Eucharistie du Mardi 30 Juin 2020 : Mardi de la 13ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mardi 30 Juin 2020 : Mardi de la 13ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête des Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64).

Fête de Saint Ladislas, Roi de Hongrie (1031-1095).
Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
Fête du Vénérable Wilhelm Janauschek, Prêtre et Religieux autrichien de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (1859-1926).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Amos 3,1-8.4, 11-12... Psaume 5,5-6ab.6c-7.8... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,23-27.
Commentaire de La Lettre à Diognète (v. 200).
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Martyrs de rome

Mardi 30 Juin 2020 : Fête des Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64).
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Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome.

Nte kir sztlaszlo

Mardi 30 Juin 2020 : Fête de Saint Ladislas, Roi de Hongrie (1031-1095).
(Le 27 Juin, mémoire facultative propre à la Slovaquie de Saint Ladislas, Roi de Hongrie).

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Saint Ladislas, Roi de Hongrie.

Saintmartialetsainteutrope9dg

Mardi 30 Juin 2020 : Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
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Saint Martial, Évêque à Limoges.

Foto janauschek

Mardi 30 Juin 2020 : Fête du Vénérable Wilhelm Janauschek, Prêtre et Religieux autrichien de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (1859-1926).
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Vénérable Wilhelm Janauschek.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Amos 3,1-8.4, 11-12.
Écoutez cette parole que le Seigneur prononce contre vous, fils d’Israël, contre tout le peuple qu’il a fait monter du pays d’Égypte :
« Je vous ai distingués, vous seuls, parmi tous les peuples de la terre ; aussi je vous demanderai compte de tous vos crimes. »
Deux hommes font-ils route ensemble sans s’être mis d’accord ?
Est-ce que le lion rugit dans la forêt sans avoir de proie ? Le lionceau va-t-il crier du fond de sa tanière sans avoir rien pris ?
L’oiseau tombe-t-il dans le filet posé à terre sans y être attiré par un appât ? Le piège se relève-t-il du sol sans avoir rien attrapé ?
Va-t-on sonner du cor dans une ville sans que le peuple tremble ? Un malheur arrive-t-il dans une ville sans qu’il soit l’œuvre du Seigneur ?
– Car le Seigneur Dieu ne fait rien sans en révéler le secret à ses serviteurs les prophètes.
Quand le lion a rugi, qui peut échapper à la peur ? Quand le Seigneur Dieu a parlé, qui refuserait d’être prophète ?
« J’ai tout détruit chez vous, comme Dieu a détruit Sodome et Gomorrhe ; vous étiez comme un tison sauvé de l’incendie. Et vous n’êtes pas revenus à moi ! – oracle du Seigneur.
C’est pourquoi, voici comment je vais te traiter, Israël ! Et puisque c’est ainsi que je vais te traiter, prépare-toi, Israël, à rencontrer ton Dieu. »

 

Psaume 5,5-6ab.6c-7.8.
Tu n'es pas un Dieu ami du mal,
chez toi, le méchant n'est pas reçu.
Non, l'insensé ne tient pas
devant ton regard.

Tu détestes tous les malfaisants,
tu extermines les menteurs ;
l'homme de ruse et de sang,
le Seigneur le hait.

Pour moi, grâce à ton amour,
j'accède à ta maison ;
vers ton temple saint, je me prosterne,
saisi de crainte

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,23-27.
En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

 

Commentaire du jour.
La Lettre à Diognète (v. 200).
§7 ; PG 2, 1174-1175 ; SC 33 bis (trad. SC p. 67 rev.)

« Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

La tradition des Chrétiens n'a pas une origine terrestre ; ce qu'ils conservent avec tant de soin n'est pas l'invention d'un mortel...
En vérité le Tout-Puissant Lui-même, le Créateur de toutes choses, l'Invisible, Dieu Lui-même a établi chez les hommes la Vérité en envoyant du haut des Cieux sa Parole, le Verbe saint et insondable, et l'a affermi dans leurs cœurs.

