Eucharistie du Lundi 06 Janvier 2020 : Lundi du Temps de Noël après l'Épiphanie.

Eucharistie du Lundi 06 Janvier 2020 : Lundi du Temps de Noël après l'Épiphanie.

Fête de Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon, Vierge et Fondatrice de la Congrégation « Ancelles du Sacré-Cœur » (1850-1925).
Fête de Saint Charles (Carlo) de Sezze, Frère Lai Franciscain o.f.m., stigmatisé, Patron de la ville de Sezze (1613- † 1670).
Fête de Saint André Corsini, Carme italien, Évêque de Fiesole (1302-1373).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Jean 3,22-24.4,1-6… Psaume 2,7bc-8.10-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,12-17.23-25.
Commentaire d’Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle).
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 06 Janvier 2020 : Fête de Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon, Vierge et Fondatrice de la Congrégation « Ancelles du Sacré-Cœur » (1850-1925).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon.

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Lundi 06 Janvier 2020 : Fête de Saint Charles (Carlo) de Sezze, Frère Lai Franciscain o.f.m., stigmatisé, Patron de la ville de Sezze (1613- † 1670).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Charles (Carlo) de Sezze.

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Lundi 06 Janvier 2020 : Fête de Saint André Corsini, Carme italien, Évêque de Fiesole (1302-1373).
(Fêté le 06 Janvier au martyrologe romain (dies natalis), il est fêté le 09 Janvier dans l’Ordre du Carmel).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint André Corsini.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Jean 3,22-24.4,1-6.
Bien-aimés, quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde.
Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu.
Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu : c’est l’esprit de l’anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui, dès maintenant, est déjà dans le monde.
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
Eux, ils sont du monde ; voilà pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute.
Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. C’est ainsi que nous reconnaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.

 

Psaume 2,7bc-8.10-11.
Le Seigneur m’a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.

Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,12-17.23-25.
En ce temps-là, quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations !
Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »
Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit.
De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.

 

Commentaire du jour.
Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle).
N° 15 (trad. DDB 1981, p.35)

« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »

Comme le soleil est la joie
de ceux qui recherchent son jour,
ainsi ma joie c'est le Seigneur,
car il est mon soleil.
Ses rayons m'ont redressé,
sa lumière a dissipé toute ténèbre de mon visage.

Grâce à lui j'ai acquis des yeux,
et j'ai vu son jour saint ;
j'ai eu des oreilles
et j'ai entendu sa vérité ;
j'ai eu la pensée de la science
et par son moyen je me suis réjoui.

J'ai abandonné la route de l'erreur,
je suis allé vers lui,
et j'en ai reçu généreusement le salut.
Il m'a donné, selon sa bienveillance,
et sa beauté m'a façonné.
En son nom, j'ai revêtu l'incorruptibilité,
j'ai abandonné la corruption par sa grâce.

La mortalité a disparu de devant mon visage,
le séjour des morts a été anéanti par ma parole,
une vie immortelle est montée en la terre du Seigneur.
Elle a été révélée à ses croyants
et accordée sans réserve
à tous ceux qui se confient en lui.
Alléluia !

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Convertissez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. »

Jean-Baptiste est arrêté ; prudemment, Jésus quitte la Judée et se retire en Galilée. Le Précurseur disparaît de la scène, Jésus commence son ministère. Son message semble mot pour mot identique à celui du Baptiste : « Convertissez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche ».
Pourtant, à y regarder de plus près, des différences importantes apparaissent. D’abord le ton : Jean-Baptiste « criait », Jésus « proclame » ; la voix de Jean-Baptiste résonnait dans le désert, celle de Jésus rejoint les habitants de Capharnaüm, au bord du lac de Galilée ; les foules venaient à Jean, Jésus parcourt toute la Galilée portant aux hommes la Bonne Nouvelle dans leurs villages, leurs synagogues, leurs maisons ; Jean s’adressait en priorité et quasi exclusivement aux juifs, Jésus choisit de sillonner une région en bordure des terres païennes, accueillant et guérissant des étrangers, les acceptant même parmi ceux qui le suivent ; Jean exhortait à se préparer à la venue d’un autre et à son action, Jésus annonce la proximité du Royaume et révèle par ses œuvres de puissance qu’il est advenu en sa Personne.

