Eucharistie du Mercredi 24 Janvier 2018 : Mercredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mercredi 24 Janvier 2018 : Mercredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint François de Sales, Évêque et Docteur de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la Visitation (1567-1622).

Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre de Samuel 7,4-17… Psaume 89(88),4-5.27-28.29-30… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,1-20.
Commentaire de Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Prêtre, Fondateur.
Autre commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
DE L'INTRODUCTION À LA VIE DÉVOTE PAR SAINT FRANÇOIS DE SALES.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Rouffignac saint cernin eglise statue st francois de sales 11 2

Mercredi 24 Janvier 2018 : Fête de Saint François de Sales, Évêque et Docteur de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la Visitation (1567-1622).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François de Sales.

Hermana bienheureuse marie poussepin 11

Mercredi 24 Janvier 2018 : Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie Poussepin.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre de Samuel 7,4-17.
Cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Nathan :
« Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite ?
Depuis le jour où j’ai fait monter d’Égypte les fils d’Israël et jusqu’à ce jour, je n’ai jamais habité dans une maison ; j’ai été comme un voyageur, sous la tente qui était ma demeure.
Pendant tout le temps où j’étais comme un voyageur parmi tous les fils d’Israël, ai-je demandé à un seul des juges que j’avais institués pasteurs de mon peuple Israël : “Pourquoi ne m’avez-vous pas bâti une maison de cèdre ?”
Tu diras donc à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur de l’univers : C’est moi qui t’ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le chef de mon peuple Israël.
J’ai été avec toi partout où tu es allé, j’ai abattu devant toi tous tes ennemis. Je t’ai fait un nom aussi grand que celui des plus grands de la terre.
Je fixerai en ce lieu mon peuple Israël, je l’y planterai, il s’y établira et ne tremblera plus, et les méchants ne viendront plus l’humilier, comme ils l’ont fait autrefois,
depuis le jour où j’ai institué des juges pour conduire mon peuple Israël. Oui, je t’ai accordé la tranquillité en te délivrant de tous tes ennemis. Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison.
Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté.
C’est lui qui bâtira une maison pour mon nom, et je rendrai stable pour toujours son trône royal.
Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. S’il fait le mal, je le corrigerai avec le bâton, à la manière humaine, je le frapperai comme font les hommes.
Mais ma fidélité ne lui sera pas retirée, comme je l’ai retirée à Saül que j’ai écarté de devant toi.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »
Toutes ces paroles, toute cette vision, Nathan les rapporta fidèlement à David.

 

Psaume 89(88),4-5.27-28.29-30.
« Avec mon élu, j'ai fait une alliance,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

« Il me dira : “Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !”
Et moi, j'en ferai mon fils aîné,
le plus grand des rois de la terre ! »

« Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle ;
je fonderai sa dynastie pour toujours,
son trône aussi durable que les cieux. »

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,1-20.
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.
Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :
« Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;
et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.
Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit.
Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. »
Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles.
Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles.
Et ainsi, comme dit le prophète : “Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon.” »
Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
Le semeur sème la Parole.
Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.
Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ;
mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.
Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole,
mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »

 

Commentaire du jour.
Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Prêtre, Fondateur.
Homélie du 28 Mai 1964, jour de la Fête-Dieu (Es Cristo que pasa ; trad. Quand Le Christ passe, Le Laurier 1989, p.269)

Semer dans le monde entier

« Voici que le semeur est sorti pour semer. » La scène est d'actualité.
Aujourd'hui le Semeur Divin sème encore sa semence à la volée. L'œuvre de Salut continue de se réaliser, et Le Seigneur veut se servir de nous ; il désire que nous, les Chrétiens, nous ouvrions à son Amour tous les chemins de la Terre ; il nous invite à propager son message Divin, par la doctrine et par l'exemple, jusqu'aux confins du monde.
Il nous demande, à nous, citoyens de la société qu'est l'Église, et citoyens de la société civile, d'être chacun un autre Christ dans l'accomplissement fidèle de ses devoirs, en sanctifiant son travail professionnel et les obligations de son état.

