Eucharistie du Dimanche 24 Décembre 2017 : Quatrième Dimanche de l’Avent (Année B, Messe du matin).

Eucharistie du Dimanche 24 Décembre 2017 : Quatrième Dimanche de l’Avent (Année B, Messe du matin).

Fête de Saint Charbel Makhlouf, Prêtre et Moine Maronite (1828-1898).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Deuxième livre de Samuel 7,1-5.8b-12.14a.16… Psaume 89(88),2-3.4-5.27.29… Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 16,25-27… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,26-38.
Commentaire de la Liturgie byzantine.
Autre commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire du Carmel.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Commentaire personnel.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint charbel makhlouf pretre et moine maronite 1828 1901

Dimanche 24 Décembre 2017 : Fête de Saint Charbel Makhlouf, Prêtre et Moine Maronite (1828-1898).
À Annaya au Liban, en 1898, la naissance au Ciel de Saint Sharbel Mahluf, dont la mémoire est célébrée le 24 Juillet.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 24 Juillet, ou sur le lien suivant :
Saint Charbel Makhlouf.

20040516 cerioli

Dimanche 24 Décembre 2017 : Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Paule Élisabeth Cerioli.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre de Samuel 7,1-5.8b-12.14a.16.
Le roi habitait enfin dans sa maison. Le Seigneur lui avait accordé la tranquillité en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient.
Le roi dit alors au prophète Nathan : « Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite sous un abri de toile ! »
Nathan répondit au roi : « Tout ce que tu as l’intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avec toi. »
Mais, cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée à Nathan :
« Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite ?
Tu diras donc à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur de l’univers : C’est moi qui t’ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le chef de mon peuple Israël.
J’ai été avec toi partout où tu es allé, j’ai abattu devant toi tous tes ennemis. Je t’ai fait un nom aussi grand que celui des plus grands de la terre.
Je fixerai en ce lieu mon peuple Israël, je l’y planterai, il s’y établira et ne tremblera plus, et les méchants ne viendront plus l’humilier, comme ils l’ont fait autrefois,
depuis le jour où j’ai institué des juges pour conduire mon peuple Israël. Oui, je t’ai accordé la tranquillité en te délivrant de tous tes ennemis. Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison.
Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté.
Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. S’il fait le mal, je le corrigerai avec le bâton, à la manière humaine, je le frapperai comme font les hommes.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »

 

Psaume 89(88),2-3.4-5.27.29.
L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

« Avec mon élu, j'ai fait une alliance,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

« Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
« Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle ;

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 16,25-27.
Frères, à Celui qui peut vous rendre forts selon mon Évangile qui proclame Jésus Christ : révélation d’un mystère gardé depuis toujours dans le silence,
mystère maintenant manifesté au moyen des écrits prophétiques, selon l’ordre du Dieu éternel, mystère porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l’obéissance de la foi,
à Celui qui est le seul sage, Dieu, par Jésus Christ, à lui la gloire pour les siècles. Amen.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,26-38.
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

Commentaire du jour.
Liturgie byzantine.
Hymne acathiste à la Mère de Dieu (7e siècle)

« Je te salue, comblée-de-grâce »

      Du ciel un archange éminent a été envoyé pour dire à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi ! » Et te voyant, Seigneur, prendre corps à sa voix, il clame sa surprise et son ravissement : 

Réjouis-toi, en qui brille la joie du salut, 
Réjouis-toi, par qui le mal a disparu, 
Réjouis-toi, car tu relèves Adam de sa chute, 
Réjouis-toi, car Ève aussi ne pleure plus. 
Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes, 
Réjouis-toi, abîme insondable même aux anges, 
Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du Roi, 
Réjouis-toi, toi qui portes Celui qui porte tout. 
Réjouis-toi, étoile qui annonce le lever du Soleil, 
Réjouis-toi, dans ton sein Dieu prend notre chair, 
Réjouis-toi, par toi toute la création est renouvelée, 
Réjouis-toi, par toi le Créateur devient petit enfant. 
Réjouis-toi, Épouse inépousée. 

