Eucharistie du Mardi 16 Janvier 2018 : Mardi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mardi 16 Janvier 2018 : Mardi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Saint Honorat, Fondateur et Abbé de Lérins puis Évêque d'Arles (+ 430).
Fête de la Bienheureuse Juana María Condesa Lluch, Vierge et Fondatrice de la Congrégation : « Servantes de l'Immaculée Conception » (1862-1916).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre de Samuel 16,1-13… Psaume 89(88),20.21-22.27-28… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,23-28.
Commentaire de Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Autre commentaire de l’Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 16 Janvier 2018 : Fête de Saint Honorat, Fondateur et Abbé de Lérins puis Évêque d'Arles (+ 430).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Honorat, Abbé de Lérins et Évêque d'Arles.

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Mardi 16 Janvier 2018 : Fête de la Bienheureuse Juana María Condesa Lluch, Vierge et Fondatrice de la Congrégation : « Servantes de l'Immaculée Conception » (1862-1916).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Juana María Condesa Lluch.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre de Samuel 16,1-13.
En ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. » 
Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. » 
Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? » 
Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! » 
Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » 
Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. » 
Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. » 
Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. » 
Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. » 
Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! » 
Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.

 

Psaume 89(88),20.21-22.27-28.
Autrefois, tu as parlé à tes amis, 
dans une vision tu leur as dit : 
« J'ai donné mon appui à un homme d'élite, 
j'ai choisi dans ce peuple un jeune homme. 

« J'ai trouvé David, mon serviteur, 
je l'ai sacré avec mon huile sainte ; 
et ma main sera pour toujours avec lui, 
mon bras fortifiera son courage. 

« Il me dira : “Tu es mon Père, 
mon Dieu, mon roc et mon salut !” »
Et moi, j'en ferai mon fils aîné, 
le plus grand des rois de la terre ! »

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,23-28.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » 
Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 
Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » 
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 
Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »

 

Commentaire du jour.
Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Exhortation apostolique « Sacramentum caritatis » §72 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

« Le maître du sabbat » : la libération apportée par Le Christ

La nouveauté radicale que l'Eucharistie introduit dans la Vie de l'homme s'est révélée à la conscience chrétienne dès les origines.
Les fidèles ont immédiatement perçu l'influence profonde que la Célébration Eucharistique exerçait sur leur style de vie.
Saint Ignace d'Antioche (?-v. 110) exprimait cette vérité en appelant les Chrétiens « ceux qui sont venus à la nouvelle Espérance » ; il les présentait comme ceux qui vivent « selon le Dimanche ».
Cette formule du grand martyr d'Antioche met clairement en lumière le lien entre la réalité eucharistique et l'existence chrétienne dans son caractère quotidien.
L'habitude caractéristique des Chrétiens de se réunir le premier jour après le sabbat pour célébrer la Résurrection du Christ – selon le récit de Saint Justin martyr (v. 100-160) – définit également une forme d'existence renouvelée par la rencontre avec Le Christ.

La formule de Saint Ignace – « vivre selon le Dimanche » – souligne aussi la valeur de modèle que possède ce jour saint par rapport à tout autre jour de la semaine.
En effet, il ne se distingue pas par la simple interruption des activités habituelles, comme une sorte de parenthèse dans le rythme normal des jours.
Les Chrétiens ont toujours ressenti ce jour comme le premier de la semaine, parce qu'en lui on fait mémoire de la nouveauté radicale apportée par Le Christ.
Le Dimanche est donc le jour où le Chrétien retrouve la forme eucharistique de son existence, selon laquelle il est appelé à vivre constamment.
« Vivre selon le Dimanche » signifie vivre dans la conscience de la libération apportée par Le Christ et accomplir notre existence comme l'offrande de nous-mêmes à Dieu, pour que sa victoire se manifeste pleinement à tous les hommes à travers un comportement profondément renouvelé.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_20
Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne).

«Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat»

Aujourd'hui, comme hier, Jésus a affaire aux pharisiens, qui déforment la loi de Moïse en s'attachant aux détails pour oublier l'esprit qui l'informe.
Les pharisiens, en effet, accusent les disciples de Jésus de violer le sabbat (cf. Mc 2,24).
Selon leur casuistique étouffante, arracher des épis équivaut à "moissonner" et "égrener", à "battre": ces activités agricoles -et une quarantaine d'autres que nous pourrions ajouter- étaient prohibées les jours de sabbat, consacrés au repos.
Nous le savons, les pains de l'offrande dont nous parle l'Évangile étaient au nombre de douze; on les plaçait chaque semaine sur la table du sanctuaire, en hommage des douze tribus d'Israël à leur Dieu et Seigneur.

Le comportement d'Abiathar est conforme aux enseignements de Jésus: les préceptes légaux de moindre importance doivent céder le pas aux plus grands; un précepte cérémoniel, à un précepte de loi naturelle; le précepte du repos sabbatique n'est donc pas supérieur aux élémentaires besoins de la subsistance.
En s'inspirant de la péricope que nous commentons, et pour souligner que la personne est au-dessus de toutes les questions économiques et sociales, le Concile Vatican II enseigne: «L'ordre social et son développement progressif doivent à tout moment être subordonnés au bien de la personne, car l'ordre des choses doit être soumis au bien des personnes, et non le contraire.
Le Seigneur Lui-même l'a souligné quand il a dit que le sabbat avait été fait pour l’homme, non l’homme pour le sabbat (cf. Mc 2,27)».

Saint Augustin nous dit: «Aime et fais ce que tu veux». L'avons-nous bien compris, ou l'obsession de ce qui est secondaire étouffe-t-elle l'amour qu'il faut mettre en tout ce que nous faisons?
Travailler, pardonner, corriger, aller à la Messe les Dimanches, prendre soin des malades, accomplir les commandements…, faisons-nous tout cela pour le faire ou par Amour de Dieu? Que ces considérations nous aident à vivifier toutes nos œuvres par l'Amour que Le Seigneur a mis dans nos cœurs précisément pour que nous puissions L'aimer.

 

HYMNE : POUR QUE L'HOMME SOIT UN FILS

Pour que l'homme soit un fils à son image, 
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage, 
Son amour nous voyait libres comme lui.

Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.

Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.

Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.

 

HYMNE : BÉNI DE DIEU

Béni de Dieu 
En qui le Père se complaît, 
Tu es venu 
baptiser l’homme dans ta mort, 
Et le Jourdain baigna ton corps. 
Ô viens, Seigneur Jésus ! 
Justice du Royaume ; 
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour : 

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

HYMNE : SEIGNEUR, AU SEUIL DE CETTE NUIT

Seigneur, au seuil de cette nuit, 
Nous venons te rendre l’esprit 
Et la confiance. 
Bientôt nous ne pourrons plus rien ; 
Nous les mettons entre tes mains 
Afin qu’en toi nos vies demain 
Prennent naissance. 

Ce jour en train de décliner, 
Tu nous donnes de le tourner 
Vers le mystère 
Qui fit le premier soir avant 
La première aube sur les temps, 
Et chaque soir au soir suivant 
Dit ta lumière. 

Rappelle-toi lorsque tu vins 
Dans le vent de nuit au jardin 
De la genèse, 
Afin que l'homme trouve au cœur 
Un nouveau jour, plus intérieur, 
Qui le rappelle à son Seigneur, 
Quand l’autre baisse. 

Tu ne l’as pas abandonné ; 
Ton esprit de feu dans la nuée
Resta fidèle. 
Et puis le ciel s’est découvert, 
Quand tu pris chair de notre chair, 
Quand tu donnas à l’univers 
Sa nuit nouvelle. 

Surtout, Jésus, rappelle-toi,
Descendant encore plus bas,
À la mort même :
Puisque tout est renouvelé,
Laisse ce soir nos cœurs aller
Dans cette paix que tu promets
À ceux qui t’aiment.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t'aiment les richesses de Ton Esprit-Saint, et tu fais grandir en eux ta propre Vie en leur donnant part au Corps de Ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la Liberté : qu'ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l'Église.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)… (Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.

 

Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des Justes par sa seule Grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.

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