Si nous considérons ce monde qui nous entoure, et que nous aimons parce qu'il est l'œuvre de Dieu, nous y verrons se réaliser la parabole : la Parole de Jésus est féconde, elle suscite en de nombreuses âmes la soif de se donner et d'être fidèles.
La vie et le comportement de ceux qui servent Dieu ont modifié l'histoire, et même beaucoup de ceux qui ne connaissent pas Le Seigneur sont mus, peut-être sans le savoir, par des idéaux dont l'origine se trouve dans le Christianisme. 

Nous voyons aussi qu'une partie de la semence tombe dans la terre stérile, ou parmi les épines et les broussailles ; qu'il y a des cœurs qui se ferment à la lumière de la Foi.
Si les idéaux de paix, de réconciliation, de fraternité sont acceptés et proclamés, ils sont trop souvent démentis par les faits.
Quelques-uns s'acharnent en vain à bâillonner la voix de Dieu, en ayant recours, pour empêcher sa diffusion, soit à la force brutale, soit à une arme moins bruyante mais peut-être plus cruelle parce qu'elle insensibilise l'esprit : l'indifférence.

 

Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Homélies sur le livre des Nombres, n°1 ; SC 29 (trad. SC p. 89s)

« L'homme vivra de la Parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4 ; Dt 8,3)

Il est écrit au sujet de la manne que, si on la ramassait dans les conditions prescrites par Dieu, elle était nourrissante ; mais si on voulait la ramasser contrairement à la manière fixée par Dieu, elle ne servait plus à entretenir la vie...
Le Verbe de Dieu, sa Parole est notre manne, et la Parole de Dieu, venant à nous, apporte aux uns le Salut et aux autres le châtiment.
Voilà pourquoi, me semble-t-il, Le Seigneur et Sauveur, qui est « la Parole vivante de Dieu » (1P 1,23), a déclaré : « Je suis venu dans ce monde pour un Jugement, afin que ceux qui ne voient pas voient et que ceux qui voient deviennent aveugles » (Jn 9,39).
Combien aurait-il mieux valu pour certains ne pas du tout entendre la Parole de Dieu, plutôt que l'entendre avec de mauvaises dispositions ou avec hypocrisie ! ...

Le véritable mieux, le meilleur dans la droiture et la perfection, c'est que l'auditeur de la Parole de Dieu l'écoute d'un cœur bon et simple, droit et bien préparé, pour qu'elle fructifie et qu'elle croisse comme en un bon terrain...
Ce que je dis là est autant pour ma conversion personnelle que pour celle de mes auditeurs, car je suis moi aussi un de ceux qui écoutent la Parole de Dieu.

 

DE L'INTRODUCTION À LA VIE DÉVOTE PAR SAINT FRANÇOIS DE SALES

Dieu commanda en la Création aux plantes de porter leurs fruits, chacune selon son genre : ainsi commande-t-il aux Chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Église, qu'ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vocation.

La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier.
Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l'Évêque voulût être solitaire comme les Chartreux ?
Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les Capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le Religieux, et le Religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain comme l'Évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ?
Cette faute néanmoins arrive bien souvent.

Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu'elle se rend contraire à la légitime vocation de quelqu'un, elle est sans doute fausse. «

L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser », les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées ; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni d'affaires, mais au contraire elle les orne et embellit.

Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion : le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et amiables.

C'est une erreur même une hérésie que de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés.

Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement Contemplative, Monastique et Religieuse ne peut être exercée en ces vocations-là mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent des états séculiers.
Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4460.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.

Avec l’Évangile d’aujourd’hui, nous arrivons chez Saint Marc aux paraboles concernant le « Royaume ».
La première, appelée communément la parabole du semeur, est la seule parmi les paraboles du Royaume à avoir été retenue par les trois synoptiques, comme celle des vignerons homicides parmi les paraboles du « Jugement ». C’est dire son importance.

