Eucharistie du Dimanche 09 Juin 2019 : Solennité de la Fête de la Pentecôte (Année C).

Eucharistie du Dimanche 09 Juin 2019 : Solennité de la Fête de la Pentecôte (Année C).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Éphrem le Syrien, Diacre et Docteur de l'Église († 373).

(Mais la Célébration de la Solennité de la Fête de la Pentecôte a la préséance sur la mémoire de la Fête de Saint Éphrem le Syrien).

Fête de Saint Joseph de Anchieta, Jésuite Missionnaire au Brésil (? 1597).
Fête de la Bienheureuse Anne-Marie Taïgi, épouse et mère, Tertiaire Trinitaire (1769-1837).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 2,1-11... Psaume 104(103),1ab.24ac.29bc-30.31.34... Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,8-17... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-16.23b-26.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
TRAITÉ DE SAINT IRÉNÉE CONTRE LES HÉRÉSIES : L'envoi de L'Esprit.
Commentaire personnel.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de Mgr. Josep Àngel SAIZ i Meneses Évêque de Terrassa (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison, Parole de Dieu.

Fete de la pentecote 11

Dimanche 09 Juin 2019 : Solennité de la Fête de la Pentecôte.
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La Fête de la Pentecôte.

Pentecote 4

Dimanche 09 Juin 2019 : Solennité de la Fête de la Pentecôte.
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Fête de la Pentecôte.

Ico ne ephrem le syrien 2

Dimanche 09 Juin 2019: Fête de Saint Éphrem le Syrien, Diacre et Docteur de l'Église († 373).
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Saint Éphrem le Syrien.

Beato jose giuseppe de anchieta

Dimanche 09 Juin 2019: Fête de Saint Joseph de Anchieta, Jésuite Missionnaire au Brésil (? 1597).
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Saint Joseph de Anchieta.

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Dimanche 09 Juin 2019: Fête de la Bienheureuse Anne-Marie Taïgi, épouse et mère, Tertiaire Trinitaire (1769-1837).
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Bienheureuse Anne-Marie Taïgi.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 2,1-11.
Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble.
Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.
Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.
Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.
Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel.
Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient.
Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ?
Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ?
Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie,
de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage,
Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »

 

Psaume 104(103),1ab.24ac.29bc-30.31.34.
Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
La terre s'emplit de tes biens.

Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,8-17.
Frères, ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais elle n’est pas envers la chair pour devoir vivre selon la chair.
Car si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez.
En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.

 

Sequence : Séquence ()

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-16.23b-26.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 155, 5-6 ; PL 38, 843

Pentecôte, l'achèvement de Pâques

Le peuple Juif célébrait la Pâque, vous le savez, par l'immolation d'un agneau qu'il mangeait avec des pains azymes.
Cette immolation de l'agneau symbolisait l'immolation de Jésus Christ et les pains azymes la vie nouvelle purifiée de l'ancien levain...
Et, cinquante jours après la Pâque, ce peuple fêtait le moment où Dieu a donné sur le mont Sinaï la Loi écrite de son doigt.
À la préfiguration de la Pâque succède la Pâque en plénitude (1Co 5,7) ; Jésus Christ est immolé et nous fait passer de la mort à la Vie.
Le mot Pâque, en effet, signifie « passage », ce qu'exprime l'Évangéliste quand il dit : « L'heure était venue où Jésus devait passer de ce monde à Son Père » (Jn 13,1)...

La nouvelle Pâque est donc célébrée, Le Seigneur est ressuscité, il nous fait passer de la mort à la Vie..., et cinquante jours après, L'Esprit Saint, « le doigt de Dieu » (Lc 11,20), descend sur les disciples.
Mais voyez quelle différence dans les circonstances. Là le peuple se tenait au loin : c'était la crainte et non l'Amour qui le dominait... ; Dieu est descendu sur le mont Sinaï au milieu du feu, frappant le peuple d'épouvante... Au contraire, lorsque L'Esprit Saint est descendu, les disciples « étaient tous ensemble en un même lieu », et L'Esprit, loin de les effrayer du haut de la montagne, est entré dans la maison où ils étaient réunis (Ac 2,1s)...