      La Toute-pure, connaissant son état virginal, répondit à l'ange Gabriel avec confiance : « Quelle étrange merveille que ta parole ! Elle paraît incompréhensible à mon âme ; comment concevrai-je sans semence pour enfanter comme tu le dis ? » Alléluia, alléluia, alléluia ! 
      Pour comprendre ce mystère inconnu, La Vierge s'adresse au serviteur de Dieu et demande comment en ses entrailles chastes un Fils serait conçu. Plein de respect l'ange l'acclame : 

Réjouis-toi, à toi Dieu révèle ses desseins ineffables, 
Réjouis-toi, confiance de ceux qui prient en silence, 
Réjouis-toi, tu es la première des merveilles du Christ, 
Réjouis-toi, en toi sont récapitulées les doctrines divines. 
Réjouis-toi, échelle par qui Dieu descend du ciel, 
Réjouis-toi, pont qui nous conduit de la terre vers le ciel, 
Réjouis-toi, inépuisable admiration des anges, 
Réjouis-toi, blessure inguérissable pour les démons. 
Réjouis-toi, tu enfantes la lumière de manière inexprimable, 
Réjouis-toi, tu n'en révèles à personne le comment, 
Réjouis-toi, tu surpasses le savoir des savants, 
Réjouis-toi, tu éclaires l'intelligence des croyants. 
Réjouis-toi, Épouse inépousée. 

      La puissance du Très-Haut couvrit alors de son ombre la Vierge inépousée pour la mener à concevoir. Et son sein fécondé devint un jardin délicieux pour ceux qui veulent y moissonner le salut en chantant : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Allocution 27/11/1983

« Réjouis-toi, comblée de Grâce »

La joie est une composante fondamentale du temps sacré qui commence. L'Avent est un temps de vigilance, de prière, de conversion, en plus d'une attente fervente et joyeuse. Le motif est clair : « Le Seigneur est proche » (Ph 4,5).

La première parole adressée à Marie dans le Nouveau Testament est une invitation joyeuse : « Exulte, réjouis-toi ! » (Lc 1,28 grec).
Une telle salutation est liée à la venue du Sauveur.
À Marie la première est annoncée une joie qui par la suite sera proclamée à tout le peuple (Lc 2,10) ; elle y participe d'une manière et dans une mesure extraordinaire.
En elle la joie de l'ancien Israël se concentre et trouve sa plénitude ; en elle le bonheur des temps messianiques éclate irrévocablement.
La joie de la Vierge Marie est en particulier celle du « petit reste » d'Israël (Is 10,20s), des pauvres qui attendent le Salut de Dieu et qui font l'expérience de sa fidélité.

Pour participer à cette Fête nous aussi il est nécessaire d'attendre avec humilité et d'accueillir le Sauveur avec confiance.
« Tous les fidèles, qui par la liturgie vivent l'esprit de l'Avent, en considérant l'Amour inexprimable avec lequel la Vierge Mère attendait Le Fils, seront amenés à la prendre comme modèle et à se préparer pour aller à la rencontre du Seigneur qui vient, ' vigilants dans la Prière et remplis d'allégresse ' »
(Paul VI, Marialis cultus 4 ; Missel romain).

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/4eme-Dimanche-de-l-Avent-Luc-1-26-38.html
Carmel.

« Voici la servante du Seigneur, que tout se fasse pour moi selon ta Parole ! »

« Voilà le mystère qui est maintenant révélé : il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd’hui il est manifesté. »
L’œuvre de Salut du monde désiré par le Seigneur s’est jouée dans un échange entre Dieu et une jeune fille, Marie.
Nous venons d’en écouter comme l’écho toujours si bouleversant. Dialogue pour lequel Dieu a pris l’initiative, c’est de sa part que l’Ange Gabriel est envoyé à Marie.

