Eucharistie du Dimanche 29 Janvier 2023 : Quatrième Dimanche du Temps Ordinaire, Année A.

Eucharistie du Dimanche 29 Janvier 2023 : Quatrième Dimanche du Temps Ordinaire, Année A.

Fête du Bienheureux Bronisław Markiewicz, Prêtre polonais, Fondateur de la Congrégation de Saint Michel Archange ( 1912).
Fête de la Bienheureuse Villana de Botti, Tertiaire Dominicaine ( 1360).
Fête de Saint Gildas, Abbé en Bretagne ( 570).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Sophonie 2,3.3,12-13... Psaume 146(145),7.8.9ab.10b... Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,1-12a.
Commentaire du Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Pablo CASAS Aljama (Sevilla, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Bienheureux bronis aw markiewicz 11

Dimanche 29 Janvier 2023 : Fête du Bienheureux Bronisław Markiewicz, Prêtre polonais, Fondateur de la Congrégation de Saint Michel Archange ( 1912).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Bronisław Markiewicz.

Beata villana delle botti

Dimanche 29 Janvier 2023 : Fête de la Bienheureuse Villana de Botti, Tertiaire Dominicaine ( 1360).
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Bienheureuse Villana de Botti.

Statue de gildas chapelle saint gildas de bieuzy 11 2

Dimanche 29 Janvier 2023 : Fête de Saint Gildas, Abbé en Bretagne ( 570).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Gildas, Abbé en Bretagne.

Tous les saints 11

Les Saints du 29 Janvier.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-30.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Sophonie 2,3.3,12-13.
Cherchez le Seigneur, vous tous, les humbles du pays, qui accomplissez sa loi. Cherchez la justice, cherchez l’humilité : peut-être serez-vous à l’abri au jour de la colère du Seigneur.
Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ; il prendra pour abri le nom du Seigneur.
Ce reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne diront plus de mensonge ; dans leur bouche, plus de langage trompeur. Mais ils pourront paître et se reposer, nul ne viendra les effrayer.

 

Psaume 146(145),7.8.9ab.10b.
Le Seigneur fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes.

Le Seigneur protège l'étranger,
il soutient la veuve et l'orphelin.
Le Seigneur est ton Dieu pour toujours !

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31.
Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
Ainsi, comme il est écrit : ‘Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.’

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,1-12a.
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
Sermon pour la Toussaint, 3.5-6 (trad. cf SC 202, p. 503s)

« Le Royaume des Cieux est à eux »

« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux ! » Oui, heureux ceux qui rejettent les fardeaux sans valeur, mais bien pesants, de ce monde ; ceux qui ne veulent plus devenir riches, si ce n'est en possédant le Créateur du monde, et lui seul, pour lui-même ; ceux qui sont comme des gens qui n'ont rien mais qui par lui possèdent tout (2 Co 6,10).
Est-ce qu'ils ne possèdent pas tout, ceux qui possèdent celui qui contient tout et dispose tout, ceux dont Dieu est « la part et l'héritage » ? (Nb 18,20)
« Rien ne manque à ceux qui le craignent » (Ps 33,10). Dieu leur donne tout ce qu'il sait leur être nécessaire ; il se donnera Lui-même à eux un jour, pour qu'ils soient dans la Joie...

Glorifions-nous donc, mes frères, d'être pauvres pour Le Christ, et efforçons-nous d'être humbles avec Le Christ. Il n'y a rien de plus détestable qu'un pauvre orgueilleux et rien de plus misérable...

« Le Royaume de Dieu n'est pas nourriture et boisson, mais Justice, Paix et Joie dans L'Esprit-Saint » (Rm 14,17).
Si nous sentons que nous avons tout cela en nous, pourquoi ne pas proclamer avec assurance que Le Royaume de Dieu est au-dedans de nous ? (Lc 17,21)
Or ce qui est en nous est véritablement à nous ; personne ne peut nous l'arracher.

C'est pourquoi, quand il proclame le bonheur des pauvres, le Seigneur a raison de dire, non pas : « Le Royaume des Cieux sera à eux », mais « est à eux ».
Il l'est non seulement à cause d'un droit fermement établi, mais aussi à cause d'un gage absolument sûr, une expérience déjà du bonheur parfait.
Non seulement parce que Le Royaume est préparé pour eux depuis le début du monde (Mt 25,34), mais aussi parce qu'ils ont déjà commencé à entrer en sa possession.
Ils possèdent déjà le trésor Céleste dans des vases d'argile (2 Co 4,7) ; ils portent déjà Dieu dans leur corps et dans leur cœur.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/4eme-Dimanche-T-O-A.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).

« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux ! »

Les textes de la Liturgie de ce jour nous invitent à renouveler notre regard sur la pauvreté et la faiblesse, et particulièrement sur notre pauvreté et notre faiblesse.
En tête des Béatitudes, nous trouvons cette première promesse de Jésus : « heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux ! »
Avec une promesse au présent, le don promis est pour aujourd’hui.

Et l’apôtre Paul nous invite à nous regarder, chacun personnellement et nos communautés chrétiennes : « ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu. »
Ainsi semble se réaliser la prophétie de Sophonie : « Israël, je ne laisserai subsister au milieu de toi qu’un peuple petit et pauvre, qui aura pour refuge le Nom du Seigneur. »

Comme le souligne Matthieu dans la version qu’il donne des Béatitudes de Jésus, contrairement à celle de Luc, il s’agit plus d’une pauvreté de cœur, en esprit, et non d’une pauvreté matérielle.
Car, si nous avons à lutter contre la pauvreté matérielle, et surtout la misère, pour que tous les hommes aient ce qui est nécessaire pour leur vie et leur dignité, la pauvreté de cœur est, elle, à accueillir et à cultiver.
Cette pauvreté est à accueillir, car elle touche tout le monde à travers nos limites humaines et spirituelles, comme nos défauts de caractère et notre péché.

Chacun de nous, personnellement et pour nos communautés, nous préférons être reconnus et aimés pour nos qualités et ce que nous faisons de bien.
Et même, nous essayons de nous montrer aux autres sous notre plus bel aspect. Nous pensons ainsi être mieux aimés, mieux appréciés.
Et lorsque des faiblesses, des limites et des fautes se manifestent et sont perçues par notre entourage, notre premier mouvement est d’en avoir honte, ou bien de les minimiser, ou plus de les nier.

Nous ne sommes pas encore à mettre notre orgueil dans nos faiblesses pour que la puissance du Christ se déploie en elle (2Co 12,9).
Accueillir ses faiblesses humainement, se reconnaître pécheur spirituellement, cela ne signifie pas que nos faiblesses et notre péché sont bons en eux-mêmes, il est juste de vouloir être meilleur.
Mais la manière dont nous vivons notre faiblesse et notre péché fera de nous de vrais Chrétiens, de vrais fils de Dieu Notre Père qui est Amour et Miséricorde, et de vrais frères et sœurs parmi leurs semblables.
Nos défauts, qui nous humilient, et notre péché, qui montre notre peu d’amour, ne sont-ils pas les meilleurs outils que Le Seigneur a choisis pour nous faire grandir en esprit de pauvreté, en humilité et en compassion ?
Par nos défauts et notre péché, à force de mesurer notre besoin des autres et notre besoin de Dieu, notre cœur de pierre peut s’attendrir peu à peu, s’il s’ouvre à la Miséricorde de Dieu, s’il fait l’expérience de la Charité fraternelle.

En effet, cette expérience de notre misère humaine et spirituelle n’est source de vie et de croissance que dans la mesure où elle est vivifiée par l’expérience de la Miséricorde de Dieu et de la fraternité humaine.
C’est ainsi que Thérèse de l’enfant Jésus nous partage sa joie de découvrir sa faiblesse : « Plus tard sans doute, le temps où je suis me paraîtra encore rempli d’imperfections, mais maintenant je ne m’étonne plus de rien, je ne me fais pas de peine en voyant que je suis la faiblesse même, au contraire c’est en elle que je me glorifie et je m’attends chaque jour à découvrir en moi de nouvelles imperfections.
Me souvenant que la Charité couvre la multitude des péchés, je puise à cette mine féconde que Jésus a ouverte devant moi. » (Ms C f° 15).
C’est une expérience libératrice que de découvrir cet Amour miséricordieux du Père qui, à chaque instant, nous donne la vie et nous relève de notre misère.
Comme c’est aussi une expérience qui unit le plus nos Communautés et la vie familiale et conjugale, que de vivre cet accueil mutuel de la faiblesse.
Aimer non plus malgré la faiblesse de l’autre, qui nous blesse toujours aussi, mais aimer l’autre sans conditions, tel qu’il est, nous découvrir et nous respecter dans ce que nous voudrions cacher, mais qui nous fait finalement le plus ressemblant.

