Eucharistie du Lundi 10 Février 2020 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Lundi 10 Février 2020 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543).

Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
Fête de la Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888-? 1960).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre des Rois 8,1-7.9-13… Psaume 132(131),1a.2b.4a.5a.6-7.9-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
Commentaire de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de Fr. John GRIECO (Chicago, États-Unis).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 10 Février 2020 : Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543).
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Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît.

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Lundi 10 Février 2020 : Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
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Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes.

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Lundi 10 Février 2020 : Fête de la Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888-? 1960).
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Vénérable Madeleine de Jésus.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre des Rois 8,1-7.9-13.
En ces jours-là, Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des fils d’Israël, pour aller chercher l’arche de l’Alliance du Seigneur dans la Cité de David, c’est-à-dire à Sion.
Tous les hommes d’Israël se rassemblèrent auprès du roi Salomon au septième mois, durant la fête des Tentes.
Quand tous les anciens d’Israël furent arrivés, les prêtres se chargèrent de l’Arche.
Ils emportèrent l’arche du Seigneur et la tente de la Rencontre avec tous les objets sacrés qui s’y trouvaient ; ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent.
Le roi Salomon et, avec lui, toute la communauté d’Israël qu’il avait convoquée auprès de lui devant l’Arche offrirent en sacrifice des moutons et des bœufs : il y en avait un si grand nombre qu’on ne pouvait ni le compter ni l’évaluer.
Puis les prêtres transportèrent l’Arche à sa place, dans la Chambre sainte que l’on appelle le Saint des saints, sous les ailes des kéroubim.
Ceux-ci, en effet, étendaient leurs ailes au-dessus de l’emplacement de l’Arche : ils protégeaient l’Arche et ses barres.
Dans l’Arche, il n’y avait rien, sinon les deux tables de pierre que Moïse y avait placées au mont Horeb, quand le Seigneur avait conclu alliance avec les fils d’Israël, à leur sortie du pays d’Égypte.
Quand les prêtres sortirent du sanctuaire, la nuée remplit la maison du Seigneur,
et, à cause d’elle, les prêtres durent interrompre le service divin : la gloire du Seigneur remplissait la maison du Seigneur !
Alors Salomon s’écria : « Le Seigneur déclare demeurer dans la nuée obscure.
Et maintenant, je t’ai construit, Seigneur, une maison somptueuse, un lieu où tu habiteras éternellement. »

 

Psaume 132(131),1a.2b.4a.5a.6-7.9-10.
Souviens-toi, Seigneur, de David,
de sa promesse au Puissant de Jacob :
«J'interdirai tout sommeil à mes yeux
avant d'avoir trouvé un lieu pour le Seigneur. »

Voici qu'on nous l'annonce à Éphrata,
nous l'avons trouvée près de Yagar.
Entrons dans la demeure de Dieu,
prosternons-nous aux pieds de son trône.

Que tes prêtres soient vêtus de justice,
que tes fidèles crient de joie !
Pour l'amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la face de ton messie.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Exclamation 16 (trad. cf Auclair,Œuvres 1964, p. 534 et OC, Cerf 1995, p. 892)

« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés »

Ô vrai Dieu et Mon Seigneur ! Pour l'âme affligée de la solitude où elle vit en ton absence, c'est une grande consolation que de savoir que tu es partout.
Mais à quoi bon, Seigneur, quand la force de l'Amour et l'impétuosité de cette peine augmentent, et le cœur se trouble, si bien que nous ne pouvons plus comprendre ni connaître cette Vérité ?
L'âme sait seulement qu'elle est séparée de Toi, et elle n'admet aucun remède. En effet, le cœur qui aime beaucoup ne supporte pas d'autres conseils ni consolations que Celui-là même qui l'a blessé ; c'est de lui seul qu'il attend la guérison de sa peine.

