Eucharistie du Jeudi 10 Février 2022 : Jeudi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Jeudi 10 Février 2022 : Jeudi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543).

Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
Fête de la Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888- 1960).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre des Rois 11,4-13… Psaume 106(105),3-4ab.6.35.36-37.39-40… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 7,24-30.
Commentaire d’Isaac de l’Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Autres commentaires de Myriam de Gemma (mon épouse), Consacrée Passioniste.
Autre commentaire de l’Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 10 Février 2022 : Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543).
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Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît.

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Jeudi 10 Février 2022 : Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
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Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes.

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Jeudi 10 Février 2022 : Fête de la Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888- 1960).
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Vénérable Madeleine de Jésus.

Tous les saints 11

Les Saints du 10 Février.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/fevrier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-1.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre des Rois 11,4-13.
Salomon vieillissait ; ses femmes le détournèrent vers d’autres dieux, et son cœur n’était plus tout entier au Seigneur, comme l’avait été celui de son père David. 
Salomon prit part au culte d’Astarté, la déesse des Sidoniens, et à celui de Milcom, l’horrible idole des Ammonites. 
Il fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur, et il ne lui obéit pas aussi parfaitement que son père David. 
Il construisit alors, sur la montagne à l’est de Jérusalem, un lieu sacré pour Camosh, l’horrible idole de Moab, et un autre pour Milcom, l’horrible idole des Ammonites. 
Il en fit d’autres pour permettre à toutes ses femmes étrangères de brûler de l’encens et d’offrir des sacrifices à leurs dieux. 
Le Seigneur s’irrita contre Salomon parce qu’il s’était détourné du Seigneur Dieu d’Israël. Pourtant, celui-ci lui était apparu deux fois, 
et lui avait défendu de suivre d’autres dieux ; mais Salomon avait désobéi. 
Le Seigneur lui déclara : « Puisque tu t’es conduit de cette manière, puisque tu n’as pas gardé mon alliance ni observé mes décrets, je vais t’enlever le royaume et le donner à l’un de tes serviteurs. 
Seulement, à cause de ton père David, je ne ferai pas cela durant ta vie ; c’est de la main de ton fils que j’enlèverai le royaume. 
Et encore, je ne lui enlèverai pas tout, je laisserai une tribu à ton fils, à cause de mon serviteur David et de Jérusalem, la ville que j’ai choisie. »

 

Psaume 106(105),3-4ab.6.35.36-37.39-40.
Heureux qui pratique la justice, 
qui observe le droit en tout temps ! 
Souviens-toi de moi, Seigneur, 
dans ta bienveillance pour ton peuple.

Avec nos pères, nous avons péché, 
nous avons failli et renié. 
ils vont se mêler aux païens, 
ils apprennent leur manière d'agir. 

Alors ils servent leurs idoles, 
et pour eux c'est un piège : 
ils offrent leurs fils et leurs filles 
en sacrifice aux démons. 

De telles pratiques les souillent ; 
ils se prostituent par de telles actions. 
Et le Seigneur prend feu contre son peuple : 
ses héritiers lui font horreur.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 7,24-30.
En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu :
une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds. 
Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. 
Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » 
Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit : 
« À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » 
Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.

 

Commentaire du jour.
Isaac de l’Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Sermon 33, 1er pour le 2ème Dimanche de Carême (trad. cf SC 207, p. 221-227)

« Jésus se rendit dans la région de Tyr »

« Étant sorti, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon » (Mt 15,21). Lorsque « le Verbe, la Parole de Dieu, s’est fait chair et a habité parmi nous » (Jn 1,14), il est sorti du Père pour venir dans le monde (Jn 16,28).
« Lui qui était dans la condition de Dieu » est sorti de sa patrie pour « se dépouiller lui-même, prenant la condition d’esclave » (Ph 2,6-7), « notre condition humaine de pécheurs » (Rm 8,3), afin d’être trouvé par ceux qui sortent de leur propre territoire pour le trouver dans la région de Tyr et de Sidon…

