Eucharistie du Samedi 26 Février 2022 : Samedi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Samedi 26 Février 2022 : Samedi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz Montal Fornés, Religieuse et Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses ( 1889).
Fête de la Bienheureuse Piedad de la Cruz Ortíz Real, vierge et Fondatrice des Sœurs Salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus (1842-1916).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Jacques 5,13-20... Psaume 141(140),1-2.3.8... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,13-16.
Commentaire du Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
Autre commentaire d’Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Lluís SOCÍAS i Bruguera (Badalona, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte paule de saint joseph 11

Samedi 26 Février 2022 : Fête de Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz Montal Fornés, Religieuse et Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses ( 1889).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz Montal Fornés.

Piedad 22

Samedi 26 Février 2022 : Fête de la Bienheureuse Piedad de la Cruz Ortíz Real, vierge et Fondatrice des Sœurs Salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus (1842-1916).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Piedad de la Cruz Ortíz Real.

Tous les saints 11

Les Saints du 26 Février.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/fevrier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-24.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Jacques 5,13-20.
Bien-aimés, l’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.
Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon.
Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La supplication du juste agit avec beaucoup de force.
Le prophète Élie n’était qu’un homme pareil à nous ; pourtant, lorsqu’il a prié avec insistance pour qu’il ne pleuve pas, il n’est pas tombé de pluie sur la terre pendant trois ans et demi ;
puis il a prié de nouveau, et le ciel a donné la pluie, et la terre a fait germer son fruit.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la vérité et qu’un autre l’y ramène,
alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait sauvera son âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.

 

Psaume 141(140),1-2.3.8.
Seigneur, je t'appelle : accours vers moi !
Écoute mon appel quand je crie vers toi !
Que ma prière devant toi s'élève comme un encens,
et mes mains, comme l'offrande du soir.

Mets une garde à mes lèvres, Seigneur,
veille au seuil de ma bouche.
Je regarde vers toi, Seigneur, mon Maître ;
tu es mon refuge : épargne ma vie !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,13-16.
En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
1er sermon pour la Nativité (trad. SC 166, p.167 rev.)

Accueillir le Royaume de Dieu à la manière d'un enfant

Un petit enfant est né pour nous : le Dieu de majesté, s'anéantissant lui-même, s'est rendu semblable non seulement au corps terrestre des mortels, mais encore à l'âge des enfants, empreint de faiblesse et de petitesse.
Bienheureuse enfance, dont la faiblesse et la simplicité sont plus fortes et plus sages que tous les hommes !
Car, en vérité, la Force de Dieu et la Sagesse de Dieu accomplissent ici leur œuvre divine à travers nos réalités humaines.
Oui, la faiblesse de ce petit enfant triomphe du prince de ce monde ; elle rompt nos liens et nous délivre de notre captivité.
La simplicité de cet enfant, laquelle semble muette et privée de parole, rend éloquentes les langues des enfants ; elle leur fait parler les langues des hommes et des anges...
Cet enfant semble ignorant mais c'est Lui qui enseigne la Sagesse aux hommes et aux anges, Lui qui est en réalité... la Sagesse de Dieu et son Verbe, sa Parole.

Ô sainte et douce enfance, toi qui rends aux hommes l'innocence véritable grâce à laquelle tout âge peut faire retour à une bienheureuse enfance et te ressembler, non par la petitesse des membres, mais par l'humilité du cœur et la douceur du comportement !
Assurément, vous les fils d'Adam, vous qui êtes si grands à vos propres yeux..., si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme ce petit enfant, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux.

« Je suis la porte du Royaume », dit ce petit enfant. Si la haute taille des hommes ne s'incline pas, cette humble porte ne les laissera pas entrer.

