Eucharistie du Mercredi 06 Décembre 2017 : Mercredi de la 1ère semaine de l’Avent.

Eucharistie du Mercredi 06 Décembre 2017 : Mercredi de la 1ère semaine de l’Avent.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Nicolas, Archevêque de Myre († 345).

Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, martyr (1227-1300).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 25,6-10a… Psaume 23(22),1-3a.3b-4.5.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 15,29-37.
Commentaire de Saint Gaudence de Brescia (?-après 406), Évêque.
Autre commentaire de Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint nicolas archeveque de myre 2

Mercredi 06 Décembre 2017 : Fête de Saint Nicolas, Archevêque de Myre († 345).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Nicolas.

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Mercredi 06 Décembre 2017 : Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, martyr (1227-1300).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Pascal.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 25,6-10a.
En ce jour-là, le Seigneur de l'univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés.
Sur cette montagne, il fera disparaitre le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations.
Il fera disparaitre la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l'humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c'est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne.

 

Psaume 23(22),1-3a.3b-4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles,
il me fait revivre,
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi,
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
Tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie.
J'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 15,29-37.
En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s'assit.
De grandes foules s'approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d'autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l'admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d'Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule : car depuis trois jours déjà, ils restent auprès de moi et n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun ; ils pourraient défaillir en chemin. »
Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »
Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons; rendant grâce il les rompit, il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.

 

Commentaire du jour.
Saint Gaudence de Brescia (?-après 406), Évêque.
Sermon 2 ; PL 20, 859 (trad. Orval)

Pain pour la route : « Chaque fois que vous mangez ce pain...vous proclamez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne » (1Co 11,26)

La nuit où il a été livré pour être crucifié, Jésus nous a légué comme héritage de la nouvelle Alliance le gage de sa présence.
C'est le viatique de notre voyage. Nous en sommes nourris et fortifiés jusqu'au moment où nous parviendrons à Lui, lorsque nous quitterons ce monde.
C'est pourquoi le Seigneur disait : « Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la Vie en vous » (Jn 6,53).
Il a voulu laisser parmi nous le Sacrement de sa Passion. Et pour cela il ordonne à ses fidèles disciples, les premiers Prêtres qu'il a institués pour son Église, de Célébrer sans fin ces mystères de la Vie éternelle, qui doivent être accomplis par tous les Prêtres dans les églises du monde entier jusqu'au jour où Le Christ reviendra du Ciel.
Ainsi nous tous, les Prêtres et le peuple des fidèles, nous avons chaque jour l'exemple de la Passion du Christ devant les yeux, nous le tenons entre nos mains, nous le portons à notre bouche et dans notre poitrine...
« Goutez et voyez comme Le Seigneur est bon » (Ps 33,9).

 

Commentaire du jour.
Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Le Sacrement de l'autel, PL 204, 690 (trad. Orval)

Le pain de la Vie éternelle

« Je suis le pain de Vie, dit Jésus ; celui qui vient à moi n'aura jamais faim, celui qui croit en moi n'aura jamais soif » (Jn 6,35)... Il exprime ainsi par deux fois le rassasiement éternel où rien ne manque plus.

La Sagesse dit pourtant : « Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif » (Si 24,21).
Le Christ, qui est la Sagesse de Dieu, n'est pas mangé pour rassasier dès à présent notre désir, mais pour nous faire désirer ce rassasiement ; et plus nous goûtons sa douceur, plus notre désir en est stimulé.
C'est pourquoi ceux qui le mangent auront encore faim, jusqu'à ce que vienne le rassasiement. Mais lorsque leur désir aura été comblé, ils n'auront plus faim ni soif.

