Eucharistie du Lundi 12 Juillet 2021 : Lundi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Lundi 12 Juillet 2021 : Lundi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Fête des Saints Louis Martin et Zélie Martin, née Guérin, parents de Sainte Thérèse de Lisieux (19ème s.).
Fête de Saint Jean Gualbert, Abbé de Vallombreuse (999-1073).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Exode 1,8-14.22… Psaume 124(123),1-3.4-6.7-8… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,34-42.11,1.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Famille martin 11

Lundi 12 Juillet 2021 : Fête des Saints Louis Martin (1823-1894) et Zélie Martin, née Guérin (1831-1877), parents de Sainte Thérèse de Lisieux (19ème s.).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Louis Martin et Zélie Martin, née Guérin.

Abbazia santa maria in montesanto statua di san giovanni gualberto

Lundi 12 Juillet 2021 : Fête de Saint Jean Gualbert, Abbé de Vallombreuse (999-1073).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean Gualbert.

Tous les saints 11

Les Saints du 12 Juillet.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/saints-saintes-et-fetes-du-jour-11.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Exode 1,8-14.22.
En ces jours-là, un nouveau roi vint au pouvoir en Égypte. Il n’avait pas connu Joseph.
Il dit à son peuple : « Voici que le peuple des fils d’Israël est maintenant plus nombreux et plus puissant que nous.
Prenons donc les dispositions voulues pour l’empêcher de se multiplier. Car, s’il y avait une guerre, il se joindrait à nos ennemis, combattrait contre nous, et ensuite il sortirait du pays. »
On imposa donc aux fils d’Israël des chefs de corvée pour les accabler de travaux pénibles. Ils durent bâtir pour Pharaon les villes d’entrepôts de Pithome et de Ramsès.
Mais, plus on les accablait, plus ils se multipliaient et proliféraient, ce qui les fit détester.
Les Égyptiens soumirent les fils d’Israël à un dur esclavage
et leur rendirent la vie intenable à force de corvées : préparation de l’argile et des briques et toutes sortes de travaux à la campagne ; tous ces travaux étaient pour eux un dur esclavage.
Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : « Tous les fils qui naîtront aux Hébreux, jetez-les dans le Nil. Ne laissez vivre que les filles. »

 

Psaume 124(123),1-3.4-6.7-8.
Sans le Seigneur qui était pour nous 
- qu'Israël le redise -
sans le Seigneur qui était pour nous 
quand des hommes nous assaillirent,
alors ils nous avalaient tout vivants, 
dans le feu de leur colère.

Alors le flot passait sur nous, 
le torrent nous submergeait ;
alors nous étions submergés 
par les flots en furie.
Béni soit le Seigneur 
qui n'a pas fait de nous la proie de leurs dents !

Comme un oiseau, nous avons échappé 
au filet du chasseur ; 
le filet s'est rompu : 
nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur 
qui a fait le ciel et la terre.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,34-42.11,1.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère :
on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.
Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera.
Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 344, §2-3

« Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi, n'est pas digne de Moi »

C'est à ceux qui sont embrasés d'Amour, ou plutôt à ceux qu'il veut embraser de cet Amour, que Le Sauveur adresse ces paroles.
Notre Seigneur n'a pas détruit, mais réglé l'Amour que l'on doit à ses parents, à son épouse, à ses enfants.
Il n'a pas dit : « celui qui les aime », mais « celui qui les aime plus que Moi » (...) Aime ton père, mais aime davantage Le Seigneur ; aime celui qui t'a donné le jour, mais aime encore plus celui qui t'a créé.
Ton père t'a donné le jour, mais ne t'a pas créé, car il ne savait pas en t'engendrant qui tu serais ou ce que tu deviendrais.
Ton père t'a nourri, mais il n'est pas l'origine du pain qui apaisait ta faim.

Enfin, il faut que ton père meure pour que tu hérites de ses biens, mais tu partageras l'héritage que Dieu te destine en demeurant avec Lui éternellement.

