Eucharistie du Mercredi 30 Juin 2021 : Mercredi de la 13ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Mercredi 30 Juin 2021 : Mercredi de la 13ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête des Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64).

Fête de Saint Ladislas, Roi de Hongrie (1031-1095).
Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
Fête du Vénérable Wilhelm Janauschek, Prêtre et Religieux autrichien de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (1859-1926).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 21,5.8-20… Psaume 34(33),7-8.10-11.12-13… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,28-34.
Commentaire de Saint Ignace de Loyola (1491-1556), Fondateur des Jésuite.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Martyrs de rome

Mercredi 30 Juin 2021 : Fête des Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64).
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Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome.

Nte kir sztlaszlo

Mercredi 30 Juin 2021 : Fête de Saint Ladislas, Roi de Hongrie (1031-1095).
(Le 27 Juin, mémoire facultative propre à la Slovaquie de Saint Ladislas, Roi de Hongrie).

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Saint Ladislas, Roi de Hongrie.

Saintmartialetsainteutrope9dg

Mercredi 30 Juin 2021 : Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
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Saint Martial, Évêque à Limoges.

Foto janauschek

Mercredi 30 Juin 2021 : Fête du Vénérable Wilhelm Janauschek, Prêtre et Religieux autrichien de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (1859-1926).
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Vénérable Wilhelm Janauschek.

Tous les saints 11

Les Saints du 30 Juin.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juin/saints-saintes-et-fetes-du-jour-16.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 21,5.8-20.
Abraham avait cent ans quand naquit son fils Isaac.
L’enfant grandit, et il fut sevré. Abraham donna un grand festin le jour où Isaac fut sevré.
Or, Sara regardait s’amuser Ismaël, ce fils qu’Abraham avait eu d’Agar l’Égyptienne.
Elle dit à Abraham : « Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac. »
Cette parole attrista beaucoup Abraham, à cause de son fils Ismaël,
mais Dieu lui dit : « Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ; écoute tout ce que Sara te dira, car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom ;
mais je ferai aussi une nation du fils de la servante, car lui aussi est de ta descendance. »
Abraham se leva de bon matin, il prit du pain et une outre d’eau, il les posa sur l’épaule d’Agar, il lui remit l’enfant, puis il la renvoya. Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba.
Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un buisson,
et alla s’asseoir non loin de là, à la distance d’une portée de flèche. Elle se disait : « Je ne veux pas voir mourir l’enfant ! » Elle s’assit non loin de là. Elle éleva la voix et pleura.
Dieu entendit la voix du petit garçon ; et du ciel, l’ange de Dieu appela Agar : « Qu’as-tu, Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit garçon, sous le buisson où il était.
Debout ! Prends le garçon et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande nation. »
Alors, Dieu ouvrit les yeux d’Agar, et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l’outre et fit boire le garçon.
Dieu fut avec lui, il grandit et habita au désert, et il devint un tireur à l’arc.

 

Psaume 34(33),7-8.10-11.12-13.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.

Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun bien.

Venez, mes fils, écoutez-moi,
que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie
et désire les jours où il verra le bonheur ?

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,28-34.
En ce temps-là, comme Jésus arrivait sur l’autre rive, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent d’entre les tombes à sa rencontre ; ils étaient si agressifs que personne ne pouvait passer par ce chemin.
Et voilà qu’ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ? »
Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. »
Il leur répondit : « Allez. » Ils sortirent et ils s’en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots.
Les gardiens prirent la fuite et s’en allèrent dans la ville annoncer tout cela, et en particulier ce qui était arrivé aux possédés.
Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu’ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur territoire.

 

Commentaire du jour.
Saint Ignace de Loyola (1491-1556), Fondateur des Jésuite.
Exercices spirituels : règles pour un plus grand discernement des esprits (trad. DDB 1960, p.174 rev.)

« Que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés » (Col 3,15)

Le propre de Dieu et de ses anges est de donner, dans leurs incitations, une véritable allégresse et joie spirituelle, en écartant toute tristesse et trouble que suscite l'ennemi.
Au contraire, le propre de ce dernier est de lutter contre cette joie et cette consolation spirituelle, en proposant des raisons apparentes, des subtilités et de continuels sophismes. Seul Dieu notre Seigneur donne à l'âme la consolation sans cause précédente.
C'est en effet le propre du Créateur d'entrer, de sortir, de produire des motions dans l'âme, l'attirant tout entière à l'amour de sa divine Majesté. Je dis : sans cause, c'est-à-dire, sans aucun sentiment préalable ni de connaissance d'un objet grâce auquel viendrait cette consolation...

C'est le propre de l'ange mauvais, qui se transforme en « ange de lumière » (2Co 11,14), d'aller d'abord dans le sens de l'âme fidèle et de l'amener ensuite dans le sien.
C'est à dire qu'il propose des pensées bonnes et saintes, en accord avec l'âme juste, et ensuite, peu à peu, il tâche de l'amener à ses fins en entraînant l'âme dans ses tromperies secrètes et ses intentions perverses.