« Ceux qui me mangent auront encore faim. » Cette parole peut aussi s'entendre du monde futur, car il y a dans le rassasiement éternel comme une sorte de faim qui ne vient pas du besoin mais du Bonheur.
Le rassasiement n'y connaît pas de satiété ; le désir n'y connaît pas de gémissements. Le Christ, toujours admirable dans sa beauté est aussi toujours désirable, « Lui que les anges désirent Contempler » (1P 1,12).
Ainsi, alors même qu'on le possède, on le désire ; alors même qu'on le tient, on le cherche, selon qu'il est écrit : « Sans relâche cherchez sa Face » (Ps 104,4).
Il est en effet toujours cherché, celui qui est aimé pour être possédé à jamais.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/27
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Il prit les sept pains et les poissons; rendant grâce il les rompit, il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.

Jésus s’assoit: c’est la position des rabbins pour enseigner. On mentionne cette position avant le Sermon sur la Montagne et avant le sermon en Paraboles.
Jésus est le Maître qui enseigne.
En ajoutant la mention qu’il est sur une montagne, Matthieu fait allusion au fait qu’il est le nouveau Moïse
Il apporte la Parole de Dieu. Saint Jean dira: Il est la Parole de Dieu.

On dépose des malades à ses pieds: il les guérit. La foule est dans l’admiration et les gens rendent gloire à Dieu. La chose étonnante est que c’est après les guérisons que Jésus dit: J’ai pitié de cette foule.

Au-delà des besoins des malades, il voit un autre besoin encore plus grand que les maladies. Dans la foule qui est venue l’écouter, il y a une faim de la parole et de la présence de Dieu. C’est de cette faim dont Jésus a pitié.

Ce que Jésus fera maintenant sera un signe de ce qu’il veut faire pour satisfaire cette faim. Il commence par la faim matérielle en fournissant une nourriture qui ne s’épuise pas.
Moïse dans le désert avait obtenu la manne, une nourriture venue du Ciel, pour les Israélites qui souffraient de la faim.
Jésus est celui qui va apporter la vraie nourriture venue du Ciel dont les sept pains et les poissons ne sont qu’une image.
Ce sera une nourriture abondante comme l’indiquent les sept corbeilles de restes.

Pour que la leçon soit bien claire pour les disciples et pour ceux qui viendront après eux, Jésus emploie un geste qu’on ne peut pas ne pas reconnaître.
Ce geste a quatre éléments: Jésus prend la nourriture, il rend grâce, il rompt la nourriture, il la donne aux disciples.
C’est un geste liturgique qui sera repris à la dernière Cène pour l’institution de l’Eucharistie.

Même le mot Eucharistie (eucharistèsas) est employé ici pour rendre grâce. La seule différence est qu’à la dernière Cène, c’est Jésus qui distribue le pain.
Ici, Jésus fait faire la distribution par les disciples, ce qu’il continue à faire dans l’Église.

Jésus est le Maître qui apporte la Parole du Père. Mais avec cette Parole, il apporte sa Présence qui restera même après son départ.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4035.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

De grandes foules s'approchèrent de Lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d'autres encore…

Ils vinrent à Jésus « avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d'autres infirmes ». Quelle énumération. Toutes les maladies du monde affluent vers le médecin de l’homme. « Et il les guérit », tout simplement. La scène est saisissante.

L’Évangéliste ne précise pas explicitement que Jésus enseignait, quant à Jésus il dit seulement d’eux : « ils sont avec moi ».
L’humanité a tellement crié sa détresse vers le Ciel, sa venue constitue une telle attente, que le Messie annoncé semble être reconnu à sa seule présence. L’attente ouvre les yeux du cœur. Tous affluent vers lui, à commencer par les plus pauvres. Jésus est avec eux à la fois direct et simple : « et il les guérit ».

Savons-nous reconnaître la présence du Messie parmi nous ? Notre préparation à Noël ne devrait-elle pas être avant tout un réapprentissage de la pauvreté ?
Que nous ayons des pauvretés, voire que nous soyons des pauvres, n’est pas pour nous surprendre, nous l’expérimentons si souvent.
Mais notre pauvreté nous rend-elle proche de Jésus ?