Curieusement en effet, Jésus proclame que « le Royaume de Dieu s’est approché » ; c’est donc qu’il n’était pas loin ; certains traducteurs proposent même : « le Royaume de Dieu fait retour », c'est-à-dire qu’il revient d’où il s’était retiré. Allusion à la gloire de Dieu qui, après avoir quitté le Temple de l’humanité suite au péché, redescend sur elle en la Personne du Verbe fait chair ?

Quoi qu’il en soit, le mot d’ordre est celui de la conversion. Mais celle-ci n’est plus précisée en termes de baptême, de confession des péchés et autres activités préparatoires. L’invitation s’adresse à tous les hommes - aux Juifs d’abord, mais aussi aux païens - et consiste essentiellement à se tourner vers celui qui est venu inaugurer les Derniers Temps, comme en témoignent les miracles qu’il accomplit.
Nous pressentons l’aspect déconcertant d’un tel message pour les lecteurs issus du judaïsme auxquels s’adresse le premier Évangile : l’Envoyé, le Messie pourrait-il sillonner une terre impure pour y répandre sa doctrine ? Guérir indifféremment des fils d’Israël et des étrangers ? S’entourer de disciples venant du paganisme ? Conscient de ce bouleversement des attentes traditionnelles, Matthieu s’empresse de citer un passage universaliste du prophète Isaïe : c’est bien sur « le peuple habitant dans les ténèbres, à l’ombre de la mort », que le Seigneur veut faire « apparaître une grande lumière » ; c’est aux habitants de la terre de « Galilée, carrefour des païens, au-delà du Jourdain », c'est-à-dire en-dehors du périmètre sacré de la Terre Sainte, qu’il veut faire lever son jour.

L’énumération de la provenance de la foule qui suit le Seigneur a de quoi surprendre : juifs et païens se pressent sans discrimination autour du Maître, qui réalise déjà par sa simple présence, une anticipation du miracle de la Pentecôte.
Par deux fois, Saint Matthieu insiste pour dire que Jésus non seulement « enseignait », mais qu’il « guérissait » également « toute maladie et toute infirmité » ; « tous ceux qui souffraient, atteints de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés ».
Ces miracles apparaissent comme une prédication en acte de la « Bonne Nouvelle du Royaume », où non seulement il n’y aura plus « ni juifs ni grecs » (cf. Ga 3, 28), mais où Dieu lui-même essuiera toutes larmes des visages (cf. Ap 21, 4).

En Jésus, le Royaume s’est définitivement approché de nous ; il trahit sa présence dans l’œuvre de réconciliation universelle que seul L’Esprit peut accomplir, et par les œuvres de puissance qui témoignent de l’irruption de la création nouvelle.
La conversion à laquelle nous sommes invités consiste seulement à sortir « du pays de l’ombre et de la mort », pour entrer par la foi dans « la Cité sainte, la Jérusalem Céleste, la demeure de Dieu avec les hommes, où la mort n’existe plus » ( Ap 21, 2.4).

Elle consiste à renoncer aux ténèbres et à choisir la lumière de la vie véritable, qui est en Jésus Christ Notre-Seigneur.
Le premier pas consiste à renoncer aux idoles que nous avons construites à partir des suggestions de « l’esprit de l’erreur » (1ère lect.), pour nous tourner vers celui qui seul peut nous parler en vérité de Dieu et nous y conduire.
Le discernement le voici : « Tout inspiré qui proclame que Jésus-Christ est venu parmi nous dans la chair, celui-là appartient à Dieu. Tout inspiré qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’appartient pas à Dieu.
C’est ainsi que nous discernons l’Esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur » (1ère lect.). Voilà un critère fort simple, mais ô combien utile de nos jours pour faire un tri parmi les multiples propositions « spirituelles » qui nous sont faites !

« Seigneur nous t’en prions, éclaire nos cœurs de ta lumière souveraine : nous pourrons alors discerner les pièges des “faux prophètes qui se sont répandus dans le monde” (1ère lect.) et qui tentent de nous séparer de toi.
Envoie encore sur nous ton Esprit-Saint, en qui nous “trouverons la force d’avancer dans un monde obscur pour atteindre le pays du jour sans déclin” (Or. ouv.) ».
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour
http://evangeli.net/evangile/jour/I_57
Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne).

«Le Royaume des Cieux est tout proche»

Aujourd'hui, nous recommençons, pour ainsi dire. «Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière» (Mt 4,16), nous dit le prophète Isaïe, cité dans l'Évangile du jour.
Il nous réachemine vers ce que nous écoutions à Noël. Nous recommençons, une nouvelle chance nous est offerte. Un temps tout neuf: laissons humblement, à cette occasion, le Père agir dans nos vies.

