sur lesquelles s’appuie depuis 20 siècles la Foi Chrétienne ainsi que l’exprime Saint-Jean au début de sa première Épître : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché du Verbe de Vie ; car la Vie s’est manifestée : nous l’avons vue, nous en rendons témoignage et nous vous annonçons cette Vie éternelle, qui était tournée vers Le Père et qui nous est apparue, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi soyez en communion avec nous. »

Notre Foi s’appuie sur celle de ceux qui l’ont vu, qui l’ont touché, et qui ont mangé et bu avec Lui après sa Résurrection.
Car Jésus ne leur demande pas d’abord de comprendre la Résurrection, mais avant tout de la constater et de se laisser interpeller : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ? »

Pour pouvoir effectuer ce retournement de la peur à la Foi, Jésus invite les apôtres à constater formellement la réalité corporelle de sa Résurrection, que c’est bien le même qui hier était mort et qui aujourd’hui est désormais vivant.
C’est ainsi que Pierre nous partage sa propre expérience dans le livre des actes des Apôtres : « Lui qu’ils sont allés jusqu’à faire mourir en le suspendant au gibet, Dieu l’a ressuscité le troisième jour et lui a donné de se manifester, non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec Lui après sa Résurrection d’entre les morts ».

Cela n’a pas été facile pour les disciples de croire que c’était bien le même qui était mort puis est ressuscité.
Il leur a fallu constater en touchant ce corps, en entendant sa voix, que c’était bien Jésus et qu’il le leur confirme : « Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien Moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os, et vous constatez que j’en ai ».
Le même avec qui les Apôtres ont vécu pendant des mois, parmi les foules sur les chemins de Galilée, et jusqu’à Jérusalem, apparaît maintenant devant eux dans ce corps glorifié.
Cette difficulté à croire qui mène Jésus à se manifester aux apôtres, à se laisser toucher et à partager leur repas est pour nous une chance car elle apporte une attestation supplémentaire de la réalité de la Résurrection.

De cette constatation, les Apôtres auront encore à en tirer toutes les conséquences théologiques et spirituelles qui constitueront le cœur de la révélation Chrétienne : la mort a été vaincue par l’Amour, ou pour le dire autrement avec Saint Paul, Celui qui a été identifiés au péché, Dieu l’a ressuscité.
La Résurrection est l’œuvre de l’Amour du Père qui s’est penché sur Jésus, qui, bien qu’identifiée au péché, n’a pas abandonné la voie de la confiance et de l’Amour.
Jésus nous montre là le chemin pour atteindre, nous aussi, la Vie éternelle, malgré notre péché, nous pouvons espérer avoir accès à la Vie Divine si nous demeurons dans cette attitude d’offrande, de confiance et d’Amour.
En ressuscitant Jésus d’entre les morts, le Père ne nous donne pas seulement une preuve sûre de son Amour pour Jésus à son sujet, mais aussi pour nous une vivante Espérance.
L’Espérance que la Vie s’ouvre pour nous, car nous n’avons plus rien à prouver par nous-mêmes, mais à recevoir de la main de Dieu.

Jésus qui s’est fait péché pour nous, qui est devenu malédiction, a reçu du Père la Vie éternelle en réponse à son acte de confiance et d’Amour sur la Croix.
De même nous devons garder au cœur l’Espérance de notre Résurrection, Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts nous ressuscitera aussi.
Le Pardon de nos fautes et le don de la Vie éternelle sont désormais inscrit dans notre chair par le Baptême.
Le Christ a été les prémices de la Résurrection, et les prémices annoncent la pleine récolte.

À la suite des Apôtres, pour vivre notre conversion, nous sommes invités à retrouver Jésus vivant aujourd’hui au milieu de nous, à le toucher à travers le Corps Eucharistique.

Car ce même Corps de Jésus ressuscité se rend présent parmi nous à chaque Eucharistie et il nous est donné de le reconnaître en le recevant.
Lui-même nous y invite : « Touchez mes mains et mes pieds, puis prenez et mangez en tous, regardez, c’est bien Moi ! »
En recevant le Corps de Jésus, nous recevons le germe de notre propre Résurrection, Lui qui dès aujourd’hui enlève notre péché et veut transformer notre Vie.
Dès lors, affermi dans la même Foi que les Apôtres, nous pourrons devenir en Église les témoins du Christ, et continuer la transmission de la Foi née en ce matin de Pâques.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_19
Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).

«Voyez mes mains et mes pieds: c'est bien Moi!»

Aujourd'hui l'Évangile nous ramène au Dimanche de la Résurrection, quand les deux disciples d'Emmaüs retournent à Jérusalem et là, alors qu'ils expliquent que Le Seigneur leur est apparu, le Ressuscité Lui-même se présente au milieu d'eux.
Mais cette présence est troublante. D'un côté, elle les frappe de crainte, au point qu'ils «croyaient voir un esprit» (Lc 24:37) et, de l'autre, son corps percé par les clous et le coup de lance est un témoignage éloquent de ce qu'il s'agit bien de Jésus, celui-là même qui a été crucifié: «Voyez mes mains et mes pieds: c'est bien Moi! Touchez-moi, regardez: un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai » (Lc 24:39).

«Sur nous, Seigneur, que s'illumine ton visage!», chante le psaume de la liturgie d'aujourd’hui «Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures» (Lc 24:45). C'est tout à fait urgent. Il faut que les disciples aient une compréhension précise et profonde des Écritures, puisque comme nous le dit Saint Jérôme: «l'ignorance des Écritures c'est l'ignorance du Christ».

