Eucharistie du Dimanche 23 Décembre 2018 : Quatrième Dimanche de l’Avent (Année C).

Eucharistie du Dimanche 23 Décembre 2018 : Quatrième Dimanche de l’Avent (Année C).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean de K?nty, Prêtre et théologien, Patron de la Pologne et Lituanie (1397-1473).

(Mais la Célébration du Quatrième Dimanche de l’Avent a la préséance sur la mémoire de la Fête de Saint Jean de K?nty).

Fête de Sainte Marguerite-Marie d'Youville, veuve et Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité au Canada (1701-1771).
Fête de Saint Servule, infirme et mendiant († 590).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Michée 5,1-4a… Psaume 80(79),2ac.3bc.15-16a.18-19… Lettre aux Hébreux 10,5-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-45.
(Évangile de la Fête de la Visitation (la rencontre de Marie avec Élisabeth)).

Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de + Mgr. Ramon MALLA i Call Evêque Emérite de Lérida (Lleida, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 23 Décembre 2018 : Fête de Saint Jean de K?nty, Prêtre et théologien, Patron de la Pologne et Lituanie (1397-1473).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de K?nty.

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Dimanche 23 Décembre 2018 : Fête de Sainte Marguerite-Marie d'Youville, veuve et Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité au Canada (1701-1771).
Commémorée le 23 Décembre (dies natalis) dans le Martyrologe Romain et le 16 Octobre (mémoire facultative) au Canada.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 16 Octobre, ou sur le lien suivant :
Sainte Marguerite-Marie d'Youville.

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Dimanche 23 Décembre 2018 : Fête de Saint Servule, infirme et mendiant († 590).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Servule, infirme et mendiant.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Michée 5,1-4a.
Ainsi parle le Seigneur :
Toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours d’autrefois.
Mais Dieu livrera son peuple jusqu’au jour où enfantera... celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les fils d’Israël.
Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu. Ils habiteront en sécurité, car désormais il sera grand jusqu’aux lointains de la terre,
et lui-même, il sera la paix !

 

Psaume 80(79),2ac.3bc.15-16a.18-19.
Berger d'Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim,
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.

Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'a plantée ta main puissante.

Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l'homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !

 

Lettre aux Hébreux 10,5-10.
Frères, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps.
Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ;
alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
Le Christ commence donc par dire : Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d’offrir.
Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-45.
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

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(Évangile de la Fête de la Visitation (la rencontre de Marie avec Élisabeth)).

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélie attribuée (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 3, p. 1039 rev.)

« L'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi »

Quel mystère nouveau et admirable ! Jean ne naît pas encore et déjà il parle par ses tressaillements ; il ne paraît pas encore et déjà il profère des avertissements ; il ne peut pas encore crier et déjà il se fait entendre par des actes ; il n'a pas encore commencé sa vie et déjà il prêche Dieu ; il ne voit pas encore la lumière et déjà il montre le soleil ; il n'est pas encore mis au monde et déjà il se hâte d'agir en précurseur.
Le Seigneur est là : il ne peut pas se retenir, il ne supporte pas d'attendre les limites fixées par la nature, mais il s'efforce de rompre la prison du sein maternel et il cherche à faire connaître d'avance la venue du Sauveur.
« Il est arrivé, dit-il, celui qui brise les liens. Et moi je reste enchaîné, je suis encore tenu à demeurer ici ? Le Verbe vient pour tout rétablir et moi, je reste encore captif ? Je sortirai, je courrai devant lui et je proclamerai à tous : Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » (Jn 1,29)

