Eucharistie du Jeudi 21 Mars 2019 : Jeudi de la 2ème semaine de Carême.

Eucharistie du Jeudi 21 Mars 2019 : Jeudi de la 2ème semaine de Carême.

Fête de Sainte Benedetta Cambiagio, épouse, Religieuse et Fondatrice des « Sœurs Bénédictines de la Providence » (1791-1858).
Fête de Saint Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse (1417-1487).
Fête de Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident, Fondateur de l’Ordre des Bénédictins, Patriarche (Père) des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 17,5-10… Psaume 1,1-2.3.4.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Roger J. LANDRY (Hyannis, Massachusetts, États-Unis).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte benedetta cambiagio 11

Jeudi 21 Mars 2019 : Fête de Sainte Benedetta Cambiagio, épouse, Religieuse et Fondatrice des « Sœurs Bénédictines de la Providence » (1791-1858).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Benedetta Cambiagio.

Nicolasfluejp

Jeudi 21 Mars 2019 : Fête de Saint Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse (1417-1487).
En Suisse, le 25 Septembre, Solennité de Saint Nicolas de Flüe, célébrée le 21 Mars dans l'Église universelle.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse.

Saint benoit de nursie pere des moines d occident fondateur de l ordre de benedictins patron de l europe 480 548

Jeudi 21 Mars 2019 : Fête de Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident, Fondateur de l’Ordre des Bénédictins, Patriarche (Père) des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547).
Saint Benoît est Patriarche des Moines d'Occident. Saint Benoît est Patron de l'Europe avec les Saints Cyrille et Méthode, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein). . Il est aussi Patron de la bonne mort avec Saint Joseph.
Au Mont-Cassin, en 547, la naissance au Ciel de
Saint Benoît, Abbé, dont la mémoire est reportée au 11 Juillet, jour de la translation de ses reliques (Martyrologe romain).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 11 Juillet, ou sur le lien suivant :
Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 17,5-10.
Ainsi parle le Seigneur : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable.
Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit.
Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes.

 

Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.

Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Les Discours sur les Psaumes, Ps 85, 3 ; CCL 39, 1178 (trad. Orval)

La vraie richesse et la vraie pauvreté

Quand je dis que Dieu n'incline pas son oreille vers le riche, n'allez pas en déduire, mes frères, que Dieu n'exauce pas ceux qui possèdent or et argent, domestiques et domaines.
S'ils sont nés dans cet état et occupent ce rang dans la société, qu'ils se souviennent de cette parole de l'apôtre Paul : « Recommande aux riches de ce monde de ne pas céder à l'orgueil » (1Tm 6,17).
Ceux qui ne cèdent pas à l'orgueil sont pauvres devant Dieu, qui incline son oreille vers les pauvres et les nécessiteux (Ps 85,1).
Ils savent, en effet, que leur espérance n'est pas dans l'or ou l'argent ni dans ces choses dont on les voit regorger pour un temps.
Il suffit que les richesses ne causent pas leur perte et que, si elles ne peuvent rien pour leur Salut, elles n'y soient du moins pas un obstacle...
Quand donc un homme méprise tout ce qui sert d'aliment à son orgueil, il est un pauvre de Dieu ; et Dieu incline vers lui son oreille, car il sait le tourment de son cœur.

Sans doute, frères, ce pauvre Lazare couvert d'ulcères, qui gisait à la porte du riche, a été porté par les anges dans le sein d'Abraham ; voilà ce que nous lisons et croyons.
Quant au riche qui était vêtu de pourpre et de lin fin et festoyait splendidement chaque jour, il a été précipité dans les tourments de l'Enfer.
Est-ce vraiment le mérite de son indigence qui a valu au pauvre d'être emporté par les anges ? Et le riche a-t-il été livré aux tourments par la faute de son opulence ?
Il faut le reconnaître : en ce pauvre c'est l'humilité qui a été honorée, et ce qui a été puni dans le riche, c'est l'orgueil.