Autrement dit, n’appelons-nous pas facilement pauvretés nos limites, les irritantes frontières de notre puissance ?
Or ces limites sont notre chance de nous ouvrir aux autres et à l’Autre, au Messie. Ainsi, notre vraie pauvreté est d’abord celle de ne pas savoir accueillir.
Jésus est pauvre : il reçoit ceux qui affluent vers lui, il ne retient pas sa vie, il donne sans calculer. Il guérit.

Ce temps de préparation doit donc être un temps où nous osons la rencontre de l’autre, de l’homme avec sa misère. Tel est le chemin de l’éloignement de soi. Tel est le chemin du rapprochement de Dieu.

Dieu rejoint l’homme dans sa misère. On ne découvre sa pauvreté qu’une fois le consentement donné à ses limites, le choix posé de mettre des limites qui créent un espace pour l’autre et permettent l’épanouissement de la vie.
Limite au temps de travail, limite au temps de parole, limite à l’envahissement de l’espace, limite aux revendications.
Petites morts du quotidien qui ouvrent à la vie. Ainsi allégés, nos cœurs apparaissent avec leurs vraies infirmités, celles qui nous font prendre notre place dans le cortège qui monte vers Jésus sur la montagne.
Les muets qui ne louent jamais Dieu ; les aveugles qui ne discernent pas les signes de L’Esprit ; les sourds qui se ferment à la Parole de Dieu ; les boiteux qui ne marchent pas droit sur les chemins de l’Évangile.

Ce jour-là, l’enseignement de Jésus était dans son accueil de nos pauvretés, dans la manifestation de sa pauvreté. C’était un enseignement par l’exemple. Puis vint le temps de la mise en pratique.
Pauvrement, sept pains et quelques petits poissons lui sont offerts ; il les Bénit et il demande à ses disciples de les distribuer.
Il nous faut apprendre à donner le peu que nous avons et à recevoir simplement le peu qu’on nous donne. C’est de cette manière que Le Seigneur comble les foules de ceux qui s’avancent vers Lui. C’est à ce signe que notre cœur devient capable de reconnaître la présence de Jésus sur nos routes.

Le mystère de Noël auquel nous nous préparons, est un mystère de simplicité. Il requiert un dépouillement volontaire et un abandon confiant à la Volonté de Celui qui, trois jours durant, accueille et guérit.
Il faut nous y préparer car nous aurons à marcher vers la grotte de la même manière que les pauvres de cet Évangile ont eu à marcher vers le rocher où Le Sauveur était assis.
Dieu descend jusqu’à nous pour nous élever jusqu’à Lui.
Alors, unissant nos voix aux foules dans l’admiration, nous chanterons avec les anges du Ciel la Gloire du Dieu qui vient à nous pour tout sauver.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_06
Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).

‘Combien de pains avez-vous?’. Ils dirent: ‘Sept, et quelques petits poissons’

Aujourd'hui nous contemplons dans l'Évangile la multiplication des pains et des poissons. «De grandes foules —nous raconte l'Évangéliste Matthieu— vinrent à Lui» (Mt 15,30) au Seigneur.
Des hommes et des femmes qui ont besoin du Christ, des aveugles, des boiteux et beaucoup d'autres infirmes, ainsi que ceux qui les accompagnent.
Nous aussi nous avons besoin du Christ, de sa Tendresse, de son Pardon, de sa Lumière, de sa Miséricorde...
En Lui nous trouvons la plénitude de tout ce qui est humain.

L'Évangile d'aujourd'hui nous fait aussi nous rendre compte qu'il est nécessaire que des hommes conduisent les autres vers Jésus-Christ.
Ceux qui amènent les infirmes à Jésus pour qu'Il les guérisse sont l'image de tous ceux qui savent que la plus grande preuve de charité envers le prochain c'est de l'approcher du Christ, source de toute Vie.
Une vie de Foi exige, donc, la sainteté et l'apostolat.

