Eucharistie du Dimanche 10 Juin 2018 : Dixième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

Eucharistie du Dimanche 10 Juin 2018 : Dixième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

Fête de Saint Landry, Évêque de Paris (? 656).
Fête du Bienheureux Edouard Jean Marie POPPE, Prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission » (1890-1924).
Fête de la Bienheureuse Diane d'Andalo, Directrice de la Communauté des Dominicaines de Sainte-Agnès à Bologne (? 1236).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de la Genèse 3,9-15… Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,13-18.5,1… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,20-35.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de l’Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint landry 11

Dimanche 10 Juin 2018 : Fête de Saint Landry, Évêque de Paris (? 656).
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Saint Landry, Évêque de Paris.

Beato edoardo poppe b

Dimanche 10 Juin 2018 : Fête du Bienheureux Edouard Jean Marie POPPE, Prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission » (1890-1924).
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Bienheureux Edouard Jean Marie POPPE.

Diane

Dimanche 10 Juin 2018 : Fête de la Bienheureuse Diane d'Andalo, Directrice de la Communauté des Dominicaines de Sainte-Agnès à Bologne (? 1236).
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Bienheureuse Diane d'Andalo.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 3,9-15.
Quand Adam eut mangé du fruit de l'arbre, le Seigneur Dieu l'appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » 
L'homme répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » 
Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » 
L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. » 
Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. » 
Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. 
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »

 

Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, 
Seigneur, écoute mon appel ! 
Que ton oreille se fasse attentive 
au cri de ma prière ! 

Si tu retiens les fautes, Seigneur 
Seigneur, qui subsistera ? 
Mais près de toi se trouve le pardon 
pour que l'homme te craigne. 

J'espère le Seigneur de toute mon âme ; 
je l'espère, et j'attends sa parole. 
Mon âme attend le Seigneur 
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. 

Oui, près du Seigneur, est l'amour ; 
près de lui, abonde le rachat. 
C'est lui qui rachètera Israël 
de toutes ses fautes.

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,13-18.5,1.
L’Écriture dit : ‘J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.’ Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons. 
Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. 
Et tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu. 
C’est pourquoi nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 
Car notre détresse du moment présent est légère par rapport au poids vraiment incomparable de gloire éternelle qu’elle produit pour nous. 
Et notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel. 
Nous le savons, en effet, même si notre corps, cette tente qui est notre demeure sur la terre, est détruit, nous avons un édifice construit par Dieu, une demeure éternelle dans les cieux qui n’est pas l’œuvre des hommes.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,20-35.
En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » 
Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » 
Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? 
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. 
Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. 
Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. 
Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. 
Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. 
Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » 
Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. » 
Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. 
Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » 
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » 
Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. 
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Encyclique « Dominum et vivificantem », § 46 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

Le péché contre L'Esprit-Saint

Pourquoi le Blasphème contre L'Esprit-Saint est-il impardonnable ? En quel sens entendre ce Blasphème ?
Saint Thomas d'Aquin répond qu'il s'agit d'un péché « irrémissible de par sa nature, parce qu'il exclut les éléments grâce auxquels est accordée la rémission des péchés ».
Selon une telle exégèse, ce Blasphème ne consiste pas à proprement parler à offenser en paroles L'Esprit-Saint ; mais il consiste à refuser de recevoir le Salut que Dieu offre à l'homme par L'Esprit-Saint agissant en vertu du Sacrifice de la Croix.
Si l'homme refuse la « manifestation du péché », qui vient de L'Esprit-Saint (Jn 16,8) et qui a un caractère salvifique, il refuse en même temps la « venue » du Paraclet (Jn 16,7), cette « venue » qui s'est effectuée dans le mystère de Pâques, en union avec la puissance Rédemptrice du Sang du Christ, le Sang qui « purifie la conscience des œuvres mortes » (He 9,14). 

Nous savons que le fruit d'une telle purification est la rémission des péchés. En conséquence, celui qui refuse L'Esprit et le Sang (cf 1Jn 5,8) demeure dans les « œuvres mortes », dans le péché.
Et le Blasphème contre L'Esprit-Saint consiste précisément dans le refus radical de cette rémission dont il est le dispensateur intime et qui présuppose la conversion véritable qu'il opère dans la conscience.
Si Jésus dit que le péché contre L'Esprit-Saint ne peut être remis ni en ce monde ni dans l'autre, c'est parce que cette « non-rémission » est liée, comme à sa cause, à la « non-pénitence », c'est-à-dire au refus radical de se convertir...