Dieu fait le premier pas. C’est lui qui se dérange, pour ainsi dire, qui se déplace pour venir quémander un oui auprès de sa créature.
C’est lui qui, de manière inattendue, fait irruption chez la jeune fille de son choix. Ce choix s’est manifesté en ce jour où l’Ange présenta à Marie le désir de Dieu de venir parmi les hommes.
L’Annonciation n’est cependant pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie, déjà il l’avait comblée de Grâce, comme l’Ange le proclame.
Depuis sa conception immaculée, Marie est toute entière objet de la Miséricorde Divine. Ainsi se réalise la promesse faite à David : « Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite ? C’est plutôt moi qui te construis ta maison ! », car c’est Le seigneur qui bâtit les maisons où il doit demeurer.

Ainsi, en comblant de grâce la vierge Marie, Dieu s’est préparé une demeure digne de Lui, comme nul homme, par sa seule bonne volonté, ne pouvait lui offrir.
Comme pour David dans le livre de Samuel, il ne faut pas oublier toute l’œuvre de préparation qui à précéder l’incarnation du Verbe. Le Seigneur s’est préparé une demeure apte à l’accueillir.

Dans un premier temps, les deux interlocuteurs de ce dialogue se font face avec un certain étonnement.
L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne de la Grâce de Dieu. Il l’a salué comme les anciens prophètes avaient salué la ville sainte Jérusalem en disant : réjouis-toi ! Et Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse.
Elle s’inquiète, elle s’interroge, elle se trouble.
C’est le trouble que l’humanité ressent chaque fois que Dieu s’approche de quelqu’un en quelques lieux que ce soit.
Lorsque l’homme rencontre Dieu, son cœur est rempli de crainte et de fascination. Fascination face à celui qui peut combler son désir, et crainte née du respect face à celui qui le dépasse.

Mais l’Ange la rassure : « Soit sans crainte Marie. »Alors c’est un projet inouï qui résonne aux oreilles tout étonnées de Marie.
Devenir la mère d’un certain Jésus, Fils du Très-Haut, héritier de David et du Royaume de Dieu. Ne peut-on pas aussi imaginer la crainte de Dieu qui tend la main dans le respect de la liberté de sa créature.
La valeur du fiat de Marie tient en cette liberté respectée par Le Seigneur, ce respect dit la pauvreté et l’humilité de celui qui demande et fait confiance.

Une question monte au cœur de Marie : « Comment cela va-t-il se faire ? » Alors se dévoilent la puissance et la délicatesse de Dieu : « L’Esprit Saint viendra sur toi. » La promesse de mariage que Marie à donner à Joseph sera respectée.
Ici encore, la délicatesse de Dieu s’exprime, il propose son dessein avant que Marie et Joseph ne soient mariés.
Ainsi, chacun est libre d’accepter ou de refuser la mission proposée, Marie et Joseph n’étant pas encore liés définitivement l’un à l’autre. L’amour ne force personne, il ne met jamais devant le fait accompli.
Si Marie et Joseph acceptent, alors Jésus pourra être tenu pendant des années pour le fils de ce couple.
Et même ce couple sera une chance pour garder secret l’œuvre de Dieu. Voilà le dessein de Dieu révélé devant la vierge Marie, et la mission confiée au nouveau couple.

Ce dialogue ne se termine pas sur la réponse de l’Ange à l’interrogation de Marie. Il a fait une proposition, le Seigneur attend la réponse.
Il attend, mais sans pression, sans exhortation. Comblée de grâce, et émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple, Marie demeure cependant libre.
De cette liberté que l’Amour Divin ne cesse de créer en ceux qui s’offrent à Lui.

La vierge Marie, au nom de nous tous, de cette humanité en attente du sauveur, donne son consentement : « Voici la servante du seigneur, que tout se passe pour moi selon ta parole ! » Marie a offert son consentement qui jaillit du fond de son être, et auquel Dieu Lui-même était suspendu.
Depuis ce jour où Le Seigneur était descendu au jardin d’Eden et n’avait pas retrouvé l’homme, peut-être n’y avait-il pas eu de plus grande joie pour Dieu ?
Il avait crié : « Où es-tu ? » Et l’homme avait répondu : « Je t’ai entendu et j’ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché. »
Aujourd’hui, la vierge répond : « me voici, je suis ta servante. »

