Eucharistie du Dimanche 13 Février 2022 : Sixième Dimanche du Temps Ordinaire, Année C.

Eucharistie du Dimanche 13 Février 2022 : Sixième Dimanche du Temps Ordinaire, Année C.

Fête de la Bienheureuse Eustochium de Padoue, Religieuse Bénédictine ( 1468).
Fête du Bienheureux Jourdain de Saxe, premier successeur de Saint Dominique (vers 1190-1237).
Fête du Bienheureux Ange Tancrède, Frère Mineur ( 1257).
Fête de Saint Fulcran de Lodève, Évêque et Confesseur ( 1006).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jérémie 17,5-8… Psaume 1,1-2.3.4.6… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,12.16-20… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,17.20-26.
Commentaire de Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Bse eustochium 11

Dimanche 13 Février 2022 : Fête de la Bienheureuse Eustochium de Padoue, Religieuse Bénédictine ( 1468).
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Bienheureuse Eustochium de Padoue.

Jourdainsaxe 2

Dimanche 13 Février 2022 : Fête du Bienheureux Jourdain de Saxe, premier successeur de Saint Dominique (vers 1190-1237).
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Bienheureux Jourdain de Saxe.

Tancredi www franciscan sfo org 2

Dimanche 13 Février 2022 : Fête du Bienheureux Ange Tancrède, Frère Mineur ( 1257).
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Bienheureux Ange Tancrède.

Fulcran 2

Dimanche 13 Février 2022 : Fête de Saint Fulcran de Lodève, Évêque et Confesseur ( 1006).
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Saint Fulcran de Lodève.

Tous les saints 11

Les Saints du 13 Février.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/fevrier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-4.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 17,5-8.
Ainsi parle le Seigneur : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable.
Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit.

 

Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme 
qui n'entre pas au conseil des méchants, 
qui ne suit pas le chemin des pécheurs, 
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur 
et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre 
planté près d'un ruisseau, 
qui donne du fruit en son temps, 
et jamais son feuillage ne meurt ; 
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants. 

Mais ils sont comme la paille 
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes, 
mais le chemin des méchants se perdra.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,12.16-20.
Frères, nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?
Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.
Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;
et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus.
Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,17.20-26.
Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.
Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

 

Commentaire du jour.
Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
Exhortation apostolique sur la Joie Chrétienne « Gaudete in Domino » (trad. DC n°1677 1/6/1975, p. 504)

« Heureux vous les pauvres ; le Royaume de Dieu est à vous »

La Joie de demeurer dans l'Amour de Dieu commence dès ici-bas. C'est celle du Royaume de Dieu. Mais elle est accordée sur un chemin escarpé, qui demande une confiance totale dans Le Père et Le Fils, et une préférence donnée au Royaume.
Le message de Jésus promet avant tout la Joie, cette Joie exigeante ; ne s'ouvre-t-il pas par les Béatitudes ?
« Heureux, vous les pauvres, car le Royaume des Cieux est à vous. Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ».
Mystérieusement, Le Christ Lui-même, pour déraciner du cœur de l'homme le péché de suffisance et manifester au Père une obéissance filiale sans partage, accepte de mourir de la main des impies, de mourir sur une Croix.

Mais... désormais Jésus est pour toujours vivant dans la Gloire du Père, et c'est pourquoi les disciples ont été établis dans une Joie indéracinable en voyant Le Seigneur le soir de Pâques (Lc 24,41).
Il reste que, ici-bas, la Joie du Royaume réalisé ne peut jaillir que de la célébration conjointe de la mort et de la Résurrection du Seigneur.
C'est le paradoxe de la condition Chrétienne qui éclaire singulièrement celui de la condition humaine : ni l'épreuve, ni la souffrance ne sont éliminées de ce monde, mais elles prennent un sens nouveau dans la certitude de participer à la Rédemption opérée par Le Seigneur et de partager sa Gloire.

C'est pourquoi le Chrétien, soumis aux difficultés de l'existence commune, n'est cependant pas réduit à chercher son chemin comme à tâtons, ni à voir dans la mort la fin de ses espérances.
Comme l'annonçait en effet le prophète : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi. Tu as multiplié leur allégresse, tu as fait éclater leur Joie » (Is 9,1-2).

 

Autre commentaire du jour.
https://www.carmel.asso.fr/6eme-Dimanche-T-O-Luc-6-20-26.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).

Bienheureux ! Malheureux !

Des Béatitudes de Jésus, Saint Luc a retenu surtout les éléments les plus propres à raffermir une communauté de pauvres, éprouvés et menacés.
Il est le seul, parmi les Évangélistes, à renforcer les Béatitudes par leur pendant négatif : à quatre reprises, Jésus dit : « Bienheureux êtes-vous ! », puis, quatre fois également : « Malheureux êtes-vous ! »

On peut ainsi aborder le message de Jésus par deux côtés : - le côté des reproches, par où l’homme sentira le manque qui le ramènera à l’essentiel, - et le côté de la promesse, où chaque appel à l’héroïsme devient une offre de Bonheur.