Nous devons être très attentifs au déroulement de nos pensées. Si le début, le milieu et la fin sont entièrement bons, orientés entièrement vers le bien, c'est le signe du bon ange.
Mais si le déroulement de nos pensées nous amène finalement à quelque chose de mauvais ou de distrayant ou de moins bon que ce que l'âme projetait d'abord, ou qui affaiblit, qui inquiète ou qui trouble l'âme en lui enlevant la Paix, la tranquillité et le repos qu'elle avait auparavant, c'est un signe clair que cela vient du mauvais esprit, ennemi de notre progrès et de notre Salut éternel...
Chez ceux qui avancent de bien en mieux, le bon ange touche l'âme de façon douce, légère et suave, comme une goutte d'eau qui entre dans une éponge. Le mauvais la touche de façon aigüe, avec bruit et agitation.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. »

Inutile de chercher sur la carte où se situe ce « pays des Gadaréniens » : vous ne le trouverez pas. Il fonctionne dans le récit comme le symbole de notre monde soumis au Prince des ténèbres que Jésus est venu affronter pour nous délivrer de sa tyrannie.
Le comité d’accueil en dit long : deux possédés, deux personnes aliénées, sortant du cimetière, c’est-à-dire du séjour des morts.
En clair : des morts-vivants qui errent, en quête de leur identité perdue depuis qu’ils se sont coupés de Dieu par le péché.
Deux individus qui n’en font qu’un puisqu’ils n’ont qu’un seul discours, qui n’est d’ailleurs pas le leur.
Image de notre pauvre humanité divisée en elle-même : nous n’avons plus accès à notre être profond, d’où nous pourrions prononcer une parole vraie, qui nous exprimerait en tant que sujet personnel ; aussi nous n’avons d’autre ressource que d’habiter notre moi superficiel, d’endosser une identité d’emprunt et de produire des discours dont nous sommes absents. Nous nous découvrons ainsi douloureusement divisés entre l’être inaccessible et le paraître inauthentique que nous nous sommes construit et auquel nous sommes attachés, faute de mieux.
La confrontation avec le « Fils de Dieu » qui, lui, possède une identité personnelle clairement définie, puisque en tant que Fils, il est tout entier référé à son Père, cette confrontation suscite l’inquiétude.
Car la lumière de la Vérité menace, par sa seule présence, les ténèbres du mensonge. Le dia-bolos, le diviseur, celui qui nous détourne de nous-mêmes et de la connaissance du Dieu intérieur en nous tenant captifs de la fascination du monde extérieur, se sent menacé et réagit vivement.
Il sait qu’un « moment a été fixé » où son règne prendra fin ; il est conscient qu’il ne pourra pas toujours tromper le genre humain ; mais il veut prolonger autant que possible sa domination en redoublant de ruses, allant jusqu’à proposer des pseudo voies spirituelles pour éviter que l’homme découvre le vrai chemin vers Dieu.

Jésus n’a encore rien dit : c’est sa seule présence qui ébranle l’adversaire et suscite ses cris. De plus en plus inquiets devant le silence de Notre-Seigneur, les possédés - ou plutôt les démons en eux - passent de la menace à la supplication et mendient le droit de changer de « véhicule ».
L’animal n’est pas choisi au hasard : il représente l’impur, c’est-à-dire ce qui n’est en aucune manière compatible avec Dieu, et que tout homme qui veut se tenir en présence du Saint, doit à tout prix éviter.
Le porc symbolise ici la partie animale de notre humanité dans la mesure où elle n’est pas maîtrisée, orientée, dirigée par la dimension spirituelle.
Le fils prodigue, aliéné de son identité filiale profonde, se trouve lui aussi réduit à « garder les porcs » (Lc 15, 15).

Avec l’autorisation du Seigneur, les démons vont quitter les deux hommes et passer dans les animaux, démontrant par le fait même le rapport purement objectivant qu’ils entretiennent avec leur victime : le démon est incapable de vraies relations.
Il est l’être non pas impersonnel, mais « a-personnel » par excellence, celui qui refuse toute ouverture à l’autre, et est entièrement replié sur une auto-idolâtrie narcissique.
A l’aide de leur nouveau véhicule, les démons ne vont d’ailleurs pas s’attarder en présence de Jésus ; ils retournent à leur lieu propre : la mort, symbolisée non plus par le cimetière mais par la mer où ils s’abîment.
Les témoins de la scène, impressionnés par l’autorité de Jésus, « prennent la fuite » et vont colporter la nouvelle dans le village voisin.
Nous découvrons ainsi que cette terre inhospitalière est bel et bien habitée ; mais ses habitants vivaient cachés, enfouis « dans les ténèbres et l’ombre de la mort » (Lc 1, 79).
L’intervention de Jésus qui a assaini la région en la débarrassant de ceux qui la tyrannisaient, leur permet de sortir au grand jour, de venir à la lumière.
Ils peuvent enfin réfléchir, parler, discerner, décider, agir par eux-mêmes. Mais ils ne reconnaissent pas immédiatement l’identité de celui qui leur donne de naître à leur vie humaine en les libérant de l’aliénation diabolique.
Ne sachant comment gérer cette relation, et craignant sans doute de retomber dans une autre aliénation, « ils supplient Jésus de partir de leur région ».