La réussite de notre vie spirituelle, celle de notre vocation, dépend pour une bonne part de notre attitude vis-à-vis du Seigneur.
Nous pouvons nous cacher, avoir peur ou nous ouvrir et accepter de devenir serviteur, collaborateur de la grâce en nous.
Pour s’ouvrir à l’œuvre de Dieu en nous et devenir ses collaborateurs, il ne s’agit pas d’abord de vouloir offrir quelque chose au Seigneur, tel David qui pensait offrir un beau Temple.
Le Seigneur nous bâtit lui-même une maison, avant ma réponse, il y a déjà l’action de L’Esprit Saint en moi.
Et d’ailleurs, si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain.

Ce récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur, il nous montre comment dans la réalisation du dessein de Dieu, grâce et liberté sont inextricablement nouées.
C’est en contemplant ce qui advient à la vierge Marie que nous pouvons comprendre ce que Le Seigneur veut réaliser avec toute son Église. « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. »
Voilà le mystère qui est maintenant révélé, que les Célébrations de Noël soient pour nous un temps pour exprimer notre désir de nous ouvrir et de collaborer à l’œuvre du Seigneur en nous et par nous.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4053.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le Nom de Jésus.

Après Jean-Baptiste, la liturgie de ce jour introduit la seconde figure clé de l’Avent : la Vierge Marie. Plus encore que le Précurseur, elle est le modèle pour l’Église durant le « grand Avent » préparant le retour glorieux du Seigneur, mais aussi pour l’accueil du même Époux dans ses venues quotidiennes, sous le voile des différentes formes que revêtent sa présence réelle au milieu de nous.
Jour après jour, l’Église doit être cette terre vierge qui se laisse féconder par la « pluie bienfaisante » qui descend des nuées, afin de « donner naissance au Sauveur » (Or. ouv.) dans les âmes des fidèles.
L’Église, c'est-à-dire l’ensemble des baptisés rassemblés dans une même Foi, mais aussi chacun d’entre nous, dans le face à face personnel qui constitue l’essence même de notre vie spirituelle.
Car Dieu veut habiter parmi nous, faire en nous sa demeure éternelle : tel est « le mystère qui est maintenant révélé : il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd’hui il est manifesté » (2nd lect.). Et ce mystère, c’est que tout être humain est prédestiné à accueillir « la germe impérissable, la Parole vivante de Dieu » (1 P 1, 23), afin de collaborer à la naissance du Christ en lui.