« Ils virent, dit l'Écriture, comme un sorte de feu qui se partageait en langues. » Était-ce un feu qui provoquait la peur ? Pas du tout. « Ces langues se posèrent sur chacun d'eux et ils commencèrent à parler diverses langues selon que L'Esprit leur donnait de s'exprimer. » Écoutez la langue qui parle et comprenez que c'est L'Esprit qui écrit, non sur la pierre mais dans les cœurs (Ex 31,18 ; 2Co 3,3).
Ainsi donc, « la Loi de L'Esprit de Vie » (Rm 8,2), écrite dans le cœur et non sur la pierre, est en Jésus-Christ en qui la Pâque a été Célébrée en toute vérité.

 

Commentaire du jour.
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Sermon 26, 2e pour la Pentecôte (trad. Cerf 1991, p. 192 rev.)

« Ils furent tous remplis du Saint Esprit et ils commencèrent à parler des merveilles de Dieu » (Ac 2,4.11)

Voici le bel anniversaire du jour où Le Saint Esprit a été envoyé aux saints disciples et à tous ceux qui étaient réunis avec eux, du jour où nous a été rendu le beau trésor que la ruse de l'Ennemi et l'infirmité humaine nous avaient fait perdre au Paradis terrestre...

La façon dont cela est arrivé est déjà merveilleuse extérieurement ; quant au mystère caché et enfermé intérieurement sous ces merveilles, aucune raison, aucune pensée, aucune créature ne sauraient le connaître, le concevoir et le dire.
Le Saint Esprit est une immensité d'une grandeur si incompréhensible et si douce que toutes les grandeurs et les immensités que la raison laissée à elle-même peut concevoir...ne sont rien à côté de celle-ci.
Vis-à-vis de cela, le ciel et la terre et tout ce qu'on peut y saisir ne sont rien... Voilà pourquoi L'Esprit Saint doit Lui-même préparer la place où il doit être reçu, travailler par Lui-même à rendre l'homme capable de le recevoir...; c'est l'abîme inexprimable de Dieu qui doit être à Lui-même...son lieu et sa capacité de réception.

« La maison fut tout à fait remplie » (Ac 2,2)...
Cette maison symbolise d'abord la sainte Église, qui est la demeure de Dieu, mais elle symbolise en second lieu chaque homme en qui Le Saint Esprit habite.
De même que dans une maison il y a beaucoup d'appartements, de chambres, ainsi y a-t-il dans l'homme beaucoup de facultés, de sens et d'énergies différentes : Le Saint Esprit les visite toutes, de façon spéciale.
Dès qu'il arrive, il presse, excite l'homme, éveille en lui certaines inclinations, le travaille et l'éclaire.
Cette visite et cette action intérieures, tous les hommes ne le ressentent pas également. Bien que Le Saint Esprit soit en tous les braves gens, celui qui veut pouvoir prendre conscience de son opération, sentir et goûter sa présence doit se recueillir en lui-même...dans le calme et le silence...
Plus l'homme s'adonne à son mouvement de recueillement, plus il prend conscience de cette manifestation intérieure et toujours croissante du Saint Esprit, qui lui a cependant été donnée complètement dès le début.

 

TRAITÉ DE SAINT IRÉNÉE

CONTRE LES HÉRÉSIES

L'envoi de L'Esprit

Quand Le Seigneur donna à ses disciples le pouvoir de régénérer les hommes en Dieu, il leur dit : Allez, enseignez toutes les nations, Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

C'est cet Esprit dont il a promis par les prophètes l'effusion dans les temps derniers, sur les serviteurs et les servantes, afin qu'ils prophétisent.
Voilà pourquoi L'Esprit est descendu dans Le Fils de Dieu, devenu le fils de l'homme, pour s'habituer avec lui à habiter le genre humain, à reposer parmi les hommes, à habiter l'œuvre de Dieu, pour opérer en ces hommes la volonté du Père, et les renouveler de leur désuétude dans la nouveauté du Christ.

C'est L'Esprit, au dire de Luc, qui est descendu après l'Ascension du Seigneur sur les Apôtres à la Pentecôte, et qui a pouvoir sur tous les peuples pour les introduire à la vie et leur ouvrir la nouvelle Alliance.

C'est pourquoi, s'unissant à toutes les langues, ils chantaient une hymne à Dieu. L'Esprit ramenait à l'unité toutes les races éloignées, et offrait au Père les prémices de tous les peuples.