Mais dis-nous, Jean, retenu encore dans l'obscurité du sein de ta mère, comment vois-tu et entends-tu ? Comment contemples-tu les choses divines ? Comment peux-tu tressaillir et exulter ?
« Grand, dit-il, est le mystère qui s'accomplit, c'est un acte qui échappe à la compréhension de l'homme.
A bon droit j'innove dans l'ordre naturel à cause de celui qui doit innover dans l'ordre surnaturel.
Je vois, avant même de naître, car je vois en gestation le Soleil de justice (Ml 3,20). Je perçois par l'ouïe, car en venant au monde je suis la voix qui précède le grand Verbe.
Je crie, car je contemple, revêtu de sa chair, Le Fils unique du Père. J'exulte, car je vois le Créateur de l'univers recevoir la forme humaine.
Je bondis, car je pense que le Rédempteur du monde a pris corps. Je suis le précurseur de son avènement et je devance votre témoignage par le mien. »

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/4eme-Dimanche-de-l-Avent-C.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).

Dieu nous visite pour nous mettre en chemin

Marie est partie, « en hâte », vers le haut pays de Juda, parce que sa vieille cousine en était à son sixième mois et que sans doute une jeune femme serait bien utile dans la maison jusqu’à la naissance.
Elle se devait aussi d’aller fêter sur place l’œuvre de Dieu, même si elle avait en elle-même un signe bien plus immédiat de son amour pour le monde.
Marie arrive donc, légère, spontanée, pour partager ce qu’elle a : sa charité, sa certitude, et puis, peut-être, son secret.
Dès qu’elle est à portée de voix, elle appelle Élisabeth, et cet appel joyeux de Marie s’accompagne d’une irruption de L’Esprit.

En effet, à ce salut de Marie, Élisabeth répond d’une manière étrange, presque démesurée : saisie par L’Esprit Saint, elle se met à crier de toutes ses forces, comme pour le clamer au monde, ce qu’elle découvre, en un éclair, du dessein de Dieu. Telle un prophète, elle interprète le sens de la visite de Marie.
Tout lui devient transparent : « Toi, tu es bénie entre les femmes ; l’enfant que tu portes est béni ; tu es la mère de Mon Seigneur ! »
Elle saisit donc tout à la fois ce qui concerne Marie, ce qui concerne son enfant, et ce qui concerne à la fois l’enfant et sa mère.

C’est seulement ensuite qu’elle revient sur le signe qu’elle a perçu : « en moi l’enfant a tressailli, et c’était de joie ! »
Elle a donc compris, à travers ce signe, que le rendez-vous des deux mères était surtout la rencontre des deux fils, le Messie et son Précurseur.
Enfin, toujours dans la lumière infaillible de L’Esprit, Élisabeth replace le privilège inouï de Marie sur la toile de fond de sa vie de Foi : tu as cru, Le Seigneur en toi accomplit sa parole, heureuse Marie !

Ainsi, quand L’Esprit fait irruption dans une vie humaine ou dans le dialogue des personnes, tout trouve son sens et chaque cœur ouvert reçoit sa lumière.
Marie avait son secret, et voilà qu’Élisabeth le crie au monde. Élisabeth commençait seulement à s’habituer à son propre bonheur, et voilà qu’elle découvre, à livre ouvert, dans le cœur de la Vierge, un bonheur encore plus indicible que le sien.

Pour la première fois dans le monde la venue du Messie est reconnue. Pour la première fois, Marie, jeune mère, est accueillie comme porteuse de l’espoir du peuple de Dieu.
L’Esprit Saint, prolongeant l’initiative fraternelle prise par Marie, fait déboucher son voyage sur une manifestation éclatante du plan de Dieu.
De même, quand, dans une communauté, une famille ou un foyer, des Chrétiens se mettent en marche les uns vers les autres, sans souci du long chemin à parcourir, sans crainte de perdre un peu de leurs sécurités, et avec la hâte de servir, leur rencontre éclaire pour eux les chemins de Dieu, et L’Esprit Saint, à l’heure choisie par lui, révèle ce dont chacun est porteur.

