Eucharistie du Mardi 12 Février 2019 : Mardi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Mardi 12 Février 2019 : Mardi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Fête de Sainte Eulalie de Barcelone, vierge et Martyre à Barcelone (? 304).
Fête de la Commémoraison des Saints Martyrs d’Abitène, Saint Saturnin et ses compagnons († 304).
Fête de Saint Benoît d'Aniane, Abbé et réformateur († 821).
Fête du Bienheureux Réginald, Frère Prêcheur (? 1220).
Fête de la Bienheureuse Ombeline, Moniale Cistercienne - Sœur de Saint Bernard (? v. 1135).
Fête du Vénérable Louis-Marie Baudouin, Prêtre et Fondateur des Fils de Marie Immaculée et des Ursulines de Jésus (? 1835).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 1,20-31.2,1-4a… Psaume 8,4-5.6-7.8-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,1-13.
Commentaire de Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), Théologien Dominicain, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), Théologien.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Santa eulalia

Mardi 12 Février 2019 : Fête de Sainte Eulalie de Barcelone, vierge et Martyre à Barcelone (? 304).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Eulalie de Barcelone.

Saint 51 2

Mardi 12 Février 2019 : Fête de la Commémoraison des Saints Martyrs d’Abitène, Saint Saturnin et ses compagnons († 304).
Les Martyrs d'Abitène sont un groupe de Chrétiens d'Afrique du Nord (Tunisie actuelle) mis à mort au printemps 304. Ces Martyrs sont commémorés le 12 Février.

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Commémoraison des Saints Martyrs d’Abitène.

Sant guilhem 1 benet 2

Mardi 12 Février 2019 : Fête de Saint Benoît d'Aniane, Abbé et réformateur († 821).
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Saint Benoît d'Aniane.

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Mardi 12 Février 2019 : Fête du Bienheureux Réginald, Frère Prêcheur (? 1220).
Selon le martyrologe des Dominicains (qui ne concerne que les Moines et Moniales de cet Ordre), il est fêté le 12 Février. Il est fêté le 01 Février selon le martyrologe romain (Dies Natalis).

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Bienheureux Réginald, Frère Prêcheur.

Beata ombelina 2

Mardi 12 Février 2019 : Fête de la Bienheureuse Ombeline, Moniale Cistercienne - Sœur de Saint Bernard (? v. 1135).
Selon le martyrologe de Cîteaux (qui ne concerne que les Moines et Moniales de cet Ordre), elle est fêtée le 12 Février, date qui ne correspond à aucun événement particulier de sa vie. Elle est fêtée le 21 Août selon le martyrologe de France, car elle n'apparait pas au martyrologe romain.

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Bienheureuse Ombeline.

Louis m b 2

Mardi 12 Février 2019 : Fête du Vénérable Louis-Marie Baudouin, Prêtre et Fondateur des Fils de Marie Immaculée et des Ursulines de Jésus (? 1835).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Louis-Marie Baudouin.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 1,20-31.2,1-4a.
Quand il créa le ciel et la terre, Dieu dit encore : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. »
Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.
Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.
Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement.
Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.
Et Dieu bénit le septième jour : il le sanctifia puisque, ce jour-là, il se reposa de toute l’œuvre de création qu’il avait faite.
Telle fut l’origine du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés. Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel,

 

Psaume 8,4-5.6-7.8-9.
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,1-13.
En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.
C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition.
En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”,
alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ;
vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

 

Commentaire du jour.
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), Théologien Dominicain, Docteur de l'Église.
Prière quotidienne devant le Crucifix

« Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de Moi »

Que je ne désire rien en dehors de Toi... Donne-moi souvent de porter mon cœur vers Toi et, quand je faiblis, de peser ma faute avec douleur, avec un ferme propos de me corriger.
Donne-moi, Seigneur Dieu, un cœur vigilant que nulle pensée curieuse n'entraîne loin de Toi, un cœur noble que nulle affection indigne n'abaisse, un cœur droit que nulle intention équivoque ne dévie, un cœur ferme que nulle adversité ne brise, un cœur libre que nulle passion violente ne domine.