Voilà pourquoi aussi Le Seigneur a promis de nous envoyer Le Paraclet, qui nous adapte à Dieu.
En effet la farine sèche ne peut sans eau devenir une seule pâte, pas davantage nous tous, ne pouvions devenir un en Jésus Christ sans l'eau qui vient du Ciel.
La terre aride, si elle ne reçoit pas d'eau, ne fructifie pas ; ainsi nous-mêmes, qui d'abord étions du bois sec, nous n'aurions jamais porté le fruit de la vie, sans l'eau librement donnée d'en haut.
Ainsi nos corps ont reçu par l'eau du Baptême l'unité qui les rend incorruptibles ; nos âmes l'ont reçue de L'Esprit.

L'Esprit de Dieu descendit sur Le Seigneur, Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de piété, Esprit de crainte de Dieu. À son tour Le Seigneur l'a donné à l'Église, en envoyant des cieux Le Paraclet sur toute la terre, là où le diable fut abattu comme la foudre, dit Le Seigneur.

Ainsi cette rosée de Dieu nous est bien nécessaire pour n'être point consumés ni rendus stériles, et pour que là où nous avons l'accusateur, là nous ayons le Défenseur : car Le Seigneur a confié à L'Esprit Saint l'homme qui est sien, cet homme qui était tombé aux mains des brigands.
Il en a eu pitié et a pansé ses blessures, lui donnant deux pièces à l'effigie du Roi, pour qu'ayant reçu par L'Esprit l'image et le sceau du Père et du Fils, nous fassions fructifier la pièce qu'il nous a confiée, et la rendions multipliée au Seigneur.

 

Commentaires personnels.
Pour retrouver l’intégralité de ma Réflexion, ouvrir le lien suivant sur mon site :

http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-51-75/55-la-fete-de-la-pentecote-1ere-partie/55-la-fete-de-la-pentecote-2eme-partie.html

Mais qui est L’Esprit-Saint et quels sont les fruits de cet Effusion de L’Esprit-Saint ???

L’Esprit-Saint est L’Amour. Il est La Source de L’Amour. Il est L’Amour Infini de Dieu. Il est l’expression de L’Amour Infini de Dieu, expression aussi diverse et variée que L’Amour est infini (dont nous ne pouvons saisir qu’une partie infime...même pour les plus grands Saints...dont nous ne saisirons l’immensité qu’une fois au Ciel, dans Le Royaume de Dieu ...car autrement nous en mourrions tellement nous serions anéantis).

L’Esprit-Saint est comme un Feu dévorant, comme un immense brasier ardent atteignant des températures infinies.
Ce Feu d’Amour envahit notre âme, embrase notre âme et la purifie complètement, en commençant par les plus gros obstacles à L’Amour de Dieu, puis en s’attaquant aux obstacles de plus en plus petits.
Ce Feu d’Amour foudroie littéralement toutes les impuretés qui sont dans notre âme pour en détruire jusqu’à la moindre et infime trace.
Ce Feu d’Amour s’attaque à nos blessures, les cautérise, les soigne et les entoure d’un baume d’Amour, de Paix et de Joie intérieure.
Ce Feu d’Amour peut devenir si intense en nous, il peut tellement nous embraser de Son Amour que nous n’avons plus qu’un désir…celui de transmettre cet Amour, ce Bonheur, cette Flamme ardente qui nous brûle de L’Amour de Dieu mais sans nous blesser.

Ce Feu d’Amour peut devenir si intense en nous que nous ne pouvons que devenir des témoins de L’Amour de Dieu au travers de Ses Dons qu’Il nous communique (différents pour chacun) pour le bien de la Communauté (1 Corinthiens 12 1-11)…prophétie, discernement, chant en langues, guérison, visions, enseignements, parole de science, diversité des langues pour l’un et interprétation pour l’autre, etc…

Ce Feu d’Amour fait monter, au milieu de ses flammes immenses qui montent jusqu’au Ciel, tous nos actes d’Amour, tous nos gestes de Miséricorde et de Compassion, tous nos actes d’Humilité, de Vérité et de Don de Soi, comme tous nos efforts, nos souffrances, nos peines, nos blessures, nos larmes, vers Le Trône de Dieu.