On ne peut dire plus clairement que la femme en sa maternité, est l’archétype de l’humanité dans le plan de Dieu. La Vierge enceinte nous révèle la capacité de la nature humaine à recevoir Dieu en sa chair.
A l’heure où la société cherche légitimement à trouver la place spécifique de la femme au sein de la culture, il est bon de se souvenir que la finalité de toute vie humaine est de participer à un mystère d’enfantement : « afin que Le Christ soit formé en vous » (Ga 4, 19).
Ce qui suppose que face à Dieu, la dimension spirituelle de l’être humain est essentiellement féminine.
« A la paternité divine comme qualificatif de l’être de Dieu, répond directement la maternité féminine comme spécificité religieuse de la nature humaine, sa capacité réceptive du divin » (Paul Evdokimov).
C’est pourquoi l’Annonciation dépasse l’événement de l’incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge : il est l’annonce de la maternité de l’Église tout entière, c'est-à-dire de chacun des croyants, qui tous sont appelés à participer à l’enfantement du Corps du Christ, né de la Vierge Marie.
Nous imaginons sans peine que pour accueillir un tel hôte, il y aura besoin de quelques transformations intérieures, disons d’un certain rafraîchissement des peintures et des papiers peints.
Heureusement, le Seigneur nous fait dire « qu’il nous fera Lui-même une maison » dans laquelle nous pourrons vivre avec Lui « des jours tranquilles, délivrés de tous nos ennemis » (1ère lect.).
Ce que Dieu a accompli en Marie par une grâce prévenante, il veut l’accomplir également en nous par une grâce purifiante qui nous rende digne de devenir son Temple.
En fait ce grand œuvre est déjà commencé : depuis le jour de notre Baptême, nous sommes « le Temple de Dieu et L’Esprit de Dieu habite en nous » (1 Co 3, 16). Nous aussi, « la puissance du Très-Haut nous a pris sous son ombre » afin d’enfanter en nous Le « Fils de Dieu ».
Comment « à cette parole », ne pas être « tout bouleversés » : est-il possible que les pauvres pécheurs que nous sommes, soient appelés à une telle destinée de gloire ? Devant notre désarroi, l’Ange nous rassure tout comme Marie : « “Sois sans crainte, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu” : le mystère de ta « participation à la Vie Divine » (2 P 1, 4) n’est ni ton œuvre, ni la récompense de tes mérites, mais le don gratuit du Dieu de Miséricorde ».
Notre sanctification est le fruit de l’action de L’Esprit, qui opère la naissance miraculeuse de Jésus au fond de notre âme.
Aussi est-ce à chacun de nous que le Père promet : « Je serai pour toi un père, et tu seras pour moi un fils » (1ère lect.) ;
« Tu me diras : “Tu es Mon Père, Mon Dieu, mon roc et mon Salut”. Et moi, sans fin, je te garderai mon Amour ; mon alliance avec toi sera fidèle » (Ps 88).
Forts de telles promesses, n’hésitons pas à renouveler notre engagement baptismal en disant avec la Vierge de l’Annonciation : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ».
Nous le savons bien : ces quelques mots ne sont pas pour Marie un point d’aboutissement, mais le départ d’une grande aventure, dont Dieu seul connaît le chemin.
En disant son « fiat », elle a mis ses pas dans ceux du patriarche Abraham, qui « eut Foi en Dieu, et de ce fait, Dieu estima qu’il était juste » (Rm 4, 3).
Comme lui elle a couru le risque de la vraie liberté en obéissant à la Parole de vérité, et elle s’est mise en route dans la confiance au Dieu fidèle.
« Espérant contre toute espérance, elle a cru, et ainsi elle est devenu la mère d’un grand nombre de peuples, selon la parole du Seigneur : “Vois quelle descendance tu auras !” » (cf. Rm 4, 18-19).
Jamais elle n’a faibli dans la Foi : au pied de la Croix, au moment de l’enfantement dans la douleur de l’Humanité nouvelle, elle a redit son « oui », et à la demande de son Fils devenu son Maître, la parfaite disciple nous a tous reçu pour ses enfants.

C’est à la lumière de cette maternité de Marie, Mère de miséricorde, qu’à notre tour nous sommes invités à prolonger dans nos vies son ministère, en enfantant le Corps du Christ qui est l’Église.
Le Seigneur attend de chacun de nous, qu’à notre tour, nous prononcions notre « fiat », que nous donnions sens à notre pèlerinage en l’orientant résolument vers sa finalité surnaturelle. Ce qui suppose de nous mettre chaque jour à nouveau en route à la suite du Christ, sur un chemin que nous ne connaissons pas, même si nous savons que c’est celui de l’Évangile. Car nous non plus nous ne savons pas ce que la vie nous réserve de joies, mais aussi de difficultés, d’épreuves, de morts à traverser.
Mais en contemplant la vie de Marie, nous pouvons acquérir cette certitude qu’aucune souffrance n’est jamais vaine : toutes contribuent à l’enfantement du Christ dans nos vies, dans l’Église et dans le monde.
Oui en vérité, aucune larme n’est jamais versée en vain : les Anges du Ciel viennent délicatement les recueillir pour les déposer, comme des diamants précieux, sur l’autel de Dieu.
« Père, ouvre nos yeux au sens caché de la souffrance. Donne-nous de la voir comme notre part dans les douleurs de l’enfantement de Ton Fils dans notre vie et dans celle de nos frères ; comme une participation au ministère de L’Esprit sanctificateur ; comme une communion d’Amour au Christ en agonie jusqu’à la fin des temps ; comme une participation à ton œuvre de Rédemption. Fais nous pressentir la fécondité de nos petits “fiat” quotidiens prononcés dans la peine, dans l’incertitude, dans la peur du lendemain, et donne-nous la certitude qu’ainsi nous aussi, nous pouvons “concevoir dans notre vieillesse, alors que notre vie était stérile ; car rien n’est impossible à Dieu”.
Avec tous ceux qui se sont aventurés sur les chemins de la vraie liberté, nous pourrons alors exulter en proclamant avec Marie : “Gloire à Dieu, le seul sage, par Jésus-Christ et pour les siècles des siècles. Amen”. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_30
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).

Tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le Nom de Jésus

Aujourd'hui, le ton de l'Évangile est celui d'un conte populaire. Les contes commencent toujours par: «Il était une fois…», on nous présente les personnages, l'époque, l'endroit et le sujet.
Celui-ci arrivera au point culminant du récit, et il y a un dénouement à la fin.

Saint Luc, d'une manière similaire nous raconte, avec un ton simple et accessible, la plus grande l'histoire qui ait jamais existé. Il ne nous présente pas un récit créé par l'imagination, mais une histoire vraie tissée par Dieu Lui-même avec la collaboration de l'humanité. Le point culminant est: «Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le Nom de Jésus» (Lc 1,31)

Ce message nous dit que Noël est proche. Marie, nous ouvrira la porte en collaborant à l'œuvre de Dieu.
L'humble demoiselle de Nazareth entend avec étonnement l'annonce de l'ange. Elle prie Dieu d'envoyer Celui qui a été choisi pour sauver le Monde.
Dans sa simplicité, Elle était loin de se douter, que c'est Elle que Dieu choisirait pour mener à bien son plan.

Marie vit des moments très intenses, dramatiques, dans son cœur: Elle tenait à rester vierge; Dieu lui propose désormais une maternité.
Elle ne comprend pas: «Comment cela va-t-il se faire?» (Lc 1,34) demande-t-elle. L'ange lui dit alors que sa virginité et sa maternité ne se contredisent pas, mais que par la force de L'Esprit-Saint elles s'accordent parfaitement.

Cela ne veut pas dire qu'elle comprend mieux avec cette explication. Mais cela lui suffit, car elle comprend que le prodige qui est sur le point de se réaliser sera l'œuvre de Dieu: «Car rien n'est impossible à Dieu» (Lc 1,38).
Et c'est pour cela qu'elle répond: «que tout se passe pour moi selon ta parole»(Lc 1,38). Qu'elle s'accomplisse! Que cela se fasse! Fiat! Oui. Une acceptation totale de la Volonté de Dieu, sans trop comprendre, mais sans réserves ni conditions.

A cet instant même, «le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous» (Jn 1,14). Le conte populaire devient alors la réalité la plus divine et la plus humaine.
Paul VI écrit en 1974: «Marie est la réponse que Dieu donne au mystère de l'homme; et Elle est la question que l'homme se pose sur Dieu et sa propre vie».

 

Commentaire personnel.
(Extrait de ma Réflexion sur l’Annonciation fêtée le 25 Mars, mais dont on retrouve le texte de l’Évangile aujourd’hui, matin avant Noël).

http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-26-50/44-l-annonciation/44-l-annonciation.html

Dieu, dans Sa pensée divine a conçu La Création, y compris L’Homme pour lui faire partager Son Royaume où ne règne que L’Amour.

Mais en voyant Adam et Eve, Il a aussi vu leur NON…
En réponse à ce Non, Dieu, dans Son Amour Infini, a décidé de sacrifier Son propre Fils pour sauver l’humanité allant entièrement à sa Perdition (L’Esprit Saint qui est AMOUR a suggéré au Père que Le Fils prenne la condition d’Homme, prenne sur Lui le Péché de L’Humanité jusqu’à en mourir sur une Croix…
Le Père a dit « OUI, Je veux » en Espérance d’Amour pour sauver L’Humanité…
Le Fils a dit « OUI, Je veux » en offrande d’Amour) et Dieu a décidé de créer une nouvelle Eve (Marie), qui serait exempte du Péché originel, et La nouvelle Arche de L’Alliance, porteur de Dieu dans ses entrailles, totalement Pure, son sang se mélangeant au sang du Fils devenu Homme dans ses entrailles.

