Eucharistie du Dimanche 05 Mai 2019 : Troisième Dimanche de Pâques (Année C).

Eucharistie du Dimanche 05 Mai 2019 : Troisième Dimanche de Pâques (Année C).

L’Église Célèbre la Fête (propre au Liban) de Notre-Dame du Liban.

L’Église Célèbre la Fête (propre au Liban) de Notre-Dame du Liban le 1er Dimanche de Mai.
(Mais la Célébration du 3ème Dimanche de Pâques a la préséance sur la Fête (propre au Liban) de Notre-Dame du Liban).

Fête de Saint Nunzio Sulprizio, orphelin « le petit Saint boiteux » (1817-1836).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 5,27b-32.40b-41... Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13... Livre de l'Apocalypse 5,11-14... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21,1-19.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Our lady of lebanon 11

Dimanche 05 Mai 2019 : Fête de Notre-Dame du Liban.
L’Église Célèbre la Fête (propre au Liban) de Notre-Dame du Liban le 1er Dimanche de Mai.

Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre-Dame du Liban.

Bienheureux nunzio sulprizio 11

Dimanche 05 Mai 2019 : Fête de Saint Nunzio Sulprizio, orphelin « le petit Saint boiteux » (1817-1836).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Nunzio Sulprizio.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 5,27b-32.40b-41.
En ces jours-là, les Apôtres comparaissaient devant le Conseil suprême. Le grand prêtre les interrogea :
« Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! »
En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice.
C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
Ils rappelèrent alors les Apôtres et, après les avoir fait fouetter, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.

 

Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

 

Livre de l'Apocalypse 5,11-14.
Moi, Jean, j’ai vu : et j’entendis la voix d’une multitude d’anges qui entouraient le Trône, les Vivants et les Anciens ; ils étaient des myriades de myriades, par milliers de milliers.
Ils disaient d’une voix forte : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. »
Toute créature dans le ciel et sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tous les êtres qui s’y trouvent, je les entendis proclamer : « À celui qui siège sur le Trône, et à l’Agneau, la louange et l’honneur, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. »
Et les quatre Vivants disaient : « Amen ! » ; et les Anciens, se jetant devant le Trône, se prosternèrent.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21,1-19.
En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Homélie à Paris 30/05/80 (trad. DC 1788, p. 556 copyright © Libreria Editrice Vaticana)

« M'aimes-tu ? »

« Aimes-tu ? ... M'aimes-tu ? ... » Pour toujours, jusqu'à la fin de sa vie, Pierre devait avancer sur le chemin accompagné de cette triple question : « M'aimes-tu ? »
Et il mesurait toutes ses activités à la réponse qu'il avait alors donnée. Quand il a été convoqué devant le Sanhédrin.
Quand il a été mis en prison à Jérusalem, prison dont il ne devait pas sortir, et dont pourtant il est sorti.
Et...à Antioche, puis plus loin encore, d'Antioche à Rome. Et lorsqu'à Rome il avait persévéré jusqu'à la fin de ses jours, il a connu la force des paroles selon lesquelles un Autre le conduisait là où il ne voulait pas.
Et il savait aussi que, grâce à la force de ces paroles, l'Église « était assidue à l'enseignement des apôtres et à l'union fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » et que « Le Seigneur ajoutait chaque jour à la communauté ceux qui seraient sauvés » (Ac 2,42.48)...

Pierre ne peut jamais se détacher de cette question : « M'aimes-tu ? » Il la porte avec lui où qu'il aille. Il la porte à travers les siècles, à travers les générations.
Au milieu de nouveaux peuples et de nouvelles nations. Au milieu de langues et de races toujours nouvelles.
Il la porte lui seul, et pourtant il n'est plus seul. D'autres la portent avec lui... Il y a eu et il y a bien des hommes et des femmes qui ont su et qui savent encore aujourd'hui que toute leur vie a valeur et sens seulement et exclusivement dans la mesure où elle est une réponse à cette même question : « Aimes-tu ? M'aimes-tu ? »
Ils ont donné et ils donnent leur réponse de manière totale et parfaite — une réponse héroïque — ou alors de manière commune, ordinaire.
Mais en tout cas ils savent que leur vie, que la vie humaine en général, a valeur et sens dans la mesure où elle est la réponse à cette question : « Aimes-tu ? »
C'est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d'être vécue.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/3eme-Dimanche-de-Paques-Jean-21-1-19.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).