(Références bibliques : Is 9,5 ; 1Co 1,24 ; Jn 12,31 ; Sg 10,21 ; 1Co 13,1 ; Ps 93,10 ; Mt 18,3-4;   Jn 10,9)

 

Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Discours ascétiques, 1ère série, §19 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 128)

« Celui qui n'accueille pas le Royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas »

Toi le plus petit des hommes, veux-tu trouver la Vie ? Garde en toi la Foi et l'Humilité, et tu trouveras en elles la Compassion, le secours, les paroles que Dieu dira dans ton cœur, et aussi Celui qui te garde et demeure secrètement et visiblement près de toi.
Veux-tu découvrir ce que donne la Vie ? Marche sur la voie de la simplicité. Ne prétends rien connaître devant Dieu.
La Foi suit la simplicité. Mais la présomption suit la subtilité de la connaissance et les détours de la pensée ; elle éloigne de Dieu.

Quand tu viens devant Dieu par la prière, sois dans ta pensée tout petit, comme la fourmi,... comme un enfant qui balbutie.
Ne dis rien devant lui que tu prétendes savoir, mais approche Dieu avec un cœur d'enfant. Va devant lui pour recevoir cette sollicitude avec laquelle les pères veillent sur leurs tout petits enfants.
On l'a dit : « Le Seigneur garde les petits enfants. » Celui qui est comme un petit enfant peut approcher un serpent et le serpent ne lui fait pas de mal...
Dans son innocence, le corps de celui qui est comme un petit enfant est tel qu'il est couvert d'un vêtement invisible par cette providence cachée qui garde ses membres fragiles, pour que rien ne puisse lui faire du mal.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Laissez les enfants venir à Moi, ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.

On présente à Jésus des enfants pour qu’il les touche dans un geste de protection et de Bénédiction.
Mais les disciples interviennent. Comment oser déranger le maître pour imposer les mains à ces enfants, à ces petits !
N’a-t-il pas des choses beaucoup plus importantes à faire ?

La résistance des disciples va amener Jésus à déclarer : « Laissez les enfants venir à Moi. Ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent »
Jésus révèle ici que le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme des enfants. C’est comme si nous nous retrouvions devant une nouvelle Béatitude : « Heureux les enfants car le Royaume des Cieux est à eux ! »

Percevoir cela comme de l’infantilisation serait se méprendre. Jésus veut seulement mettre en évidence l’écart qui existe entre les adultes qui au nom de leurs compétences et de leur expérience revendiquent une proximité avec Lui et les enfants qui semblent jouir gratuitement de cette proximité.
Être fils du Royaume n’est donc pas quelque chose que l’on acquerrait au moyen de ses propres forces ou capacités.
Être « fils du Royaume » est avant tout un don gratuit de Dieu. Pour posséder le Royaume et accueillir le don de notre filiation Divine, il faut avant toutes choses nous reconnaître totalement dépendants de Notre Père Céleste, comme les enfants se reconnaissent totalement dépendants de leurs parents.

Ajoutons que c’est seulement l’Amour qui fournit à l’enfant le critère de discernement de ce qui lui est proche et de ce qui lui est étranger.
Saint Jean Chrysostome affirme : « Même si se présentait à lui une reine avec un diadème, l’enfant préfèrerait sa maman fusse-t-elle vêtue de haillons. »

L’adulte a souvent des motivations intéressées pour s’attacher l’amitié de quelqu’un. Marcher à la suite de Jésus durant sa vie publique pouvait représenter un attrait non négligeable… Nous sentons combien de telles considérations sont bien loin de celles qui peuvent habiter l’esprit des enfants.
« Seigneur, à l’image des enfants, puissions-nous entrer dans cette spontanéité et cette totale dépendance de l’Amour vis-à-vis de Toi.
Le cœur ainsi ouvert, nous pourrons à travers ta personne nous recevoir comme fils du Père et nous voir déjà communiquer la félicité et la Joie que nous possèderons en plénitude lorsque nous le Contemplerons face à face dans le Royaume des Cieux. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_69
Abbé Josep Lluís SOCÍAS i Bruguera (Badalona, Barcelona, Espagne).