Accorde-moi, Seigneur Mon Dieu, une intelligence qui te connaisse, un empressement qui te cherche, une sagesse qui te trouve, une vie qui te plaise, une persévérance qui t'attende avec confiance et une confiance qui te possède à la fin.
Accorde-moi par la pénitence d'être affligé de ce que tu as enduré, d'user en chemin de tes bienfaits par la Grâce, de jouir de tes Joies surtout dans la patrie par la Gloire.
Ô Toi qui, étant Dieu, vis et règnes dans tous les siècles. Amen.

 

Commentaire du jour.
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), Théologien.
Le Pédagogue, III 89, 94, 98-99 (trad. cf SC 158, p. 171s et coll. Pères dans la foi n°44, Migne 1991, p. 294)

La loi nouvelle inscrite dans le cœur des hommes

Nous avons les dix Commandements, donnés par Moïse..., et tout ce que recommande la lecture des livres saints, dont ce qu'Isaïe nous a transmis : « Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez le mal devant mes yeux. Apprenez à faire le bien, recherchez ce qui est juste ; prenez la défense de l'opprimé, de la veuve, de l'orphelin. Venez et parlons ensemble, dit Le Seigneur » (Is 1,16s)...
Mais nous avons aussi les lois du Verbe, la Parole de Dieu, les paroles d'encouragement non écrites sur des tables de pierre par le doigt du Seigneur (Ex 24,12), mais inscrites dans le cœur des hommes (2Co 3,3)...
Ces deux lois ont servi au Verbe pour la pédagogie de l'humanité, d'abord par la bouche de Moïse, ensuite par celle des apôtres...

Mais nous avons besoin d'un maître pour expliquer ces paroles saintes… ; c'est lui qui nous enseignera les Paroles de Dieu.
L'école, c'est notre Église ; notre unique Maître, c'est le Fiancé, volonté bonne d'un Père bon, Sagesse originelle, sainteté de la connaissance.
« C'est Lui la victime offerte pour nos péchés », dit Saint Jean (1Jn 2,2) ; c'est Lui qui guérit nos corps et nos âmes, l'homme tout entier, Lui Jésus qui est « la victime offerte non seulement pour nos péchés, mais pour ceux du monde tout entier.
Et voici comment nous pouvons savoir que nous le connaissons : c'est en gardant ses Commandements » (v. 3)… « Celui qui déclare demeurer en Lui doit marcher dans la voie où Lui, Jésus, a marché » (v. 6)

Nous qui sommes les élèves de cette bienheureuse pédagogie, parachevons le beau visage de l'Église et accourons comme des petits enfants vers cette mère pleine de bonté.

Écoutons le Verbe de Dieu ; glorifions la bienheureuse disposition qui nous guide par cet Enseignant et nous sanctifie comme enfants de Dieu.
Nous serons citoyens du Ciel si nous sommes les élèves de cet Enseignant sur la Terre, et là-haut nous comprendrons tout ce qu'il nous a enseigné concernant Le Père.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/25
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Vous aussi, vous laissez de côté le Commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes.

Des Pharisiens et des scribes viennent de Jérusalem: ils représentent les autorités dans l’interprétation de la Loi.
Leurs interprétations représentent la Loi non écrite, ce qu’ils appellent la tradition des anciens, qui a pour but de protéger la Loi écrite en précisant ses obligations dans toutes les circonstances de la vie courante et en particulier dans les questions de pureté rituelle.

Marc doit, pour son auditoire non-juif, donner des exemples des pratiques de purification que les Pharisiens considéraient obligatoires.
Avec la multiplication des rites, il y a toujours le danger que le culte de la Loi remplace le culte de Dieu.
On pense qu’il suffit de poser les gestes prescrits pour garantir la relation avec Dieu. C’est le sens de la citation d’Isaïe: on fait le geste extérieur de prononcer des paroles rituelles qui ne correspondent en rien aux attitudes intérieures du cœur.

Mais il y a un autre danger à multiplier les prescriptions pour tous les aspects de la vie courante.
C’est celui de perdre de vue la différence entre ce qui est important et ce qui est secondaire: la vision des arbres cachent la vision de la forêt!
C’est le sens de l’exemple que Jésus donne. Parce qu’on a consacré quelque chose en offrande au Temple, on se considère exempté d’un devoir fondamental comme celui d’assister ses parents.