Sur le rivage…

Aux heures d’incertitude et de désarroi, dans la vie personnelle, familiale ou communautaire, il est souvent sage et sain de continuer à marcher sur la route toute simple du quotidien et à partir des éléments habituels de notre fidélité.
C’est bien ainsi que Pierre a réagi en Galilée. Il sentait un certain flottement dans l’esprit des disciples. Tous étaient encore sous le choc des évènements, et leur Foi dans le Ressuscité demeurait encore bien timide.
De plus Pierre percevait bien que l’inaction pouvait désagréger les personnes. Et nous le voyons prendre une décision inattendue, qui révèle à la fois son tempérament de chef et sa santé spirituelle : « Je vais à la pêche ! ». Les autres n’attendaient que cela : « Nous allons aussi avec toi ! »

Il fallait prendre cette initiative. En attendant des directives précises de Jésus, en attendant sa présence plus sensible, Pierre propose de retrouver dans un travail d’équipe les automatismes d’autrefois.
C’est vigoureux. C’est dynamisant … Et pourtant ils vont peiner toute une nuit sans rien prendre.
Mais Jésus les rejoint tous ensemble au moment de l’effort infructueux, et il se fait reconnaître par des signes qu’il donne au niveau de l’action entreprise : - d’abord l’abondance de la pêche, la surabondance annoncée par les prophètes pour les jours du Messie et que les disciples ont connue déjà à Cana et lors de la multiplication des pains, - et surtout la disproportion de ce que Jésus donne en quelques instants avec les échecs répétés tout au long de la nuit.
Quand Jésus exauce, c’est toujours royal.

Tous voient la pêche, tous mesurent la réussite, mais un seul devine, un seul a immédiatement l’éclair de la Foi, celui qui depuis toujours s’efforçait d’entrer dans le style de Jésus, celui qui était suffisamment pauvre de lui-même pour percevoir les signes de Jésus au ras des événements, au creux du quotidien ; « C’est Le Seigneur ! ».

Immédiatement on entend un plongeon, puis l’on voit des gerbes d’eau qui foncent vers le rivage.
Le disciple que Jésus aimait a été le premier à voir et à dire ; mais Pierre a été le seul à se jeter à l’eau, comme pour s’y laver de ses reniements avant de rencontrer le regard de Jésus. Il avait péché plus lourdement : il serait le premier à revenir ; et il allait faire ce jour-là, au petit matin, l’expérience merveilleuse du Pardon de Jésus.

Dans le court dialogue qu’ils auront après le repas, Jésus ne lui fait aucun reproche. Le passé n’est même pas évoqué … cette fameuse nuit où par trois fois Pierre avait déclaré : « Je ne connais pas cet homme ! »
Le mot Pardon n’est même pas prononcé, et c’est en redisant trois fois son Amour pour Le Christ que Pierre se découvre pardonné, transfiguré, recréé par un Amour plus puissant que toutes les morts spirituelles.

Il ne pourra pas effacer sa chute, oublier son heure de faiblesse ni la faiblesse qui l’habite à toute heure ; mais désormais sa trahison ne reviendra plus à sa mémoire que sertie dans le Pardon, reprise et lavée dans la Miséricorde de Jésus.
« Simon, Simon, j’ai prié pour toi, disait Jésus quelque heures avant de mourir, afin que ta Foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu (converti), affermis tes frères » (Lc 22,31s).

C’est un homme tombé qui va devenir la Pierre de Fondation de l’Église. C’est un homme capable de lâcheté que le Ressuscité va établir pasteur de son propre troupeau.
Pierre sera berger pour le compte du « chef des bergers », au service du Berger modèle, et il ira, lui aussi, jusqu’à donner sa vie pour le troupeau de Jésus.
C’est ainsi, à l’imitation du Seigneur, que dans sa mort il va « glorifier Dieu » (v.19).
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_20
Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).

«Jésus dit alors: ‘Venez déjeuner’»

Aujourd'hui, Troisième Dimanche de Pâques, nous continuons à contempler les apparitions de Jésus ressuscité, cette année selon l'Évangile de Saint Jean, dans l'impressionnant chapitre 21, chapitre imprégné des références sacramentelles, qui étaient très significatives pour la communauté chrétienne de la première génération, celle qui a recueilli le témoignage des apôtres.

Les apôtres, après avoir vécu les événements de la Pâque, semblent avoir repris leurs occupations de tous les jours, comme s'ils avaient déjà oublié que le Maître les avait convertis en “pêcheurs des hommes”.
Une erreur constatée par l'Évangéliste, puisqu'il nous dit que même en faisant des efforts “ils passèrent la nuit sans rien prendre” (Jn 21, 3).
C'était la nuit des disciples.
Néanmoins, à l'aube, la présence du Seigneur donne une autre tournure à cette scène. Simon Pierre, qui avait prit l'initiative de la pêche infructueuse, prend un filet rempli de poissons: cent cinquante trois au total, nombre qui est la somme des valeurs numériques de Simon (76) et de ikhthys (=poisson, 77). Très significatif!

