Eucharistie du Vendredi 16 Juillet 2021 : Vendredi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Vendredi 16 Juillet 2021 : Vendredi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Notre-Dame du Mont-Carmel.

Fête de Sainte Marie-Madeleine Postel, Fondatrice des Sœurs des Écoles Chrétiennes (+ 1846).
Fête du Bienheureux Barthélemy des Martyrs, Dominicain, Archevêque de Braga au Portugal (1514-1590).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Exode 11,10.12,1-14… Psaume 116(115),12-13.15-16ac.17-18… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,1-8.
Commentaire de  Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Notre dame du mont carmel 11

Vendredi 16 Juillet 2021 : Fête de Notre-Dame du Mont-Carmel.
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Fête de Notre-Dame du Mont-Carmel.

P2730194

Vendredi 16 Juillet 2021 : Fête de Sainte Marie-Madeleine Postel, Fondatrice des Sœurs des Écoles Chrétiennes (+ 1846).
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Sainte Marie-Madeleine Postel.

Bartolomeu dos martires 14 02

Vendredi 16 Juillet 2021 : Fête du Bienheureux Barthélemy des Martyrs, Dominicain, Archevêque de Braga au Portugal (1514-1590).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Barthélemy des Martyrs.

Tous les saints 11

Les Saints du 16 Juillet.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/saints-saintes-et-fetes-du-jour-15.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Exode 11,10.12,1-14.
En ces jours-là, Moïse et Aaron avaient accompli toutes sortes de prodiges devant Pharaon ; mais le Seigneur avait fait en sorte que Pharaon s’obstine ; et celui-ci ne laissa pas les fils d’Israël sortir de son pays.
Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.
Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte.
Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »

 

Psaume 116(115),12-13.15-16ac.17-18.
Comment rendrai-je au Seigneur 
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut, 
j'invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur 
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, 
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, 
oui, devant tout son peuple.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,1-8.
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
La Genèse au sens littéral, IV, 13-14 (trad. Bibliothèque augustinienne, t. 48, DDB 1972, p. 313)

Entrer dans le repos de Dieu

« Dieu vit tout ce qu'il avait fait : c'était très bon. (...) Et il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite » (Gn 1,31-2,2).
Nous voyons que les œuvres de Dieu sont bonnes, et nous verrons son repos après nos œuvres si elles sont bonnes.
C'est en signe de ce repos qu'il a prescrit au peuple des Hébreux l'observance du sabbat. Mais ils le pratiquaient d'une manière si matérielle qu'ils incriminaient Notre Seigneur quand ils le voyaient opérer notre Salut ce jour-là.
Cela leur a valu cette réponse parfaitement juste : « Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'œuvre, et moi aussi je suis à l'œuvre » (Jn 5,17), non seulement en gouvernant toute la Création avec Lui, mais encore en opérant notre Salut.

Mais quand la grâce a été révélée, les fidèles ont été relevés de l'observance du sabbat qui consistait dans le repos d'un jour.
Maintenant, par la grâce, le Chrétien observe un sabbat perpétuel, si tout ce qu'il fait de bon il le fait dans l'espoir du repos à venir et s'il ne se glorifie pas de ses bonnes œuvres comme si elles étaient son propre bien et pas quelque chose qu'il a reçu.

En agissant ainsi et en recevant et regardant le Sacrement du Baptême comme un sabbat, c'est-à-dire comme le repos du Seigneur dans son tombeau (Rm 6,4), il se repose de ses œuvres anciennes, marche dans les sentiers d'une Vie nouvelle, et reconnaît que Dieu agit en lui, Dieu qui tout à la fois agit en lui en tant qu'il gouverne ses créatures comme il faut, et se repose, en tant qu'il a en lui la tranquillité éternelle.

Dieu ne s'est pas fatigué en créant, ni reposé en cessant de créer ; mais par le langage de la Sainte Écriture, il a voulu nous inspirer le désir de son repos. (...)
Il a voulu sanctifier ce jour (...) comme si, même pour Lui qui ne se fatigue pas au travail, le repos avait plus de prix que l'action.

C'est bien ce que nous enseigne l'Évangile quand Le Sauveur nous dit que Marie, quand elle s'est assise et tenue en repos à ses pieds pour écouter sa Parole, a choisi une part meilleure que celle de Marthe, même si celle-ci s'affairait de bonnes œuvres en vue du service (Lc 10,39s).