L’Esprit-Saint est comme une brise légère qui ne nous fait pas violence et respecte ce que nous sommes et ce que nous voulons être. L’Esprit-Saint respecte notre volonté.
Son souffle peut être comme une brise si légère que nous ne le sentons que si nous y sommes attentifs, il rafraîchit mais sans contrainte, apaise mais sans violence, souffle un air frais sur nos blessures douloureuses en les soulageant.

Nous voulons ne plus être avili par notre péché, ne plus être esclave de notre chair corrompue, ne plus être enchaîné par nos péchés qui nous enserrent tellement que, non seulement nous sommes incapable de nous en libérer, mais à chaque essai pour nous en libérer…nous en sommes encore plus enchaînés…
Alors Le Feu ardent de L’Esprit-Saint détruit nos chaînes… pour mettre à la place L’Amour de Dieu…et nous aider à prendre Le Chemin de L’Amour de Dieu.

Nous voulons rester tel que nous sommes…alors L’Esprit-Saint est comme une brise qui nous rafraîchit légèrement dans cette atmosphère étouffante de notre péché dont nous ne souhaitons pas être libéré…et nous montre combien agréable serait le chemin de L’Amour de Dieu si nous acceptions de le prendreune brise légère, mais pas de contrainte…Son Amour nous laisse libre !!!
Nous avons été blessés, alors L’Esprit-Saint souffle en brise légère sur nos blessures pour en calmer la douleur.


L’Esprit-Saint est comme l’eau. Elle vient du Ciel avec toutes ses Grâces et ne touche jamais la Terre sans en faire jaillir des fruits, différents pour chacun…avant de remonter en vapeur d’eau vers Le Ciel… en apportant vers Dieu nos prières, nos actions de grâce, nos actes d’Amour, nos Offrandes comme nos sacrifices, nos souffrances comme nos joies, nos pleurs comme nos rires, nos combats contre le mal qui veut nous enchaîner avec nos succès comme nos échecs, etc…

L’Esprit-Saint est comme L’Eau…cette eau se mélange au Sang du Christ.

De Son Cœur transpercé jaillit du sang et de l’eau.

Jésus a versé volontairement et entièrement tout Son Sang, jusqu’à la dernière goutte pour notre Salut (pour ne pas en gâcher une seule goutte…et laisser à penser qu’Il ne nous a pas donné tout Son Amour, qu’Il ne nous a pas tout donné…en gardant pour lui quelques gouttes qui auraient pu sauver une ou plusieurs personnes !!!).
L’eau sortant du cœur de Jésus est le signe que tout le Sang de Jésus était donné et représente le sérum qui reste dans le corps d’une personne totalement vidée de son sang qui vient juste de mourir.


Du Cœur de Jésus est sorti du sang et de l’eau…Le Sang pour nous purifier, L’Eau agissant comme un sérum pour nous guérir.
Et pour compléter notre guérison, Le Sang de Jésus s’est mélangé aux larmes de La Très Sainte Vierge Marie (Co-Participante à la Rédemption de Jésus pour notre Salut)…qui est devenu notre Maman au moment où Jésus, sur Le Bois de Sa Croix, allait expirer quelques instants plus tard…ainsi qu’au sang et aux larmes de tous les Saints Martyrs.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/Pentecote-C.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).

Pentecôte -C-

Le récit des actes des apôtres que nous venons d’entendre commence par “le jour de la Pentecôte étant arrivé…” (Ac 2,1).
Comme la Fête de Pâque, chronologiquement, la Pentecôte est d’abord une Fête Juive.
Si la Passion de Jésus a correspondu avec la Fête juive de la Pâque, c’est que Jésus, le Messie attendu, accomplissait cette Pâque qui libère pleinement le Peuple de Dieu.
Nous ne pouvons comprendre la Pâque Chrétienne qu’en considérant la première Pâque Juive dont elle est l’accomplissement.
De même, pour la Pentecôte, la venue de L’Esprit Saint sur la première communauté Chrétienne en ce jour de Fête juive n’est pas un hasard.
Le sens Chrétien de cette Fête trouve ses racines dans celui que donnaient les Juifs au jour de la Pentecôte.