 

Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 91)

« Un pauvre...était couché devant le portail »

Le Christ a dit : « J'étais affamé et vous m'avez nourri » (Mt 25,35). Il a été affamé non seulement de pain mais aussi de l'affection bienveillante qui fait que l'on se sent aimé, reconnu, que l'on se sent être quelqu'un aux yeux de quelqu'un d'autre.
Il a été dénudé non seulement de tout vêtement, mais aussi de toute dignité et considération puisque la plus grande injustice à commettre envers le pauvre est de le mépriser parce qu'il est pauvre.
Il a été privé non seulement d'un toit...mais aussi a subi toutes les privations qu'endurent ceux que l'on enferme, qui sont rejetés ou exclus, errant de par le monde sans qu'il n'y ait personne pour se soucier d'eux.

Descends dans la rue, sans plus de propos que cela. Vois cet homme, là, au coin, et va vers lui. Peut-être qu'il s'en irritera, mais tu seras là, en face de lui, en présence.
Tu dois manifester la présence qui est en toi par l'amour et l'attention avec lesquels tu t'adresses à cet homme.
Pourquoi ? Parce que, pour toi, c'est de Jésus qu'il s'agit. Jésus, oui, mais qui ne peut pas te recevoir chez lui –- voilà la raison pour laquelle tu dois savoir aller vers lui.
Jésus, oui, mais caché en la personne qui est là.
Jésus, dans le plus petit de nos frères (Mt 25,40), n'est pas seulement affamé d'un morceau de pain, mais aussi d'amour, de reconnaissance, d'être pris en compte.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/37
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.

Une parabole n’est pas un exposé pour répondre à toutes les questions. C’est une manière d’illustrer un point précis, ce qu’on appelle la pointe de la parabole et c’est ce que fait la première partie du récit.
Lazare est un pauvre, couvert de plaies, et affamé. Il n’a personne pour l’aider: il n’y a que les chiens qui s’occupent de lui.
Il meurt seul: il n’y a personne pour lui faire une sépulture. Avec sa mort, il y a un renversement de situation. Ce sont les anges, des messagers de Dieu, qui s’occupent de sa sépulture et l’emmènent dans le sein d’Abraham.
C’est une expression pour désigner une place d’honneur près d’Abraham comme dans l’intimité d’un repas, comme dans le festin messianique pour décrire ceux qui sont venus de loin pour entrer dans le Royaume de Dieu (Matthieu 8,11).

Le riche vit dans le luxe. Il a des banquets somptueux. Il n’est dérangé par rien, surtout pas par Lazare qui est à sa porte.
Lorsqu’il meurt, il y a bien des gens pour assurer sa sépulture. Mais maintenant, il y un renversement de situation.
Il est maintenant dans les souffrances. Il est dans un lieu de chaleur et de soif, comme le désert que connaissent bien les auditeurs de Jésus.
Il n’y a personne qui peut l’aider à cause du grand abîme qui sépare la situation de Lazare de celle du riche.
Cet abîme entre les deux représente le fait que leur situation est irréversible. C’est là la pointe de cette partie du texte: l’urgence, maintenant, d’entrer dans le Royaume.
Jésus vient de dire qu’il faut s’employer de toute sa force à entrer dans le Royaume (16,16). Il a déclaré aussi, ce qui a fait rire les Pharisiens, que l’argent devait servir à se faire des amis qui nous accueilleraient dans le monde éternel (16,9).

Seconde partie du récit: le riche comprend maintenant l’urgence à se préparer avant la mort et veut faire avertir ses frères.
Abraham dit qu’ils ont ce que le riche n’a pas considéré durant sa vie: Moïse et les prophètes. La Loi disait clairement: Tu n’endurciras pas ton cœur ni ne fermeras ta main à ton frère pauvre, mais tu lui ouvriras ta main et tu lui prêteras ce qui lui manque. ... Quand tu lui donnes, tu dois lui donner de bon cœur. (Deutéronome 15,7-8.10).

Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

L’un porte des vêtements de luxe, l’autre est couvert de plaies.

La parabole du Seigneur qui nous est relatée dans l’Évangile de ce jour met devant nos yeux deux personnages.
L’un porte des vêtements de luxe, l’autre est couvert de plaies. L’un est seul dans son anonymat, l’autre s’appelle Lazare, l’attribution d’un nom laissant ouverte la possibilité d’une relation.
Le contraste est frappant, et il est éloquent. Jésus ne met rien d’autre en avant. Par exemple, aucune mention d’un quelconque courage ou d’une quelconque piété de Lazare dont il aurait pu être récompensé.
Le récit ne permet de retenir qu’une seule chose : la seule richesse de cet homme c’est sa pauvreté. On pourrait dire qu’elle est son billet d’entrée pour le paradis.

Car c’est bien là que se trouve le nœud de l’intrigue : le moment de la mort et celui du jugement particulier.
Alors qu’à sa mort le riche est enterré, le pauvre lui, au moment de son trépas, personne ne semble se soucier de lui.
Mais les anges de Dieu, nous rapporte le récit, le conduisent jusqu’au lieu de sa récompense. Spatialement il est emporté dans les hauteurs puisque nous lirons un peu plus loin que le riche, du lieu où il se trouve, « lève les yeux » vers Lazare.
Rien de tel en effet pour ce riche qui descend au séjour des morts où « il est en proie à la torture ».
Aucun détail ne nous est donné sur les circonstances du décès de chacun de ces deux hommes. Le moment de leur mort passe comme inaperçu, comme s’ils franchissaient une simple porte entre deux mondes.

Nous sentons bien que la visée de cette parabole n’est pas descriptive. Inutile donc de chercher dans ce passage d’Évangile une description du Ciel, de l’Enfer ou du Purgatoire. Le récit veut mettre ici en lumière que ce sont bien les mêmes personnages - le même riche et le même pauvre - dont nous suivons les aventures, sauf qu’ils ne sont plus réunis dans le même lieu, comme ils l’étaient dans la première séquence de l’histoire durant leur séjour terrestre.

Lazare poursuit sa vie relationnelle, mais avec les anges et les patriarches ; alors que le riche demeure enfermé dans sa solitude - sauf que privé de son corps, il n’a plus la distraction des jouissances charnelles.
Bien plus, il est en proie à la torture. Ne cherchons pas la nature de ces souffrances : elles ne sont mentionnées que pour souligner l’inversion opérée par le passage à travers la mort : celui qui jouissait de la vie sans se soucier des autres, se retrouve « au séjour des morts », souffrant horriblement, alors que celui pour qui la vie terrestre n’avait été qu’une longue agonie, se trouve paradoxalement introduit dans le Royaume de la Vie.

Dans le second volet du récit, le riche défunt réclame un signe – la résurrection de Lazare – pour convertir ses frères riches qui sont encore en vie.
On peut se demander au passage la raison du changement opéré en cet homme que l’on découvre maintenant charitable et qui est même appelé « mon enfant » par Abraham.
La parabole n’envisage pas non plus ce problème. La supplique du riche n’a pour but que d’introduire la double affirmation d’Abraham : les vivants doivent écouter Moïse et les Prophètes et mettre en pratique ce qu’ils ont dit.

Exprimant une opinion souvent entendu dans le monde, le riche s’imagine qu’un miracle obtiendrait ce que l’Écriture ne peut obtenir.
Quelle erreur ! « S’ils n’écoutent pas Moïse ni les prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus ».
La « chute » est abrupte. Nous touchons ici la fine pointe du récit, le lieu où Jésus voulait nous conduire qui pourrait se résumer à la question suivante : la Résurrection nous a-t-elle vraiment « convaincue » de l’urgence de la conversion ?
N’avons-nous pas réduit le mystère à un événement passé que nous gardons en mémoire pour y puiser un vague espoir aux heures difficiles ?
La Pâque de Notre-Seigneur constitue-t-elle pour nous l’événement central de l’histoire, de notre histoire, l’irruption au cœur de ce monde qui passe, du Règne qui ne passera pas ?

