Eucharistie du Mercredi 14 Mars 2018 : Mercredi de la 4ème semaine de Carême.

Eucharistie du Mercredi 14 Mars 2018 : Mercredi de la 4ème semaine de Carême.

Fête de Sainte Mathilde (ou Maud) de Ringelheim, reine d'Allemagne (875- ? 968).
Fête de Saint Lubin, Évêque de Chartres (? 556).
Fête du Bienheureux Giacomo (Jacques) Cusmano, Prêtre, Fondateur de l’Institut des Missionnaires servants et servantes des pauvres (1834- ? 1888).
Fête de Chiara Lubich, italienne, Fondatrice des Focolari (1920-2008).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 49,8-15… Psaume 145(144),8-9.13cd-14.17-18… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,17-30.
Commentaires (2) de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de l’Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas (Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte mathilde ou maud de ringelheim

Mercredi 14 Mars 2018 : Fête de Sainte Mathilde (ou Maud) de Ringelheim, reine d'Allemagne (875- ? 968).
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Sainte Mathilde de Ringelheim.

Statue st lubin

Mercredi 14 Mars 2018 : Fête de Saint Lubin, Évêque de Chartres (? 556).
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Saint Lubin, Évêque de Chartres.

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Mercredi 14 Mars 2018 : Fête du Bienheureux Giacomo (Jacques) Cusmano, Prêtre, Fondateur de l’Institut des Missionnaires servants et servantes des pauvres (1834- ? 1888).
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Bienheureux Giacomo (Jacques) Cusmano.

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Mercredi 14 Mars 2018 : Fête de Chiara Lubich, italienne, Fondatrice des Focolari (1920-2008).
(Elle n’est ni Canonisée, ni Béatifiée car morte trop récemment, mais une vie à découvrir).

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Chiara Lubich, italienne, Fondatrice des Focolari.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 49,8-15.
Ainsi parle le Seigneur : Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. Je t’ai façonné, établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays, restituer les héritages dévastés
et dire aux prisonniers : « Sortez ! », aux captifs des ténèbres : « Montrez-vous ! » Au long des routes, ils pourront paître ; sur les hauteurs dénudées seront leurs pâturages.
Ils n’auront ni faim ni soif ; le vent brûlant et le soleil ne les frapperont plus. Lui, plein de compassion, les guidera, les conduira vers les eaux vives.
De toutes mes montagnes, je ferai un chemin, et ma route sera rehaussée.
Les voici : ils viennent de loin, les uns du nord et du couchant, les autres des terres du sud.
Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion.
Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. »
Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.

 

Psaume 145(144),8-9.13cd-14.17-18.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,17-30.
En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »
C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.
Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement.
Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut.
Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé.
Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.
Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ;
et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.
Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ;
alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés.
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
La Genèse au sens littéral, 4, 11-13 [21-24] (trad. Bibliothèque Augustinienne, t. 48, DDB 1972, p. 307s rev.)

« Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'œuvre, et Moi aussi, je suis à l'œuvre »

Nous voudrions expliquer comment sont également vrais deux textes : celui de la Genèse où il est écrit que Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres et celui de l'Évangile où Le Seigneur, par qui toutes choses ont été faites, dit : « Mon Père est à l'œuvre jusqu'à maintenant, et moi aussi je suis à l'œuvre »...
L'observation du sabbat a été prescrite aux Juifs pour préfigurer le repos spirituel que Dieu promettait aux fidèles qui feraient de bonnes œuvres.
Repos dont Le Seigneur Jésus-Christ... a confirmé le mystère par sa sépulture. Car c'est le jour du sabbat qu'il a reposé dans le tombeau... lorsqu'il avait consommé toutes ses œuvres...

On peut penser que Dieu s'est reposé d'avoir créé les divers genres de créatures, parce qu'il n'a plus créé ensuite de nouveaux genres, mais... que, même en ce septième jour, il n'a pas cessé de gouverner le Ciel, la Terre et tous les autres êtres qu'il avait créés ; sinon, ils auraient aussitôt sombré dans le néant.
Car la puissance du Créateur, la force du Tout-Puissant, est la cause par laquelle subsiste toute créature...
Il n'en est pas en effet de Dieu comme d'un architecte : la maison est achevée, celui-ci s'en va et... l'œuvre subsiste ; au contraire, le monde ne pourrait subsister, ne serait-ce l'instant d'un clin d'œil, si Dieu lui retirait son appui...