Cinquante jours après Pâque, les juifs célèbrent la Fête de la Pentecôte, dont le premier sens est celui de l’offrande des prémices des récoltes au Seigneur.
Mais rapidement un autre sens va s’imposer dans la Liturgie Juive, en lien avec l’exode. D’après des calculs rabbiniques, la loi fut donnée à Moïse au Sinaï 50 jours après la première Pâque.
C’est ce sens qui a guidé St Luc pour la rédaction du récit de la Pentecôte dans les actes des apôtres puisqu’il reprend les traits spécifiques de la manifestation de Dieu au Sinaï : un terrible coup de vent et le feu.
C’est d’ailleurs en effectuant ce rapprochement que les premières communautés Chrétiennes recherchent le sens profond du don de L’Esprit Saint.
Dans son traité sur Le Saint Esprit, St Augustin écrit : « qui ne serait frappé de cette coïncidence et en même temps de cette différence ?
Cinquante jours séparent la Célébration de la Pâque du jour où Moïse reçut la loi écrite par le doigt de Dieu sur les tables ; et pareillement, cinquante jours après la mort et la Résurrection de celui qui, comme un agneau, fut conduit à l’immolation, le doigt de Dieu, c’est-à-dire L’Esprit Saint, remplit Lui-même les fidèles réunis ensemble » (De Spir. Litt. 16, 28).

Du coup les prophéties de Jérémie et d’Ezéchiel sur la nouvelle alliance trouvent leur accomplissement : « Voici l’alliance que je conclurai avec la maison d’Israël après ces jours-là, oracle du Seigneur. Je mettrai ma loi au fond de leur être et je l’écrirai sur leur cœur. » (Jr 31, 33).
Avec la nouvelle alliance, d’une loi extérieure et écrite, reprenant un ensemble d’obligation morale et cultuelle, nous passons à une loi intérieure, présence Divine au cœur de l’homme.
C’est ce qu’Ezéchiel avait entrevu lorsqu’il disait : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau (…).
Je mettrai en vous mon Esprit et je ferai que vous marchiez selon mes lois et que vous observiez et pratiquiez mes coutumes. » (Ez 36, 26-27)
La Fête de la Pentecôte est donc pour le Chrétien celle du don de la loi véritable qu’est L’Esprit Saint répandu dans nos cœurs.
C’est dans cette perspective que se comprend le chapitre 8 de l’épître aux Romains dont nous avons lu un extrait et où Paul oppose la loi de L’Esprit qui donne vie à la loi de Moïse qui est incapable de sauver.
Toute loi, tout texte écrit, au mieux, donne la connaissance du bien et du mal, mais ce n’est pas la loi écrite qui nous permet de réaliser le bien.
L’apôtre précise dans l’épître aux Galates, « en effet, s’il nous avait été donné une loi capable de communiquer la vie, alors la justice procèderai de la Loi. » (Ga 3, 21).

C’est pourquoi la loi nouvelle donnée par Jésus n’est pas, au sens strict, celle promulguée au mont des béatitudes, mais celle gravée dans les cœurs au jour de la Pentecôte.
Certes, on peut considérer que les préceptes évangéliques sont plus parfaits et plus élevés que ceux de la loi de Moïse, toutefois, à eux seuls, ils seraient restés tout aussi inefficaces.
S’il avait suffi de proclamer de nouveaux commandements, on ne pourrait expliquer la nécessité salutaire de la Passion du Christ ni celle de la venue de L’Esprit Saint.
Il aurait suffi pour Jésus d’indiquer la bonne la loi à suivre, puis de mourir paisiblement en bon maître de sagesse entouré de ses disciples parvenus à la perfection grâce à son enseignement.
Or la vie des apôtres nous montre que cela ne suffisait pas, eux qui ont dès le début écouté et suivi Jésus, furent incapable de lui être fidèles ; et ils restaient enfermés jusqu’à la venue de L’Esprit.
Un théologien orthodoxe écrivait : « les apôtres eurent l’avantage d’être instruit de toute doctrine et qui plus est, par le Sauveur Lui-même, ils furent spectateurs de toutes les grâces déversées par Lui dans la nature humaine et de toutes les souffrances endurées pour les hommes.
Ils le virent même mourir, ressusciter et monter au Ciel, pourtant, bien qu’ayant connu tout cela, tant qu’ils ne reçurent pas L’Esprit Saint au jour de Pentecôte, ils ne montrèrent rien de nouveau, de noble, de spirituel, de meilleur qu’auparavant.
Mais quand vint pour eux le temps où Le Paraclet fit irruption dans leur âme, alors ils devinrent des hommes nouveaux et ils embrassèrent une vie nouvelle ; ils furent des guides pour les autres et firent brûler la flamme de l’Amour du Christ en eux-mêmes et dans les autres.
De la même manière Dieu conduit à la perfection tous les saints venus après eux. »
Sans la grâce du Saint Esprit, même l’Évangile donc, même le commandement nouveau de l’Amour mutuel, serait resté une loi ancienne, une lettre stérile.
Car le commandement nouveau ne l’est pas quant à la lettre, il est nouveau, car l’Amour est répandu dans nos cœurs par L’Esprit Saint qui est Lui la loi nouvelle.
Cette nécessité du don de L’Esprit pour accéder à la vie promise, et l’inefficacité de tout discours, St Thomas d’Aquin l’assure dans sa Somme Théologique quand il commente l’affirmation de Paul “la lettre tue, seul L’Esprit vivifie”.
« La lettre, dit saint Thomas, désigne tout texte écrit qui demeure extérieur à l’homme, fût-ce le texte des préceptes moraux contenus dans l’Évangile. » Il en conclut que même la lettre de l’Évangile tuerait, si, à l’intérieur de l’homme, ne s’y adjoignait la grâce guérissante de la Foi. ( S. Th. I-IIae, q. 106 a.2).

