Eucharistie du Mardi 19 Février 2019 : Mardi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Mardi 19 Février 2019 : Mardi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Fête de Saint Conrad de Plaisance, Ermite Tertiaire Franciscain en Sicile (? 1351).
Fête de la Bienheureuse Élisabeth Picenardi, Servite de Marie (? 1468).
Fête du Vénérable Romano Bottegal, Moine Cistercien, Ermite italien au Liban (? 1978).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 6,5-8.7,1-5.10… Psaume 29(28),1-2.3ac-4.3b.9c-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,14-21.
Commentaire de Saint Hilaire (v. 315-367), Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Juan Carlos CLAVIJO Cifuentes (Bogotá, Colombie).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 19 Février 2019 : Fête de Saint Conrad de Plaisance, Ermite Tertiaire Franciscain en Sicile (? 1351).
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Saint Conrad de Plaisance.

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Mardi 19 Février 2019 : Fête de la Bienheureuse Élisabeth Picenardi, Servite de Marie (? 1468).
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Bienheureuse Élisabeth Picenardi.

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Mardi 19 Février 2019 : Fête du Vénérable Romano Bottegal, Moine Cistercien, Ermite italien au Liban (? 1978).
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Vénérable Romano Bottegal.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 6,5-8.7,1-5.10.
Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée.
Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit :
« Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés - et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel - car je me repens de les avoir faits. »
Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur.
Le Seigneur dit à Noé : « Entre dans l’arche, toi et toute ta famille, car j’ai vu qu’au sein de cette génération, devant moi, tu es juste.
De tous les animaux purs, tu prendras sept mâles et sept femelles ; des animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et une femelle ;
et de même des oiseaux du ciel, sept mâles et sept femelles, pour que leur race continue à vivre à la surface de la terre.
Encore sept jours, en effet, et je vais faire tomber la pluie sur la terre, pendant quarante jours et quarante nuits ; j’effacerai de la surface du sol tous les êtres que j’ai faits. »
Noé fit tout ce que le Seigneur lui avait ordonné.
Sept jours plus tard, les eaux du déluge étaient sur la terre.

 

Psaume 29(28),1-2.3ac-4.3b.9c-10.
Rendez au Seigneur, vous, les dieux,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.

La voix du Seigneur domine les eaux,
le Seigneur domine la masse des eaux.
Voix du Seigneur dans sa force,
voix du Seigneur qui éblouit.

Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre,
et tous dans son temple s'écrient : « Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ;
il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,14-21.
En ce temps- là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque.
Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »
Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains.
Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ?
Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ?
Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze.
– Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. »
Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

 

Commentaire du jour.
Saint Hilaire (v. 315-367), Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église.
La Trinité, I, 37-38 (trad. cf coll. Pères dans la foi, n°19, p. 56)

« Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ? »

Dieu, Père tout-puissant, c'est à Toi que je veux consacrer l'occupation principale de ma vie. Que tout en moi, mes paroles et mes pensées, parlent de Toi...
Conscients de notre pauvreté, nous te demandons ce qui nous manque ; nous apporterons un zèle infatigable pour scruter les paroles de tes prophètes et de tes apôtres, nous frapperons à toutes les portes que notre intelligence trouvera fermées.

Mais c'est à Toi d'exaucer la demande, d'accorder ce qu'on cherche, d'ouvrir la porte fermée (Lc 11,9). Car nous vivons dans une sorte de torpeur, à cause de l'engourdissement de notre nature ; la faiblesse de notre esprit nous empêche de comprendre tes mystères par une ignorance inéluctable.

Heureusement, l'étude de ta doctrine fortifie notre perception de la Vérité Divine, et l'obéissance de la Foi nous soulève au-dessus des pensées du commun des hommes.
Nous espérons donc que tu stimuleras les débuts de cette entreprise difficile, que tu affermiras les progrès de notre démarche et que tu nous appelleras à participer à L'Esprit qui a guidé tes prophètes et tes apôtres.
Nous voudrions comprendre leurs paroles dans le sens où ils les ont prononcées et employer des termes exacts pour rendre fidèlement tout ce qu'ils ont exprimé...
Accorde-nous donc le sens exact des mots, la lumière de l'intelligence, la beauté de l'expression ; établis notre Foi dans la Vérité.
Accorde-nous de dire ce que nous croyons.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/35
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ?