Dieu croit que L’Homme peut être sauvé (Non seulement Dieu Aime L’Homme, mais Il croit en lui), et Il choisit le seul moyen possible d’y parvenir, celui qui va à l’opposé du chemin d’orgueil pris par Satan est influé à Adam et Eve.

A L’Orgueil, Il oppose L’Humilité et accepte de s’humilier en descendant de Son Trône dans Le Ciel pour venir prendre la condition d’Homme au milieu des hommes.

A La Haine, Il oppose L’Amour et refuse que L’Homme soit totalement et irrémédiablement perdu.

Au Plaisir et à La Luxure (imagé par « la pomme »…beau à voir, agréable au toucher, bon au goût…), Il oppose La Souffrance (La Sienne comme exemple et celle de ceux qui accepteront de Le suivre).

A L’Egoïsme, Il oppose Le Don de Soi en acceptant d’offrir Sa Vie et de S’Immoler volontairement dans des tortures et des souffrances (physiques, morales et spirituelles) horribles, pour effacer par Son Sang l’emprise du Péché, qui tel un poison envahit tout l’être et tous les êtres les uns après les autres. 

Mais si Le Chemin du OUI est un acte d’Amour (et en premier celui de Dieu pour nous, ne l’oublions jamais…Le premier OUI vient de Lui), Il est aussi un Chemin de Foi (celui de Dieu de croire en L’Homme, celui de L’Homme de croire en Dieu) et donc un Chemin d’Obéissance (pas de l’obéissance par obligation, mais de l’obéissance par Amour, avec désir et envie de faire plaisir).  

Le Père a dit au Fils (à Son Fils Unique…Il est Dieu, né de Dieu, engendré non pas crée…) : « Je veux !!!», Je veux que tu acceptes de t’humilier, de te sacrifier, de mourir sous la torture des hommes…pour les sauver…au moins ceux qui le voudrons.

Le « Je veux » du Père, n’est pas une obligation faite à Son Fils…d’aller sur « le bûcher du Sacrifice »…mais l’expression du désir du Père qui veut sauver L’Homme…en sachant qu’Il n’y a pas d’autres solutions pour y parvenir. 

Le « Je veux » du Fils, n’est pas une obéissance par obligation, mais le désir du Fils qui rejoint le désir du Père de s’Immoler pour sauver L’Homme…au moins ceux qui le voudrons.

C’est une obéissance d’Amour avec un désir Infini de, non seulement, répondre au désir du Père par Amour mais aussi répondre à Son propre désir de sauver L’Homme.

Les deux désirs, les deux « Je veux » ne font qu’un dans un seul Elan d’Amour du Père pour Le Fils, du Fils pour Le Père ainsi que du Père et du Fils pour L’Humanité…Cet Elan d’Amour provenant du Souffle de L’Esprit-Saint. 

Le Sacrifice demandé à Abraham (Genèse 22 1-19) d’offrir à Dieu son fils unique en sacrifice  n’est pas le scandale d’un Dieu barbare (d’ailleurs Dieu a empêché Abraham de sacrifier son fils unique…mais Il a vu qu’il était prêt à le faire par Amour pour Dieu), mais il représente ce que Dieu a véritablement fait pour nous les hommes et pour notre salut, par Amour pour nous…Il a sacrifié Son Fils unique Jésus sur le bois de La Croix !!!