Qu’elle sorte donc, cette femme Cananéenne, de l’intérieur de son territoire (Mt 15,22), et qu’elle rencontre, à la frontière se son propre pays, le médecin qui vient de son plein gré, sorti par Miséricorde de son territoire à Lui.
Avec bonté il se présente en territoire étranger, au malade qui n’aurait pas pu l’aborder s’il était resté dans le sien.
Car en tant que Dieu bienheureux, juste et fort, il était en haut, et il était interdit à l’homme misérable d’y monter…
Plein de Compassion, il a donc réalisé ce qui convenait à la pitié : il est venu jusqu’au pécheur…

Sortons donc, frères, sortons, chacun pour notre part, du lieu de notre propre injustice…
Hais le péché, et te voilà sorti du péché. Tu hais le péché, et tu as rencontré Le Christ là où il se trouve…
Mais tu diras que cela même est beaucoup pour toi, et que sans la grâce de Dieu, il est impossible à l’homme de haïr le péché, de désirer la Justice, de ne pas vouloir pécher et de vouloir se repentir.
« Que Le Seigneur soit loué pour sa Miséricorde, et pour ses merveilles pour les fils des hommes ! » (Ps 106,8)
En effet, si c’est par sa Grâce qu’il s’est retiré visiblement dans la région de Tyr et de Sidon où la femme pouvait le rencontrer, c’est aussi par Grâce qu’il a secrètement tiré cette femme de sa demeure la plus intérieure…
Cette femme symbolise l’Église, prédestinée éternellement, appelée et justifiée dans le temps, destinée à la gloire à la fin des temps (Rm 8,30) : sans trêve elle prie pour sa fille, c’est-à-dire pour chacun des élus.

 

Autres commentaires du jour.
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/marc-4-7/marc-7-24-30.html
Myriam de Gemma (mon épouse), Consacrée Passioniste.

Évangile selon Saint Marc 7,24-30

« Aux petits chiens » cette expression peut choquer, mais il faut la recadrer dans son contexte. Pour les juifs de l’époque, les païens étaient mal vus, et souvent on les traitait de chiens, pour marquer leur insignifiance voir leur impureté.
Jésus ne traite pas la femme comme cela mais il lui fait comprendre qu’elle n’est pas Juive, et que ce qu’elle demande est une grande faveur, une grande grâce normalement réservée aux juifs, les vrais croyants.
D’ailleurs la femme ne s’offusque pas mais elle aussi recadre les choses, elle ne se prend pas pour une Juive, pour une « juste », mais elle est simplement un être humain et en tant que tel, elle vient quémander les « miettes » ….
Elle montre ainsi non seulement beaucoup d’humilité mais encore une grande Foi.

Et Jésus va répondre à son attente en raison de sa Foi affirmée devant tous.

Cet Évangile nous interpelle sur deux points :
1/ Quelle notre véritable Foi en Jésus ? Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour le rencontrer ? Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour témoigner de notre Foi en Lui ?

2/ Quel accueil humain, fraternel, spirituel avons-nous envers ceux qui sont des étrangers, des gens d’une autre couleur, d’une autre Religion, d’un autre niveau social ?
Car Jésus Lui n’a pas fait de différence, il a accueilli, écouté et répondu à la prière de cette païenne.
Myriam de Gemma
Février 2017

Myriam de Gemma (mon épouse), Consacrée Passioniste.

Évangile selon Saint Marc 7,24-30

Pour situer l’histoire, dans les Évangiles, Jésus vient d’avoir une discussion animée avec les pharisiens sur le pur et l’impur : et évidemment ceux-ci ne l’ont pas accepté, aussi Jésus se retire dans une « contrée étrangère », car il sait que là, les pharisiens ne le suivront pas.
Tyr et Sidon sont pour les Juifs des terres impures … étrangères à la Parole de Dieu … qui n’avait été donnée qu’aux Juifs.