Ainsi, en ce jour de Pentecôte, nous devons nous rappeler que le plus important pour notre vie spirituelle, ce n’est pas la connaissance de la lettre de l’évangile ni des commandements, mais d’accueillir et développer la présence de L’Esprit Saint en nos cœurs.
C’est cette présence en moi qui fait de moi un Chrétien, un disciple de Jésus. Tous mes efforts pour progresser doivent trouver en cette présence leur source, et s’appuyer sur elle plus que sur notre propre volonté.
Car L’Esprit Saint a été répandu en nos cœurs pour être notre guide, notre force et notre lumière, mieux que tout guide ou lumière extérieure à nous même.
L’Esprit saint, c’est la loi de Dieu inscrit dans nos cœurs.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_68
Mgr. Josep Àngel SAIZ i Meneses Évêque de Terrassa (Barcelona, Espagne).

Recevez L'Esprit-Saint

Aujourd'hui le jour de la Pentecôte, se mène à bien l'accomplissement de la promesse faite par Le Christ aux Apôtres.
Le même soir du jour de Pâques Il répandit sur eux son souffle et leur dit: «Recevez L'Esprit Saint» (Jn 20:22).
La venue du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte renouvelle et apporte à sa plénitude ce don de façon solennelle et avec des manifestations externes. Ainsi culmine le mystère pascal.

L'Esprit que Jésus transmet crée dans le disciple une nouvelle condition humaine et un sens d'unité. Lorsque l'orgueil de l'homme s'élève jusqu'à se dresser contre Dieu en voulant édifier la tour de Babel, Dieu confonde les langages et ils ne peuvent plus se faire comprendre les uns aux autres.

À la Pentecôte il arrive juste le contraire: par la grâce de L'Esprit Saint, les Apôtres sont compris par des gens d'origine et langages le plus divers.

L'Esprit Saint est le Maître intérieur qui amène le disciple vers la vérité, qui le pousse à faire le bien, qui le console dans sa douleur, qui le transforme intérieurement, et lui donne une nouvelle force et capacité.

Le premier jour de la Pentecôte de l'ère Chrétienne, les Apôtres étaient réunis en compagnie de Marie, et ils priaient.
Le recueillement, l'attitude priante est tout à fait indispensable pour recevoir L'Esprit Saint. «Soudain il vint du Ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent: toute la maison où ils se tenaient en fut remplie.
Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux» (Ac 2:2-3).

Alors ils furent tous remplis de L'Esprit Saint, et se mirent à prêcher courageusement. Ces hommes effrayés s'étaient transformés en courageux prédicateurs qui ne craignaient prison, ni torture, ni martyre. C'est normal; la force de L'Esprit Saint était avec eux.