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/Notre-Dame-du-Mont-Carmel-2010.html
Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).

Notre-Dame du Mont Carmel

Il est de coutume de dire que le Carmel est tout marial, c’est-à-dire que l’idéal de vie pour les Carmes et les Carmélites, dans leur suite du Christ, est d’emprunter la voie même de la Bienheureuse Vierge Marie.
Il s’agit donc pour les membres de l’Ordre, qu’ils soient de l’antique observance ou de la réforme thérésienne, de s’appuyer sur l’exemple même de la Mère de Jésus pour mener à leur accomplissement leur Vie spirituelle.
Et pour cela chacune des trois lectures que nous venons d’entendre en cette Fête de Notre-Dame du mont Carmel apporte un éclairage particulier pour comprendre la spécificité de la spiritualité mariale au Carmel.
Et nous pourrions résumer cette spécificité autour de deux axes : savoir accueillir aujourd’hui le don de Dieu et tenir dans l’espérance quant à la pleine réalisation de ce don.

Comme au jour de l’Annonciation pour la Vierge Marie, nous sommes invités à reconnaître et à accueillir le Don de Dieu aujourd’hui dans nos vies.
Qu’à l’exemple de la Vierge Marie, vigilante dans la Prière, nous sachions reconnaître le moment où Dieu nous visite pour recueillir le Don qu’il veut nous faire.
Et ainsi nous pourrions reprendre son cantique d’action de grâces : « mon âme exalte Le Seigneur, Il s’est penché sur son humble servante ».
Et l’Évangile de ce jour nous invite à reconnaître, comme premier Don manifeste pour nous, celui que nous fait Jésus en nous donnant sa Mère.
Comme tous disciples de Jésus, nous sommes invités à entendre pour nous cette phrase du Seigneur en Croix qui nous laisse son testament : « voici ta Mère ! »

Le Christ totalement appauvri sur la Croix s’appauvrit encore, Lui le fils unique, partage avec tous ses disciples sa Mère.
Et s’il va jusqu’au bout de cette désappropriation, c’est bien qu’il en discerne l’enjeu capital pour son disciple.

Le rôle maternel de Marie ne se limite plus à la personne de Jésus, mais doit s’étendre à l’ensemble des disciples, à l’ensemble du Corps Mystique du Christ. Le disciple est invité à reconnaître le rôle maternel de Marie dans sa Vie spirituelle et, en la prenant chez lui, de lui reconnaître aussi le rôle d’éducatrice.

La Parole de Jésus en Croix nous invite donc à reconnaître le Don de Marie à son Église au moment même où celle-ci va naître.
Comme le dira Saint Louis-Marie Grignon de Montfort : « C’est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c’est aussi par elle qu’il doit régner dans le monde ».
En accueillant ce Don de la Maternité de la Vierge Marie, en tant que disciple de Jésus, nous ne faisons que mettre nos pas dans ceux mêmes de Jésus comme nous le dit l’apôtre Paul : « lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé Son fils, il est né d’une femme, (…), pour faire de nous des fils. »

Le Chrétien est invité à renaître d’en-haut pour participer à l’héritage des Saints, et cette nouvelle naissance à l’imitation de Jésus passe par la médiation de la Vierge Marie.
Jésus, qui est né d’une femme pour nous libérer de la loi et répandre en nos cœurs L’Esprit-Saint qui fait de nous des fils, nous invite au moment de sa mort à reconnaître le rôle maternel de la vierge Marie dans notre Vie spirituelle.

En prenant chez lui la Mère de Jésus, le disciple est invité à reconnaître aussi un rôle d’éducatrice à la Vierge Marie, elle lui montrera, à son exemple, à accueillir la Parole de Dieu et lui faire porter du fruit.

Avec la Vierge Marie, nous reconnaîtrons que Le Seigneur a fait pour nous des merveilles, comme elle nous le dit dans son cantique d’action de grâces.

Avec elle, nous reconnaîtrons que nous sommes des bienheureux puisque les promesses de Dieu se sont réalisées pour nous.

