Eucharistie du Mercredi 27 Avril 2022 : Mercredi de la 2ème semaine du Temps Pascal.

Eucharistie du Mercredi 27 Avril 2022 : Mercredi de la 2ème semaine du Temps Pascal.

Fête de Sainte Zita, Vierge, servante, Patronne de Lucques (1218-1278).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 5,17-26... Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,16-21.
Commentaire de Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), Franciscain, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de Fr. Damien LIN Yuanheng (Singapore, Singapour).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mercredi 27 Avril 2022 : Fête de Sainte Zita, Vierge, servante, Patronne de Lucques (1218-1278).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Zita.

Tous les saints 11

Les Saints du 27 Avril.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/avril/saints-saintes-et-fetes-du-jour-28.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 5,17-26.
En ces jours-là, intervint le grand prêtre, ainsi que tout son entourage, c’est-à-dire le groupe des sadducéens, qui étaient remplis d’une ardeur jalouse pour la Loi.
Ils mirent la main sur les Apôtres et les placèrent publiquement sous bonne garde.
Mais, pendant la nuit, l’ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison et les fit sortir. Il leur dit :
« Partez, tenez-vous dans le Temple et là, dites au peuple toutes ces paroles de vie. »
Ils l’écoutèrent ; dès l’aurore, ils entrèrent dans le Temple, et là, ils enseignaient. Alors arriva le grand prêtre, ainsi que son entourage. Ils convoquèrent le Conseil suprême, toute l’assemblée des anciens d’Israël, et ils envoyèrent chercher les Apôtres dans leur cachot.
En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas à la prison. Ils revinrent donc annoncer :
« Nous avons trouvé le cachot parfaitement verrouillé, et les gardes en faction devant les portes ; mais, quand nous avons ouvert, nous n’avons trouvé personne à l’intérieur. »
Ayant entendu ce rapport, le commandant du Temple et les grands prêtres, tout perplexes, se demandaient ce qu’il adviendrait de cette affaire.
Là-dessus, quelqu’un vient leur annoncer : « Les hommes que vous aviez mis en prison, voilà qu’ils se tiennent dans le Temple et enseignent le peuple ! »
Alors, le commandant partit avec son escorte pour les ramener, mais sans violence, parce qu’ils avaient peur d’être lapidés par le peuple.

 

Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,16-21.
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

 

Commentaire du jour.
Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), Franciscain, Docteur de l'Église.
Sermons pour le Dimanche et les Fêtes des Saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p147)

« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné Son Fils unique »

Le Père nous a envoyé Son Fils, qui est « le don le meilleur, le don parfait » (Jc 1,17). Le don le meilleur, que rien ne surpasse ; le don parfait, auquel on ne peut rien ajouter.
Le Christ est le don le meilleur parce que Celui que Le Père nous donne ainsi est Son Fils, souverain, éternel comme Lui.
Le Christ est le don parfait ; comme le dit l'apôtre Paul : « Avec Lui, Dieu nous a tout donné » (Rm 8,32)... Il nous a donné Celui « qui est la Tête de l'Église » (Ep 5,23). Il ne pouvait pas nous donner davantage.
Le Christ est le don parfait parce que, en nous le donnant, Le Père a porté par Lui toutes choses à leur perfection.

« Le Fils de l'Homme, dit Saint Matthieu, est venu sauver ce qui était perdu » (18,11). C'est pourquoi l'Église s'écrie : « Chantez au Seigneur un chant nouveau » (Ps 97,1), comme pour nous dire : O fidèles, vous que Le Fils de l'homme a sauvés et renouvelés, chantez un chant nouveau, car vous devez « rejeter tout ce qui est ancien, maintenant que les fruits nouveaux vous sont donnés » (Lv 26,10).
Chantez, parce que Le Père « a fait des merveilles » (Ps 97,1) lorsqu'il nous a envoyé tout don parfait, Son Fils. « Devant les yeux des nations il a révélé sa Justice » (Ps 97,2) quand il nous a donné tout don parfait, Son Fils unique, qui justifie les nations et achève la perfection de toutes choses.

 

Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Car Dieu a envoyé Son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé.