Aime donc ton père, mais pas plus que Ton Dieu ; aime ta mère, mais aime plus encore l'Église, qui t'a engendré à la Vie éternelle. (...)
En effet, si tu dois tant de reconnaissance à ceux qui t'ont engendré à une vie mortelle, quel Amour dois-tu à ceux qui t'ont engendré pour l'éternité ?

Aime ton épouse, aime tes enfants selon Dieu, pour les amener à servir Dieu avec toi, et lorsque vous Lui serez réunis, vous ne craindrez pas d'être séparés.
Ton amour pour ta famille serait bien imparfait si tu ne les conduisais pas à Dieu. (...)

Prends la croix et suis Le Seigneur. Ton Sauveur Lui-même, tout Dieu qu'il était dans la chair, revêtu de ta chair, lui aussi a montré des sentiments humains lorsqu'il a dit : « Mon Père, s'il est possible, que ce Calice s'éloigne de Moi » (Mt 26,39). (...)
La nature de serviteur dont il s'est revêtu pour toi a fait entendre la voix de l'homme, la voix de la chair.
Il a pris ta voix afin d'exprimer ta faiblesse, et te donner sa force (...), et te montrer quelle Volonté préférer.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_136
Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).

«Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de Moi»

Aujourd'hui, Jésus nous offre un cocktail explosif de recommandations, c'est comme un buffet à la mode où il y a des petits plats à déguster.
Il s'agit de conseils profonds et difficiles à avaler, destinés à ses disciples et qui sont le centre du processus de leur formation et préparation à leur mission (cf. Mt 11,1). Afin de bien les déguster nous devons les contempler un par un.

Jésus commence par leur révéler les bienfaits de l'enseignement. Au-delà des séquelles positives, évidentes dans l'attitude du Seigneur, l'Évangile évoque également les contretemps et effets secondaires de la prédication «on aura pour ennemis les gens de sa propre maison» (Mt 10,36).
C'est cela le paradoxe de vivre la Foi: le risque de nous confronter, même à nos proches, quand nous ne comprenons pas qui est Jésus, Le Seigneur, et nous ne le percevons pas comme le Maître de l'union.

Ensuite, Jésus nous demande de le placer au plus haut niveau sur l'échelle de l'Amour: «Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi…» (Mt 10,37), «celui qui aime son fils ou sa fille plus que Moi» (Mt 10,37).

Ainsi, Il propose de nous laisser accompagner par Lui en tant que présence de Dieu, car «qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé» (Mt 10,40).
La conséquence de vivre accompagné par Le Seigneur, quand on l'accueille chez soi, est de jouir de la récompense des prophètes et des justes, car nous avons accueilli chez nous un prophète et un juste.

Le Maître finit ses recommandations en donnant beaucoup de valeur aux petits gestes d'aide et de soutien que nous devons avoir envers ceux qui vivent en Sa compagnie: ses disciples, c'est à dire, nous les Chrétiens «et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple» (Mt 10,42).
De ce conseil naît une responsabilité: celle du respect d'autrui, nous devons prendre conscience que celui qui vit dans Le Seigneur, qui que ce soit, doit être considéré comme si c'était Jésus Lui-même.
Saint Jean Chrysostome nous dit: «Si l'Amour était parsemé partout, cela donnerait une foule de biens».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-07-12/Qui-vous-accueille-m'accueille

 

HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT

Dieu, ce monde était encore absent 
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements, 
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées, 
L'univers en toi repose. 

Dieu, quand l'homme eut habité le temps, 
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements, 
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves, 
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux, 
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot, 
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles, 
Tu prépares la Demeure.

 

HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU

Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres. 

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce. 

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable. 

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi-même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Roi du Ciel et de la Terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd'hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta Volonté et tes Ordres afin qu'ici-bas et pour toujours nous vivions, par ta Grâce, libres et sauvés.
Toi qui règne pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le Jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait Miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)… (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?

Date de dernière mise à jour : 12/07/2021

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