Il n'a pas envoyé aux hommes, comme certains pourraient l'imaginer, quelque subordonné, ange ou un des esprits chargés des affaires terrestres ou à qui est confié le gouvernement du Ciel (cf Ep 1,21), mais bien « le bâtisseur et l'architecte » de l'univers (He 11,10).
C'est par Lui que Dieu a créé les Cieux, par Lui qu'il a enfermé la mer dans ses limites ; c'est Lui dont tous les éléments cosmiques observent fidèlement les lois mystérieuses ; Lui de qui le soleil a reçu la règle qu'il doit observer dans sa course journalière ; Lui à qui obéit la lune, brillant pendant la nuit ; Lui à qui obéissent les astres qui accompagnent la lune dans son cours.
C'est de Lui que toutes choses ont reçu disposition, limites et hiérarchies : les Cieux et tout ce qui est dans les Cieux ; la Terre et tout ce qui est sur la Terre ; la mer et tout ce qui est dans la mer, le feu, l'air, l'abîme, le monde d'en haut, celui d'en bas, les régions intermédiaires : c'est Lui que Dieu a envoyé aux hommes.

Et non pas, comme une intelligence humaine pourrait le penser, pour la tyrannie, la terreur et l'épouvante –- pas du tout !
Mais en toute bonté et douceur, il l'a envoyé comme un roi envoie son fils (cf Mt 21,37), comme le dieu qu'il était.
Il l'a envoyé comme il convenait pour les hommes : pour les sauver par la persuasion, non par la violence.
Il n'y a pas de violence en Dieu.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/25
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de Foi ? »

Matthieu a utilisé comme source le texte de Marc sur la tempête apaisée. Les modifications qu’il a faites sont révélatrices de ce qu’il voit dans cette scène.
Il a d’abord réduit les détails. Il enlève la mention que Jésus est à l’arrière de la barque et dort sur un coussin.
Ensuite, sans diminuer la tempête, il ne la décrit pas.
Simplement, il y a une tempête, la barque prend l’eau et les disciples sont terrifiés.
Pour Marc, la tempête est une force qui attaque: les vagues frappent la barque et débordent à l’intérieur (tout cela dans un verbe construit par Marc!).
Les paroles du Christ au vent et à la mer seront violentes: Silence! Tais-toi! (Aussi raide que ferme-toi!).
Il s’agit d’une confrontation entre Jésus et une image des forces du mal, comme les autres confrontations dans Marc avec les esprits qui sont causes de possession, avec les maladies et les infirmités qui empêchent les gens d’être libres.

Matthieu n’a pas cette violence. Jésus interpelle vivement le vent et la mer et il se fait un grand calme.
Les éléments obéissent tout simplement à leur maître comme les étoiles qui brillent joyeusement pour leur Créateur, dans le livre de Baruch (3,35).

L’intérêt se porte sur les disciples.
Pour Matthieu, une autre différence de Marc, la remarque de Jésus est faite avant le miracle et non après.
Pour Jésus, la tempête n’est pas très importante. Ce qui l’est davantage c’est la faiblesse de la Foi des disciples.
Dans le texte de Marc, Jésus, après avoir fait taire le vent, dit aux disciples: Pourquoi avez-vous peur ainsi? N’avez-vous pas encore de Foi?
Ils en ont quand même un peu puisqu’ils sont allés le réveiller dans le danger. Mais c’est un reproche plutôt qu’une prière qu’ils lui ont fait: Maître, tu ne te soucie pas de ce que nous périssons!

Dans Matthieu, c’est une prière que les disciples font: Seigneur, sauve-nous. Nous sommes perdus.
C’est la prière fondamentale: Seigneur, c’est-à-dire Toi qui est le Maître de toutes choses. Nous avons besoin de Salut. Sans toi, nous sommes perdus.