Quand tu le veux, Seigneur, tu guéris à l'instant la blessure que tu as faite. Ô Bien-Aimé véritable, avec quelle Compassion, quelle douceur, quelle Bonté et Tendresse, avec quelles marques d'Amour, tu guéris les plaies des flèches de ton Amour !
Ô Mon Dieu, tu es le repos de toute peine. Quelle folie que de chercher des moyens humains pour guérir ceux qui sont malades du Feu Divin ?
Qui peut savoir jusqu'où va cette blessure, d'où elle vient, et comment apaiser un tel tourment ?
Comme l'épouse du Cantique des cantiques a raison de dire : « Mon Bien-Aimé est à moi, et je suis à Lui ! » (11,6)
En effet, l'Amour que je ressens ne peut pas avoir son origine dans la bassesse de mon amour. Et pourtant, ô Mon Époux, si bas que soit mon Amour, comment se fait-il qu'il dépasse toute chose créée pour atteindre son Créateur ?

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

Les quelques versets qui nous sont proposés dans la liturgie de ce jour constituent un nouveau « sommaire », résumant l’activité thaumaturgique de Notre-Seigneur et ouvrant sur une autre section de l’Évangile.
Il serait donc vain de chercher à reconstruire le parcours « historique » de Jésus à partir de ces quelques traits de plume qui suggèrent plus qu’ils ne décrivent.
Nous savons seulement que Jésus aborde à Génésareth, et qu’ « aussitôt les gens le reconnaissent ».
Se prêtant à la demande la foule, Notre Seigneur « parcourt toute la région », rencontrant partout le même accueil : « dans les villages, les villes ou les champs », bref : dans « tous les endroits », on lui présente les malades et les infirmes afin qu’il « leur laisse toucher ne serait-ce que la frange de son manteau », reproduisant le geste qu’avait posé la femme hémorroïsse (Mc 5, 28).
Le fait de vouloir entrer en contact avec le vêtement de Jésus exprime une Foi naissante, sans doute encore mêlée de superstition, mais qui suffit pour que la Grâce Divine, rayonnant de l’Humanité de Notre Seigneur, puisse agir efficacement en ceux et celles qui le supplient. Saint Marc précise en effet : « et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés ».

Nous n’avons aucune indication géographique, et pas davantage de précision temporelle sur ce ministère : le récit suggère seulement que la pression de la foule fut constante, ne laissant guère de répit au Maître.
On a l’impression que sortant de la barque, Jésus s’enfonce dans la pâte humaine, jusqu’à s’y immerger totalement, c'est-à-dire jusqu’à s’identifier à cette foule de malheureux qui se presse contre lui.
La médiation du corps - auquel le vêtement peut être identifié - semble bien constituer le cœur de ce sommaire.
C’est dans le mystère de l’incarnation du Verbe que Dieu se révèle. Le Corps Divin du Christ est, au cœur de notre monde, l’épiphanie de la seconde Personne de la Trinité.
« Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14) pour que nous puissions le voir, le toucher ; que par Lui nous puissions connaître Dieu, le Contempler, participer à sa Vie.

Le Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ est le Sacrement - le signe efficace - du Salut qui nous est offert de la part de Dieu ; le couffin de la grâce qui se déversera à profusion lorsque la lance transpercera son Cœur, mais qui commence déjà à se déverser en ceux qui le touchent avec Foi, Espérance et Amour.

L’insistance du sommaire suggère que cette grâce est inépuisable : Notre Seigneur se laisse saisir par ces mains tendues ; il se laisse « manger » par le peuple affamé.
Il est Lui-même ce pain partagé dont « tous mangèrent à leur faim » (Mc 6, 42).
Les « douze paniers pleins de morceaux de pain » (6, 43) ne sont-ils pas une allusion à cette surabondance Divine ?
« La jarre de farine - l’Humanité très sainte de Notre Seigneur - ne s’épuisera, vase d’huile - le don de L’Esprit-Saint - point ne se videra, jusqu’au jour où Le Seigneur donnera la pluie pour arroser la Terre » (1 R 17, 14), c’est-à-dire jusqu’au jour où la Grâce Divine renouvellera toutes choses dans le Royaume.
De même que le rapprochement s’impose entre la multiplication des pains et ce sommaire qui lui fait suite, nous sommes invités à lire dans la péricope de ce jour une préfiguration de la manière dont Notre Seigneur va se livrer dans le Pain Eucharistique.
C’est dans le Sacrement de son Corps et de son Sang que nous aussi nous pouvons « le supplier de nous laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau ».
Comment n’accueillerait-il pas notre demande, lui qui nous dit : « Prenez, ceci est mon Corps » (Mc 14, 22) ?
Nul doute que « tous ceux qui le reçoivent dans la Foi sont sauvés ».