Il est frappant de constater que l’Église accepte de prononcer un exorcisme sur une personne non-croyante qui en fait la demande.
Peut-être par fidélité à ce que Jésus vient de faire dans notre péricope. Le Seigneur offre gratuitement la délivrance à tous les enfants du Père qui reconnaissent leur aliénation, et font appel à lui par la médiation de son Église, pour recouvrer leur liberté.
Il ne cherche pas pour autant à s’imposer, car il sait que dans la mesure où nous accéderons à notre identité profonde, nous le retrouverons comme l’Hôte intérieur – à condition bien sûr de persévérer dans notre quête, sans nous égarer sur des chemins sans issue.

« Seigneur, c’est “pour que nous soyons vraiment libres que tu nous as libérés”(Ga 5, 1). Accorde-nous de “tenir bon, et de ne pas reprendre les chaînes de notre ancien esclavage. Que la liberté dans laquelle tu nous as rétablis ne soit pas un prétexte pour satisfaire notre égoïsme ; mais qu’au contraire, nous nous mettions, par amour, au service les uns des autres” (Ga 5,13), comme il convient à des enfants d’un même Père. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_120
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Les gens le supplièrent de partir de leur région»

Aujourd'hui, nous contemplons un triste contraste. “Contraste”, car nous admirons le pouvoir et la majesté divine de Jésus-Christ, auquel les démons sont soumis (signe certain de la venue du Royaume des Cieux).
Mais, en même temps, nous déplorons l'étroitesse de vue et la mesquinerie dont est capable le cœur humain lorsqu'il rejette le porteur de la Bonne Nouvelle:
«Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région» (Mt 8,34).
Et “triste” parce que «la vraie lumière est venue vers les siens, mais les siens ne l'ont pas reçu» (Jn 1,9.11).

Plus de contraste et plus de surprise, si nous considérons que l'homme est libre et que cette liberté a le “pouvoir d'arrêter” le pouvoir infini de Dieu.
Dit d'une autre façon: l'infinie puissance divine parvient jusqu'où le lui permet notre “puissante” liberté.
Et il en va ainsi parce que Dieu nous aime principalement avec un Amour de Père et, par conséquent, il ne faut pas nous étonner qu'il soit très respectueux de notre liberté: Il n'impose pas son Amour, mais nous le propose.

Dieu, avec une sagesse et une bonté infinies, gouverne providentiellement l'univers, en respectant notre liberté; même quand cette liberté humaine Lui tourne le dos et refuse sa volonté.
Pour autant, le monde ne s’échappe pas de ses mains: Dieu conduit tout à son terme, en dépit des obstacles que nous pouvons présenter. De fait, nos obstacles sont, avant tout, des entraves pour nous-mêmes.

Malgré tout, l'on peut affirmer que «face à la liberté humaine, Dieu a voulu se faire “impuissant”.
Et l'on peut aussi dire que Dieu paye pour ce grand don [la liberté] qu'Il a accordé à une créature faite par Lui à son image et ressemblance [l'homme]» (Jean-Paul II).
Dieu paye ! Si nous le rejetons, Il obéit et s'en va. Il paye, mais c'est nous qui perdons. Nous sommes gagnants, en revanche, quand nous répondons comme Sainte Marie: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta Parole» (Lc 1,38).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-06-30/Que-nous-veux-tu-Fils-de-Dieu

 

HYMNE : Ô TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT

Ô toi, l'au-delà de tout,
   n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
   Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
   Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
   car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
   car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
   ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
   te proclament.
Tous les êtres,
   ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
   te rendent hommage.
Le désir universel,
   l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
   et vers toi tout être qui pense ton univers
   fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ;
   par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
   tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
   tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
   toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
   qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
   n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ?

 

HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST

Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.

Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.

À toi la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles. Amen.

 

HYMNE : À LA MESURE SANS MESURE

À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre aux Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome.
Dieu qui a Consacré par le sang des Martyrs les magnifiques débuts de l’Église de Rome, fais que leur courage dans le combat nous obtienne une force inébranlable et le Joie de la victoire.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous a sauvés, exauce-nous ; transforme-nous en disciples de la Lumière et en artisans de la Vérité ; puisque en naissant de Toi nous sommes devenus des fils de Lumière, fais que nous sachions te rendre témoignage devant les hommes.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (Tb 4,15a.16a.18a.19a.c)… (Office des Laudes).
Ce que tu n’aimes pas, ne le fais à personne. Donne de ton pain à celui qui a faim et des vêtements à ceux qui sont nus. Prends conseil de toute personne avisée.
En toute occasion, Bénis Le Seigneur Ton Dieu et demande-Lui de rendre droits tes chemins. Garde en mémoire ces instructions et qu’elles ne s’effacent pas de ton cœur.

 

Parole de Dieu : (Jc 1, 22.25)… (Office des Vêpres).
Mettez la Parole en application, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
Au contraire, l’homme qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, celui qui ne l’écoute pas pour l’oublier mais l’applique dans ses actes, heureux sera-t-il d’agir ainsi.

Date de dernière mise à jour : 30/06/2021

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