Nicodème est un homme qui a une certaine instruction puisqu’il est un Pharisien. Il est un notable, un personnage important dans son milieu: il est un membre du sanhédrin, la cour suprême (Jean 7,50).
Il est attiré par Jésus et voudrait le connaître. Mais, à cause de son milieu, il ne veut pas qu’on le prenne pour un de ses disciples; il vient donc quand il fait noir pour passer inaperçu.
Jésus va le recevoir quand même.

Nicodème s’attendait à recevoir des informations: il va être dérouté par ce que Jésus lui dit. Pour connaître Jésus, il faut partager sa vie, ce qui veut dire recevoir une Vie nouvelle. C’est seulement avec cette Vie nouvelle et L’Esprit qu’on peut le connaître et avoir accès au Règne de Dieu. Pour cela il faut renaître par le Baptême.

Nicodème a eu de la difficulté à suivre mais il a quand même suivi jusqu’ici. Pour ce qui suit, il comprendra peut-être plus tard puisqu’il osera prendre la défense de Jésus à une réunion du Sanhédrin.
Mais pour l’instant, Jésus parle de sa mission et de l’origine de cette mission. Il parle surtout pour les lecteurs de l’Évangile, pour des Chrétiens.

L’existence terrestre et la mission de Jésus ont pour origine l’Amour d’un Dieu qui veut communiquer avec l’humanité.
Pour communiquer, il se donne en donnant Son Fils unique. Ceci révèle la priorité de l’Amour Divin comme source de l’histoire du Salut.

Jésus déclare qu’il n’a pas été envoyé pour juger. L’idée de jugement est ambivalente: elle contient la reconnaissance de ceux qui ont été justes mais aussi la condamnation de ceux qui sont injustes.
Cette idée de Dieu qui venait pour condamner était très forte chez Jean-Baptiste qui parlait de la hache qui était déjà sur le bois mort et du feu qui était prêt à brûler la paille séparée du bon grain par le vent.
Au temps de Jésus, c’était aussi l’idée des Esséniens de la communauté de Qumran près de la Mer Morte.

Or ce que Jésus révèle c’est que Dieu n’est pas intéressé par la condamnation. S’il envoie Son Fils, c’est pour offrir la possibilité d’éviter la condamnation; c’est pour sauver.
Et il prend l’initiative de chercher ceux qui étaient perdus pour les sauver.

Jésus déclare, à la fin de l’épisode de Zachée, un homme considéré comme un pécheur public, que Jésus a appelé et chez qui il est allé manger: Le Fils de l’Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19,10)

C’est ce qui est offert par Le Christ. C’est une offre car l’Amour ne peut contraindre ou imposer.
L’accepter c’est reconnaître le Don de Dieu dans la personne du Christ. Celui qui croit en Lui échappe au Jugement et surtout il entre dans le Règne de Dieu.
Il est sauvé des ténèbres et fait maintenant partie du monde de la Lumière à condition d’agir selon la Vérité.
“Faire la vérité” est une expression hébraïque pour signifier avoir une conduite en conformité avec la Vérité.
C’est le rappel aux Chrétiens que leur conduite et leurs œuvres doivent refléter l’Amour qu’ils ont reçu.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais obtienne la Vie éternelle.

« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais ait la Vie éternelle. »
Dieu aime le monde : voilà une affirmation majeure parce qu’elle situe Dieu et son Amour comme la réalité Fondatrice et absolue.
Elle signifie que l’Amour Divin précède tout et soutient tout, un Amour plénier qui ne peut que se déployer et s’exprimer dans le don de lui-même.
En effet, lorsque Le Père envoie Le Fils, c’est Dieu qui se donne tout entier. Et ce don, s’il contient la Passion et la mort de Jésus, est entendu ici dans un sens plus large qui comprend toute la Vie du Fils.
L’Évangéliste, en effet, ne dit pas que Le Père « a livré » Son Fils - verbe traditionnellement utilisé en référence à la Passion – mais qu’il l’a « donné ». Dans ce don, c’est donc toute l’œuvre du Christ qui est ici prise en compte, toute sa Vie depuis sa naissance jusqu’à sa mort sur la Croix.