Nous sommes donc invités, pour saisir les nuances de la pensée de Jésus, à regarder ces quatre Béatitudes successivement par leur envers et leur endroit.
« Malheureux, vous les riches », dit Jésus. Malheureux pourquoi ? Pas simplement par le fait qu’ils sont riches, car Jésus avait des amis parmi les gens fortunés : Matthieu et Zachée étaient riches, Marthe et Marie avaient des ressources, et Jeanne, qui suivait la troupe des disciples, était l’épouse de Kouza, l’intendant d’Hérode.
Malheureux pourquoi, alors ? - « Parce que, dit Jésus, vous tenez déjà votre récompense ». Est riche, pour Jésus, celui qui n’attend plus rien de Dieu parce qu’il a refermé les mains sur son avoir et qu’il a mis « toute sa consolation » dans une sécurité matérielle.
Être riche, selon Jésus, c’est n’avoir plus en soi cet espace de désir que seul Dieu peut combler, cette blessure d’espérance que Dieu seul peut guérir en la ravivant sans cesse.

« Heureux, au contraire, vous les pauvres », dit Jésus, « parce que le Règne de Dieu est à vous », parce que votre richesse est ce règne de l’Amour qui s’accomplit en vous.

Jésus ne dit pas : « heureuse la misère », car la misère est un mal qu’il nous demande d’éliminer ; mais bien plutôt : « heureuse la pauvreté » qui ouvre le cœur aux dons de Dieu. Celle-là, et celle-là seule, est source de vraie Joie.

« Malheureux, vous qui êtes repus maintenant, parce que vous aurez faim ». Malheureux effectivement, et il le dit lui-même, celui qui se repaît avec tant d’avidité de ce que la vie peut offrir qu’il n’a plus faim de Dieu.
Parce qu’il se contente de l’immédiat et qu’il se laisse remplir des choses qu’il fait, qu’il possède ou qu’il convoite, il ouvre en lui-même comme un puits sans fond ; une faim le tenaille à tout moment où il rentre en lui-même, la faim d’une vie authentique, ouverte, généreuse.
« Heureux, au contraire, vous qui avez faim maintenant » de ce que Dieu donne, car Lui-même vous rassasiera.

Malheureux sommes-nous, et nous le sentons bien, lorsque nous nous installons dans la facilité ou l’égoïsme, sans rien de profond qui nous passionne et nous motive, car nous nous retrouverons seuls, sans horizon ni amitié, quand l’épreuve nous visitera.

Heureux, au contraire, si nous savons pleurer avec ceux qui pleurent, car nous rirons dans la lumière de Dieu quand le sourire de Dieu aura triomphé de toutes nos peurs ; et nous goûterons auprès de Lui la Joie des cœurs libres, la Joie de ceux qui aiment et qui se savent aimés.

Malheureux sommes-nous, quand nous devenons les prophètes du laisser-aller, quand nous tournons le dos aux exigences du Royaume ou que nous dérivons « à tout vent de doctrine » (Ep 4,14) par crainte de nous affirmer croyants.

Heureux, bienheureux, en revanche, si à cause de Jésus il nous arrive d’être détestés, écartés, rejetés. Si vraiment c’est à cause du Christ que l’épreuve traverse notre existence et que l’insécurité commence à nous menacer, « bondissons de Joie » : c’est que Jésus nous appelle à son destin de prophète ; et ce que nous n’aurons pas glané aux champs de ce monde comme réussite ou comme crédit, comme renommée ou comme joies faciles, nous attendra auprès de Dieu, comme la récompense qu’il nous réserve.

Heureux, malheureux, nous sommes tout cela à la fois ; mais chacune de nos misères n’est que l’envers d’une Béatitude que Jésus nous offre. Il suffit pour la recevoir de remettre notre cœur à l’endroit.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-02-13/heureux-les-pauvres

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit, 
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour, 
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau, 
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit, 
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant, 
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair, 
Dieu transformait tous nos déserts 
En Terre d'immortels printemps. 

Voici la nuit, 
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps, 
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié, 
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort. 

Voici la nuit, 
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus, 
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux, 
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit, 
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu, 
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons, 
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu, 
Source et Parole fécondes : 
Ses mains ont tout créé 
Pour que nos cœurs lui répondent ; 
Par Jésus Christ, 
Il donne l’être et la vie : 
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu 
Qui ensemence la terre 
D’un peuple où son Esprit 
Est plus puissant que la guerre ; 
En Jésus Christ, 
La vigne porte du fruit 
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu 
Dont la splendeur se révèle 
Quand nous buvons le vin 
Pour une terre nouvelle ; 
Par Jésus Christ, 
Le monde passe aujourd’hui 
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta Grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta Demeure.

 

Parole de Dieu : (Ez 36, 25-27)… (Office des Laudes).
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.

 

Parole de Dieu : (2 Th 2, 13-14)… (Office des Vêpres).
Nous devons continuellement rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, car Dieu vous a choisis dès le commencement, pour être sauvés par L’Esprit qui sanctifie et par la Foi en la Vérité.
C’est à cela qu’il vous a appelés par notre Évangile, à posséder la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Date de dernière mise à jour : 13/02/2022

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