L’Annonciation vient alors en prélude à L’Incarnation de Jésus en tant qu’Homme. L’Archange Gabriel vient alors annoncer à Marie le désir de Dieu qu’elle soit celle qui concevra dans son sein et enfantera Jésus et désire avoir sa réponse pour que L’Incarnation puisse avoir lieu (Luc 1 26-39)…

Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. Qu’il m’advienne selon ta Parole ! » 

En effet, le OUI de Dieu n’est pas suffisant. Il a besoin du OUI de L’Homme pour que l’humanité soit sauvé, et ce Oui commence par le OUI libre et Amoureux de celle qui a été conçue pour être « La nouvelle Eve » qui doit accepter de porter en elle Dieu, en la personne du Fils (Jésus), et cela malgré qu’elle est fait vœu de Virginité (et parce qu’elle avait fait vœu de Virginité…Dieu ne pouvant pénétrer et se mélanger à un corps corrompu…ce qui aurait été le cas si Marie s’était unie à un homme porteur du péché originel en lui…ce qui était le cas de Joseph…seule Marie fut conçue sans la trace du péché originel pour pouvoir accueillir Dieu en elle). 

L’Archange Gabriel va alors poser la question à Marie et tout le Ciel sera suspendu à sa réponse.

 

HYMNE : VIENNE LA ROSÉE SUR LA TERRE

Vienne la rosée sur la terre, 
Naisse l’espérance en nos cœurs, 
Brille dans la nuit la lumière 
Bientôt va germer le Sauveur. 
Au désert un cri s’élève 
Préparez les voies du Seigneur. 

Berger d’Israël, tends l’oreille, 
Descends vite à notre secours ; 
Et nos yeux verront tes merveilles, 
Nos voix chanteront ton amour. 
Fille de Sion, tressaille, 
Le Seigneur déjà vient vers toi. 

Réveille, ô Seigneur, ta vaillance, 
Établis ton règne de paix ; 
Que les peuples voient ta puissance, 
Acclament ton Nom à jamais. 
L’univers attend ta gloire, 
Et nous préparons ton retour.

 

HYMNE : Ô VIENS, JÉSUS, Ô VIENS, EMMANUEL

Ô viens, Jésus, ô viens, Emmanuel, 
Nous dévoiler le monde fraternel 
Où ton amour, plus fort que la mort, 
Nous régénère au sein d’un même corps.

R/ Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.

Ô viens, Berger que Dieu nous a promis, 
Entends au loin ton peuple qui gémit ; 
Dans la violence il vit son exil, 
De ses souffrances quand renaîtra-t-il ? 

Ô viens, Jésus, et dans la chair blessée, 
Fleuris pour nous, racine de Jessé ; 
Près de l’eau vive, l’arbre planté 
Soulève jusqu’à Dieu le monde entier. 

Ô viens, Jésus, tracer notre chemin,
Visite-nous, Étoile du matin,
Du fond de nos regards fais monter
L’éclat soudain du jour d’éternité.

 

HYMNE : AUJOURD’HUI DANS NOTRE MONDE LE VERBE EST NÉ

Aujourd’hui dans notre monde le Verbe est né
Pour parler du Père 
aux hommes qu’il a tant aimés.
Et le ciel nous apprend le grand mystère : 

R/Gloire à Dieu et paix sur terre, alléluia ! 

Aujourd’hui dans nos ténèbres le Christ a lui
Pour ouvrir les yeux 
des hommes qui vont dans la nuit.
L’univers est baigné de sa lumière : 

Aujourd’hui dans notre mort a paru la Vie
Pour changer le cœur 
des hommes qui sont endurcis.
Et l’amour est plus fort que nos misères : 

Aujourd’hui dans notre chair est entré Jésus
Pour unir en lui 
les hommes qui l’ont attendu,
Et Marie, à genoux, l’offre à son Père :

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta Grâce, Seigneur Notre Dieu, se répande en nos cœurs : par le message de l'Ange, tu nous as fait connaître l'incarnation de Ton Fils Bien-aimé, conduis-nous par sa Passion et par sa Croix jusqu'à la Gloire de la Résurrection.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Is 11, 1-2)… (Office des Laudes).
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera L’Esprit du Seigneur : Esprit de Sagesse et de Discernement, Esprit de Conseil et de Force, Esprit de Connaissance et de Crainte du Seigneur, qui lui inspirera la Crainte du Seigneur.

 

Parole de Dieu : (Ga 4, 4-5)… (Office des Vêpres).
Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé Son Fils ; il est né d’une femme, il a été sujet de la Loi juive pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils.

Date de dernière mise à jour : 24/12/2017

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