Eucharistie du Vendredi 18 Février 2022 : Vendredi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Vendredi 18 Février 2022 : Vendredi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (facultative) en France de la Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), voyante de Lourdes, vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).

Fête de Saint François-Régis Clet, Lazariste, Martyr en Chine ( 1820).
Fête du Bienheureux Fra Angelico, Frère Prêcheur italien et peintre ( 1455).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Jacques 2,14-24.26… Psaume 112(111),1-2.3-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,34-38.9,1.
Commentaire de Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
Autre commentaire de Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), Moine Trappiste espagnol.
Autre commentaire de l’Abbé Abbé Joaquim FONT i Gassol (Igualada, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte bernadette soubirous 01 11

Vendredi 18 Février 2022 : Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), voyante de Lourdes, vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard).

Belgium theux clet

Vendredi 18 Février 2022 : Fête de Saint François-Régis Clet, Lazariste, Martyr en Chine ( 1820).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François-Régis Clet.

Fra angelico 01 2

Vendredi 18 Février 2022 : Fête du Bienheureux Fra Angelico, Frère Prêcheur italien et peintre ( 1455).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Fra Angelico.

Tous les saints 11

Les Saints du 18 Février.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/fevrier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-6.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Jacques 2,14-24.26.
Mes frères, si quelqu'un prétend avoir la foi, alors qu'il n'agit pas, à quoi cela sert-il ? Cet homme-là peut-il être sauvé par sa foi ?
Supposons que l'un de nos frères ou l'une de nos sœurs n'aient pas de quoi s'habiller, ni de quoi manger tous les jours ;
si l'un de vous leur dit : « Rentrez tranquillement chez vous ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim ! » et si vous ne leur donnez pas ce que réclame leur corps, à quoi cela sert-il ?
Ainsi donc, celui qui n'agit pas, sa foi est bel et bien morte,
et on peut lui dire : « Tu prétends avoir la foi, moi je la mets en pratique. Montre-moi donc ta foi qui n'agit pas ; moi, c'est par mes actes que je te montrerai ma foi.
Tu crois qu'il y a un seul Dieu ? Tu as raison. Les démons, eux aussi, le croient, mais ils tremblent de peur.
Pauvre homme, veux-tu une preuve que la foi sans les œuvres ne sert à rien ?
Regarde Abraham notre père : Dieu a fait de lui un juste à cause de ses actes, quand il a offert sur l'autel son fils Isaac.
Tu vois bien que sa foi était à l'œuvre avec ses actes, et ses actes ont rendu sa foi parfaite.
Ainsi s'est accomplie la parole de l'Écriture : Abraham eut foi en Dieu, et de ce fait Dieu estima qu'il était juste,
Vous le constatez : l'homme devient juste à cause de ses actes, et pas seulement par sa foi.
En effet, comme le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n'agit pas est morte.

 

Psaume 112(111),1-2.3-4.5-6.
Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.

Les richesses affluent dans sa maison :
à jamais se maintiendra sa justice.
Lumière des cœurs droits, il s'est levé dans les ténèbres,
homme de justice, de tendresse et de pitié.

L'homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,34-38.9,1.
Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l'Évangile la sauvera.
Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ?
Quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ?
Si quelqu'un a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges. »
Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
Exercices VII, SC 127 (Œuvres spirituelles, trad. J. Hourlier et A. Schmitt, Éd. du Cerf, 1967, p. 283, rev.)

Celui qui perdra sa vie à cause de Moi la trouvera.

Ô mort très chère, toi, tu es mon très heureux partage. De grâce, qu’en toi mon âme trouve donc un nid pour elle, que tes flots de vie m’enveloppent tout entière. Ô mort, vie éternelle, de grâce que j’espère toujours sous tes ailes. Ô mort salutaire, de grâce, que mon âme trouve sa demeure salutaire en tes biens excellents. Ô mort très précieuse, tu es ma richesse la plus chère. Oh ! toi, absorbe en toi toute ma vie, et engloutis en toi ma propre mort.

Ô mort qui apportes la vie, de grâce, puissé-je me fondre sous tes ailes. Ô mort d’où découle la vie, fais qu’une très douce étincelle de ton action vivifiante brûle en moi à jamais. Ô mort cordialement aimée, tu es de mon cœur la confiance spirituelle. Ô mort très aimante, en toi sont contenus pour moi tous les biens ; prends-moi, je t’en prie, sous ta bienveillante protection, afin qu’à ma mort, doucement, je repose sous ton ombre.

Ô mort très miséricordieuse, toi tu es ma vie très heureuse. Toi, tu es mon meilleur partage. Toi, tu es ma rédemption surabondante. Toi, tu es mon très précieux héritage. De grâce, enveloppe-moi en toi tout entière, cache toute ma vie en toi, et en toi ensevelis ma mort. Ô mort cordialement aimée, toi alors, garde-moi en toi à jamais, dans ta charité paternelle, comme une acquisition et une possession éternelles.