Comment pourrions-nous découvrir et proclamer que Dieu est Amour et Miséricorde si nous n’en faisions pas l’expérience ?
Comment en faire l’expérience si nous n’en avions pas besoin ?
Comment savoir que quelqu’un m’aime vraiment sans qu’il découvre ce que je voudrais cacher et m’accueille, et qu’ainsi je puisse être aimé tel que je suis ?
Notre vie sociale nous oblige à nous protéger du regard des autres, à montrer une façade acceptable.
On ne peut être totalement vrai que dans ces lieux de l’intimité amoureuse avec Dieu et avec nos proches où l’on est vu, accueilli, rejoint et relevé par cet Amour partagé.
C’est pourquoi l’un des plus grands échecs de ces dernières décennies dans le renouveau de la pastorale sacramentaire est certainement le délaissement du Sacrement de Réconciliation.

Nous claironnons à temps et à contretemps que Dieu est Amour ! Mais quand cet Amour est-il vraiment proclamé et célébré, quand est-il vraiment demandé et reçu, si ce n’est à travers l’expérience de mon péché confessé et pardonné ?
À travers la Confession régulière, je reconnais ma misère, ma faiblesse, mon incapacité à répondre à l’Amour, et surtout la fidélité et la Miséricorde de Dieu Notre Père.

À la lumière des Béatitudes, il me semble qu’un des critères pour mesurer la qualité de notre évangélisation est la manière dont nous célébrons ce Sacrement de Réconciliation.
Non pas de manière culpabilisante, et encore moins névrotique, mais comme le lieu de la célébration de l’Amour miséricordieux qui rejoint ma pauvreté, ma faiblesse et mon péché.
La réforme initiée par le concile Vatican II dans le renouvellement de l’image de Dieu, comme Père et Amour, ne sera visiblement réussie que le jour où les confessionnaux seront à nouveau largement fréquentés dans une Joie profonde et l’action de grâce.
Avec Jésus, nous pourrons alors affirmer au présent : « Bienheureux les pauvres de cœur, le Royaume des Cieux est à eux ! »
Car nous accueillerons et nous célébrerons l’Amour de Dieu déjà répandu en nos cœurs par sa Miséricorde qui nous relève à chaque instant.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_34
Abbé Pablo CASAS Aljama (Sevilla, Espagne).

«Heureux les pauvres de cœur…»

Aujourd'hui, nous lisons un Évangile très connu de nous tous, mais qui est toujours très étonnant. Avec ce fragment des Béatitudes, Jésus nous offre un modèle de vie à suivre, des valeurs morales qui d'après Lui sont celles dont nous avons besoin pour être vraiment heureux.

Le Bonheur est, certainement, l'objectif que nous cherchons tous dans la vie. Et si nous demandions aux gens comment ils cherchent le bonheur, ou bien où est-ce qu'ils cherchent leur propre bonheur, nous aurions des réponses très diverses.
Les uns nous diraient dans une vie de famille bien enracinée, d'autres dans la santé et le travail, d'autres dans l'amitié et la détente…, et ceux qui sont très influencés par notre société consommatrice nous diraient en ayant de l'argent, afin d'acheter le plus de choses possibles et surtout de monter au plus haut des échelons de la société.

Ces béatitudes que Jésus nous propose ne sont pas précisément celles que nous offre le monde d'aujourd'hui.
Le Seigneur nous dit que seront "bienheureux" les pauvres d'esprit, les doux, ceux qui pleurent, ceux qui ont faim et soif de justice, les miséricordieux, les cœurs purs, ceux qui recherchent la paix, ceux qui sont persécutés par la justice… (cf. Mt 5,3-11).

Ce message du Seigneur est adressé à ceux qui veulent vivre des actions de détachement, d'humilité, de soif de justice, de préoccupation ou d'intérêt vis-à-vis des problèmes du prochain et qui laissent le reste au second plan.

Comme nous pouvons faire le bien en priant, ou en pratiquant une rectification fraternelle, quand nous sommes critiqués parce que nous croyons en Dieu et parce que nous appartenons à l'Église!
Jésus nous le dit clairement dans sa dernière béatitude: «Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de Moi» (Mt 5,11).

Saint Basile nous dit que «ainsi il ne faut porter envie, ni au riche pour ses richesses, ni à l'homme puissant pour l'étendue de son autorité, ni aux personnes robustes pour la bonne constitution de leur corps (...).
Ces avantages, qui sont des instruments de la vertu quand on en use comme il faut, ne font pas par eux-mêmes le bonheur».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2023-01-29/soyez-dans-lallegresse

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir t'Adorer sans partage, et d'avoir pour tout homme une vraie charité.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)... (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons. Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera.
Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : He 12, 22-24... (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

Date de dernière mise à jour : 28/01/2023

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