Eucharistie du Dimanche 1er Juillet 2018 : Treizième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

Eucharistie du Dimanche 1er Juillet 2018 : Treizième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

L’Église fait mémoire de la Fête du Très PRÉCIEUX-SANG de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Fête de Saint Olivier Plunket, Archevêque et martyr (1629 - 1681).

(Au 1er Juillet du martyrologe romain. Au 12 Juillet, mémoire obligatoire propre à l’Irlande et facultative propre à l’Angleterre de Saint Olivier Plunket, Archevêque et martyr. RAPPEL : Sa Mémoire facultative est au 10 Juillet pour le Diocèse de Hildesheim).

Fête de Sainte Esther, Reine dans l'Ancien Testament.
Fête du Bienheureux Antonio Rosmini, Prêtre, théologien, philosophe, Fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence (? 1855).
Fête du Bienheureux Ignace (Nazju) Falzon, Laïc, Catéchiste (1813-1865).
Fête de la Bienheureuse Assunta Marchetti, Co-Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Saint Charles (? 1948).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de la Sagesse 1,13-15.2,23-24… Psaume 30(29),2.4.5-6ab.6cd.12.13… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,7.9.13-15… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.
Commentaire de Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Fray Valentí SERRA i Fornell (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

La vie en eglise corps et sang de jesus christ 11

Dimanche 1er Juillet 2018 : Fête du Très PRÉCIEUX-SANG de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Après le mois du Sacré-Cœur, le mois de Juillet est traditionnellement consacré au Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ. Par cette Fête, l'Église nous rappelle que c'est exclusivement par Lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés.
A chaque Saint-Sacrifice de la Messe, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Son Précieux Sang purificateur sur le monde, criant non pas vengeance, mais Miséricorde...

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Fête du Très PRÉCIEUX-SANG de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

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Dimanche 1er Juillet 2018 : Fête de Saint Olivier Plunket, Archevêque et martyr (1629 - 1681).
(Au 1er Juillet du martyrologe romain. Au 12 Juillet, mémoire obligatoire propre à l’Irlande et facultative propre à l’Angleterre de Saint Olivier Plunket, Archevêque et martyr. RAPPEL : Sa Mémoire facultative est au 10 Juillet pour le Diocèse de Hildesheim).

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Saint Olivier Plunket.

Photo esther reine de perse one night with the king 2006 1

Dimanche 1er Juillet 2018 : Fête de Sainte Esther, Reine dans l'Ancien Testament.
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Sainte Esther, Reine dans l'Ancien Testament.

Rosmini

Dimanche 1er Juillet 2018 : Fête du Bienheureux Antonio Rosmini, Prêtre, théologien, philosophe, Fondateur de l'Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence (? 1855).
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Bienheureux Antonio Rosmini.

Bienheureux ignace nazju falzon 1813 1866

Dimanche 1er Juillet 2018 : Fête du Bienheureux Ignace (Nazju) Falzon, Laïc, Catéchiste (1813-1865).
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Bienheureux Ignace (Nazju) Falzon.

Madreassunta

Dimanche 1er Juillet 2018 : Fête de la Bienheureuse Assunta Marchetti, Co-Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Saint Charles (? 1948).
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Bienheureuse Assunta Marchetti.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 1,13-15.2,23-24.
Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. 
Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui naît dans le monde est porteur de vie : on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir. La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre, 
car la justice est immortelle. 
Or, Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. 
C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l’expérience, ceux qui prennent parti pour lui.

 

Psaume 30(29),2.4.5-6ab.6cd.12.13.
Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé, 
tu m'épargnes les rires de l'ennemi. 
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme 
et revivre quand je descendais à la fosse. 

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, 
rendez grâce en rappelant son nom très saint. 
Sa colère ne dure qu'un instant, 
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes, 
mais au matin, les cris de joie. 
Tu as changé mon deuil en une danse, 
mes habits funèbres en parure de joie. 

Que mon cœur ne se taise pas, 
qu'il soit en fête pour toi, 
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, 
je te rende grâce !

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,7.9.13-15.
Frères, puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, toute sorte d’empressement et l’amour qui vous vient de nous, qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux ! 
Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. 
Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité. 
Dans la circonstance présente, ce que vous avez en abondance comblera leurs besoins, afin que, réciproquement, ce qu’ils ont en abondance puisse combler vos besoins, et cela fera l’égalité, 
comme dit l’Écriture à propos de la manne : Celui qui en avait ramassé beaucoup n’eut rien de trop, celui qui en avait ramassé peu ne manqua de rien.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.
En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. 
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds 
et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » 
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. 
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – 
elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… 
cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. 
Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » 
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. 
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » 
Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » 
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. 
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. 
Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » 
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » 
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » 
Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. 
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. 
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » 
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. 
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » 
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. 
Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

 

Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Commentaire sur l'Évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 55)

« Je te le dis, lève-toi »

« Il ne laissa personne l'accompagner, si ce n'est Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques ». On pourrait se demander pourquoi Jésus emmène toujours ces disciples-là et pourquoi il laisse les autres.
Ainsi, lorsqu'il a été transfiguré sur la montagne, ces trois-là l'accompagnaient déjà... Sont choisis Pierre, sur qui l'Église a été bâtie, ainsi que Jacques, le premier apôtre qui ait reçu la palme du martyre, et Jean, le premier à prôner la virginité...

