Eucharistie du Lundi 28 Janvier 2019 : Lundi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Lundi 28 Janvier 2019 : Lundi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).

Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 9,15.24-28… Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,22-30.
Commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
CONFÉRENCE DE SAINT THOMAS D'AQUIN À SES ÉTUDIANTS SUR LE CREDO.
Autre commentaire du Pape Saint Jean-Paul II (1920-2005).
Autre commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sitges, Barcelona, Espagne). 
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Thomasaquina

Lundi 28 Janvier 2019 : Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Thomas d'Aquin.

Sangiuseppefreinademetze

Lundi 28 Janvier 2019 : Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph Freinademetz.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre aux Hébreux 9,15.24-28.
Jésus est le médiateur d'une Alliance nouvelle, d'un Testament nouveau : puisqu'il est mort pour le rachat des fautes commises sous le premier Testament, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l'héritage éternel déjà promis.
Car le Christ n'est pas entré dans un sanctuaire construit par les hommes, qui ne peut être qu'une copie du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu.
Il n'a pas à recommencer plusieurs fois son sacrifice, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n'était pas le sien ;
car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis le commencement du monde. Mais c'est une fois pour toutes, au temps de l'accomplissement, qu'il s'est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice.
Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois, puis de comparaître pour le jugement,
ainsi le Christ, après s'être offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude, apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l'attendent.

 

Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.5-6.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez.

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,22-30.
Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c'est par le chef des démons qu'il expulse les démons. »
Les appelant près de lui, Jésus disait en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
Si un royaume se divise, ce royaume ne peut pas tenir.
Si une famille se divise, cette famille ne pourra pas tenir.
Si Satan s'est dressé contre lui-même, s'il s'est divisé, il ne peut pas tenir ; c'en est fini de lui.
Mais personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, s'il ne l'a d'abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
Amen, je vous le dis : Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et tous les blasphèmes qu'ils auront faits.
Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours. »
Jésus parla ainsi parce qu'ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

 

Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Homélies sur l'Exode, n°1, 5 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, Médiaspaul 1990, t. 2, p. 14)

« Il expulse les démons »

Reconnais-le : « en toi s'est levé un nouveau roi, un roi d'Égypte ». C'est lui qui te réquisitionne pour ses travaux, t'oblige à fabriquer pour lui la brique et le mortier. C'est lui qui t'impose contremaîtres et surveillants, lui qui te pousse par le fouet et la verge à des travaux de terre, te force à lui bâtir des villes. C'est lui qui t'incite à parcourir le monde, à remuer terres et mers pour satisfaire tes convoitises...

Ce roi d'Égypte sait que la guerre est imminente. Il pressent la venue de « celui qui peut dépouiller ses principautés et ses puissances, triompher d'elles avec audace et les clouer au bois de la croix »...; il sent toute proche l'heure de la destruction de son peuple.

Voilà pourquoi il déclare : « Le peuple d'Israël est plus puissant que nous ! » Puisse-t-il en dire autant à notre sujet et nous sentir plus puissants que lui !
Comment le sentira-t-il ? Si je n'accueille pas les pensées mauvaises et les convoitises perverses qu'il m'inspire ; si je repousse « ses flèches enflammées, avec le bouclier de la Foi » ; si, chaque fois qu'il fait quelque suggestion à mon âme, me souvenant du Christ mon Seigneur, je lui dis : « Arrière, Satan. Il est écrit : 'C'est Le Seigneur Ton Dieu que tu Adoreras, c'est Lui seul que tu serviras' »...

Car il vient, Le Seigneur Jésus..., pour se soumettre les « principautés, puissances et pouvoirs », pour soustraire les fils d'Israël aux violences de leurs ennemis..., pour nous apprendre de nouveau à voir Dieu en esprit, à délaisser les travaux de Pharaon, à sortir de la terre d'Égypte, à renoncer aux mœurs barbares des Égyptiens, « à dépouiller entièrement le vieil homme avec ses œuvres et à revêtir l'homme nouveau créé selon Dieu », « à nous renouveler sans cesse de jour en jour » à l'image de celui qui nous a créés, Le Christ Jésus Notre Seigneur, à qui sont gloire et puissance dans les siècles des siècles. Amen.

(Références bibliques : Ex 1,8 ; Col 2,14-15 ; Ex 1,9 ; Ep 6,7 ; Mt 4,10 ; Dt 6,13 ; Col 1,16 ; Ep 4,22-24 ; Col 3,9-10 ; 2Co 4,16)

 

CONFÉRENCE DE SAINT THOMAS D'AQUIN

À SES ÉTUDIANTS SUR LE CREDO.

Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffrît pour nous ? Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points : nécessité de remède à l'égard de nos péchés, nécessité d'exemple pour notre conduite.