Aujourd'hui débute l'époque où Dieu nous donne une fois encore son temps pour que nous le sanctifiions, pour que nous soyons près de Lui et que nous fassions de notre vie un service des autres.
La période de Noël s'achèvera, si Dieu le veut, Dimanche prochain, avec la Fête du Baptême du Seigneur, qui tirera le coup d'envoi d'une nouvelle année -le Temps Ordinaire, comme on dit dans la Liturgie chrétienne-, afin de vivre in extenso le Mystère de Noël.
L'Incarnation du Verbe nous a visités en ces jours et, infailliblement, elle a semé dans nos cœurs sa Grâce salvifique qui nous oriente de nouveau vers le Royaume des Cieux, le Règne de Dieu que Le Christ est venu inaugurer parmi nous, grâce à son action et à son engagement au sein de notre humanité.

C'est la raison pour laquelle, Saint Léon le Grand nous dit que «la providence et la Miséricorde de Dieu, qui avait déjà pensé -dans les temps récents- à aider le monde qui s'enfonçait, a décidé le Salut de tous les peuples par l'intermédiaire de Jésus-Christ».

Voici le temps favorable. Ne pensons pas que Dieu agissait davantage auparavant, qu'il était plus facile de croire auprès de Jésus -physiquement, veux-je dire-, qu'à présent où nous ne le voyons plus tel qu'Il est.
Les Sacrements de l'Église et la prière communautaire nous obtiennent le Pardon et la Paix, ainsi que la possibilité de participer de nouveau à l'œuvre de Dieu dans le monde par notre travail, notre étude, notre famille, nos amis, nos divertissements ou notre vie parmi nos frères. Que Le Seigneur, source de tout don et de tout bien, nous le permette!

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-01-06/Le-royaume-des-Cieux-est-tout-proche

 

HYMNE : DIEU S’EST FAIT HOMME.

Dieu s’est fait homme. Désormais 
Sa face humaine dans la nuit 
Ne brille plus qu’au feu secret 
De notre vie. 

Grande est la force de l’amour 
Pour attirer vers toi, Sion, 
Celui qui cherche encore le jour 
Comme à tâtons. 

Point d’autre signe n’est donné
Du Dieu fait chair, en notre temps,
Ni d’autre étoile pour mener
L’homme à l’Enfant. 

Où resplendit la charité,
Le cœur bientôt reconnaîtra
Dans la ténèbre ou la clarté
Que Dieu est là.

 

HYMNE : À L’ORIENT L’ÉTOILE A PARU

À l’Orient l’étoile a paru
Pour annoncer que le Christ est venu.
Dès qu’ils l’ont appris,
Les rois sont partis.
Heureux le cœur qui désire Jésus !

Jusqu’au pays qui l’a méconnu
Ils ont cherché le Sauveur attendu.
Ils vont dans la nuit :
La foi les conduit.
Heureux le cœur qui recherche Jésus !

À Bethléem ils l’ont reconnu :
Dans une crèche un enfant pauvre et nu.
Courbés devant lui,
Se sont réjouis.
Heureux le cœur qui découvre Jésus !

Ils ont offert leur humble tribut
Au Roi du ciel par qui vient le salut.
La Vierge a souri,
Les anges aussi.
Heureux le cœur qui se donne à Jésus !

Et dans la joie du Dieu qu’ils ont vu,
Ils porteront le message reçu,
Car le Paradis
Sur terre a fleuri.
Heureux le cœur qui annonce Jésus !

 

HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST

Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.

Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne-nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, nous t'en prions, éclaire nos cœurs de ta lumière souveraine : nous trouverons alors la force d'avancer dans un monde obscur pour atteindre le pays du jour sans déclin.

 

Parole de Dieu : (Is 9, 5)… (Office des Laudes).
Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son Nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».

 

Parole de Dieu : (cf. 2 P 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Le Christ, dans sa puissance divine, nous a fait don de tout ce qu’il faut pour vivre en hommes religieux, grâce à la véritable connaissance de Celui qui nous a appelés par la gloire et la force qui lui appartiennent.
Ainsi Dieu nous a fait don des grandes richesses promises et vous deviendrez participants de la nature Divine, en fuyant la dégradation que le désir produit dans le monde.

Date de dernière mise à jour : 06/01/2020

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