La première multiplication des pains avait été suivie d’un renvoi de la foule puis d’une discussion avec les Pharisiens et des scribes venus de Jérusalem sur les pratiques de purification avant les repas.
La seconde multiplication des pains est suivie d’une confrontation avec les Pharisiens qui réclament un signe venant du Ciel.

Pour eux, il ne s’agit pas de croire au Messie mais bien d’avoir un genre de preuve qui les dispenserait de la Foi.
Le Messie doit être imposé de force par Dieu. Ce n’est peut-être pas par hasard que Marc montre cette absence de Foi: les Chrétiens persécutés peuvent être tentés de réclamer de Dieu un triomphateur sur les forces du mal.
Les Pharisiens réclament donc un signe dans le Ciel. Jésus les laisse là et va continuer sa mission ailleurs.
C’est alors qu’il prévient les disciples de se méfier du levain des Pharisiens. Matthieu ajoutera, à la fin, l’explication du levain: il ne s’agit pas du levain avec lequel on fait le pain mais de l’enseignement des Pharisiens.

La figure du levain est celle de quelque chose qui peut être bon pour faire lever la pâte mais qui peut aussi être nocif comme une source de corruption.
Marc n’explique pas. Les disciples devraient voir dans les multiplications des pains le signe d’autre chose que le pain matériel et cesser de se préoccuper avec le seul pain matériel qu’ils ont.
Il se concentre donc sur les apostrophes de Jésus à ses disciples pour leur reprocher de ne pas voir, de ne pas comprendre, de n’avoir pas d’oreilles pour entendre. Cela rappelle les paroles de Dieu devant le cœur endurci de son peuple.

Marc traite durement les disciples dans son Évangile. Jésus leur répète qu’ils n’ont pas de Foi, qu’ils sont lents à croire.
Cela tient peut-être à la source que Marc avait: si Pierre est la source on peut comprendre qu’il ne devait pas être tenté de se valoriser ou de valoriser les disciples.

Mais cela peut faire partie de l’intention de Marc: il veut réveiller la Foi de ses auditeurs. Il veut leur rappeler que la Foi n’est pas une chose facile.
Croire, c’est accepter et accueillir quelqu’un. Accepter quelqu’un, c’est accepter qu’il soit différent, qu’il ait des idées qui ne sont pas les nôtres.
C’est accepter une personne avec sa zone du mystère qui lui est propre. Accueillir, c’est respecter ces différences; c’est ne pas essayer de limiter l’autre à la dimension de ses désirs propres ou de ses besoins.
Croire, c’est une dimension qui n’est jamais terminée.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas !

L’avertissement que nous adresse L’Esprit-Saint par le Ministère de l’Évangéliste est clair : on peut se dire disciple du Christ, sans le connaître vraiment, sans entrer dans le mystère de sa Personne, sans même entrevoir le bouleversement radical que devrait susciter sa rencontre dans nos vies.
Jésus vient de refuser aux pharisiens de leur « donner un signe » qui vienne du Ciel ; et pour cause : si nourrir quatre mille hommes avec « sept pains et quelques petits poissons » ne suffit pas pour accréditer sa parole, que faudra-t-il faire ?

Le levain n’est guère apprécié dans la tradition rabbinique ; il symbolise l’hypocrisie, maladie contagieuse de l’âme contre laquelle il faut à tout prix se prémunir (1 Co 5, 6-8 ; Ga 5, 9). L’hypocrisie en effet fait enfler nos cœurs comme le levain fait gonfler la pâte, nous aveuglant sur notre véritable condition et nous empêchant de reconnaître les bienfaits par lesquels Dieu nous invite à nous rapprocher de Lui.
La seule chose que les ennemis du Seigneur - les pharisiens et les partisans d’Hérode - ont en commun et qui va effectivement les amener à collaborer, est leur refus d’accueillir les paroles et les œuvres de Jésus comme « preuve » de sa messianité.