Donc Jésus se retire au calme, mais là, profitant des circonstances, il va apprendre à ses disciples ce qu’est la Vérité de Dieu sur le pur et l’impur !
Voilà qu’une cananéenne, donc une impure, les poursuit de ses appels au secours pour sa fille, carrément possédée par un démon !
Il ne s’agit pas là de guérir d’un mal physique, mais véritablement d’être libéré du Mal, de l’impur …

Seulement voilà les disciples eux n’ont pas réagi à cette notion de pur et d’impur, ils ne voient que la manifestation extérieure de la femme, qui les poursuit de ses cris et leur casse la tête ! Ils sont gênés, ils veulent leur tranquillité …
Alors Jésus les redresse tout de suite, en se positionnant comme l’aurait fait les pharisiens …«  je ne suis envoyé que pour les Juifs », le peuple de Dieu, pas pour les étrangers les impurs.
Là, Jésus n’entre pas dans la façon de voir des apôtres, qui parlent « tranquillité humaine », il leur répond mission ! Les voilà interpelés,
et pendant ce temps la femme elle est arrivée tout près de Jésus et elle se prosterne devant Lui, elle qui n’est pas Juive le reconnait comme « Seigneur » elle a entendu parler de Lui de ses miracles et elle croit en Lui en sa puissance alors elle se prosterne et le supplie...

Mais Jésus qui voit bien que ces apôtres n’ont pas encore tout compris en rajoute une couche ; avec une parole qui peut nous sembler dure, mais qui a son sens dans le monde juifs …

Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens.
Pour les Juifs en effet, eux seuls sont les enfants de Dieu, tout le reste du monde n’a guère plus de valeur qu’un chien…
En disant cette parole, Jésus ne se pose pas en juge, il ne fait qu’affirmer une réalité de croyance des juifs face aux étrangers, il remet ainsi les apôtres devant leur propre Foi et comportement.

…et la femme de répondre … je ne te demande pas le pain je te demande seulement quelques miettes pour sauver mon enfant !
L’Amour d’une mère a parfois bien de l’audace et aussi de la Foi … devant cet Amour maternel et devant cet acte de Foi et d’Humilité, Jésus alors fait voir l’action de Dieu en guérissant la fille de la cananéenne au nom de sa Foi …

L’impure a bénéficié de la Grâce accordée jusque-là aux «  purs » du moins à ceux qui croient l’être, les Juifs.
C’est une grande révolution, et les apôtres vont apprendre cette leçon … des cris qui les dérangent, ils vont passer au regard de Foi de cette femme... et de leurs petit confort personnel ils vont passer à la Foi qui sauve !
Deux niveaux bien distincts de Vie avec Dieu.

Pour Jésus la Pureté se trouve dans le cœur, dans la Foi… pas dans l’apparence de société ! Alors en quoi ce texte nous concerne-t-il aujourd’hui ?
Dans notre vie que nous pensons proche de Jésus, nous sommes souvent comme les apôtres en regardant les autres de façon très humaine, et du haut de notre soit disant sainteté, du haut de notre proximité avec Jésus et le Ciel.
Et, au cœur même de notre service d’église, nous jugeons les autres sur leur apparence, sur leur vie, et nous sommes vite près à les exclure de notre église, ou du moins à leur en limiter l’accès et la participation.

Voyez-vous c’est la leçon que Jésus nous enseigne aujourd’hui : nous ne sommes pas plus saints que les autres, devant Dieu nous sommes tous de pauvres pécheurs, et Jésus est venu pour nous sauver tous, pour nous délivrer de l’emprise du mal dans notre cœur, dans notre vie.
Il nous appelle à changer notre regard, et notre comportement.

Tout Chrétien est appelé à aimer, à aimer vraiment.
Tout Chrétien est appelé aussi à être missionnaire, c'est-à-dire à être témoin par ses actes de l’Amour de Dieu pour tous et chacun …
En tant que membres du Rosaire Vivant, nous avons vraiment à être témoins de la puissance d’Amour de Dieu !
Marie l’attend de chacun de nous, car elle aussi elle a aimé, pardonné et accueilli tous ceux qui avaient fait du mal à son Fils !
Demandons donc à Marie aujourd’hui, de savoir regarder les autres non seulement dans leur apparence humaine, mais en tant qu’enfant de Dieu.
Demandons lui aussi de savoir nous laisser déranger, bousculer par les autres, pour les aider à s’approcher de Dieu afin qu’ils soient totalement guéris et purifier !
Myriam de Gemma
Février 2015 au Rosaire Vivant

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_49
Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne).