C'est ce que dit l'apôtre Paul quand il est venu annoncer Dieu aux Athéniens : « En Lui nous avons la Vie, le mouvement et l'être » (Ac 17,28)...
En effet, nous ne sommes pas en Dieu comme sa propre substance, au sens où il est dit qu'« il a la Vie en Lui-même » ; mais, puisque nous sommes autre chose que Lui, nous ne pouvons être en Lui que parce qu'il agit ainsi : « Sa Sagesse s'étend avec force d'un bout du monde à l'autre et elle gouverne l'univers » (Sg 8,1)...

Les œuvres bonnes que Dieu a faites (Gn 1,31), nous les voyons ; son repos, nous le verrons après avoir accompli nos bonnes œuvres.

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermons sur l'Évangile de Jean, n°49, 1-3 ; CCL 36, 419-421 (trad. Orval rev.)

« Jésus s'écria d'une voix forte : Lazare, viens dehors ! » (Jn 11,43)

Parmi tous les miracles faits par Notre Seigneur Jésus Christ, la résurrection de Lazare est particulièrement impressionnante.
Mais si nous considérons celui qui l'a accomplie, notre Joie doit dépasser notre étonnement. Celui qui a ressuscité cet homme a aussi créé l'homme, car il est Le Fils unique du Père et par Lui, vous le savez, tout a été fait (Jn 1,3).
Si donc tout a été fait par Lui, quoi d'étonnant qu'un homme soit ressuscité par Lui alors que, chaque jour, il en fait naître un si grand nombre...

Tu as entendu que Le Seigneur Jésus a ressuscité un mort ; cela te suffit pour apprendre que, s'il l'avait voulu, il aurait ressuscité tous les morts.
Et c'est précisément ce qu'il s'est réservé pour la fin du monde. Car si vous avez entendu que Jésus a fait sortir du tombeau un mort de quatre jours par un grand miracle, « l'heure viendra, comme il le dit Lui-même, où les morts entendront sa voix et ceux qui l'auront entendue vivront ».
Il a ressuscité un homme déjà atteint de la pourriture du tombeau, mais ce corps avait gardé sa forme humaine ; au dernier jour d'un mot il rendra la vie à nos cendres pour reprendre leur première forme.
Il fallait qu'en son temps Le Christ accomplisse quelques actions nous donnant signe de sa puissance pour que nous croyions et que nous nous préparions à cette résurrection qui sera pour la Vie et non pour la condamnation.
Car « l'heure vient où tous ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l'appel de sa voix ; ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour la Vie, ceux qui auront fait le mal, pour la condamnation »...

Mais considérons les œuvres encore plus admirables du Christ : tout homme qui a la Foi est un ressuscité ; et si nous sommes attentifs nous comprendrons qu'il y a des morts plus affreuses que celle de Lazare : tout homme qui pèche meurt.
La mort corporelle, tout homme la craint ; mais il en est peu qui craignent la mort de l'âme. Ah, si nous pouvions réveiller les hommes de leur apathie et nous réveiller avec eux pour aimer la Vie éternelle avec autant d'ardeur qu'ils aiment cette vie fugitive !

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/27
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Il donne la Vie comme Le Père peut donner la Vie à des morts

Jésus est dans le Temple, à l’occasion d’une fête et il vient de faire une guérison alors que c’est le sabbat.
Il répond à des objections des Juifs. Jean englobe dans ce terme les adversaires de Jésus. Jésus justifie son action par sa relation particulière à Dieu qu’il appelle Mon Père.
Il déclare que l’action de Son Père n’est pas limitée par les prescriptions religieuses et celle de Jésus est comme la sienne.
Pour les Juifs, se mettre aussi proche de Dieu est l’équivalent de se mettre à l’égal de Dieu. Pour eux, c’est un blasphème qui mérite la mort.

Ce qui suit, les versets 19 à 30, explique cette relation spéciale entre Jésus et Son Père: c’est une union exceptionnelle qui fait que l’action du Fils, le jugement qui se fait par Lui, la Vie qu’il donne, proviennent directement du Père.
Il ne fait rien de Lui-même, déclare Jésus (Vv,19-20). Ses actions ne sont pas indépendantes: elles correspondent à sa vision et sa connaissance du Père.