Pourtant il n’y a pas que les pharisiens qui soient aveugles : les disciples eux-mêmes semblent aseptisés. Seraient-ils eux aussi atteints de la même maladie conduisant au scepticisme ? Il faut vraiment y mettre beaucoup de mauvaise volonté pour interpréter la remarque de Jésus sur le levain des pharisiens et hérodiens au sens littéral, c'est-à-dire en termes d’absence de casse-croûte !
En y regardant de plus près, nous constatons que les disciples « discutent entre eux sur le manque de pain », exactement comme les pharisiens « discutaient avec Jésus » (Mc 8, 17) sur la question du « signe ».

Le verbe « discuter » suggère une activité rationnelle qui refuse d’écouter l’intuition du cœur - lieu du discernement dans la Bible.
Seule l’ouverture bienveillante au mystère de la Personne de Notre-Seigneur peut donner accès à l’interprétation juste du signe des pains.
La cascade des sept demandes adressées par Jésus à ses proches, a précisément pour but de les arracher aux discussions stériles, qui étouffent l’âme, pour les amener à s’ouvrir au don de la grâce : « Pourquoi discutez-vous ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas ? Vous avez le cœur aveuglé ? Vous ne vous rappelez pas ? »

Il n’est sans doute pas indifférent que l’épisode se passe « dans la barque » qui préfigure l’Église.
C’est à l’Église de tous les temps que Jésus continue à s’adresser à travers l’Évangile. Le sens de sa venue parmi nous ne se découvre pas dans les longues discussions, le plus souvent stériles, qui ne font qu’aveugler et endurcir le cœur ; mais dans l’accueil plein de reconnaissance de la Parole de vérité que nous adresse le Père, qui comble notre espérance au-delà de ce que nous pouvons concevoir.
Si cette Parole vivante ne nous suffit pas, où chercherons-nous la Sagesse ? Si ce Pain qui descend du Ciel à chaque Eucharistie, ne nous rassasie pas, qui comblera notre faim ? « Vous ne comprenez pas encore » qu’en Son Fils, Le Père nous a tout donné ?

L’Église ne serait plus l’Église si elle corrompait l’unique Pain qui lui est confié, par le levain d’autres discours, aussi « religieux » ou « spirituels » soient-ils.
L’Église ne serait plus « la lumière du monde » si elle obscurcissait la Parole de Vérité par des « discussions » qui trahiraient son incompréhension du message de grâce qui lui est confié.
L’Église ne serait plus l’Épouse du Christ si elle acceptait dans sa barque d’autres maîtres que Son Seigneur.

Ce qui est vrai de l’Église tout entière, s’applique à chacun de nous. Puisse cet Évangile être l’occasion de vérifier notre attitude par rapport à la Révélation : sommes-nous de ceux qui s’inquiètent de « n’avoir qu’un seul pain dans leur barque » et qui cherchent à « compléter » la Parole du Christ par des emprunts aux autres traditions religieuses ?
Si le Pain de la Parole de Vie ne suffit plus à nous rassasier et à refaire nos forces pour vivre dans la Charité, il est urgent de vérifier la qualité de notre relation à Jésus-Christ.

« Seigneur, ne me délaisse pas lorsque mon amour s’affadit et que je m’éloigne de Toi. Envoie sur moi Ton Esprit : qu’il ouvre mes yeux à la beauté de ton message, et m’aide à faire mémoire de tout ce que tu accomplis en ma faveur jour après jour.
Purifie mon cœur du levain du scepticisme, du relativisme, ou de la contestation stérile ; et donne-moi de m’engager de toute mes forces dans le beau combat de la fidélité. »
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_56
Abbé Juan Carlos CLAVIJO Cifuentes (Bogotá, Colombie).

Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode!

Aujourd'hui, une fois de plus, nous voyons la sagacité du Seigneur Jésus. Sa façon d'agir est surprenante, car il ne fait pas comme le commun des mortels, il est original.
Il vient d'accomplir quelques miracles et il se dirige vers un autre secteur où la Grâce de Dieu doit aussi arriver.
C'est dans ce contexte de miracles, face à un nouveau groupe de personnes qui l'attend, qu'il les prévient: «Ouvrez les yeux et prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode» (Mc 8,15), car ils —les pharisiens et les gens d'Hérode— ne veulent pas que l'on connaisse la Grâce de Dieu et ils passent leur temps à répandre dans le monde le mauvais levain, en semant la zizanie.

La Foi ne dépend pas des œuvres, car «une Foi que nous pouvons nous-mêmes déterminer n'est pas du tout une Foi» (Benoît XVI).
Au contraire, ce sont les œuvres qui dépendent de la Foi. Avoir une Foi vraie et authentique implique d'avoir une Foi active, dynamique; pas une Foi conditionnée et qui reste seulement en dehors, qui s'arrête aux apparences, qui tourne autour du pot…
La nôtre doit être une Foi réelle. Il faut regarder avec les yeux de Dieu, pas avec ceux de l'homme pêcheur:
«N'entendez-vous pas encore et ne comprenez-vous pas? Avez-vous donc l'esprit engourdi?» (Mc 8,17).

Le règne de Dieu se répand dans le monde comme lorsqu'on met une dose de levain dans la pâte: elle croît sans que l'on sache comment.
C'est ainsi que doit être la Foi authentique, qui grandit dans l'Amour de Dieu. C'est pour cela que rien ni personne ne doit nous détourner de la vraie rencontre avec Le Seigneur et son message salvateur.
Le Seigneur ne perd pas l'occasion de l'enseigner et il continue à le faire de nos jours: «Nous devons nous libérer de l'idée fausse que la Foi n'a plus rien à dire aux hommes de notre époque» (Benoît XVI).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=4504eeb152

 

HYMNE : POUR QUE L'HOMME SOIT UN FILS

Pour que l'homme soit un fils à son image, 
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage, 
Son amour nous voyait libres comme lui.

Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.

Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.

Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.

 

HYMNE : BÉNI DE DIEU

Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

HYMNE : SEIGNEUR, AU SEUIL DE CETTE NUIT

Seigneur, au seuil de cette nuit, 
Nous venons te rendre l’esprit 
Et la confiance. 
Bientôt nous ne pourrons plus rien ; 
Nous les mettons entre tes mains 
Afin qu’en toi nos vies demain 
Prennent naissance. 

Ce jour en train de décliner, 
Tu nous donnes de le tourner 
Vers le mystère 
Qui fit le premier soir avant 
La première aube sur les temps, 
Et chaque soir au soir suivant 
Dit ta lumière. 

Rappelle-toi lorsque tu vins 
Dans le vent de nuit au jardin 
De la genèse, 
Afin que l'homme trouve au cœur 
Un nouveau jour, plus intérieur, 
Qui le rappelle à son Seigneur, 
Quand l’autre baisse. 

Tu ne l’as pas abandonné ; 
Ton esprit de feu dans la nuée
Resta fidèle. 
Et puis le ciel s’est découvert, 
Quand tu pris chair de notre chair, 
Quand tu donnas à l’univers 
Sa nuit nouvelle. 

Surtout, Jésus, rappelle-toi,
Descendant encore plus bas,
À la mort même :
Puisque tout est renouvelé,
Laisse ce soir nos cœurs aller
Dans cette paix que tu promets
À ceux qui t’aiment.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de Ton Esprit-Saint, et tu fais grandir en eux ta propre Vie en leur donnant part au Corps de Ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la Liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur Vie à la mission prophétique de l’Église.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)… (Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.

 

Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des Justes par sa seule Grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.

Date de dernière mise à jour : 19/02/2019

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