Pour ce qui est du remède contre tous les maux que nous inflige le péché, nous trouvons un remède grâce à la Passion du Christ.

Mais son utilité n'est pas moindre à l'égard de l'exemple. Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie.
En effet, celui qui veut mener la vie parfaite n'a rien d'autre à faire qu'à mépriser ce que le Christ a méprisé sur la Croix et à désirer ce que le Christ a désiré. Car aucun exemple de vertu n'est absent de la Croix.

Si tu cherches un exemple de Charité: Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis.
C'est ce que Le Christ a fait sur la Croix. Et par conséquent, s'il a donné sa vie pour nous, il ne doit pas être trop dur de supporter n'importe quel mal pour Lui.

Si tu cherches la Patience, c'est sur la Croix qu'on la trouve au maximum. En effet la Patience est grande pour deux motifs : ou bien lorsqu'on souffre patiemment de grands maux, ou bien lorsqu'on souffre des maux qu'on aurait pu éviter, et que l'on n'évite pas.
Or Le Christ a souffert de grands maux sur la Croix, et avec Patience, puisque couvert d'insultes il ne menaçait pas ; comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche.
Elle est donc grande, la Patience du Christ sur la Croix : Par la patience, courons au combat qui nous est proposé, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la Foi. Renonçant à la Joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la Croix.

Si tu cherches un exemple d'Humilité, regarde le Crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate, et mourir.

Si tu cherches un exemple d'Obéissance, tu n'as qu'à suivre celui qui s'est fait Obéissant au Père jusqu'à la mort : De même que la faute commise par un seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l'Obéissance d'un seul.

Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres, tu n'as qu'à suivre celui qui est le Roi des rois et Le Seigneur des seigneurs, en qui sont cachés tous les trésors de la Sagesse et de la connaissance ; sur la Croix, il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé, couronné d'épines, enfin abreuvé de fiel et de vinaigre.

Ne sois donc pas attaché aux vêtements et aux richesses, car ils se sont partagé mes habits ; ni aux honneurs, car j'ai subi les moqueries et les coups ; ni aux dignités car, tressant une couronne d'épines, ils l'ont enfoncée sur ma tête ; ni aux plaisirs car, dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre.

 

Commentaire du jour.
Pape Saint Jean-Paul II (1920-2005).
Encyclique « Dominum et vivificantem », § 46 (trad. © Libreria Editrice Vaticana).

Le péché contre L'Esprit-Saint

Pourquoi le blasphème contre L'Esprit-Saint est-il impardonnable ? En quel sens entendre ce blasphème ?
Saint Thomas d'Aquin répond qu'il s'agit d'un péché « irrémissible de par sa nature, parce qu'il exclut les éléments grâce auxquels est accordée la rémission des péchés ».
Selon une telle exégèse, ce blasphème ne consiste pas à proprement parler à offenser en paroles L'Esprit-Saint ; mais il consiste à refuser de recevoir le Salut que Dieu offre à l'homme par L'Esprit-Saint agissant en vertu du Sacrifice de la Croix.

Si l'homme refuse la « manifestation du péché », qui vient de L'Esprit-Saint (Jn 16,8) et qui a un caractère salvifique, il refuse en même temps la « venue » du Paraclet (Jn 16,7), cette « venue » qui s'est effectuée dans le mystère de Pâques, en union avec la puissance Rédemptrice du Sang du Christ, le Sang qui « purifie la conscience des œuvres mortes » (He 9,14).

Nous savons que le fruit d'une telle purification est la rémission des péchés. En conséquence, celui qui refuse L'Esprit et le Sang (cf 1Jn 5,8) demeure dans les « œuvres mortes », dans le péché.
Et le blasphème contre L'Esprit-Saint consiste précisément dans le refus radical de cette rémission dont il est le dispensateur intime et qui présuppose la conversion véritable qu'il opère dans la conscience.
Si Jésus dit que le péché contre L'Esprit-Saint ne peut être remis ni en ce monde ni dans l'autre, c'est parce que cette « non-rémission » est liée, comme à sa cause, à la « non-Pénitence », c'est-à-dire au refus radical de se convertir...

Le blasphème contre L'Esprit-Saint est le péché commis par l'homme qui présume et revendique le « droit » de persévérer dans le mal — dans le péché quel qu'il soit — et refuse par là même la Rédemption.
L'homme reste enfermé dans le péché, rendant donc impossible, pour sa part, sa conversion et aussi, par conséquent, la rémission des péchés, qu'il ne juge pas essentielle ni importante pour sa vie.
Il y a là une situation de ruine spirituelle, car le blasphème contre L'Esprit-Saint ne permet pas à l'homme de sortir de la prison où il s'est lui-même enfermé.