Mais ces versets ne se contentent pas de célébrer l’Amour de Dieu qui a donné Son Fils unique, ils mettent aussi en évidence le but de ce Don : la Vie éternelle des croyants, le Salut du monde entendu comme définitif.
Ressort ici de façon claire le projet de Dieu en faveur des hommes qu’il veut vivifier de sa propre Vie.
Dieu ne vient pas d’abord pour juger et condamner mais pour sauver. « Je ne suis pas venu pour juger le monde mais pour sauver le monde » déclarera Jésus, un peu plus loin dans Saint Jean (Jn 12, 47).

Pourtant, nous entendons aussi Jésus nous dire dans le passage de l’Évangile de ce jour : « Qui croit en Lui n'est pas jugé ; qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu. »
Y aurait-il une contradiction dans les propos de Jésus ?
Il s’agit, en fait, de bien comprendre en quoi consiste le Jugement dont nous parle Jésus. Si l’homme accueille dans la Foi le Don de Dieu par Amour pour Lui, s’il croit en ce Fils envoyé pour son Salut, il obtient comme immédiatement « la Vie » : « Celui qui croit au Fils a la Vie éternelle ; celui qui refuse de croire au Fils ne verra pas la Vie mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jn 3, 36).

Le Jugement est le résultat immédiat de la présence devant nous de l’Envoyé du Père, présence qui ne peut laisser indifférente, présence qui oblige nécessairement à se situer : soit en faveur, soit en opposition par rapport à Jésus.

Le Fils, en tant qu’il nous révèle la plénitude de l’Amour du Père, nous révèle l’absolu de la Vérité Divine : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8.16).
Dans la venue du Fils en ce monde, dans tout son itinéraire terrestre s’est manifesté l’Amour de Dieu, son désir de Salut pour tout homme.
Mais c’est maintenant à ce dernier de se décider en croyant ou non en ce Fils, donné par Amour.
La décision de Foi est l’œuvre unique attendue de l’homme dans une coopération parfaite avec l’œuvre en lui de la Grâce Divine.

« En ce Temps Pascal, Seigneur, tu te présentes à nous dans la Lumière de ta Résurrection. Sollicités et soutenus par ta grâce, tu nous appelles à venir à la Lumière en nous ouvrant à la Foi en la puissance salvifique de ta mort et de ta Résurrection.
Que notre attitude devant Toi ne nous juge pas mais nous obtienne au contraire la Vie éternelle et nous conduise au Salut. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_14
Fr. Damien LIN Yuanheng (Singapore, Singapour).

«La Lumière est venue dans le monde»

Aujourd'hui avec la myriade d'opinions de la vie moderne, on pourrait croire que la vérité n'existe pas —la vérité sur Dieu, la vérité sur le sexe des personnes, la vérité sur le mariage, les vérités morales et, pour finir, la vérité sur moi-même.

Le passage de l'Évangile d'aujourd'hui identifie Le Christ comme «le Chemin, la Vérité, et la Vie» (Jn 14,6).
Séparé du Christ, il n'y a que désolation, fausseté et mort. Il n'y a qu'un chemin qui conduit au paradis et il s'appelle Jésus-Christ.

Le Christ n'est pas juste une autre opinion. Le Christ est la Vérité même. Le fait de nier la Vérité est semblable à quelqu'un qui persiste à fermer ses yeux devant la lumière du soleil. Que cela lui plaise ou non, le soleil sera toujours là; mais le pauvre homme a délibérément choisi de fermer ses yeux au soleil de la Vérité.
De même, nombreux sont ceux qui se consacrent à leur carrière avec toute leur volonté, ils prétendent qu'ils utilisent tout leur potentiel, en oubliant qu'ils ne pourraient atteindre la Vérité sur eux-mêmes qu'en marchant avec Le Christ.

D'un autre côté, selon Benoît XVI «chaque personne trouve ce qui est bon pour elle en adhérant au plan que Dieu a pour elle, afin qu'il se réalise pleinement: dans ce plan, il trouve la Vérité, et en adhérant à cette Vérité il devient libre (cf. Jn 8,32)» (Lettre Encyclique "Caritas in Veritate").
La Vérité de chacun est un appel à être un fils ou une fille de Dieu au Royaume des Cieux: «La Volonté de Dieu, c'est que vous viviez dans la sainteté» (1Th 4,3). Dieu veut des filles et des fils libres, pas des esclaves.