« Et il pénètre là où était l'enfant, et tenant l'enfant par la main, il lui dit : Talitha koum. Et aussitôt, la fillette se tint debout, et elle marchait. »

Souhaitons que Jésus nous touche nous aussi, et aussitôt nous marcherons. Que nous soyons paralytiques ou que nous commettions de mauvaises actions, nous ne pouvons pas marcher ; nous sommes peut-être couchés sur le lit de nos péchés comme sur notre lit véritable.

Dès que Jésus nous aura touchés, nous serons aussitôt guéris. La belle-mère de Pierre souffrait de fortes fièvres ; Jésus lui a pris la main, elle s'est relevée et aussitôt elle les servait (Mc 1,31)... « Et il leur dit de lui donner à manger. »

De grâce, Seigneur, touche-nous la main, à nous qui sommes couchés, relève-nous du lit de nos péchés, fais-nous marcher.
Lorsque nous aurons marché, ordonne qu'on nous donne à manger. Gisants, nous ne pouvons pas marcher, et si nous ne sommes pas debout, nous ne pouvons pas recevoir le Corps du Christ, à qui appartient la Gloire, avec Le Père et Le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_116
Fray Valentí SERRA i Fornell (Barcelona, Espagne).

«Crois seulement»

Aujourd'hui, Saint Marc nous présente une avalanche de nécessiteux qui s’approchent de Jésus-Sauveur cherchant consolation et santé.
Et même, ce jour-là, un homme nommé Jaïre, chef de la synagogue, s’ouvrit un chemin parmi la foule pour implorer la santé de sa fillette: «Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive» (Mc 5,23).

Peut-être cet homme connaissait-il Jésus de vue, parce qu’Il fréquentait la synagogue et, dans son désespoir, décida-t-il de l’appeler à l’aide.
Toujours est-il que Jésus, saisissant la Foi de ce père affligé, accéda à sa demande. Mais, alors qu’Il se dirigeait vers la maison, la nouvelle survint de ce que la fillette venait de mourir et qu’il était désormais inutile de se déranger: «Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître?» (Mc 5,35).

Jésus, se rendant compte de la situation, demanda à Jaïre de ne pas se laisser influencer par l’ambiance pessimiste, en lui disant: «Ne crains pas, crois seulement» (Mc 5,36).
Jésus demanda à ce père une Foi plus grande, capable de surmonter les doutes et la crainte. En arrivant à la maison de Jaïre, le Messie rendit la vie à la fillette avec ces mots: «Talitha koum», ce qui signifie: «Jeune fille, je te le dis, lève-toi!» (Mc 5,41).

Nous aussi, nous devrions avoir plus de Foi, une Foi qui ne doute pas face aux difficultés et aux épreuves de la Vie, et qui sait mûrir dans la douleur à travers l’Union au Christ, comme nous le suggère le Pape Benoît XVI dans son encyclique Spe Salvi (Sauvés par l’Espérance): «Ce qui guérit l’homme ne consiste pas à éviter la souffrance et à fuir la douleur, mais dans la capacité d’accepter les tribulations, d’y puiser notre maturité et d’y trouver un sens par l’Union au Christ, qui souffrit avec un Amour infini».

 

HYMNE : AU COMMENCEMENT

Au commencement 
Etait le Verbe !
Il était en Dieu ! 
Il était Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie, 
Notre lumière. 
La lumière luit 
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom 
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu 
Ne mourra plus ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair, 
Parmi les hommes 
A manifesté 
La vérité ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui 
Grâce sur grâce !
Il a révélé 
Le Dieu caché ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ, 
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux, 
Nous verrons Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

HYMNE : N’ALLONS PLUS NOUS DÉROBANT

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

HYMNE : RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR JÉSUS

Reste avec nous, Seigneur Jésus, 
Toi, le convive d’Emmaüs ; 
Au long des veilles de la nuit, 
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu, 
Alors nos yeux t’ont reconnu, 
Flambée furtive où notre cœur 
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, qu'en recevant ta Grâce nous devenions des fils de Lumière ; ne permets pas que l'erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d'être toujours rayonnant de ta Vérité.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, Lui qui siège sur le Trône, et par L’Agneau !
Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, Honneur, Puissance et Force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père plein de Tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

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