Souvent les visites de Dieu prennent le relais des visites humaines, car Dieu aime achever ce que les hommes commencent pour son amour.
Quand les enfants de Dieu acceptent, jour après jour, le dur exode de la charité prévenante, le voyage de la charité, ils découvrent avec émerveillement que, depuis le premier pas, ce premier pas qui coûte, Dieu marchait avec eux.
Dieu nous précède en toutes nos visites. Dieu nous visite pour nous mettre en chemin.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Accueillir Marie qui vient à nous, accueillir son fils qui se donne à nous, est faire nôtre sa disponibilité à L’Esprit, c'est-à-dire sa Pureté de cœur.

« Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter ». Le temps de l’Avent est celui où nous apprenons à vivre le temps de Dieu. Notre vue, en effet, est très courte.
Notre désir d’être comblés, le souhait ardent que nous avons de connaître le Bonheur que Dieu nous a promis, sont tels que nous adoptons souvent, malgré nous, une attitude un peu infantile, ne supportant aucun délai.
Dieu aurait-il quelque retard ? Prendrait-il plaisir à nous faire languir ? Dieu aurait-il oublié sa Parole ? Nous aurait-il livrés à nous-mêmes, cloisonnés dans « un temps de délaissement » dont rien n’annonce la fin ?

Aujourd’hui le prophète Michée nous apprend que Le Seigneur œuvre sans cesse à la réalisation de sa promesse.
Ce qui nous manque pour le voir agir est d’apprendre le temps de Dieu. Le temps de son silence est en effet celui de la grossesse.
Nous savons qu’il œuvre à notre Salut, mais il nous faut redécouvrir comment il s’y prend avec chacun de nous.
A l’échelle d’un peuple, l’épaisseur de l’Ancien Testament nous l’enseigne, le temps de la grossesse traverse les siècles.
A l’échelle de notre vie, les choses peuvent aller bien plus vite. Notre Avent, qui cette année ne fait pas quatre semaines, nous le montre. Nous sommes dans l’urgence de la préparation ultime.
Très bientôt, Dieu choisit de se révéler dans la faiblesse d’une femme enceinte. La puissance de sa royauté se manifeste dans « le plus petit des clans de Juda », comme nous le dit le prophète. Le berger que son troupeau dispersé attend, arrive pour rassembler les nations et leur donner la paix.

Telle est la douceur du temps de l’Avent. Il nous faut la pénétrer pour goûter pleinement la paix de Noël. Cette paix n’est pas une simple absence de guerre, une disparition de toutes les agressions qui nous font souffrir.
Aussi nous faut-il ouvrir les oreilles de notre cœur, affiner la sensibilité de notre âme. Nous vivons le temps où le Dieu caché fait pressentir sa présence, avant de la dévoiler entièrement. Cette phase de reconnaissance nous fera découvrir l’étoile qui mène à la crèche. Pour la distinguer entre toutes, nous aurons en effet à écouter l’appel intérieur, la voix du « berger d’Israël » que nous attendons.

Aussi le psaume nous fait-il entonner la réponse juste à ce mystère de délicatesse : « Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton Nom ! ».
Telle est l’ultime préparation à l’accueil de l’enfant divin.
Il ne faut pas nous préparer à nous asseoir béatement dans une étable mais nous laisser renouveler par une vie entièrement nouvelle. L’enfant divin ne vient pas, en effet, pour être adulé, mais pour rassembler ses brebis. Honorons cette venue que nous avons tant désirée en nous décidant enfin à rester à ses côtés pour toujours. « Berger d’Israël, (…) viens nous sauver ! ».

Ce cri est celui qui nous fait entrer dans l’attitude filiale, qui nous dévoile la vraie nature de notre sauveur.
Saint Paul nous le dit dans la deuxième lecture : « En entrant dans le monde, le Christ dit (…) : me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté ».
C’est la volonté du Père de sauver l’humanité esclave du péché et de la mort. C’est la volonté du Fils de faire de sa vie une offrande au Père pour le Salut des hommes.
C’est notre volonté à nous de toujours rester auprès du Christ notre berger ; c’est donc notre volonté propre de faire de notre vie une offrande pour le Salut des hommes. Nous voulons entrer dans l’alliance nouvelle. Nous voulons pénétrer le mystère de Noël, nous voulons apprendre de l’enfant de la crèche à dire « Père, me voici ».

