Eucharistie du Jeudi 09 Février 2023 : Jeudi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Jeudi 09 Février 2023 : Jeudi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).

L’Église Célèbre (au Liban) la Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban ( 410).

Fête de Sainte Apolline, vierge et Martyre à Alexandrie († 249).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 2,18-25… Psaume 128(127),1-2.3.4-5… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,24-30.
Commentaire de Guigues le Chartreux (?-1188), Prieur de la Grande Chartreuse.
Autre commentaire d’Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 09 Février 2023 : Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
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Bienheureuse Anna Katharina Emmerick.

Saint maron

Jeudi 09 Février 2023 : Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban ( 410).
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Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite.

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Jeudi 09 Février 2023 : Fête de Sainte Apolline, vierge et Martyre à Alexandrie († 249).
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Sainte Apolline.

Tous les saints 11

Les Saints du 09 Février.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/fevrier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-2.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 2,18-25.
Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »
Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place.
Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme.
L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.
Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus, et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre.

 

Psaume 128(127),1-2.3.4-5.
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.

Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,24-30.
En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu :
une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds.
Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.
Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit :
« À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. »
Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.

 

Commentaire du jour.
Guigues le Chartreux (?-1188), Prieur de la Grande Chartreuse.
Lettre sur la Vie Contemplative, 6-7 (trad. Orval ; cf SC 163, p. 95)

« Aussitôt elle vint se jeter à ses pieds »

« Seigneur, que personne ne peut voir sinon les cœurs purs (Mt 5,8), je recherche, par la lecture et la méditation, ce qu'est la vraie pureté de cœur et comment on peut l'obtenir pour devenir capable, grâce à elle, de te connaître, si peu que ce soit.
J'ai cherché ton visage, Seigneur, j'ai cherché ton visage (Ps 26,8). J'ai longtemps médité en mon cœur, et un feu s'est allumé dans ma méditation : le désir de te connaître davantage.

Quand tu romps pour moi le pain de la sainte Écriture, tu m'es connu dans cette fraction du pain (Lc 24,30-35).
Et plus je te connais, plus je désire te connaître, non seulement dans l'écorce de la lettre mais dans la saveur de l'expérience.

« Je ne demande pas cela, Seigneur, en raison de mes mérites, mais à cause de ta Miséricorde. J'avoue, en effet, que je suis pécheur et indigne, mais ‘les petits chiens eux-mêmes mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres’.
Donne-moi donc, Seigneur, les gages de l'héritage futur, une goutte au moins de la pluie Céleste pour rafraîchir ma soif, car je brûle d'Amour »...

C'est par de tels discours que l'âme appelle son Époux. Et Le Seigneur, qui regarde les justes et qui non seulement écoute leur prière mais est présent dans cette prière, n'attend pas la fin de celle-ci.
Il l'interrompt au milieu de son cours ; il se présente tout-à-coup, il se hâte de venir à la rencontre de l'âme qui le désire, ruisselant de la douce rosée du Ciel comme du parfum le plus précieux.
Il recrée l'âme fatiguée, il nourrit celle qui a faim, il fortifie sa fragilité, il la vivifie en la mortifiant par un admirable oubli d'elle-même, il la rend sobre en l'enivrant.

 

Commentaire du jour.
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Sermon 33, 1er pour le 2ème dimanche de Carême (trad. cf SC 207, p. 221-227)

« Jésus se rendit dans la région de Tyr »

« Étant sorti, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon » (Mt 15,21). Lorsque « le Verbe, la Parole de Dieu, s'est fait chair et a habité parmi nous » (Jn 1,14), il est sorti du Père pour venir dans le monde (Jn 16,28).
« Lui qui était dans la condition de Dieu » est sorti de sa patrie pour « se dépouiller Lui-même, prenant la condition d'esclave » (Ph 2,6-7), « notre condition humaine de pécheurs » (Rm 8,3), afin d'être trouvé par ceux qui sortent de leur propre territoire pour le trouver dans la région de Tyr et de Sidon...

Qu'elle sorte donc, cette femme Cananéenne, de l'intérieur de son territoire (Mt 15,22), et qu'elle rencontre, à la frontière de son propre pays, le médecin qui vient de son plein gré, sorti par Miséricorde de son territoire à lui.
Avec bonté il se présente en territoire étranger, au malade qui n'aurait pas pu l'aborder s'il était resté dans le sien.
Car en tant que Dieu bienheureux, juste et fort, il était en haut, et il était interdit à l'homme misérable d'y monter...
Plein de Compassion, il a donc réalisé ce qui convenait à la pitié : il est venu jusqu'au pécheur...

Sortons donc, frères, sortons, chacun pour notre part, du lieu de notre propre injustice... Hais le péché, et te voilà sorti du péché.
Tu hais le péché, et tu as rencontré Le Christ là où il se trouve... Mais tu diras que cela même est beaucoup pour toi, et que sans la Grâce de Dieu, il est impossible à l'homme de haïr le péché, de désirer la Justice, de ne pas vouloir pécher et de vouloir se repentir.
« Que Le Seigneur soit loué pour sa Miséricorde, et pour ses merveilles pour les fils des hommes ! » (Ps 106,8)
En effet, si c'est par sa grâce qu'il s'est retiré visiblement dans la région de Tyr et de Sidon où la femme pouvait le rencontrer, c'est aussi par grâce qu'il a secrètement tiré cette femme de sa demeure la plus intérieure...