 

Autre commentaire du jour.
Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), Moine Trappiste espagnol.
Écrits spirituels 07/04/1938 (trad. Cerf 2008, p. 401 rev.).

« Si quelqu’un veut marcher derrière Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »

Comme on vit bien dans le Cœur du Christ ! Qui pourrait se plaindre de souffrir ? L’insensé seul, qui n’adore pas la Passion du Christ, la Croix du Christ, le Cœur du Christ, peut désespérer dans ses propres souffrances…
Comme on vit bien auprès de la Croix de Jésus !

Christ Jésus..., montre-moi ce savoir qui consiste à aimer le mépris, les injures, l’abjection ; enseigne-moi à souffrir avec la Joie humble et sans cris des saints ; enseigne-moi à être doux avec ceux qui ne m’aiment pas ou qui me méprisent ; montre-moi cette connaissance que Toi, du haut du Calvaire, tu montres au monde entier.

Je sais : une voix intérieure, très douce, m’explique tout ; je sens en moi quelque chose, qui vient de toi et que je ne sais pas définir, qui me déchiffre tant de mystères que l’homme ne peut pas comprendre.
Moi, Seigneur, à ma manière, je comprends tout. C’est l’Amour.
Tout est là. Je le vois, Seigneur, je n’ai besoin de plus rien. C’est l’Amour ! Qui peut expliquer l’Amour du Christ ?
Que les hommes et les créatures se taisent ; taisons-nous, pour que, dans le silence, nous entendions les chuchotements de l’Amour, de l’Amour humble, de l’Amour patient, de l’Amour immense, infini, que Jésus nous offre, cloué sur sa Croix, les bras grands ouverts.
Le monde, dans sa folie, ne l’écoute pas.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_59
Abbé Joaquim FONT i Gassol (Igualada, Barcelona, Espagne).

Si quelqu'un veut marcher derrière Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa Croix, et qu'il me suive.

Aujourd'hui l'Évangile nous parle de deux sujets complémentaires: notre croix de chaque jour et son fruit, c'est-à-dire la Vie avec majuscule, surnaturelle et éternelle.

Nous nous levons pour écouter le saint Évangile, en signe de notre volonté de suivre ses enseignements. Jésus nous dit de renoncer à nous-mêmes, ce qui signifie «ne pas nous guider sur nos caprices» —comme le précise le psaume— ou éloigner «les richesses trompeuses», comme le dit Saint Paul.
Prendre sa croix, c'est accepter les petites mortifications que nous rencontrons chaque jour sur notre route.

La phrase que Jésus prononça dans le discours Sacerdotal au Cénacle peut nous y aider: «Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui, en moi, ne donne pas de fruit, Il le coupe; et celui qui donne du fruit, Il l'émonde pour qu'il donne plus de fruit» (Jn 15,1-2).
Un vigneron enthousiaste qui soigne son raisin pour qu'il soit plus sucré! Oui, nous voulons suivre le Seigneur!
Oui, nous sommes conscients que Le Père peut nous aider à donner sur cette terre un fruit abondant et jouir ensuite de la vie éternelle.

Saint Ignace guidait Saint François-Xavier avec les paroles du texte d'aujourd'hui: «Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie?» (Mc 8,36).
C'est ainsi qu'il devint le patron des Missions.
Dans le même registre, nous lisons au dernier canon du Code de Droit Canonique (c. 1752): «(…) Sans perdre de vue le Salut des âmes qui doit toujours être dans l'Église la loi suprême».
Saint Augustin enseigne une fameuse leçon:
«Animam salvasti tuam predestinasti», «qui obtient le Salut d'une âme, assure le sien».
L'invitation est claire.

Marie, Mère de la Divine Grâce, nous tend la main pour avancer sur ce chemin.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-02-18/celui-qui-perdra-sa-vie-a-cause-de-moi-la-sauvera

 

HYMNE : RETOURNEZ-VOUS, VOICI L'ESPRIT

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.

 

HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR SE LIVRER PERDANT

Qui donc est Dieu pour se livrer perdant
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal
comme une mère ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie
et son royaume ?

Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils
donner sa mère ?

Qui donc est Dieu pour être notre Pain
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps
jusqu’en sa gloire ?

Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?

 

HYMNE : REGARDE OÙ NOUS RISQUONS D’ALLER

Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.

Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.

Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.

Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.

Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Bernadette.
Tu prends la défense des humbles, Seigneur, tu les aimes et les glorifies ; et tu as donné à Sainte Bernadette d’étonnantes Grâces de Patience et de Charité ; permets qu’à sa Prière et à son exemple, en suivant simplement les chemins de la Foi, nous puissions te Contempler dans le Royaume des Cieux.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu nous fais maintenant la grâce de ta Louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les Saints, éternellement.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)… (Office des Laudes).
Maintenant, dans Le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa Chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, Il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la Haine.

 

Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)… (Office des Vêpres).
Nous proclamons la Sagesse du Mystère de Dieu, Sagesse tenue cachée, prévue par Lui dès avant les siècles, pour nous donner la Gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette Sagesse.

Date de dernière mise à jour : 18/02/2022

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