«Laissez les enfants venir à Moi»

Aujourd'hui, les enfants sont toujours à la une. Plus que jamais, les enfants ont beaucoup à dire, même si être enfant veut dire qu'on ne sait pas parler.
Nous le constatons avec les nouvelles technologies, ils sont capables de les faire marcher, de les utiliser y compris d'apprendre aux adultes comment bien les utiliser.
Comme le disait un journaliste «ce n'est pas parce que les enfants ne parlent pas qu'ils ne pensent pas».

Dans le passage de l'Évangile de Marc nous rencontrons plusieurs variantes. «On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher; mais les disciples les écartèrent vivement» (Mc 10,13).
Mais Le Seigneur, que nous avons vu dans les Évangiles de ces derniers jours se donner à tous, le fera avec plus grande raison avec les enfants.
Ainsi, «voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit:
«Laissez les enfants venir à Moi. Ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent» (Mc 10,14).

La Charité est organisée: elle commence par celui qui en a le plus besoin. Qui donc est plus dans le besoin qu'un enfant?
Tout le monde a le droit de s'approcher de Jésus l'enfant est donc le premier qui doit jouir de ce droit: «Laissez les enfants venir à Moi» (Mc 10,14).

Mais il faut remarquer qu'en accueillant le plus nécessiteux, nous sommes les premiers à en tirer profit.
C'est pour cela que Le Seigneur nous prévient: «celui qui n'accueille pas le Royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas» (Mc 10,15).
Et répondant à l'humeur simple et ouverte des enfants, «Lui les embrassait et les Bénissait en leur imposant les mains» (Mc 10,16).

Il faut apprendre l'art d'accueillir le Royaume des Cieux. Celui qui est comme un enfant —comme les anciens "pauvres de Yahvé"— discerne facilement que tout est un don, que tout est une grâce.
Et pour "recevoir" les faveurs de Dieu, il faut écouter et contempler avec un "silence réceptif".

Selon Saint Ignace d'Antioche: «mieux vaut se taire et être que parler et ne pas être (…) Celui qui comprend véritablement la Parole de Jésus peut même entendre son silence».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-02-26/il-les-embrassait-et-les-benissait-en-leur-imposant-les-mains

 

HYMNE : LE SEIGNEUR PASSE

Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu, 
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix 
Qui réclame ta foi ?

Le Seigneur passe... 
Entendras-tu 
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté 
Pour t'apprendre à prier. 

Le Seigneur passe... 
Eteindras-tu 
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser 
D'être l'or au creuset ?

Le Seigneur passe... 
Entreras-tu 
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps 
Il accueille ta mort. 

Le Seigneur passe... 
Oseras-tu 
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité. 
Qui voudra l'héberger ?

Le Seigneur passe... 
Attendras-tu 
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui 
Le chemin de la vie.

Le Seigneur passe...

 

HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR NOUS AIMER AINSI

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, 
fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, 
si vulnérable ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu pour se lier d’amour 
à part égale ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver 
un cœur de pauvre ? 

Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés 
prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre cœur
à notre table ? 

Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer
s’il n’aime l’homme ?
Qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser
en blessant l’homme ?

 

HYMNE : LE JOUR S’ACHÈVE

Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encore,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons aujourd’hui en faisant mémoire de la Vierge Marie : rends-nous capables d’accueillir comme elle le mystère de notre rédemption.

 

Parole de Dieu : (Ph 2, 14-15)... (Office des Laudes).
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération égarée et pervertie, où vous brillez comme les astres dans l’univers.

 

Parole de Dieu : (2 P 1, 19-21)… (Office des Vêpres).
Vous avez raison de fixer votre attention sur la parole des prophètes, comme sur une lampe brillant dans l’obscurité jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
Car vous savez cette chose essentielle : aucune prophétie de l’Écriture ne vient d’une intuition personnelle.
En effet, ce n’est jamais la volonté d’un homme qui a porté une prophétie : c’est portés par l’Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 26/02/2022

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