Cette méditation et ce désir nous tournent tout naturellement vers Marie, la servante du Seigneur. « Comment ai-je ce bonheur que la mère du Seigneur vienne jusqu’à moi ? », s’écrie Élisabeth.
Celle qui a dit le « me voici » le plus pur et le plus parfait qui se puisse concevoir, vient à notre rencontre, brûlée du désir de Salut pour tous les hommes.
L’Évangile ne nous la présente pas comme un santon, attendrissant mais inerte. Marie se dépêche. Marie accourt.
Elle connaît le temps de Dieu mais son désir est tel qu’elle semble, dans sa course, vouloir nous apporter l’Enfant avant l’heure.

Accueillons-la comme il se doit. La grâce qui nous est donnée au seuil de la Fête de la Nativité est une effusion de L’Esprit Saint. « Élisabeth fut remplie de L’Esprit Saint » nous dit Saint Luc.
Accueillir Marie qui vient à nous, accueillir son fils qui se donne à nous, est faire nôtre sa disponibilité à L’Esprit, c'est-à-dire sa pureté de cœur.
Utilisons cette dernière journée pour nous centrer sur l’essentiel, pour chercher l’étoile qui brille dans nos nuits.
Redécouvrons au fond de nous-mêmes la Vie qui se donne perpétuellement à nous. Cette Vie est notre joie.
Elle est le don ineffable que nous avons reçu au jour de notre Baptême. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. La Sainte Trinité est le sens et le terme de nos propres vies.
Car le désir de Marie qui accourt vers nous est de nous apprendre à enfanter Dieu dans nos vies. À ouvrir les yeux de nos cœurs sur la gloire qui nous est donnée.
À entrer dans l’exultation d’Élisabeth dont les yeux s’ouvrent à la présence discrète du Dieu qui se fait proche, l’Emmanuel.

Alors nous entrerons dans la Joie de Noël. Alors, comme Marie auprès d’Élisabeth, nous serons les relais de cette Joie qui, de proche en proche, va embraser le monde entier.

Donne-nous Seigneur un cœur sensible à ta présence dans nos vies. Renouvelle-nous dans le don de ton Esprit. Que par notre présence simple et joyeuse, comme Marie auprès d’Élisabeth, nous soyons des témoins de ton Amour pour que l’ensemble de ton troupeau accoure auprès de Toi, Notre berger, Notre Seigneur, Notre Dieu.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_31
+ Mgr. Ramon MALLA i Call Evêque Emérite de Lérida (Lleida, Espagne).

«Heureuse celle qui a cru»

Aujourd'hui c'est le dernier Dimanche de ce temps de préparation à la venue —Avent— de Dieu à Bethléem. Parce qu'il est en tout notre égal, il voulut être conçu —comme tout homme— dans le sein d'une femme, la Vierge Marie, mais par l'œuvre du Saint-Esprit, puisqu'il était Dieu. Bientôt, le jour de Noël, nous Célèbrerons dans la Joie sa naissance.

L'Évangile d'aujourd'hui nous présente deux personnages, Marie et sa cousine Élizabeth, qui nous montrent l'attitude intérieure qui doit être la nôtre pour contempler cet événement. Ce doit être une attitude de Foi, et de Foi dynamique.

Élizabeth, avec une humilité sincère, «fut remplie du Saint-Esprit. Elle s'écria d'une voix forte: (…) ‘Comment m'est-il accordé que la mère de Mon Seigneur vienne auprès de moi?’» (Lc 1,41-43).
Personne ne le lui avait dit; c'est la Foi, L'Esprit-Saint, qui lui fit voir que sa cousine était la mère de Son Seigneur, la Mère de Dieu.