Mais cette compréhension de la Parole n'est pas quelque chose que l'on puisse débrouiller en privé, entre amis ou entre gens du même bord.
Le Seigneur a dévoilé le sens des Écritures à l'Église dans cette communauté Pascale présidée par Pierre et les autres Apôtres, lesquels ont reçu du Maître la mission de «la conversion proclamée en son Nom pour le Pardon des péchés à toutes les nations…» (Lc 24:47).

Pour témoigner du vrai Christ il est donc urgent que les disciples apprennent —avant tout— à reconnaître son Corps blessé par la Passion.
Un ancien auteur nous fait à cet égard la recommandation suivante: «Tout homme qui sait que la Pâques a été sacrifié pour lui, doit comprendre que sa vie commence quand Le Christ est mort pour nous sauver».
Mais, en outre, l'apôtre doit comprendre de façon intelligente les Écritures, lues à la lumière de L'Esprit de Vérité répandu sur l'Église.

 

HYMNE : IL EST VIVANT

Il est vivant

Il est vivant ! Tu l'as vu la première.
Parle, Marie de Magdala !
- Hors du tombeau, debout dans la lumière,
Il dit : " Marie " ! C'était sa voix !

R/Nous l'avons vu ressuscité, 
Nous, témoins de la Vérité ! 
Il est venu, il reviendra ! 
Amen ! Alléluia ! Alléluia !

Le cœur brûlant, vous alliez, près du Maître, 
Vers Emmaüs, sur le chemin... 
- Nous étions deux ! Il s'est fait reconnaître, 
Le soir, à la fraction du pain !

Vous étiez onze, nous dit l'Écriture, 
La nuit couvrait Jérusalem... 
- Il a paru ! Il montrait ses blessures ! 
Il a soufflé son Esprit Saint !

Est-ce Jésus, celui qui t'a fait signe 
De l'approcher, dis-nous, Thomas ? 
- Sur mon Seigneur et mon Dieu, moi, indigne, 
J'ai vu les marques de la croix !

Depuis Damas, tu ne peux plus te taire... 
Confirme-nous ce que tu crois. 
- Moi, Paul, je dis qu'ils étaient cinq cents frères, 
Témoins du Christ, tous à la fois !

 

HYMNE : JÉSUS, QUI M'AS BRÛLÉ LE CŒUR

Jésus, qui m'as brûlé le cœur

Jésus, qui m'as brûlé le cœur 
Au carrefour des Écritures, 
Ne permets pas que leur blessure 
En moi se ferme : 
Tourne mes sens à l'intérieur. 
Force mes pas à l'aventure, 
Pour que le feu de ton bonheur 
À d'autres prenne !

La Table où tu voulus t'asseoir, 
Pour la fraction qui te révèle, 
Je la revois : elle étincelle 
De toi, seul Maître ! 
Fais que je sorte dans le soir 
Où trop des miens sont sans nouvelle, 
Et par ton nom dans mon regard, 
Fais-toi connaître !

Leurs yeux ne t'ont jamais trouvé,
Tu n'entres plus dans leur auberge,
Et chacun dit : " Où donc irai-je
Si Dieu me manque ? "
Mais ton printemps s'est réveillé
Dans mes sarments à bout de sève,
Pour que je sois cet étranger
Brûlant de Pâques !

 

HYMNE : JOUR DE RÉSURRECTION

Jour de Résurrection

Jour de Résurrection ! 
Peuples, rayonnons de joie ! 
C'est la Pâque, la Pâque du Seigneur ! 
Le Christ Dieu nous conduit 
de la mort à la vie, 
de la terre aux cieux, 
et nous chantons sa victoire :

R/Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !

Que le ciel se réjouisse, 
que la terre soit en fête, 
que soit dans l'allégresse 
le monde visible et invisible, 
car le Christ est ressuscité, 
lui, la joie éternelle :

La destruction de la mort, célébrons la, 
et la ruine de l'enfer. 
Louons l'auteur 
d'une vie neuve et immortelle, 
le Dieu unique de nos pères, 
le Béni, le Glorieux :

Ô Pâque grande et toute sainte, ô Christ, 
Ô Sagesse, ô Verbe de Dieu, ô Force, 
fais que nous te soyons unis 
en parfaite vérité, 
au jour sans fin de ton Royaume :

Une Pâque sacrée nous est apparue : 
Pâque nouvelle et sainte, Pâque mystique, 
Pâque très pure, Pâque du Christ, notre Sauveur, 
Pâque immaculée, Pâque grandiose, 
Pâque des croyants, 
Pâque qui sanctifie les fidèles, 
Pâque qui ouvre le Paradis :

Voici le jour de la Résurrection ! 
En cette solennité, rayonnons de joie. 
Embrassons-nous les uns les autres. 
À ceux même qui nous haïssent, disons : Frères ! 
Pardonnons tout à cause de la Résurrection 
et chantons :

R/Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Garde à ton peuple sa Joie, Seigneur, Toi qui refais ses forces et sa jeunesse ; tu nous as rendu la dignité de fils de Dieu, affermis-nous dans l’Espérance de la Résurrection.

 

Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)… (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec Lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à Lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par Lui le Pardon de ses péchés.

 

Parole de Dieu : (He 10, 12-14)… (Office des Vêpres).
Jésus-Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la sainteté.

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