La parabole que Jésus nous livre dans l’Évangile de ce jour, nous exhorte à ne pas attendre de le voir ressuscité pour croire en Lui, pour nous convertir, pour nous tourner vers Lui.
Au moment de notre mort, il n’y aura d’évidence de Jésus ressuscité que si tout au long de notre vie terrestre, au jour le jour, nous avons marché dans la Foi en la puissance de sa Résurrection : « Béni soit l'homme qui met sa confiance dans Le Seigneur, dont Le Seigneur est l'espoir.
Il sera comme un arbre planté au bord des eaux, qui étend ses racines vers le courant : il ne craint pas la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; il ne redoute pas une année de sécheresse, car elle ne l'empêche pas de porter du fruit » (Cf. 1ère lecture).

« Seigneur, fais-nous la grâce de ne pas remettre à demain notre conversion. Que chaque jour de notre vie, notre cœur demeure tourné vers Toi dans une confiance et un abandon total pour qu’au jour de notre mort nous puissions avoir la joie de partager en plénitude ta Vie de ressuscité. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_20
Abbé Xavier SOBREVÍA i Vidal (Castelldefels, Espagne).

«S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait»

Aujourd'hui l'Évangile est une parabole qui nous dévoile la réalité de l'homme après sa mort. Jésus nous parle de prix ou châtiment d'après notre comportement.

Le contraste entre le riche et le pauvre est très fort. Le luxe et l'indifférence du riche; la pathétique situation de Lazare, avec les chiens qui viennent lécher ses ulcères (cf. Lc 16,19-21). Tout cela a un grand réalisme qui nous met en scène.

Nous pouvons songer, où serais-je si j'étais un des deux protagonistes de la parabole? Notre société nous incite à toute heure à bien vivre. Avec du confort et bien-être, en jouissant et sans préoccupations.
Vivre pour soi-même, sans s'occuper d'autrui, ou tout au plus, en ne nous préoccupant que le nécessaire pour tranquilliser notre conscience, mais pas par un sens de justice, amour ou solidarité.

Aujourd'hui on nous présente la nécessité d'écouter Dieu dans notre vie, de nous y convertir et d'en profiter du temps qu'Il nous a accordé. Dans cette vie nous jouons la Vie.

Jésus clarifie l'existence de l'Enfer et nous décrit quelques-unes de ses caractéristiques: la peine qui souffrent nos sens —«qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme» (Lc 16,24) — et l'éternité —«il y a entre nous et vous un grand abîme» (Lc 16,26).

Saint Grégoire le Grand nous dit que «on dit toutes ces choses afin que personne ne puisse prétexter l'ignorance». Il faut se dépouiller du vieil homme et devenir libre pour aimer son prochain. Il faut répondre aux souffrances des pauvres, des malades ou de ceux qui ont été abandonnés.
Il serait bon de nous souvenir souvent de cette parabole pour qu'elle puisse nous faire devenir plus responsables de notre vie.
Nous devons tous mourir. Et il faut y être toujours prêt, parce qu'un jour nous serons certainement jugés.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=c2f45724c3

 

HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?

Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?

C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !

Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !

 

HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE

Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.

Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.

Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.

Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.

 

HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL

Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.

Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.

Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.

Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui aimes l’innocence et la fais recouvrer, oriente vers Toi le cœur de tes fidèles, pour que, dociles à Ton Esprit, ils soient fermes dans la Foi et vraiment efficaces.

 

Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)… (Office des Laudes).
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage. Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers toi. Car c’est Toi qui les as mis à part pour toi comme héritage, parmi tous les peuples de la Terre.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 7-8. 10)… (Office des Vêpres).
Soumettez-vous à Dieu, et résistez au démon : il s’enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous.
Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, purifiez vos cœurs. Abaissez-vous devant Le Seigneur, et il vous élèvera.

Date de dernière mise à jour : 21/03/2019

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