Il donne la Vie comme Le Père peut donner la Vie à des morts (v.21).
Honorer Le Fils, c’est honorer Le Père. C’est ce qui constitue le Jugement qui donne la Vie (Vv.22-23).
Il donne la Vie éternelle à ceux qui écoutent sa Parole (qui reconnaissent que c’est la Parole qui vient du Père et qui la suivent).
Ainsi, ils sont déjà passés de la mort à la Vie: ils échappent donc au Jugement, à la condamnation. (Vv.24-25)

Le Fils a en Lui-même la Vie comme Le Père a la Vie en Lui-même (v.26).
Le Jugement de Jésus est juste parce qu’il relève uniquement du Père (Vv.27-29).
Jésus termine cette partie du discours en répétant ce qu’il disait au point départ: Moi, je ne peux rien faire de moi-même....Je ne cherche pas à faire ma propre volonté mais la Volonté de celui qui m:a envoyé (v.30).
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_37
Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas (Girona, Espagne).

«Amen, amen, je vous le dis: celui qui écoute ma Parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la Vie éternelle»

Aujourd'hui l'Évangile nous parle de la réponse que Jésus fit à ceux qui ne voyaient pas d'un bon œil qu'Il ait guéri un paralytique le jour du Sabbat.
Jésus Christ profite de ces critiques pour manifester sa condition de Fils de Dieu et, en conséquence, de Maître du Sabbat.
Certaines de ses paroles motiveront sa condamnation lors du jugement chez Caïphe. En effet, quand Jésus se présenta comme Fils de Dieu, le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant: «Il a blasphémé! Pourquoi nous faut-il encore des témoins? Vous venez d'entendre le blasphème! Quel est votre avis?» (Mt 26,65).

À plusieurs reprises, Jésus avait fait référence au Père, en établissant toujours une distinction: la Paternité de Dieu est différente selon qu'il s'agit du Christ ou des hommes.
Et les Juifs qui l'écoutaient le comprenaient très bien: il n'était pas Fils de Dieu comme les autres, la filiation qu'il réclamait pour Lui était une filiation naturelle.
Jésus affirme qu'il est l'égal du Père par nature, bien qu'il s'agisse de personnes différentes. Il manifeste ainsi sa Divinité.
Voilà un passage de l'Évangile très intéressant pour la révélation du mystère de la Sainte Trinité.

Dans ce que Le Seigneur dit aujourd'hui, il y a des choses qui concernent en particulier tous ceux qui, au long de l'histoire, croiront en Lui: écouter et croire à Jésus c'est obtenir déjà la Vie éternelle (cf. Jn 5,24).
Certes, ce n'est pas encore la Vie définitive, mais c'est d'ores et déjà participer de sa promesse. Il est bon de ne pas l'oublier, en faisant l'effort d'écouter la Parole de Jésus, comme ce qu'elle est vraiment: la Parole de Dieu qui nous apporte le Salut.
La lecture et la méditation de l'Évangile doivent faire partie de nos pratiques religieuses habituelles.
Dans les pages révélées nous entendrons les paroles de Jésus, paroles immortelles qui ouvrent les portes de la Vie éternelle.
Tout compte fait, comme le disait Saint Éphrem de Syrie, la Parole de Dieu est une source inépuisable de Vie.

 

HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.

Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !

R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !

Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !

Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !

 

HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE

Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.

Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.

Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.

 

HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?

Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?

C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !

Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous, écoute-nous : que l’aveu de nos fautes nous obtienne la grâce de ton Pardon.

 

Parole de Dieu : (Dt 7, 6. 8-9)… (Office des Laudes).
Tu es un peuple Consacré au Seigneur Ton Dieu : c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple particulier, parmi tous les peuples de la Terre.
C’est par Amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que Le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
Vous saurez donc que Le Seigneur Votre Dieu est le vrai Dieu, le Dieu fidèle qui garde son Alliance et son Amour pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses Commandements.

 

Parole de Dieu : (Ph 2, 12b-15a)… (Office des Vêpres).
Travaillez à votre Salut dans la crainte de Dieu et en tremblant. Car c’est l’action de Dieu qui produit en vous la volonté et l’action, parce qu’il veut votre bien.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache.

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