La Vierge Marie nous apprendra à les reconnaître, à nous réjouir du don que Le Seigneur nous a déjà fait, à être attentif aux mystères qui nous habitent. En effet, la preuve que nous sommes des fils, nous dit Saint Paul, c’est que L’Esprit-Saint est déjà présent en au cœur et nous permet de dire à Dieu « Notre Père ! »

C’est en nous appuyant sur cette reconnaissance du Don de Dieu pour nous que nous pourrons tenir dans l’Espérance quant à la pleine réalisation de ce Don.
Car si nous sommes enfants de Dieu, cela ne paraît pas encore clairement, comme dit l’apôtre Saint-Jean, il nous faut encore passer par les douleurs de l’enfantement.

Marie nous apprendra à nous tenir debout au pied de la Croix, à ne pas nous laisser écraser par ce qui semble contredire ou même anéantir le Don de Dieu.
Elle qui a su accueillir la Parole de Dieu au jour de l’Annonciation, avec toutes les promesses de l’ange, elle qui aimait parfaitement son fils, elle ne s’est pas laissé effondrer par sa crucifixion, même si cela lui perçait le cœur.

Elle est là, debout, tenant dans l’Espérance contre toute espérance. Cette force qui lui permet de tenir debout, la mère de Jésus la tient tout d’abord de sa confiance en la Parole de Dieu entendue au jour de l’incarnation, cette Parole de Dieu qu’elle garde en son cœur et qu’elle médite chaque jour.
Notre force se trouve dans la Prière, l’Oraison où nous prenons racine, méditant jour et nuit la Parole de Dieu.

Comme avant elle, le prophète Élie nous est donné en exemple dans la première lecture, la promesse de Dieu lui avait été adressée que la pluie tomberait après sept années de sécheresse, il devait la demander dans la Prière, et il a su tenir dans cette prière persévérante puisqu’il lui a fallu insister par sept fois avant qu’on aperçoive un petit nuage.
Et la vue de ce petit signe infime à l’horizon, lui donne l’assurance de la réalisation des promesses.
De même, au pied de la Croix, puis dans l’attente du Samedi Saint, la Vierge Marie demeurera vigilante dans la Prière et confiante, sûre de la Parole du Seigneur et sachant lire les moindres signes qui révèlent la réalisation des promesses.

Prendre Marie comme mère et éducatrice de notre Foi, c’est entrer dans ce combat de l’Espérance.
Ou pour reprendre le mot de notre règle du Carmel, savoir que ce dans le silence et l’Espérance qu’est notre force.

Silence et Espérance qui deviennent force, s’ils sont habités par la Parole de Dieu, par une vigilance dans la Prière.
Silence et Espérance de l’Oraison qui nous permet de discerner les signes de Dieu dans notre vie, de nous appuyer sur sa Parole, de tenir debout à travers toute épreuve.

Nous voici donc à l’école de la Vierge Marie, reine et beauté du Carmel, pour apprendre avec elle à devenir fils et filles de Dieu, pour dire avec elle, dans la puissance de L’Esprit-Saint « Abba ! Père ! »

Que ce soit dans la louange pour les Dons reçus de Lui, ou dans la supplication à travers toute épreuve.
Comme nous le dit la petite Thérèse : « Qu’elle est donc grande la puissance de la Prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu’elle demande. (…)

Pour moi la Prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’Amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. »

Que chacun de nous au Carmel entre sur ce chemin de la Prière à l’école de la Vierge Marie, dans la force et la douceur de L’Esprit-Saint !
Pour approfondir votre méditation, visitez notre rubrique La Vierge Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_140
Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).

«C'est la Miséricorde que je désire, et non les sacrifices»

Aujourd'hui, Le Seigneur se rapproche du semis de ta Vie, pour cueillir les fruits de sainteté. Trouvera-t-Il quand Il viendra de la Charité, de l'Amour pour Dieu et pour autrui? Jésus, qui corrige la casuistique méticuleuse des rabbis, celle qui rendait insupportable la loi du repos sabbatique: devra-t-il te rappeler qu'Il est seulement intéressé à ton cœur, à ta capacité d'aimer?

«Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat!» (Mt 12,2). Et ils l'ont dit convaincus, ce qui est incroyable! Comment interdire de faire toujours le bien? Il y a quelque chose qui te rappelle qu'il n'existe aucune motivation t'excusant de ne pas vouloir aider l'autre.

La véritable Charité consisterait à respecter les exigences de la Justice, en évitant l'arbitraire ou le caprice personnel, mais en empêchant la rigidité qui tue l'esprit de la loi de Dieu, qui n'est qu'une invitation continuelle à aimer, à se donner aux autres.