Mais Jésus n’a pas répondu directement à l’attaque des Pharisiens contre la conduite des disciples.
Il n’a pas dit que les enseignements des Pharisiens étaient comme les doctrines humaines dont parlait Isaïe.
Il va continuer et dans le texte suivant il justifiera la conduite des disciples et en même temps celle des lecteurs de l’Évangile de Marc.
Jean Gobeil, s.j.
 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Vous annulez ainsi la Parole de Dieu par la tradition que vous transmettez

Le contraste avec le passage que nous avons contemplé hier est frappant. A la scène paisible et silencieuse de la piété populaire qui touche Notre-Seigneur par la Foi et obtient le Salut, s’oppose aujourd’hui l’attitude critique des pharisiens, qui argumentent de mille pseudo-raisons pour ne pas s’engager à la suite du Christ.
Elles sont loin les foules accourant vers Le Seigneur comme des brebis se rassemblant autour de leur berger !

Jésus consent néanmoins à descendre dans l’arène pour y subir l’interrogation des pharisiens, car eux aussi sont des enfants du Père, qu’il a mission de sauver.
Notre péricope ne nous donne que quelques brefs échos des controverses que Notre-Seigneur a du endurer, des flots de paroles bruyantes et agressives qu’il a du supporter de la part de ces fils d’Israël, jaloux de son ascendant sur le peuple ; de la haine aussi à laquelle il a consenti à s’exposer.

Contrairement aux foules qui humblement « suppliaient Jésus de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau » (Mc 6, 56), les pharisiens et autres scribes « venus de Jérusalem, se réunissent autour de Jésus » ; ils l’encerclent comme des juges se tenant autour d’un accusé.
L’interpellation est déjà une accusation implicite : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? »

Nous imaginons spontanément que les disciples se sont rendus coupable d’un écart doctrinal ou moral significatif ; or il n’en est rien : l’objet de la controverse se résume à une règle d’hygiène élémentaire : se laver les mains avant de prendre son repas.

En quoi cela concerne-t-il la « tradition des anciens », c’est-à-dire la religion des Pères ?
Posée ainsi, la question peut en effet sembler oiseuse, voire mesquine, pour nous qui avons à ce point séparé la Foi de la vie que les signes d’appartenance à la Tradition Chrétienne se limitent bien souvent à la participation à la Liturgie Dominicale.

Pour Israël, toute activité possède une dimension religieuse essentielle ; aussi la tradition des anciens avait-elle établi un certain nombre de prescriptions – prières, bénédictions et autres rites – qui devaient aider le croyant à garder sans cesse en mémoire l’orientation surnaturelle de sa vie quotidienne.

Ce n’est certes pas cela que Jésus conteste ; loin de lui de se présenter comme un défenseur d’un laïcisme qui prétendrait renvoyer à la sphère privée l’expression de la Foi et de l’appartenance à la communauté croyante.
Mais Notre-Seigneur réagit contre une pratique religieuse vidée de son âme, de son intériorité, de son intentionnalité spirituelle.
Un tel ritualisme n’accomplit plus ce à quoi il était destiné : « S’il me manque l’Amour je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante » (1 Co 13, 1).

Sans la Charité, la « tradition des anciens » est stérile ; elle n’est plus l’expression d’une attitude intérieure de Foi, c’est-à-dire de vie en communion avec Le Père et Le Fils dans L’Esprit.
C’est ce clivage entre le paraître extérieur et l’être intérieur que Jésus dénonce comme hypocrisie :
« Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi. Il est inutile le culte qu’ils me rendent ».

L’exemple que donne Notre-Seigneur pour illustrer son propos est particulièrement significatif de la perversité de cette dérive.
Le Commandement de Dieu explicitement mentionné dans les Écritures : « Honore ton père et ta mère », est annulé par un décret d’une tradition toute humaine, dont les motivations sont loin d’être spirituelles, puisqu’elles visent au profit du temple et surtout de ceux qui le desservent.
Sous couvert de religiosité, la fameuse « tradition des anciens » fait passer l’intérêt de la caste sacerdotale avant la charité la plus élémentaire, et ceci malgré le précepte divin.