«Elle vint se jeter à ses pieds… elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille»

Aujourd'hui, on nous montre la Foi d'une femme qui n'appartenait pas au peuple choisi, mais qui croyait que Jésus pouvait guérir sa fille.
En effet, cette mère de famille: «était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille» (Mc 7,26).
La douleur et l'Amour la font demander avec insistance, sans se soucier du mépris, des retards, de l'indignité subis.
Et elle obtient gain de cause, puisque: «Elle rentra à la maison, et elle trouva l'enfant étendue sur le lit: le démon était sorti d'elle». (Mc 7,30)

Saint Augustin disait que nombreux sont ceux qui n'obtiennent pas ce qu'ils veulent car ils sont «aut mali, aut male, aut mala».
Ou ils sont mauvais et ce qu'ils devraient demander d'abord c'est de devenir bons; ou bien, ils demandent d'une mauvaise manière, sans insistance, au lieu de le faire avec Patience, Humilité, Foi et par Amour; ou ils demandent des choses mauvaises qui, s'ils les recevaient, nuiraient à l'âme ou au corps ou aux autres.
Il faut, donc, s'efforcer de demander d'une bonne manière. Cette femme syro-phénicienne est une bonne mère, elle demande quelque chose de bon («d'expulser le démon hors de sa fille») et elle le demande bien («elle vint se jeter à ses pieds»).

Le Seigneur nous pousse à utiliser avec persévérance la prière de la requête. C'est clair, qu'il existe d'autres types de prières —l'adoration, la expiation, la prière de gratitude—, mais Jésus insiste sur le fait qu'il faut pratiquer beaucoup la prière de la requête.

Pourquoi? Il doit y avoir beaucoup de raisons: parce que nous avons besoin de l'aide de Dieu pour atteindre nos objectifs, parce qu'elle exprime Espérance et Amour, parce qu'elle proclame notre Foi.
Mais il existe une autre raison que nous ne prenons pas tellement en compte: Dieu veut que les choses soient un peu comme nous les voulons.
De cette manière, notre prière —qui est un acte libre— unie à la liberté toute puissante de Dieu, fait que le monde soit comme Dieu le veut et un peu comme nous le voulons. Le pouvoir de la Prière est vraiment merveilleux!

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-02-10/les-petits-chiens-mangent-bien-les-miettes-des-petits-enfants

 

HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU

En toute vie le silence dit Dieu, 
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail, 
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom 
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ? 
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez 
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers, 
Vous avez tout en vous pour adorer. 

Car vous avez l'hiver et le printemps, 
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées. 

Arbres humains, jouez de vos oiseaux, 
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ; 
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.

 

HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR

Tu es venu, Seigneur, 
Dans notre nuit, 
Tourner vers l’aube nos chemins ; 
Le tien pourtant reste caché, 
L’Esprit seul nous découvre 
Ton passage. 

Pour nous mener au jour, 
Tu as pris corps 
Dans l’ombre humaine où tu descends. 
Beaucoup voudraient voir et saisir : 
Sauront-ils reconnaître 
Ta lumière ? 

Nous leur disons : « Voyez 
Le grain qui meurt ! 
Aucun regard ne l’aperçoit ; 
Mais notre cœur peut deviner ; 
Dans le pain du partage 
Sa présence. » 

Puis nous portons vers toi, 
Comme un appel, 
L’espoir des hommes d’aujourd’hui. 
Mûris le temps, hâte le Jour, 
Et que lève sur terre 
Ton Royaume !

 

HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,

R/Joie et lumière 
De la gloire éternelle du Père, 
Le Très-Haut, le Très-Saint ! 
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire. 

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre à Sainte Scholastique.
En célébrant la mémoire de Sainte Scholastique, Seigneur, nous te prions : fais que nous sachions, nous aussi, te servir avec une Charité sans défaut et goûter la douceur de ton Amour.

 

Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon Trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ? Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à Moi, tous ces êtres – oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)… (Office des Vêpres).
Tressaillez de Joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu Louange, Gloire et Honneur quand se révélera Jésus-Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.

Date de dernière mise à jour : 10/02/2022

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