Saint Paul nous exhorte à avoir les mêmes dispositions que Le Christ Jésus (cf. Ph 2,5). Notre récit nous montre son Cœur: «J'ai pitié de cette foule» (Mt 15,32). Il ne peut pas les abandonner car ils sont affamés et fatigués.
Le Christ cherche l’homme dans le besoin et il feint de le rencontrer par hasard. Que Le Seigneur est bon! Et que nous sommes importants à ses yeux!
Quand il y songe, le cœur humain se dilate plein de gratitude, d'admiration et d'un désir sincère de conversion.

Ce Dieu fait homme, tout-puissant et qui nous aime passionnément, et dont nous avons besoin en tout et pour tout —«car, en dehors de Moi, vous ne pouvez rien faire» (Jn 15,5)— a aussi, paradoxalement, besoin de nous: telle est la signification des sept pains et des quelques petits poissons dont il se servira pour nourrir une grande foule.
Si nous savions à quel point Jésus s'appuie sur nous, et la valeur que possède à Ses yeux tout ce que nous faisons, pour aussi peu que ce soit, nous lui montrerions chaque fois mieux notre plus entière reconnaissance.

 

HYMNE : LUMIÈRE POUR L’HOMME AUJOURD’HUI

Lumière pour l’homme aujourd’hui
Qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t’espère,
Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
Touche mes yeux afin qu’ils voient
De quel amour
Tu me poursuis.
Comment savoir d’où vient le jour
Si je ne reconnais ma nuit ? 

Parole de Dieu dans ma chair
Qui dis le monde et son histoire
Afin que l’homme puisse croire,
Suscite une réponse en moi :
Ouvre ma bouche à cette voix
Qui retentit
Dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
Si je ne tiens mon cœur ouvert ? 

Semence éternelle en mon corps
Vivante en moi plus que moi-même
Depuis le temps de mon baptême,
Féconde mes terrains nouveaux :
Germe dans l’ombre de mes os
Car je ne suis
Que cendre encore.
Comment savoir quelle est ta vie,
Si je n’accepte pas ma mort ?

 

HYMNE : Ô VIENS, JÉSUS, Ô VIENS, EMMANUEL

Ô viens, Jésus, ô viens, Emmanuel, 
Nous dévoiler le monde fraternel 
Où ton amour, plus fort que la mort, 
Nous régénère au sein d’un même corps.

R/ Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.

Ô viens, Berger que Dieu nous a promis, 
Entends au loin ton peuple qui gémit ; 
Dans la violence il vit son exil, 
De ses souffrances quand renaîtra-t-il ? 

Ô viens, Jésus, et dans la chair blessée, 
Fleuris pour nous, racine de Jessé ; 
Près de l’eau vive, l’arbre planté 
Soulève jusqu’à Dieu le monde entier. 

Ô viens, Jésus, tracer notre chemin,
Visite-nous, Étoile du matin,
Du fond de nos regards fais monter
L’éclat soudain du jour d’éternité.

 

HYMNE : AUBE NOUVELLE

Aube nouvelle dans notre nuit : 
Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Joie pour les pauvres, fête aujourd'hui : 
Il faut préparer la route au Seigneur.

Bonne nouvelle, cris et chansons : 
Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Voix qui s'élève dans nos déserts : 
Il faut préparer la route au Seigneur.

Terre nouvelle, monde nouveau : 
Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Paix sur la terre, ciel parmi nous : 
Il faut préparer la route au Seigneur.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre à Saint Nicolas.
Nous implorons ta Miséricorde, Seigneur : à la Prière de Saint Nicolas garde-nous de tous les périls, pour que le chemin du Salut soit dégagé devant nous.
Par Jésus Le Christ, Ton Fils, Notre unique Seigneur.

 

Parole de Dieu : (Is 7 14b-15)… (Office des Laudes).
Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel, (c’est-à-dire : Dieu avec nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien.

 

Parole de Dieu : (1 Co 4, 5)… (Office des Vêpres).
Ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il fera paraître les intentions secrètes.
Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.

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