Cette femme symbolise l'Église, prédestinée éternellement, appelée et justifiée dans le temps, destinée à la Gloire à la fin des temps (Rm 8,30) : sans trêve elle prie pour sa fille, c'est-à-dire pour chacun des élus.

 

Autre commentaire du  jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

« Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! »

La mission de Jésus est d’abord auprès d’Israël. L’adverbe indique une priorité de temps, non une priorité d’importance ni une exclusion des non-juifs.
C’est la première phase de la proclamation de la venue du Règne de Dieu comme nous le voyons aussi dans l’envoi des Douze en mission: ils ne doivent aller ni vers les Samaritains ni vers les païens mais bien vers les brebis perdues de la maison d’Israël. (Mt.10,6)

On peut alors se demander qu’est-ce que Jésus va faire en Syro-Phénicie et ensuite dans le territoire de la Décapole: ce sont des territoires païens.
La seule chose que Marc nous dit c’est que Jésus ne voulait pas qu’on sache qu’il était là mais qu’il ne réussit pas à passer inaperçu.
On peut donc facilement supposer que Jésus voulait laisser l’enthousiasme dangereux des foules se calmer en Galilée.

Mais il y avait peut-être aussi un danger du côté d’Hérode Antipas, tétarque de Galilée. Hérode avait fait arrêter Jean-Baptiste.
C’est après cette arrestation que Jésus s’était éloigné du Jourdain. Hérode, après un certain temps, a fait exécuter Jean-Baptiste.
Marc a déjà mentionné (7,14) que la renommée de Jésus était parvenu aux oreilles d’Hérode (6,14) et l’inquiétait.
C’est peut-être à ce moment que, selon Luc, quelques Pharisiens avaient averti Jésus: Pars d’ici, car Hérode veut te tuer. (Luc13,31)
Jésus voulait peut-être éviter une arrestation prématurée.

Il y a donc pour Jésus deux raisons possibles d’éviter de faire un miracle pour cette Cananéenne, comme Matthieu l’appelle: une païenne et en outre une ennemie traditionnelle d’Israël.
La réponse de Jésus, en dépit du d’abord, a une rudesse certaine. Mais elle est peut-être une sorte de provocation, d’ouverture pour voir sa Foi. Or elle se sert de la même figure pour faire un acte de Foi splendide.
Jésus a parlé du pain pour les enfants d’Israël. Elle, elle parle de la guérison de sa fille comme n’étant qu’une miette de pain pour Jésus.
Devant cette sorte de Foi, Jésus répond tout de suite: A cause de cette parole, va; le démon est sorti de ta fille.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! »

Après avoir parcouru la Galilée et fait une incursion très rapide dans la région de la Décapole (Mc 5, 1-10), pour la première fois chez Saint Marc, Jésus va séjourner de façon prolongée en territoire païen, dans la région de Tyr, en Syro-Phénicie.

Cette décision de Jésus n’allait pas sans poser de problème car on sait combien une haine féroce opposait les Juifs aux païens à cette époque.
Selon la Loi de Moïse, aucun contact n’est toléré avec eux. Et voilà, Jésus qui rentre pourtant dans une maison païenne, faisant en sorte, vu ce contexte d’animosité entre Juifs et païens, que personne ne le sache.

Cependant, nous dit l’Évangile, « il ne réussit pas à se cacher. »
Une femme « païenne », précise Saint Marc, vient se jeter à ses pieds pour l’implorer de libérer sa fille de l’esprit mauvais qui l’assaille.
Quelle confiance et quelle audace chez cette femme qui ose venir ainsi aborder ce rabbi Juif (cf. v. 25) !

C’est alors que Jésus va saisir l’occasion de cette rencontre pour faire rayonner tout l’éclat de sa judéité. Car, en exauçant cette païenne, cette étrangère, cette non-juive, Jésus va conduire le judaïsme jusqu’au bout.

Le vrai Juif sait, en effet, que le pain qu’il détient est pour tous. Mais pour le toucher, il faut avoir la Foi.
C’est dans cette perspective qu’il nous faut interpréter la réponse de Jésus à la demande de la syro-phénicienne.
Elle n’est pas une fin de non recevoir. Non, elle est une invitation pour cette femme à passer d’une demande païenne à une prière de Foi qui ne cherche plus la guérison en tant que telle mais l’accueille comme une surabondance de la Bonté du Seigneur, comme une œuvre de Salut au cœur même de la contingence de son histoire.

Le parallèle à cet épisode chez Saint Matthieu, qui mentionne la réaction des disciples, fait ressortir avec encore plus d’éclat cette intention de Notre Seigneur.
Ne voulant pas être dérangés, les disciples suggèrent à Jésus une guérison expéditive qui les libérerait des cris de cette femme.
Mais, répondre ainsi à sa détresse ce serait la cloîtrer dans sa condition païenne et l’empêcher d’accéder à la Foi et, par elle, au Salut qui vient d’Israël.