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Commentaire sur l'évangile de Luc, 7, 91-92 ;  SC 52 (trad. SC p. 52 rev.)

Son Royaume est indivisible et éternel

« Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine. » Puisqu’on disait qu’il chassait les démons par Béelzéboul, prince des démons, Jésus voulait montrer par cette parole que son Royaume est indivisible et éternel.
C'est avec raison qu'il a aussi répondu à Pilate : « Mon Royaume n'est pas de ce monde » (Jn 18,36).
Donc, ceux qui ne mettent pas leur espoir dans Le Christ, mais pensent que les démons sont chassés par le prince des démons, ceux-là, dit Jésus, n’appartiennent pas à un Royaume éternel...
Lorsque la Foi est déchirée, le royaume divisé peut-il tenir ?… Si le Royaume de l'Église durera éternellement, c’est parce que sa Foi n’est pas divisée, son Corps est unique : « Il y a un seul Seigneur, une seule Foi, un seul Baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous et en tous » (Ep 4,5-6).

Quelle folie sacrilège ! Le Fils de Dieu a pris chair pour écraser les esprits impurs et arracher son butin au prince du monde, il a donné aussi aux hommes le pouvoir de détruire l'esprit du mal (Lc 10,19)…, et voilà que certains appellent à leur aide la puissance du diable.

Pourtant, [comme le dit Luc], c'est « le doigt de Dieu » (11,20) ou, comme le dit Matthieu, « L'Esprit de Dieu » (12,28) qui chasse les démons.

On comprend par-là que le Royaume de Dieu est indivisible comme un corps est indivisible puisque Le Christ est la droite de Dieu et que L’Esprit semble être comparable à son doigt…
« Dans Le Christ habite corporellement la plénitude de la Divinité » (Col 2,9)".

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_28
Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sitges, Barcelona, Espagne).

Mais si quelqu'un blasphème contre L'Esprit-Saint, il n'obtiendra jamais le Pardon.

Aujourd'hui, en lisant l'Évangile du jour, nous sommes étonnés -c'est "hallucinant" comme nous disons dans le langage courant-.
«Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem» voient la Compassion de Jésus pour les gens et son pouvoir qui œuvre pour les opprimés, et -pourtant- ils disent qu'«Il est possédé par Béelzéboul» et que «c'est par le chef des démons qu'il expulse les démons» (Mc 3,22).

En réalité nous sommes étonnés de voir jusqu'où peut arriver la malice et l'aveuglement humain, dans le cas présent, venant de gens lettrés.
Ils ont en face la Bonté en personne, Jésus, l'humble de cœur, l'unique Innocent, et ils ne s'en rendent même pas compte.
On suppose que se sont eux les sages, ceux qui connaissent les choses de Dieu afin d'aider le peuple, et en fin compte non seulement ils ne le reconnaissent pas mais en plus ils l'accusent d'être diabolique.

Vu depuis cette perspective c'est assez pour leur dire: «Arrêtez-vous là!». Mais Le Seigneur endure avec patience leur jugement téméraire de sa personne.
Comme l'affirmait Jean-Paul II, Il est le «témoignage insurpassable de l'Amour patient et de l'humble mansuétude».
Sa condescendance illimitée l'amène même à remuer leurs cœurs en augmentant avec des paraboles et des considérations raisonnables.
Bien qu'à la fin, Il les prévient que cet endurcissement de leur cœur, qui est une rébellion contre Le Saint-Esprit, ne sera pas pardonnée (cf. Mc 3,29).
Et non pas parce que Dieu ne le veuille mais parce qu'avant d'être pardonné, il faut reconnaître son péché.

Comme l'a annoncé le Maître, la liste des disciples, qui ont souffert l'incompréhension quand ils agissaient avec les meilleures intentions, est longue.
Pensons par exemple à Sainte Thérèse de L'Enfant-Jésus quand elle s'efforçait d'emmener ses Sœurs vers une plus haute perfection.

Ne nous étonnons pas, donc, si sur notre route nous trouvons les mêmes contradictions. Elles seront le signe que nous sommes sur la bonne route.
Prions pour ces personnes et demandons au Seigneur qu'Il nous accorde l'endurance.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=1f4913f71e

 

HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT

Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.

Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.

 

HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU

Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi-même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre à Saint Thomas d’Aquin.
Dieu qui as fait de Saint Thomas d'Aquin un modèle admirable par sa recherche d'une vie sainte et son amour de la science sacrée, accorde-nous de comprendre ses enseignements et de suivre ses exemples.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté.
Car le Jugement est sans Miséricorde pour celui qui n’a pas fait Miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)… (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?

Date de dernière mise à jour : 28/01/2019

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