Ce n’est pas à cause de cette prière que Jésus leur dit qu’ils ont peu de Foi, mais à cause de la peur. Pourquoi avoir peur, hommes de peu de Foi?
Pourquoi avoir peur puisqu’il est présent avec ses disciples? Il est là! C’est le fondement de la Foi: la présence du Seigneur.
Comme écrit Saint Paul: Qui nous séparera de l’Amour du Christ? Ni les puissances, ni la mort, ni rien.
Maintenant que Jésus est prêt à aider leur Foi, Jésus se met debout dans la barque et il interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »

Le lac de Génésareth est connu pour ses brusques bourrasques, qui peuvent en quelques instants dégénérer en tempêtes.
Les caprices de ce microclimat demeurent partiellement imprévisibles, mais les pécheurs expérimentés sont capables d’en pressentir la venue.
Pierre a du essayer de convaincre son Maître de différer leur départ ; pourquoi Jésus a-t-il maintenu sa décision et entrepris ce voyage périlleux ?
Peut-être pour que nous nous souvenions qu’il est de toute nos tempêtes, personnelles ou ecclésiales, et pour nous révéler l’attitude à adopter dans les moments de désarroi.

Ainsi donc les voilà partis. A peine se sont-ils éloignés du rivage, que Jésus, épuisé par la journée de prédication, s’endort sur le coussin arrière.
Survient le coup de vent pressenti, suivi de la tempête redoutée : « la mer s’agita violemment au point que la barque était recouverte par les vagues ».
La situation devient franchement critique : l’embarcation peut chavirer à chaque instant. Les pécheurs ne maîtrisent plus la situation, ils prennent peur.

L’agitation extérieure, celle des éléments déchaînés comme celle des apôtres affolés, se démenant tant qu’ils peuvent, contraste singulièrement avec le sommeil étrange de Jésus, sommeil qui ressemble plus à un profond recueillement.
Entre la mer en furie qui les menace, et le silence de cette mystérieuse intériorité dans laquelle est plongé Jésus, les apôtres sont perdus.
Livrés à eux-mêmes - ou plutôt aux flots déchaînés - ils se sentent abandonnés par leur Maître, qui les a embarqués dans cette aventure périlleuse.

Leur cri trahit à la fois leur détresse et leur impatience : « Seigneur sauve-nous ! Nous sommes perdus ». Marc y ajoute une nuance de reproche : « Maître, cela ne te fait rien que nous périssions ? » (Mc 4, 38).
Comment ne pas entendre en écho tous les reproches des hommes - et de nous-mêmes peut être - envers ce Dieu absent, indifférent, qui semble se désintéresser totalement de ce qui nous arrive ?

Lorsque tout va bien, nous nous berçons facilement de l’illusion d’avoir laissé les commandes au Seigneur ; c’est dans l’adversité que nous vérifions qui tient vraiment le gouvernail de notre barque.
Le Maître demeure le Maître ; même lorsqu’il dort, il nous montre encore le chemin ; et cette attitude juste quoique déconcertante, c’est le sommeil confiant de l’enfant, symbole de l’abandon total au bon vouloir de cet Autre « qui est plus grand que tout » (Jn 10, 29).

La Foi consiste à demeurer dans cette attitude d’abandon en toutes circonstances, y compris celles qui semblent humainement désespérées.
Au lieu de rappeler Jésus auprès de nous dans la tourmente, nous sommes invités à le rejoindre dans son lieu de paix, dans l’intimité de sa prière sur le Cœur du Père.
De même que Notre-Seigneur a attendu trois jours avant de se rendre au chevet de son ami Lazare, de même s’il tarde à intervenir dans nos vies, c’est uniquement pour que son action « serve à la Gloire de Dieu » (Jn 11, 4).

La tempête apaisée annonce déjà la Pâque : au milieu non plus des éléments déchaînés, mais de la violence des hommes, Jésus demeurera dans la même attitude.
Faisant monter vers Dieu une prière confiante et filiale - « Père, en tes mains je remets mon Esprit »
 - il s’endort dans la mort.
Déposé au tombeau, Jésus repose, tout recueilli dans l’attente de l’intervention du Père. De leur côté, les disciples remplis de peur, s’affolent, convaincus d’être abandonnés.
Mais au moment décidé par Dieu, c’est le Ressuscité Lui-même, réveillé de la mort et « debout » au milieu d’eux, qui vient les rassurer : « La Paix soit avec vous » (Jn 20, 19) ; « et il se fit un grand calme ».