Le Blasphème contre L'Esprit-Saint est le péché commis par l'homme qui présume et revendique le « droit » de persévérer dans le mal — dans le péché quel qu'il soit — et refuse par là même la Rédemption.
L'homme reste enfermé dans le péché, rendant donc impossible, pour sa part, sa conversion et aussi, par conséquent, la rémission des péchés, qu'il ne juge pas essentielle ni importante pour sa vie.
Il y a là une situation de ruine spirituelle, car le Blasphème contre L'Esprit-Saint ne permet pas à l'homme de sortir de la prison où il s'est lui-même enfermé.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_89
Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne).

«Mais si quelqu'un blasphème contre L'Esprit-Saint, il n'obtiendra jamais le Pardon»

Aujourd'hui, en lisant l'Évangile du jour, nous sommes étonnés -c'est "hallucinant" comme nous disons dans le langage courant-.
«Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem» voient la Compassion de Jésus pour les gens et son pouvoir qui œuvre pour les opprimés, et -pourtant- ils disent qu'«Il est possédé par Béelzéboub» et que «c'est par le chef des démons qu'il expulse les démons» (Mc 3,22).

En réalité nous sommes étonnés de voir jusqu'où peut arriver la malice et l'aveuglement humain, dans le cas présent, venant de gens lettrés.
Ils ont en face la Bonté en personne, Jésus, l'humble de cœur, l'unique Innocent, et ils ne s'en rendent même pas compte.
On suppose que ce sont eux les sages, ceux qui connaissent les choses de Dieu afin d'aider le peuple, et en fin compte non seulement ils ne le reconnaissent pas mais en plus ils l'accusent d'être diabolique.

Vu depuis cette perspective c'est assez pour leur dire: «Arrêtez-vous là!».
Mais Le Seigneur endure avec patience leur jugement téméraire de sa personne.
Comme l'affirmait Jean-Paul II, Il est le «témoignage insurpassable de l'Amour patient et de l'humble mansuétude».
Sa condescendance illimitée l'amène même à remuer leurs cœurs en augmentant avec des paraboles et des considérations raisonnables.
Bien qu'à la fin, Il les prévient que cet endurcissement de leur cœur, qui est une rébellion contre Le Saint-Esprit, ne sera pas pardonnée (cf. Mc 3,29).
Et non pas parce que Dieu ne le veuille mais parce qu'avant d'être pardonné, il faut reconnaître son péché.

Comme l'a annoncé le Maître, la liste des disciples, qui ont souffert l'incompréhension quand ils agissaient avec les meilleures intentions, est longue.
Pensons par exemple à Sainte Thérèse De L'Enfant-Jésus quand elle s'efforçait de d'emmener ses Sœurs vers une plus haute perfection.

Ne nous étonnons pas, donc, si sur notre route nous trouvons les mêmes contradictions. Elles seront le signe que nous sommes sur la bonne route.
Prions pour ces personnes et demandons au Seigneur qu'Il nous accorde l'endurance.

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit, 
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour, 
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau, 
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit, 
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant, 
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair, 
Dieu transformait tous nos déserts 
En Terre d'immortels printemps. 

Voici la nuit, 
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps, 
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié, 
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort. 

Voici la nuit, 
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus, 
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux, 
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit, 
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu, 
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons, 
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu, 
Source et Parole fécondes : 
Ses mains ont tout créé 
Pour que nos cœurs lui répondent ; 
Par Jésus Christ, 
Il donne l’être et la vie : 
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu 
Qui ensemence la terre 
D’un peuple où son Esprit 
Est plus puissant que la guerre ; 
En Jésus Christ, 
La vigne porte du fruit 
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu 
Dont la splendeur se révèle 
Quand nous buvons le vin 
Pour une terre nouvelle ; 
Par Jésus Christ, 
Le monde passe aujourd’hui 
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Source de tout bien, réponds sans te lasser à notre appel : inspire-nous ce qui est juste, aide-nous à l'accomplir.

 

Parole de Dieu : (Ez 36, 25-27)… (Office des Laudes).
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai.
Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.
Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.

 

Parole de Dieu : (2 Th 2, 13-14)… (Office des Vêpres).
Nous devons continuellement rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, car Dieu vous a choisis dès le commencement, pour être sauvés par L’Esprit qui sanctifie et par la Foi en la Vérité.
C’est à cela qu’il vous a appelés par notre Évangile, à posséder la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

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