Cette parabole, Jésus en donne Lui-même l’interprétation. Il serait sans doute un peu présomptueux de vouloir ajouter quelque chose à ses propos !
Par contre, peut-être ne serait-il pas inutile de revenir sur le thème qui constitue comme l’harmonique fondamentale de cette parabole : celui de la Parole qui vient à la rencontre de la terre pour la féconder, germer en elle et lui faire porter du fruit.

« Ecoutez ! Voici que le semeur est sorti pour semer. » Ces premiers mots retiennent notre attention, particulièrement l’emploi du verbe « sortir ».
Certes, Jésus est « sorti de la maison » où sa famille était venue s’enquérir de lui (Cf. Mc 3, 31-35) pour enseigner les foules et ses disciples (Cf. Mc 4, 1).
Mais ce mouvement de sortie ne peut-il pas aussi renvoyer, dans un sens plus théologique, à la dynamique même de l’Incarnation ?
Tout comme la semence a jailli des mains du semeur pour être jetée en terre, le Verbe, Parole vivante, a lui aussi, de la même manière, été envoyé par Le Père pour se faire chair et venir féconder la terre de notre humanité.

Mais la Parole de Vie Divine ne s’approche pas de l’homme en général ou de tel homme en particulier. Elle se fait proche de tout homme.
Car de même que la semence a été envoyée par le semeur sur tout type de terre, qu’elle soit rocailleuse, chargée d’épines ou bien labourée, de même Le Père a envoyé Son Fils frapper à la porte du cœur de tout homme que ce cœur soit épineux, dur comme la pierre ou prêt à s’ouvrir, ou peut-être un peu des trois.
En effet, le semeur de la parabole, que l’on ne peut soupçonner de maladresse, fait manifestement preuve d’une extrême largesse.
C’est comme s’il ne voulait oublier aucun coin de terre, si petit soit-il, où sa semence pourrait germer.
Il sème, il sème dans nos cœurs jusqu’à ce qu’une de ses semences trouve un endroit bien disposé pour la recevoir et se laisser féconder.
Dans le récit, il est frappant de voir comment les trois échecs dus aux oiseaux, au sol pierreux et aux ronces s’effacent devant la montée vertigineuse du triple rendement de 30, 60, 100 pour un des semences.

Un autre aspect de la parabole surgit alors. C’est celui de l’accueil ou du refus de la semence. Car le sort de la graine dépend d’où elle tombe.
La parabole est d’ailleurs bien construite pour focaliser l’attention sur la bonne terre et le fruit qu’elle donne presque nécessairement.
Car si le semeur jette sa semence avec prodigalité, encore s’agit-il de l’accueillir. A partir du moment où la semence est jetée, à partir du moment où le Royaume s’est approché et que Jésus est sorti pour annoncer l’avènement des temps messianique, chacun se trouve engagé et jugé par cette Parole. Autrement dit, il ne peut que se situer par rapport à elle. Il ne peut rester neutre.
Les deux types de résultat de l’ensemencement posent bien ce problème en révélant la dualité de l’auditoire de Jésus, c’est-à-dire la possibilité qui lui est laissée de refuser ou d’accueillir la Parole du Maître. « Celui qui a des oreilles qu’il entende ! ». La liberté de l’auditeur est interpelée !

« Père, cultive Toi-même la terre de nos cœurs et de nos histoires pour que nous puissions être bien disposés à recevoir en nous la présence Divine de Ton Fils.
Fais-nous la grâce de savoir ouvrir nos oreilles à sa Parole de Vie.
Que nous sachions accueillir avec reconnaissance la semence de Ton Verbe pour qu’elle porte en nous un fruit de Vie éternelle. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_30
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Le semeur sème la Parole»

Aujourd'hui, nous écoutons des lèvres du Seigneur la "Parabole du semeur". La scène est totalement actuelle. Le Seigneur ne cesse de "semer".
De nos jours aussi les foules écoutent Jésus par la bouche de son Vicaire le Pape, de ses ministres et… de ses fidèles laïques: à tous les Baptisés Le Christ a accordé de participer de sa Mission Sacerdotale.
On a "faim" de Jésus. Jamais comme à présent l'Église n'avait été si Catholique, puisque sous ses "ailes" s'abritent des hommes et des femmes des cinq continents et de toutes les races. Nous avons été envoyés dans le monde entier (cf. Mc 16,15) et, en dépit d'un panorama sombre, le commandement apostolique de Jésus-Christ a produit ses fruits.