La seigneurie du Christ sur les éléments - « même les vents et la mer lui obéissent » - annonce l’autorité suprême de Jésus sur la mort, ultime conséquence du péché qu’il est venu affronter et vaincre, pour nous rendre notre liberté filiale.

L’épisode de la tempête apaisée nous invite ainsi à entrer dans la conviction de Foi que Dieu prend soin de nous, même lorsque les apparences semblent contredire cette confiance.
Car dans son Amour inconditionnel, il ne saurait ni nous oublier, ni nous abandonner : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20).
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_119
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).

«Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme»

Aujourd'hui, Mardi de la XIIIe semaine du Temps Ordinaire, la Liturgie nous présente l'un des moments les plus importants de la vie publique du Seigneur.
La scène est d'une grande vivacité, qui oppose radicalement l'attitude des disciples et celle de Jésus.
Nous pouvons imaginer l'agitation qui régna sur la barque quand «la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues» (Mt 8,24), mais cette agitation ne fut pas suffisante pour éveiller Jésus qui dormait.
Ce furent les disciples qui, dans leur désespoir, durent réveiller le Maître ! «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus!» (Mt 8,25).

L'Évangéliste utilise cette ambiance dramatique pour nous révéler la personnalité de Jésus. La tempête grondait toujours et les disciples étaient encore remplis de crainte, quand Le Seigneur, simplement et tranquillement, se leva, «interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme» (Mt 8,26).
Sur l'ordre de Jésus, la paix revint, une paix qui ne devait pas seulement se réaliser sur l'eau agitée du Ciel et de la mer: la Parole de Jésus avait surtout pour but d'apaiser les cœurs craintifs des disciples. «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de Foi?» (Mt 8,26).

Les disciples passèrent du trouble et de la peur à l'admiration de qui vient d'assister à quelque chose d'incroyable.
La surprise, l'étonnement, l'émerveillement face à un changement aussi radical de situation, suscita en eux une question centrale: «Quel est donc celui-ci pour que même les vents et la mer lui obéissent?» (Mt 8,27).
Qui est celui qui peut calmer les tempêtes du Ciel et de la Terre et, en même temps, celles des cœurs des hommes?
Seul Celui qui, «dormant comme homme dans la barque, peut donner des ordres aux vents et à la mer comme Dieu» (Nicète de Remésinie).

Quand nous sentons la terre se dérober, n'oublions pas que Notre Sauveur est Dieu fait homme, proche de nous par la Foi.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-06-30/Il-se-fit-un-grand-calme

 

HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT

Un chant rassemble dans la nuit
Les voix dispersées :
L'Église a devancé l'aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L'espoir du monde.

L'hymne de joie et de douleurs,
Qui naît aujourd'hui
Rejoint la mystérieuse offrande,
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l'alliance.

C'est dans le Fils que nous pouvons,
Marqués par l'Esprit,
Donner notre parole au Père,
Et c'est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.

Nous attendons face à l'Orient
Les signes du Jour:
Jésus doit revenir en gloire,
Et l'amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.

 

HYMNE : SOLEIL LEVANT

Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

HYMNE : SANS FIN, SEIGNEUR, DIEU NOTRE PÈRE

Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !

L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.

Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.

Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.

Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre aux Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome.
Dieu qui a Consacré par le sang des Martyrs les magnifiques débuts de l’Église de Rome, fais que leur courage dans le combat nous obtienne une force inébranlable et le Joie de la victoire.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Notre Dieu, tu nous as envoyé Ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la Lumière de sa Vie ; qu'il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu'il nous relève de toute mort.
Grâce à Lui, nous vivrons pour toi et nous marcherons vers Ton Royaume. Toi qui règnes avec Lui et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)... (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1A.2)… (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.

Date de dernière mise à jour : 30/06/2020

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