À présent qu'elle connaît l'attitude de Foi totale de Marie, lorsque l'Ange lui annonça que Dieu l'avait choisi pour être sa mère terrestre, Élizabeth n'hésite pas à proclamer la Joie que procure la Foi: «Heureuse celle qui a cru» (Lc 1,45).

C'est donc avec une attitude de Foi que nous devons vivre la Noël. Mais, à l'imitation de Marie et d'Élizabeth, avec une Foi dynamique.
Comme Élizabeth, si c'est nécessaire, nous ne devons pas réprimer notre reconnaissance et notre Joie de posséder la Foi.
Et, comme Marie, nous devons aussi la manifester par nos œuvres. «Marie se leva, et s'en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élizabeth» (Lc 1,39-40), pour la féliciter et l'aider, en restant auprès d'elle environ trois mois (cf. Lc 1,56).

Saint Ambroise nous recommande que, durant ces fêtes, «nous ayons tous l'âme de Marie pour glorifier le Seigneur».
Il est sûr que les occasions ne nous manqueront pas de partager bien des joies et d'aider ceux qui sont dans le besoin.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=f1910ad815

 

HYMNE : TOI QUI VIENS POUR TOUT SAUVER

Toi qui viens pour tout sauver,
L’univers périt sans toi ;
Fais pleuvoir sur lui ta joie,
Toi qui viens pour tout sauver.

Viens sauver tes fils perdus,
Dispersés, mourant de froid ;
Dieu qui fus un jour en croix,
Viens sauver tes fils perdus.

Viens offrir encore ton pain
Et ton vin aux miséreux ;
Pour qu’ils voient le don de Dieu,
Viens offrir encore ton pain.

Toi qui viens pour tout sauver,
Fais lever enfin le jour
De la paix dans ton amour,
Toi qui viens pour tout sauver.

 

HYMNE : LA PAIX DE DIEU N’EST PAS UN CRI

La paix de Dieu n’est pas un cri 
Lancé des quatre vents de l’univers. 
La paix, c’est Dieu risquant sa vie, 
Enfant des hommes, la nuit de Noël. 

L’amour de Dieu n’est pas un mot 
Berçant nos rêves de vivre là-haut. 
L’amour, c’est Dieu rené des eaux, 
Nouvelle eau vive jaillie au désert. 

Le jour de Dieu n’est pas un jour, 
Instant d’histoire, moment sans retour. 
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours, 
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil. 

R/ Ô viens, ô viens, Emmanuel !
Ô viens sauver le monde ! 

 

HYMNE : UNE VOIX PARCOURT LA TERRE

Une voix parcourt la terre, 
Dieu s’approche dans la nuit ; 
La semence de lumière 
Donne enfin son fruit. 

Voici l’heure du Royaume, 
L’arbre mort a refleuri ; 
Mais devant le Fils de l’homme, 
Qui pourra tenir ? 

À l’Orient son jour se lève, 
Nul n’échappe à sa venue ; 
Sa Parole comme un glaive 
Met les cœurs à nu. 

Seul le pauvre trouve grâce,
Seul le pauvre sait aimer :
Dieu l’invite à prendre place
Près du Fils aîné. 

Et l’Agneau des sources vives,
Dieu fait chair en notre temps,
Chaque jour, sous d’humbles signes,
Vient à nos devants. 

Offre-lui tes mains ouvertes,
Prends son corps livré pour toi ;
Son amour sera ta fête,
Donne-lui ta foi. 

Marche encore vers la Ville
Où tes yeux verront l’Agneau,
Cherche en lui la route à suivre,
Viens au jour nouveau !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta Grâce, Seigneur Notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de l'Ange, tu nous as fait connaître l'incarnation de Ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa Passion et par sa Croix jusqu'à la Gloire de la Résurrection.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 11-12)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. Car le Salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière.

 

Parole de Dieu : (Ph 4, 4-5)… (Office des Vêpres).
Soyez toujours dans la Joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la Joie. Que votre sérénité soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.

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