« Sois Béni éternellement, Père très Saint, pour le don de Ton Fils Jésus-Christ. Il est ta Parole vivante par qui tu as créé les univers et par qui tu nous recrées d’une manière plus admirable encore.
Envoie sur nous Ton Esprit que nous puissions discerner sa présence dans le Pain et le Vin Consacrés, et nous approcher de Lui pour le “toucher” avec la même confiance et simplicité de cœur, que ces hommes et ces femmes qu’il guérissait sur les routes de Galilée. »
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_46
Fr. John GRIECO (Chicago, États-Unis).

«Tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés»

Aujourd'hui, dans l’Évangile du jour, nous voyons le magnifique "pouvoir du contact" avec la personne de Notre Seigneur: «L’on mit les malades sur les places et on lui demandait de toucher seulement la frange de son manteau; et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56).
Le plus petit contact physique peut opérer des miracles pour ceux qui s’approchent du Christ avec Foi.
Son pouvoir de guérison déborde de son Cœur aimant et s’étend même à ses vêtements. Tous deux —capacité et désir plénier de guérir— sont abondants et d’accès facile.

Ce passage peut nous aider à méditer sur la manière dont nous recevons Le Seigneur dans la Sainte Communion.
Est-ce que nous communions avec la certitude que ce contact peut opérer des miracles dans nos vies?
Nous faisons plus que toucher «la frange de son manteau»: nous recevons réellement le Corps du Christ dans nos corps.
Plus qu’une simple guérison de nos maladies physiques, la Communion guérit nos âmes et leur garantit la participation à la Vie même de Dieu.
Saint Ignace d’Antioche voyait ainsi dans l’Eucharistie «la médecine de l’immortalité et l’antidote contre la mort, qui procure ce qu’éternellement nous devons vivre en Jésus-Christ».

Le profit de cette "médecine d’immortalité" consiste à être guéri de tout ce qui nous sépare de Dieu et des autres.
Être guéri par Le Christ dans l’Eucharistie implique par conséquent de dépasser les replis sur soi.
Ainsi que l’enseigne Benoît XVI, «Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas demeurer indifférents devant le sort de nos frères (…).
Une spiritualité Eucharistique est alors un authentique antidote contre l’individualisme et l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne, elle porte à redécouvrir la gratuité, la centralité des relations, à partir de la famille, avec le souci particulier de soulager les blessures de celles qui sont désunies».

Comme ceux qui furent guéris de leurs maladies en touchant ses vêtements, nous pouvons nous aussi être guéris de notre égoïsme et de notre isolement, en recevant Notre Seigneur avec Foi.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-02-10/Tous-ceux-qui-toucherent-la-frange-de-son-manteau-etaient-sauves

 

HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT

Dieu, ce monde était encore absent 
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements, 
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées, 
L'univers en toi repose. 

Dieu, quand l'homme eut habité le temps, 
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements, 
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves, 
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux, 
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot, 
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles, 
Tu prépares la Demeure.

 

HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU

Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi-même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre à Sainte Scholastique.
En célébrant la mémoire de Sainte Scholastique, Seigneur, nous te prions : fais que nous sachions, nous aussi, te servir avec une Charité sans défaut et goûter la douceur de ton Amour.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 8.10)… (Office de Tierce).
Ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l’Amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi.
L’Amour ne fait rien de mal au prochain. Donc l’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’Amour.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 9b-11)… (Office des Vêpres).
Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa Volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa Gloire, qui vous donnera la Persévérance et la Patience.

Date de dernière mise à jour : 10/02/2020

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