« Vous annulez la Parole de Dieu par la tradition que vous transmettez » : tel est le douloureux constat auquel aboutit Notre-Seigneur en observant le comportement des pharisiens de son époque et de tous les temps, y compris le nôtre.

A l’heure où tant de voix s’approprient les Évangiles pour réinterpréter la personne du Christ à leur convenance, c'est-à-dire au service de leurs idéologies, il est bon de faire un examen de conscience sur la manière dont j’accueille la Parole : dans la pauvreté d’un cœur humble tout disposé à lui obéir, ou avec la suffisance de celui qui la met au service de son propre discours, afin de justifier sa volonté propre ?

« Marie, aide-nous à demeurer à chaque instant en présence de ton Fils dans une attitude d’humble soumission à sa Parole ; que L’Esprit-Saint repose sur nous, afin que “ tout ce que nous dirons et tout ce que nous ferons, soit toujours accompli au Nom du Seigneur Jésus-Christ, en offrant par Lui notre action de grâce à Dieu Le Père » (Col 3, 17).
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_47
Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne).

Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens?

Aujourd'hui, nous contemplons comment certaines des vieilles traditions des maîtres de la Loi avaient manipulé le vrai sens du quatrième Commandement de la loi de Dieu.
Ces scribes enseignaient aux enfants, qu'ils agissaient pour le mieux en faisant des offrandes d'argent et des biens au Temple.
Les enfants formés avec cette conscience erronée croyaient avoir respecté ainsi le quatrième Commandement, l'avoir même respecté au mieux. Mais, en fait, il s'agissait d'une tromperie.

«Vous rejetez bel et bien le Commandement de Dieu pour observer votre tradition» (Mc 7,9): Jésus est l'interprète par excellence de la Loi, de ce fait il explique le vrai sens du quatrième Commandement, défaisant l'erreur lamentable du fanatisme juif.

«En effet, Moïse a dit: ‘Honore ton père et ta mère’» (Mc 7,10): le quatrième Commandement rappelle aux enfants leurs responsabilités envers leurs parents.
Dans la mesure de leurs capacités, ils doivent leur apporter une aide matérielle et morale durant leur vieillesse et pendant les périodes de maladie, d'isolement ou d'inquiétude.
Jésus rappelle que cela doit se faire par gratitude.

Le respect envers nos parents (piété filiale) consiste en la gratitude qui leur est due pour le don de la vie et leurs efforts dans le travail afin que leurs enfants puissent grandir en âge, grâce et Sagesse.
«Honore ton père de tout ton cœur, et n'oublie pas les douleurs de ta mère. Souviens-toi que c'est par eux que tu es venu au monde: et comment leur rendras-tu ce qu'ils t'ont donné?» (Sir 7,27-28).

Le Seigneur glorifie le père dans ses fils, et en eux il confirme l'autorité de la mère. Qui honore son père expie ses péchés, qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor (cf Sir 3,2-6).
Tout ceci et d'autres conseils illuminent clairement dans notre vie ce qui concerne nos relations avec nos parents.
Demandons au Seigneur la grâce de ne jamais manquer de l'Amour que nous devons à nos parents et que nous sachions, par l'exemple, transmettre à nos proches cette douce "obligation".

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=dfcb6419bf

 

HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT

Un chant rassemble dans la nuit
Les voix dispersées :
L'Église a devancé l'aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L'espoir du monde.

L'hymne de joie et de douleurs,
Qui naît aujourd'hui
Rejoint la mystérieuse offrande,
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l'alliance.

C'est dans le Fils que nous pouvons,
Marqués par l'Esprit,
Donner notre parole au Père,
Et c'est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.

Nous attendons face à l'Orient
Les signes du Jour:
Jésus doit revenir en gloire,
Et l'amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.

 

HYMNE : SOLEIL LEVANT

Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :

Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :

Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

HYMNE : SANS FIN, SEIGNEUR, DIEU NOTRE PÈRE

Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !

L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.

Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.

Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.

Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Notre Dieu, tu nous as envoyé Ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la Lumière de sa Vie ; qu'il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu'il nous relève de toute mort.
Grâce à Lui, nous vivrons pour Toi et nous marcherons vers ton Royaume. Toi qui règnes avec Lui et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)… (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.

Date de dernière mise à jour : 12/02/2019

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