«C'est la Miséricorde que je désire, et non les sacrifices» (Mt 12,7). Répète ces paroles maintes fois, afin de les graver dans ton cœur: Dieu, riche en Miséricorde, nous veut miséricordieux. 

«Que ce Dieu est prochain de celui qui confesse sa Miséricorde! Oui; Dieu n'est pas loin de ceux qui sont contrits de cœur» (Saint Augustin).
Et que tu es loin de Dieu quand tu permets que ton cœur s'endurcisse comme la pierre!

Jésus-Christ accusa les pharisiens de condamner les innocents. Une grave accusation. Et toi? T'intéresses-tu vraiment aux choses de ton prochain? Les juges-tu avec affection, avec sympathie, comme celui qui juge un ami ou un frère? Essaie de ne pas perdre le nord de ta vie.

Demande à la Vierge de te faire miséricordieux, que tu saches pardonner. Sois bienveillant. Et si tu découvres dans ta vie quelque détail qui puisse contraster avec cette disposition de fond, maintenant c'est un bon moment pour rectifier, tout en formulant quelque propos efficace.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-07-16/Je-veux-la-misericorde

 

HYMNE : DIEU CACHÉ

Dieu caché, 
Tu n'as plus d'autre Parole 
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement 
Le nom d'un enfant : 
Le lieu où tu enfouis ta semence.

R/Explique-toi par ce lieu-dit : 
Que l'Esprit parle à notre esprit 
Dans le silence !

Dieu livré, 
Tu n'as plus d'autre Parole 
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement : 
La coupe du sang 
Versé pour la nouvelle confiance. R/

Dieu blessé, 
Tu n'as plus d'autre Parole 
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement : 
L'appel déchirant 
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/

Dieu vaincu, 
Tu n'as plus d'autre Parole 
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement : 
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/

Dieu sans voix, 
Tu n'as plus d'autre Parole 
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement : 
Mon peuple est vivant, 
Debout, il signifie ma présence. R/

Dieu secret, 
Tu n'as plus d'autre Parole 
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement 
Ces mots fulgurants : 
Je viens! J'étonnerai vos patiences ! 

R/Explique-toi par ce lieu-dit : 
Que l'Esprit parle à notre esprit 
Dans le silence !

 

HYMNE : PUISQU’IL EST AVEC NOUS

Puisqu’il est avec nous 
Tant que dure cet âge, 
N’attendons pas la fin des jours 
Pour le trouver... 
Ouvrons les yeux, 
Cherchons sa trace et son visage, 
Découvrons-le qui est caché 
Au cœur du monde comme un feu ! 

Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix ! 

Puisqu’il est avec nous 
Dans nos jours de faiblesse, 
N’espérons pas tenir debout 
Sans l’appeler... 
Tendons la main, 
Crions vers lui notre détresse ; 
Reconnaissons sur le chemin 
Celui qui brûle nos péchés ! 

Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !

 

HYMNE : LE SOIR PEUT REVENIR

R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
De quel Esprit nous sommes.

Vienne Jésus pour dissiper
Le brouillard et les doutes :
Sa parole donnée
Est soleil sans déclin. 

Vienne Jésus pour surmonter
La fatigue des jours :
Il est l’eau de la source
Et le pain de la vie.

Vienne Jésus pour dominer
La frayeur du naufrage :
N’est-il pas le seul Maître
Du navire et des flots ? 

Vienne Jésus pour consoler
De la mort implacable,
En frère premier-né
Relevé du tombeau ! 

R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
L’Amour qui nous fait vivre

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à ND du Mont Carmel.
Que la Prière Maternelle de la Vierge Marie vienne à notre aide, Seigneur ; accorde-nous, par sa protection, de parvenir à la Montagne véritable qui est Le Christ, Notre Seigneur.
Lui qui règne avec Le Père et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Père très saint, tu as voulu que Ton propre Fils soit la rançon de notre Salut ; accorde-nous de vivre avec Lui si bien que notre communion à ses souffrances nous fasse ressentir les effets de sa Résurrection.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles..

 

Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)… (Office des Laudes).
Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

 

Parole de Dieu : (Jc 1, 2-4)… (Office des Vêpres).
Quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande Joie. Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre Foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.

Date de dernière mise à jour : 16/07/2021

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