Le parfait "moi" est en réalité un projet conjoint entre Dieu et moi. Lorsque nous recherchons de toutes nos forces la sainteté, nous commençons à refléter la Vérité de Dieu dans nos vies. Le Pape l'a dit d'une manière magnifique: «Chaque saint est semblable à un rayon de lumière qui jaillit de la Parole de Dieu» (Exhortation Apostolique "Verbum Domini").

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-04-27/dieu-a-envoye-son-fils-dans-le-monde

 

HYMNE : O NUIT, DE QUEL ÉCLAT TU RESPLENDIS !

Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
La mort n'a pu garder dans son étreinte
Le Fils unique.
Jésus repousse l'ombre
Et sort vainqueur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
L'instant
Où triomphe la vie.

Quelqu'un, près de la croix, n'a pas douté ;
La Femme jusqu'au jour a porté seule
L'espoir du monde.
Sa foi devance l'heure
Et sait déjà :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
La joie
Dont tressaille Marie.

Jésus, lumière et vie, demeure en nous !
Pourquoi chercher encore au tombeau vide
Un autre signe ?
L'amour jaillit et chante
Au fond du cœur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
Le feu
Qui s'éveille aujourd'hui.

 

HYMNE : LUMIÈRE ENFOUIE SOUS LE BOISSEAU,

Lumière enfouie sous le boisseau,
Le prince de l'ombre m'épuise !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau de feu, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous conduire au jour,
Mon Jour qui lève aux cieux nouveaux,
Par le jardin où j'agonise.

Parole atteinte par les eaux,
L'angoisse me force au silence !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau vainqueur, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous parler de paix,
Ma Paix qui règne aux cieux nouveaux,
Puisque la croix me fait violence.

Victime offerte à mes bourreaux,
Mon corps n'est plus rien que blessure !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau de Dieu, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous combler de joie,
Ma Joie qui s'ouvre aux cieux nouveaux,
Puisqu'au calvaire on me torture.

Semence enfouie dans le tombeau,
La mort m'a couché sous la pierre !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau vivant, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous donner la vie,
Ma Vie qui fait les cieux nouveaux,
Dans la cité de notre Père.

 

HYMNE : J’AI VU L’EAU VIVE

J’ai vu l’eau vive
jaillissant du cœur du Christ, alléluia !
Tous ceux que lave cette eau
seront sauvés et chanteront : alléluia !

J’ai vu la source
devenir un fleuve immense, alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
chantaient leur joie d’être sauvés, alléluia !

J’ai vu le Temple
désormais s’ouvrir à tous, alléluia !
Le Christ revient victorieux,
montrant la plaie de son côté, alléluia !

J’ai vu le Verbe
nous donner la paix de Dieu, alléluia !
Tous ceux qui croient en son nom
seront sauvés et chanteront : alléluia !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Chaque année, Seigneur, tu nous fais revivre le mystère pascal où l’homme, rétabli dans sa dignité, trouve l’espérance de la résurrection ; donne-nous de toujours accueillir avec Amour ce que nous célébrons dans la Foi.

 

Parole de Dieu : (Rm 6, 8-11)... (Office des Laudes).
Si nous sommes passés par la mort avec Le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui.
Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, Le Christ ne meurt plus ; sur Lui la mort n’a plus aucun pouvoir.
Car il est mort, et c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant.
De même vous aussi : pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ.

 

Parole de Dieu : (He 7, 24-27)... (Office des Vêpres).
Jésus, puisqu’il demeure éternellement, possède le Sacerdoce qui ne passe pas. C’est pourquoi il est en mesure de sauver d’une manière définitive ceux qui s’avancent vers Dieu grâce à Lui, car il vit pour toujours, afin d’intercéder en leur faveur.
C’était bien le grand Prêtre qu’il nous fallait : Saint, sans tache, sans aucune faute ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les Cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant Lui-même.

Date de dernière mise à jour : 27/04/2022

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