Ainsi, quand sous le regard du Christ glorifié et avec son autorité, les apôtres, avec la suprématie de Pierre —manifestée par sa triple profession d'Amour au Seigneur— exercent leur mission d'évangélisation, le miracle se produit: ils “pêchent” des hommes!

Les poissons, une fois pêchés, meurent lorsqu'ils sortent de leur environnement.
De même, les hommes meurent également si personne ne les sort de l'obscurité et de l'asphyxie d'une vie éloignée de Dieu et enveloppée d'absurdité, les ramenant à la lumière, à l'air et à la chaleur de la vie.
La Vie du Christ que Lui-même nourrit de sa gloire, figure merveilleuse de la Vie Sacramentelle de l'Église, et surtout, de l'Eucharistie.
En elle, Le Seigneur nous donne personnellement le pain et en lui, Il se donne Lui-même, ainsi que l'indique la présence du symbole du poisson, symbole qui pour la première communauté Chrétienne était le symbole du Christ et par conséquent celui du Chrétien.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=1614b241a0

 

HYMNE : IL EST VIVANT

Il est vivant ! Tu l'as vu la première.
Parle, Marie de Magdala !
- Hors du tombeau, debout dans la lumière,
Il dit : « Marie » ! C'était sa voix !

R/ Nous l'avons vu ressuscité,
Nous, témoins de la Vérité !
Il est venu, il reviendra !
Amen ! Alléluia ! Alléluia !

Le cœur brûlant, vous alliez, près du Maître,
Vers Emmaüs, sur le chemin...
- Nous étions deux ! Il s'est fait reconnaître,
Le soir, à la fraction du pain !

Vous étiez onze, nous dit l'Écriture,
La nuit couvrait Jérusalem...
- Il a paru ! Il montrait ses blessures !
Il a soufflé son Esprit Saint !

Est-ce Jésus, celui qui t'a fait signe
De l'approcher, dis-nous, Thomas ?
- Sur mon Seigneur et mon Dieu, moi, indigne,
J'ai vu les marques de la croix !

Depuis Damas, tu ne peux plus te taire...
Confirme-nous ce que tu crois.
- Moi, Paul, je dis qu'ils étaient cinq cents frères,
Témoins du Christ, tous à la fois !

 

HYMNE : LUMIÈRE AUX NUITS DE MORT

R/ Lumière aux nuits de mort,
feu de Pâque aujourd'hui,
allume un chant d'espoir,
Dieu de Pâque dans nos vies.

Fini le temps du Golgotha,
fini le cri du Fils de l'homme,
finie la croix,
sinon pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
Jésus ressuscité ?

Fini le temps du Serviteur,
fini le soir du Fils de l'homme,
finie la peur,
sinon pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
Jésus ressuscité ?

Premier réveil au Dieu de vie,
premier matin du Fils de l'homme,
premier réveil
aussi pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
ô mort du Premier-Né ?

Encore le temps des Golgotha,
encore la soif au cœur de l'homme,
immense croix
du Fils de l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
ô mort du Premier-Né ?

Viendra le temps de nos soleils,
viendra ton jour, ô Fils de l'homme,
en toi réveil
de tout cet homme
que nous sommes.
Ton Souffle est notre Pâque,
Jésus ressuscité !

 

HYMNE : J’AI VU L’EAU VIVE

J’ai vu l’eau vive
jaillissant du cœur du Christ, alléluia !
Tous ceux que lave cette eau
seront sauvés et chanteront : alléluia !

J’ai vu la source
devenir un fleuve immense, alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
chantaient leur joie d’être sauvés, alléluia !

J’ai vu le Temple
désormais s’ouvrir à tous, alléluia !
Le Christ revient victorieux,
montrant la plaie de son côté, alléluia !

J’ai vu le Verbe
nous donner la paix de Dieu, alléluia !
Tous ceux qui croient en son nom
seront sauvés et chanteront : alléluia !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Garde à ton peuple sa Joie, Seigneur, Toi qui refais ses forces et sa jeunesse ; tu nous as rendu la dignité de fils de Dieu, affermis-nous dans l’Espérance de la Résurrection.

 

Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)... (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à Lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par Lui le Pardon de ses péchés.

 

Parole de Dieu : (He 10, 12-14)... (Office des Vêpres).
Jésus Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la sainteté.

Date de dernière mise à jour : 05/05/2019

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