Répondre ainsi à cette femme ce serait l’enfermer dans un particularisme et, par voie de conséquence, se condamner à rester replié dans sa propre particularité.
En conduisant cette femme jusqu’à confesser sa Foi, nous voyons que Jésus vient révéler à ses disciples le véritable sens de leur judéité, de leur élection qui a vocation universelle.

C’est donc en tant que Juif que Jésus ouvre à l’universel. Et ici, cela est d’autant plus manifeste qu’il ne renie pas la particularité d’Israël pour exaucer cette femme.
Bien au contraire, il la met en avant : « Il n’est pas bon de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens ».

Par ces paroles, Jésus ne rabroue en rien cette femme. Au cas où nous en douterions, l’épithète « petit », utilisé par Marc pour atténuer le terme de « chien », nous convaincra du contraire.
Par ces mots, Jésus invite cette syro-phénicienne à reconnaître la particularité d’Israël en tant que peuple élu et à reconnaître que c’est parce qu’Israël est Israël qu’elle peut, elle, avoir accès au Salut.
Rappelons-nous ces paroles mêmes de Jésus dans l’Évangile de Saint Jean : « Le Salut vient des Juifs » (Jn 4, 22).

Et c’est bien ce que cette femme reconnaît : « C’est vrai Seigneur ; mais justement, les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants ».
Elle qui se sait païenne, confesse que les seules miettes tombées de la table des merveilles de Dieu pour son peuple suffiront à la rassasier et à répondre à sa demande pour sa fille.

Une telle profession de Foi ne peut qu’appeler la guérison et le Salut : « A cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille ».

« Seigneur, donne-nous la même audace que celle de cette femme, la même Foi qui tiendra greffées les branches de l’olivier sauvage que nous sommes sur le tronc de l’olivier franc (Cf. Rom 11, 20).
Pour ceux qui se reconnaissent en toi fils d’un même Père, il n’y a plus désormais ni Juif, ni païen, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme, car tous nous ne faisons plus qu’un en Toi (Cf. Ga 3, 27-28).
Que cette union à Toi dans la Foi et dans l’Amour appelle sur nous Ton Salut ! »
Frère Élie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_49
Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne).

Elle vint se jeter à ses pieds… elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille

Aujourd'hui, on nous montre la Foi d'une femme qui n'appartenait pas au peuple choisi, mais qui croyait que Jésus pouvait guérir sa fille.
En effet, cette mère de famille: «était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille» (Mc 7,26).
La douleur et l'amour la font demander avec insistance, sans se soucier du mépris, des retards, de l'indignité subis.
Et elle obtient gain de cause, puisque: «Elle rentra à la maison, et elle trouva l'enfant étendue sur le lit: le démon était sorti d'elle». (Mc 7,30)

Saint Augustin disait que nombreux sont ceux qui n'obtiennent pas ce qu'ils veulent car ils sont «aut mali, aut male, aut mala».
Ou ils sont mauvais et ce qu'ils devraient demander d'abord c'est de devenir bons; ou bien, ils demandent d'une mauvaise manière, sans insistance, au lieu de le faire avec patience, Humilité, Foi et par Amour; ou ils demandent des choses mauvaises qui, s'ils les recevaient, nuiraient à l'âme ou au corps ou aux autres.

Il faut, donc, s'efforcer de demander d'une bonne manière. Cette femme syro-phénicienne est une bonne mère, elle demande quelque chose de bon («d'expulser le démon hors de sa fille») et elle le demande bien («elle vint se jeter à ses pieds»).

Le Seigneur nous pousse à utiliser avec persévérance la prière de la requête. C'est clair, qu'il existe d'autres types de prières —l'adoration, l’expiation, la prière de gratitude—, mais Jésus insiste sur le fait qu'il faut pratiquer beaucoup la prière de la requête.

Pourquoi? Il doit y avoir beaucoup de raisons: parce que nous avons besoin de l'aide de Dieu pour atteindre nos objectifs, parce qu'elle exprime Espérance et Amour, parce qu'elle proclame notre Foi.
Mais il existe une autre raison que nous ne prenons pas tellement en compte: Dieu veut que les choses soient un peu comme nous les voulons.
De cette manière, notre prière —qui est un acte libre— unie à la liberté toute puissante de Dieu, fait que le monde soit comme Dieu le veut et un peu comme nous le voulons.
Le pouvoir de la Prière est vraiment merveilleux!

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2023-02-09/les-petits-chiens-mangent-bien-les-miettes-des-petits-enfants

 

HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU

En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.

Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.

 

HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !

 

HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres, toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit », arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ?
Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à moi, tous ces êtres – Oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)… (Office des Vêpres).
Tressaillez de Joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu Louange, Gloire et Honneur quand se révélera Jésus-Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.

Date de dernière mise à jour : 09/02/2023

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