L'Esprit Saint, troisième Personne de la Très Sainte Trinité, c'est l'âme de mon âme, la vie de ma vie, l'être de mon être; c'est mon sanctificateur, l'hôte de mon intérieur le plus profonde. Pour arriver à la maturité dans la vie de Foi il faut que notre rapport avec Lui soit chaque fois plus conscient, plus personnel. Dans cette Célébration de la Pentecôte ouvrons à deux battants les portes de notre intérieur.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
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HYMNE : ESPRIT DE DIEU, TU ES LE FEU

Esprit de Dieu, tu es le feu,
Patiente braise dans la cendre,
A tout moment prête à surprendre
Le moindre souffle et à sauter
Comme un éclair vif et joyeux
Pour consumer en nous la paille,
Eprouver l'or aux grandes flammes
Du brasier de ta charité.

Esprit de Dieu, tu es le vent,
Où prends-tu souffle, à quel rivage?
Élie se cache le visage
A ton silence frémissant
Aux temps nouveaux tu es donné,
Soupir du monde en espérance,
Partout présent comme une danse,
Eclosion de ta liberté.

Esprit de Dieu, tu es rosée
De joie, de force et de tendresse,
Tu es la pluie de la promesse
Sur une terre abandonnée.
Jaillie du Fils ressuscité,
Tu nous animes, source claire,
Et nous ramènes vers le Père,
Au rocher de la vérité.

 

HYMNE : AMOUR QUI PLANAIS SUR LES EAUX

Amour qui planais sur les eaux 
Et les berças du premier souffle, 
Nos âmes dorment ; 
Prends-les d’un battement nouveau 
Qui reflue au Christ vers leur source 
Pour déborder parmi les hommes. 

Tu es cette voix qui gémit, 
Dans les douleurs de notre monde, 
Le nom du Père ; 
Mais en retour, tu es aussi 
La voix apportant sa réponse : 
L’Amour de Dieu couvre la terre. 

Tu es la genèse en tout temps, 
Tu es le vent qui crie naissance 
À l’âme obscure ; 
Tu nous engendres du dedans, 
Tu fais tressaillir le silence 
Au fond de toute créature. 

Amour descendant aujourd’hui,
Viens agiter les eaux enfouies
De nos baptêmes,
Qui de la mort de Jésus Christ
Nous font resurgir dans sa vie :
Tout est Amour dans l’Amour même.

 

HYMNE : OUVREZ VOS CŒURS AU SOUFFLE DE DIEU

Ouvrez vos cœurs au souffle de Dieu,
Sa vie se greffe aux âmes qu’il touche ;
Qu’un peuple nouveau
Renaisse des eaux
Où plane l’Esprit de vos baptêmes !
– Ouvrons nos cœurs au souffle de Dieu,
Car il respire en notre bouche
Plus que nous-mêmes !

Offrez vos corps aux langues du Feu :
Que brûle enfin le cœur de la terre !
Vos fronts sont marqués
Des signes sacrés :
Les mots de Jésus et de Victoire !
– Offrons nos corps aux langues du Feu
Pour qu’ils annoncent le mystère
De notre Gloire.

Livrez votre être aux germes d’Esprit
Venus se joindre à toute souffrance :
Le Corps du Seigneur
Est fait des douleurs
De l’homme écrasé par l’injustice.
– Livrons notre être aux germes d’Esprit
Pour qu’il nous donne sa violence
À son service.

Tournez les yeux vers l’hôte intérieur,
Sans rien vouloir que cette présence ;
Vivez de l’Esprit
Pour être celui
Qui donne son Nom à votre Père.
– Tournons les yeux vers l’hôte intérieur,
Car il habite nos silences
Et nos prières !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Aujourd’hui, Seigneur, par le mystère de la Pentecôte, tu sanctifies ton Église chez tous les peuples et dans toutes les nations ; répands les Dons du Saint-Esprit sur l’immensité du monde, et continue dans le cœur des croyants l’œuvre d’Amour que tu as entreprise au début de la prédication évangélique.

 

Parole de Dieu : (Ac 5, 30-32)… (Office des Laudes).
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le pendant au bois du supplice.
C’est Lui que Dieu, par sa puissance, a élevé en faisant de lui le Chef, le Sauveur, pour apporter à Israël la conversion et le pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit-Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 3-6)… (Office des Vêpres).
Ayez à cœur de garder l’unité dans L’Esprit par le lien de la Paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même, il n’y a qu’un seul Corps et un seul Esprit.
Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule Foi, un seul Baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous.

Date de dernière mise à jour : 09/06/2019

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