La mer, les barques et les plages ont été remplacées par des stades, des écrans et les moyens modernes de communication et de transport.
Mais Jésus reste le même. L'homme non plus n'a pas changé, avec son besoin d'enseignement pour aimer.
Aujourd'hui aussi, il y en a qui -par grâce et en vertu d'un choix gratuit de Dieu: c'est un mystère!- reçoivent et entendent plus directement la Parole.
Comme il y en a également beaucoup qui ont besoin d'une explication plus poussée de la Révélation.

Aux uns et aux autres, en tout cas, Dieu nous demande des fruits de sainteté. L'Esprit-Saint nous aide, mais Il ne se dispense pas de notre collaboration.
La diligence est d'abord requise.
Si quelqu'un ne répond qu'à demi, s'il se maintient "à la lisière" du chemin sans y entrer pleinement, il sera une victime facile de Satan.

Ensuite, la constance dans la prière -le dialogue-, pour approfondir notre connaissance et notre Amour de Jésus: «Un saint qui ne prie pas…? -Je ne crois pas à cette sainteté-là (Saint Josémaria).

Enfin, l'esprit de pauvreté et de détachement nous évitera de nous "noyer" en chemin. Pour le dire clairement: «Nul ne peut servir deux maîtres…» (Mt 6,24).

Chez Sainte Marie, nous trouvons le meilleur modèle de réponse à l'appel de Dieu.

 

HYMNE : O TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT

O toi, l'au-delà de tout, 
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ? 
Quelle hymne te dira, quel langage ? 
Aucun mot ne t'exprime. 
A quoi l'esprit s'attachera-t-il ? 
Tu dépasses toute intelligence. 
Seul, tu es indicible, 
car tout ce qui se dit est sorti de toi. 
Seul, tu es inconnaissable, 
car tout ce qui se pense est sorti de toi. 
Tous les êtres, 
ceux qui parlent et ceux qui sont muets, 
te proclament.
Tous les êtres, 
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée, 
te rendent hommage.
Le désir universel, 
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie, 
et vers toi tout être qui pense ton univers 
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ; 
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ; 
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être, 
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je, 
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées 
qui couvrent le ciel même?
Prends pitié, 
Ô toi, l'au-delà de tout, 
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?

 

HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST

Ô Fils unique, Jésus Christ, 
Nous contemplons en ton visage 
La gloire dont tu resplendis 
Auprès de Dieu avant les siècles. 

Les tiens ne t’ont pas reconnu, 
Et les ténèbres te repoussent ; 
Mais donne à ceux qui t’ont reçu 
De partager ta plénitude. 

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce, 
Enseigne nous la vérité, 
Transforme-nous en ton image. 

À toi la gloire, ô Père saint, 
À toi, la gloire, ô Fils unique, 
Avec l’Esprit consolateur, 
Dès maintenant et pour les siècles. Amen.

 

HYMNE : À LA MESURE SANS MESURE

À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint François de Sales.
Pour le Salut des âmes, Seigneur, tu as voulu que l'Évêque Saint François de Sales devienne le serviteur de tous en toutes choses ; fais que, soutenus par son exemple, nous donnions une preuve de ta douce Charité en nous dévouant pour nos frères.

 

Parole de Dieu : (1 Co 13, 4-7)… (Office de Tierce).
L’Amour prend patience ; l’Amour rend service ; l’Amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa Joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.

 

Parole de Dieu : (Ep 3, 20-21)… (Office des Vêpres).
Gloire à Celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, Gloire à Lui dans l’Église et dans Le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.

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